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Circulation & voirie - Page 24

  • Propreté : la difficile question des terrasses des cafés / restaurants !

    Un de nos récents échanges avec le Service Technique de la Propreté de Paris (de la Direction de la Propreté et de l'Eau ou "DPE") nous a conduit à aborder la question complexe de la propreté des terrasses des cafés et restaurants, qui ne sont théoriquement plus du ressort du domaine public.

    Voici les éléments du contexte de ces échanges : nous avons pris contact avec nos interlocuteurs de la division territoriale des 9e et 10e arrondissements pour signaler la malpropreté manifeste depuis plusieurs jours sur la terrasse de l'ancienne brasserie "L'Ecu de France" à l'angle de la rue d'Alsace et de la rue du 8 mai 1945, à proximité immédiate de la Gare de l'Est (que nous avions évoquée dans notre article du 1er mars 2015 pour une éventuelle nouvelle implantation d'une chaîne de burgers).

    Cet établissement qui a fermé ses portes en février dernier semble être toujours en travaux en vue d'une prochaine nouvelle ouverture. Aussi sa terrasse n'est-elle plus entretenue. Constatant les détritus et les cartons qui s'accumulent sur le plancher de cette terrasse, nous avons, en vain, signalé la malpropreté des lieux via l'appli "DansMaRue" : en vain, car aucune action "correctrice" n'y a été apportée : les détritus et divers papiers ont continué à s'accumuler au fil des jours.

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    La terrasse non entretenue de l'établissement au 6 rue du 8 mai 1945, Paris 10e

     

    Suite à notre échange direct avec la DPE, notre interlocuteur, Jean-Paul Bidaud, responsable de la propreté des 9e et 10e arrondissements, nous a finalement indiqué que cette terrasse avaient été nettoyée avec la précision importante suivante : "Les cartons étaient sur une terrasse n'appartenant pas au domaine public, normalement nos équipes n'interviennent pas".

    Effectivement, si la terrasse appartient au café, elle n'est pas du domaine public. Cela pose la question des commerces en déshérence ou en travaux, dont le propriétaire ne juge pas bon d'assurer l'entretien ou avec la même régularité, comme c'est le cas pour cet établissement. Notons que ce fut aussi le cas de l'ancien commerces Vano (devenu la nouvelle "Brasserie Barbès") : nous avions interpellé la Ville à plusieurs reprises et le site avait alors également été nettoyé.

     

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    Dans ces cas avérés de non-entretien, la Ville peut sanctionner les propriétaires qui ignoreraient leurs devoirs et les contraintes liés aux terrasses installées sur le domaine public. Elles doivent théoriquement contribuer à l'animation commerciale et à l'attractivité du quartier dans lequel elles sont implantées, en créant une ambiance de convivialité et d'échanges. Aussi doivent-elles être maintenues en constant état de propreté, ce qui ne fut pas le cas dans notre exemple précis ; tous les éléments composant la terrasse doivent être entretenus de façon permanente, la surface exploitée et ses abords doivent être maintenus propres en permanence : son exploitant doit assurer le nettoyage du trottoir occupé par l’établissement et donc assurer le ramassage des détritus. De la même façon, des cendriers doivent être mis à disposition de la clientèle (notamment afin de prévenir tout jet de mégot sur la voie publique, désormais sanctionné d'une amende de 68 € : voir notre article "Jet de mégot : après l'information, la verbalisation").

    En cas de non respect de ses obligations, le propriétaire devrait se voir appliquer les sanctions administratives suivantes, selon la gravité des faits : avertissement écrit, réduction des horaires d'exploitation de la terrasse et suspension, temporaire ou permanente, de l'autorisation. 

     oOo

    Pour la gestion quotidienne des terrasses, en matière de propreté, voici les règles d'usages préconisées par la Ville de Paris dans son Cahier de recommandations (daté de juillet 2015) :

    . principe général : "Si les terrasses (et étalages) sont un atout dans le paysage parisien, il demeure important d'éviter les nuisances, détritus, bruit, etc."

    . Afin de maintenir un aspect sanitaire et visuel satisfaisant, les propriétaires de fond de commerce ont plusieurs obligations :

    - Nettoyer régulièrement les abords de leur établissement (détritus, papiers, mégots etc.) ;

    - Enlever toute forme d'affichage sauvage ou de graffitis ;

    - (Et pour l'hiver : en cas de neige, déblayer le trottoir, sur toute la longueur de la façade de l'immeuble).

    . Concernant les cigarettes, les recommandations sont :

    - Inciter les clients à réduire leur consommation de cigarettes ;

    - Vider les cendriers régulièrement ;

    - Placer des cendriers mobiles sur les terrasses ouvertes et les contre-terrasses afin d'éviter le jet de mégots à terre.

     

    Pour obtenir le règlement complet concernant les étalages et les terrasses, diffusé par la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris, cliquez sur ce lien ci-dessous :  

    Règlement des étalages et terrasses (approuvé le 6 mai 2011).

     

  • Entre Barbès et Chapelle

    Certains ont chanté il y a bien longtemps « Entre Pigalle et Blanche » et nous, nous parcourons l'espace entre Barbès et Chapelle ! Moins chaud du point de vue des distractions nocturnes, mais néanmoins plein de surprises. Plus ou moins bonnes.

    Prenons dans l'ordre :

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  • Priorité aux marcheurs et aux cyclistes

    Pour nous tenir informés des dernières nouvelles relatives aux circulations dites douces, nous lisons régulièrement un site consacré à la vie sans voiture.... un peu utopique, sans doute, mais plein de bonnes idées, et de réflexions intéressantes. C'est CARFREE, qui rayonne sur le monde francophone, Belgique, Suisse, Québec... Nous vous le conseillons.

    Nous avons récemment croisé un article sur l'influence que pourrait avoir l'instauration de la gratuité des transports en commun — qui toutefois n'est pas en discussion en Ile-de-France à notre connaissance ces temps-ci — sur les autres modes de circulation douce, essentiellement la marche et le vélo. A priori on pourrait penser que le bus gratuit supprimerait la tentation d'utiliser la voiture.... il n'en est rien, semble-t-il, car 1- celui qui prend sa voiture ne regarde pas trop au coût ou n'a pas de réseau rapide à sa disposition et 2- le nombre des bus pourrait-il absorber un surplus de voyageurs ?

    Par ailleurs, nous avons pris l'avis d'un autre spécialiste qui ajoute que l'usager ne règle que 17% du coût réel de son trajet en transport en commun en moyenne, parfois même seulement 50% de cette somme grâce à la prise en charge partielle par l'employeur. Pour attirer plus d'usagers dans les transports en commun il faut en fait les rendre plus attractifs et non gratuits. Et laisser le vélo et la marche contribuer à la bonne santé des marcheurs et des cyclistes...  

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    Nous vous laissons lire ci-dessous l'article de Frédéric Héran qui nous autorise à le publier sur notre blog, il est beaucoup plus convaincant et son argumentation est étayée ! 

    ** 

    Pour construire une politique de déplacements urbains cohérente, il faut réussir à articuler efficacement l’ensemble des modes de déplacement. Or les modes ne sont pas égaux entre eux. Certains sont plus forts que d’autres : prennent beaucoup plus de place (par personne transportée), sont beaucoup plus dangereux parce qu’ils sont lourds et roulent vite, génèrent bien plus de bruit ou de pollution. Si on laisse faire, les plus forts chassent les plus faibles.

    Le premier principe est donc de commencer par donner la priorité aux faibles. Or, ceux-ci ne sont ni les transports publics, ni les cyclistes, mais les piétons. C’est pourquoi, la ville doit être construite d’abord autour du piéton. Tous les autres modes de déplacement ne sont que des relais du piéton, des prothèses pour lui permettre d’élargir son horizon.

    Parmi ces prothèses, le vélo est d’une efficacité redoutable. Avec ce simple exosquelette, peu coûteux, utilisant peu de matériaux et respectueux de l’environnement, le piéton augmenté va déjà trois à quatre fois plus loin ou couvre un territoire douze fois plus grand, avec la même énergie dépensée. Une solution déjà très satisfaisante pour les villes moyennes plates.

    Même par personne transportée, le bus utilise déjà beaucoup plus de matériaux et génère bien plus de nuisances. Il ne fait pas bon circuler à pied ou à vélo à proximité d’un bus qui déboule. Comparé au coût des aménagements cyclables, le coût des transports publics pour la collectivité est très supérieur. Et surtout, comme l’expliquait si bien Ivan Illich dans Énergie et équité (1973), la marche et le vélo ont le mérite de laisser à l’usager toute son autonomie, au contraire du transport public et de la voiture qui le rendent dépendant d’une technique qu’il ne peut maîtriser. On sait en plus aujourd’hui que la pratique régulière des modes actifs est excellente pour la santé.

    Quand les transports publics deviennent gratuits, le mode de déplacement le plus concurrencé est toujours le vélo, puis vient la marche et loin derrière la voiture. Quelques constats permettent de le comprendre. Les automobilistes sont déjà prêts à payer leurs déplacements bien plus chers qu’en transport public : cela ne les intéresse guère de bénéficier de transports publics deux fois moins rapides, même gratuits. Dans les villes moyennes d’Europe où la pratique du vélo est très développée, les transports publics le sont au contraire beaucoup moins. À Strasbourg, dans les années 1970-1980, la part modale du vélo a moins baissé qu’ailleurs en France, parce que les transports publics étaient particulièrement indigents dans cette ville occupée alors à débattre interminablement du choix entre un tramway ou un métro. À Dunkerque, les cyclistes préfèreraient de beaucoup que l’argent prévu pour rendre les transports publics gratuits soit investi directement dans la modération du trafic automobile et les aménagements cyclables, plutôt que dans un concurrent direct du vélo.

    Bref, la gratuité des transports publics semble être une solution démocratique, voire même anticapitaliste. Mais de façon plus pragmatique, elle empêche ou freine l’essor des modes actifs et notamment du vélo, et contraint les habitants à dépendre toujours plus de solutions techniques qui les dépassent. Si l’on tient à se libérer de l’emprise de la voiture, alors privilégions d’abord les piétons, puis les cyclistes et enfin les transports publics. Et pour cela, la meilleure solution consiste à calmer le trafic automobile, sa vitesse et son volume. C’est ce que nous enseigne l’histoire européenne des politiques de déplacements urbains.

    **

    paris,circulation,transport,cyclistes,vélo,marche,frédéric-héranFrédéric Héran est économiste des transports et urbaniste, auteur du livre Le retour de la bicyclette. Une histoire des déplacements urbains en Europe de 1817 à 2050, La Découverte, 2014, qui vient de sortir en poche à 10 €.

  • La Promenade Urbaine Barbès-Stalingrad à la peine

    Nous avions quitté la réunion du comité de pilotage Barbès d'avril dernier sur une note d'espoir. L'APUR, dont nous saluons une fois de plus l'implication et le travail réalisé en concertation avec associations et conseils de quartier, avait alors présenté des pistes à l'ensemble des services présents. Une réunion était annoncée après l'été plus particulièrement sur le carrefour Chapelle. On verra un peu plus tard, que le sujet n'a pas été traité.

    Nous étions donc à l'Hôtel de Ville le 8 octobre pour faire le point sur le quartier Barbès mais aussi découvrir les propositions de la Voirie suite aux pistes présentées par l'Apur.

    Beaucoup d'intervenants et de représentants de différents services de la ville, les commissaires, la RATP, on imagine aisément un temps d'expression réduit pour chacun. Alors de quoi a-t-on parlé ?

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  • Gare de l'Est : ses abords dégradés !

    Suite à notre article du 30 septembre relatif à la situation dégradée du quartier des Deux Gares et à la pétition circulant aux abords de la Gare de l'Est, l'édition du lundi 12 octobre du Parisien a mis un coup de projecteur sur le quartier de la rue d'Alsace et des Deux Gares :  

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     Cliquez sur l'article ci-dessus pour accéder à sa version en ligne

     

    Cette exaspération met en lumière une partie des difficultés auxquelles sont confrontés les abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, situés au coeur du 10e, aux confins de 5 des 6 quartiers composant cet arrondissement : Porte Saint-Denis / Paradis, Château d'Eau / Lancry, Louis-Blanc / Aqueduc, Grange aux Belles / Terrages, et Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul.

    Compte tenu de l'importance des gares pour ce quartier (avec également la présence de la Gare du Nord sur sa zone), le Conseil de Quartier abordera ce thème des 2 Gares du 10e et de leurs abords, lors de sa prochaine réunion publique jeudi 15 octobre prochain (voir notre article d'hier).

    Dans ce contexte, le présent article est à nouveau consacré à ce thème, avec un accent particulier sur l'espace public aux abords de la Gare de l'Est. Nous n'aborderons pas la rue d'Alsace, dont la situation a été détaillée spécifiquement dans notre article du 30 septembre (supra).    

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    Les abords de la quartiers aux confins de 5 quartiers du 10e

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  • Sanisette en perdition rue Saint-Bruno (Paris 18e)

    Dans le courant de l'été, on nous a fait remarquer que les toilettes publiques de la rue Saint-Bruno, du côté de la rue Stephenson, étaient fermées, neutralisées et entourées de palissades qui attiraient les détritus, comme toute emprise de chantier située sur l'espace public au demeurant. Souvent nous regrettons que certains sous-traitants de la Direction de la voirie (DVD) tardent à retirer leurs palissades car inévitablement les recoins qu'elles délimitent, se remplissent d'ordures en tous genres.

    Là, nous sommes tout près de l'église Saint-Bernard, dans le 18e arrondissement. Cette sanisette est très utilisée par les usagers de drogue du quartier et nous sommes vigilants à ce que les seringues abandonnées soient collectées régulièrement par le Smash ou Coordination Toxicomanie qui fait des signalements.

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    Effondrement de terrain sous les toilettes publiques de la rue Saint-Bruno.

    Devant les portes fermées de la sanisette, les injecteurs n'ont trouvé d'autres solutions que de s'abriter des regards derrière les barrières grises et vertes, laissant à l'occasion là aussi des seringues. On aimerait qu'ils les remettent dans les boites et les jettent dans des collecteurs appropriés, malheureusement il n'y en a pas tout près. Il s'en trouve sur les distributeurs de seringues du bd de La Chapelle et de la rue de Maubeuge. La salle de consommation à moindre risque aurait un rôle à jouer dans ce contexte...

     

    En attendant, nous nous sommes renseignés sur la réouverture de la sanisette. La responsable du Pôle réponse à l'Usager de l'Agence de la Relation à l'usager de la DVD nous a fait cette première réponse le 30 septembre :  

    A la suite de la découverte de l’affaissement du sol, l’entreprise chargée de l’exploitation des sanisettes est intervenue pour sécuriser l’emprise et diagnostiquer le problème. A ce sujet, et comme vous l’évoquez, il ressort que cette partie de voie publique est située au-dessus d’anciennes carrières à ciel ouvert comblées avec du gypse antéludien, ce qui explique le phénomène observé. Il reste toutefois à déterminer l’origine précise de la fuite.

    Afin de poursuivre l’exploration des causes de l’affaissement, l’entreprise doit désormais attendre le retour des documents techniques indispensables pour effectuer la suite des travaux en toute sécurité.

     

    puis la seconde le 5 octobre :

    Lors de la réunion de police récemment tenue sur place, l’entreprise de travaux a signalé que le travail ne se ferait pas sans incidence sur l’arbre à proximité de la sanisette et qu’il était donc souhaitable qu’une protection spécifique de l’arbre soit mise en place.

    Le  Service de l’Arbre et des Bois de la ville de Paris,  seul habilité à intervenir sur les arbres parisiens, a été saisi en ce sens. Sauf contrordre, une fois cette protection réalisée, le chantier ne devrait donc plus tarder à démarrer.

     

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite des événements... jusqu'à réouverture du site.

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  • En attente de la grille...

    Les premières ondées de l'automne nous rappellent amèrement que les trottoirs de notre Magenta (nous n'oublions pas les boulevards Barbès ou de la Chapelle, mais qui trop embrasse mal étreint... concentrons-nous sur Magenta.) donc, les pluie drues qui sont tombées en septembre ont déjà transformé en pataugeoire les pieds des arbres de ce boulevard rénové, reconverti, réaménagé, civilisé et... inauguré au printemps 2006, par Bertrand Delanoë.

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    L'équipe municipale de 2001 à 2008 dans le 10e comprenait plusieurs élus Verts qui avaient bien compris l'intérêt de doubler la rangée de platanes vieillissants du boulevard. Allaient de pair l'élargissement des trottoirs et la réduction des chaussées dans les deux sens de manière à limiter le nombre de véhicules. On se souviendra pour être juste avec eux que la précédente municipalité parisienne avait opté pour une autoroute urbaine sur cet axe entrant de Paris et conduisant à la République. En province, on parle souvent de « pénétrante ». La nouvelle option a eu le mérite en effet de réduire le nombre des voitures à défaut de fluidifier la circulation.

    Reste les dommages collatéraux. Comme les cuvettes aux pieds des arbres. Oui ! Encore...

    Devant les plaintes des agents de la Propreté qui dénonçaient leurs conditions de travail, et notamment la difficulté à soulever les grilles de fonte pour nettoyer dessous, il a été décidé de ne pas les reposer. Et pour éviter toute hésitation future, les pieds d'arbres furent délimités par un espace carré. Exit les grilles rondes ! Pourquoi cette décision n'a-t-elle pas été prise ailleurs ? Sans chercher bien loin, les grilles sont bien là autour des arbres de l'avenue Trudaine et même des jeunes arbres plantés en haut de la rue de Rochechouart, de la rue des Martyrs et de la rue de Maubeuge (Paris 9e).

    Mystère... Les agents de la DPE du 9e et du 10e sont pourtant rattachés à la même section territoriale, celle implantée rue du Faubourg Poissonnière.

    Une économie ? Des caisses vides en fin de projet.... ? Ça ne semble pas être vraiment le cas, et à bien y regarder, si un manque de budget a empêché la pose des grilles lors de la rénovation, la réfection à plusieurs reprises des pieds d'arbres du Magenta aura coûté à terme bien plus cher.

    en attente de la grille 2.jpg

    Que pensez-vous, chers lecteurs du blog et habitants du quartier, d'une demande forte pour que les grilles soient rendues à notre Magenta ? Toutes les tentatives de cerclage et de comblement des cuvettes ne donnent rien. Les détritus s'entassent au pied, flottent dans l'eau, pourrissent.... Seuls les mégots passaient à travers la dentelle des grilles. Maintenant le jet de mégot est dénoncé et interdit, voire verbalisé si un inspecteur passe par là. Peut-être avec un peu d'optimiste peut-on penser qu'on s'oriente vers une période de moins de mégots sur les trottoirs et donc sous les grilles des arbres … N'est-il pas temps de réclamer nos grilles dans ces conditions, et même si l'on doit transformer des carrés en cercles !

    Pied d'arbre rue La FAyette.jpg

    Un article de 2012, déjà, traitait du même sujet.... quand on vous dit que la persévérance est la première qualité d'une association de quartier. Quitte à nous répéter, nous continuerons. 

     

  • Le centre de Paris sans voiture asphyxiera-t-il les faubourgs ?

    L'expérience du Paris sans voiture, déjà évoqué au début du mois dans ce blog et très médiatisé par la Mairie de Paris et sa maire (voir  sur twitter ci-dessous), a suscité beaucoup de réactions, tant positives que négatives. 

    L'expression Paris sans voiture est déjà assez loin de la réalité car seuls les quartiers du centre de Paris se verront libérés de la circulation automobile. Quid des autres ?  

    Et c'est peut-être ce traitement très inéquitable qui suscite le plus de réactions. 

    Nous n'avons pas manqué de Re-twitter pour le souligner ! 

    Certains sont très critiques, d'autres adoptent un ton humoristique pour faire passer leur message !

    En réalité, nous avons l'impression que ces mesures très médiatisées sont de la pure communication, Pourquoi ? Le jour de la semaine choisi est un dimanche, qui traditionnellement est moins chargé en circulation (en dehors des dimanches de décembre autour du secteur des Grands Magasins du boulevard Haussmann qui devient un enfer !). La plage horaire est très restreinte : de 10h à 18h. Les règles de limitation des véhicules polluants qui entraient en vigueur au 1er septembre sont déjà aménagées voire contournées par des dérogations variées. Le périmètre d'interdiction de circuler est concentré sur les quartiers du centre de Paris, etc. etc. 

     

    Les zones d'interdictions  pour votre information :

    Périmètre central (1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e ,10e et 11e arrondissements), délimité comme suit : Place de la Concorde, rue Royale, boulevard de la Madeleine, boulevard des Capucines, boulevard des Italiens, boulevard Montmartre, boulevard Poissonnière, boulevard de Bonne Nouvelle, boulevard Saint-Denis, boulevard Saint-Martin, place de la République (entre le boulevard Saint-Martin et le boulevard Magenta),boulevard Magenta, rue Lucien Sampaix, rue des Récollets, rue du Faubourg Saint-Martin, avenue de Verdun, rue du Faubourg Saint-Martin, rue du Terrage, rue Robert Blache, rue Émile Varlin, rue du Faubourg Saint-Martin, rue La Fayette, quai de Jemmapes, rue Louis Blanc, place du Colonel Fabien, rue de la Grange aux Belles, rue Bichat, avenue Richerand, quai de Valmy, boulevard Jules Ferry, boulevard Richard Lenoir, boulevard Voltaire, place Léon Blum, rue de la Roquette, avenue Ledru Rollin, rue du Faubourg Saint-Antoine, place de la Bastille, boulevard Henri IV, pont de Sully, boulevard Saint-Germain, pont de la Concorde.

    Périmètre des Champs Élysées (8e arrondissement), délimité comme suit : Place de la Concorde, cours de la Reine, place du Canada, rue François 1er, avenue George V, rue Washington, boulevard Haussmann, rue du Faubourg Saint-Honoré, rue de Berri, rue de Ponthieux et avenue Gabriel
    Périmètre de la Tour Eiffel (7e arrondissement), délimité comme suit : Quai Branly, avenue de La Bourdonnais, avenue de la Motte Piquet, avenue de Suffren.
    Ainsi que des zones des Bois de Boulogne et de Vincennes.

    L’interdiction de circulation ne s’applique pas aux voies précitées délimitant les périmètres ci-dessus.

     

    L'interdiction ne s'applique pas à une série de véhicules listés ci-dessous :

    - aux véhicules d’intérêt général prioritaires ;

    - aux véhicules d’intérêt général bénéficiant de facilités de passage ;

    - aux véhicules assurant les services de transport public régulier de personnes organisés en application de l’article L. 3111-14 du Code des transports et circulant habituellement dans ces périmètres ;

    - aux véhicules habilités de la Mairie de Paris ;

    - aux véhicules de livraison, justifiant d’une desserte interne de la zone et le temps strictement nécessaire au chargement et déchargement des marchandises ;

    - aux véhicules d’approvisionnement des marchés ;

    - aux véhicules de déménagement, préalablement autorisés selon la procédure en vigueur ;

    - aux taxis, uniquement pour la prise en charge ou la dépose de clients dans les secteurs concernés ;

    - aux véhicules utilisés par les personnes handicapées titulaires de la carte européenne de stationnement ;

    - aux véhicules des résidents des secteurs concernés.

    • La vitesse maximale autorisée pour tous les véhicules circulant dans les périmètres précités est limitée à 20 km/h pendant les horaires fixés de 11h à 18h.

     

    Et pour terminer, manifestons notre ras-le-bol à l'égard des autocars !

  • Boulevard de la Chapelle : Piste cyclable à revoir

    Nous regrettons l'état de détérioration de la piste cyclable le long du mur de Lariboisière au nord et en face côté 18e sur le boulevard de La Chapelle. Certes côté 10e, le trottoir a été macadamisé tout récemment, juste avant les vacances d'été, mais le stationnement anarchique des camions les jours de marché détériore le séparateur en granit de la piste cyclable, jetant à tout va les morceaux de granit. Ils ne vont pas bien loin, vu leur poids respectable... on les retrouve au pied du distributeur de seringues notamment, comme le montre la photo ci-dessous. 

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        Morceaux manquants au niveau du 45, bd de la Chapelle       

    Le 18e n'est pas mieux loti, les photos ci dessous parlent d'elles mêmes.

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    Depuis de longs mois nous répétons à qui veut bien nous entendre que le marché de Barbès, ou de La Chapelle, a besoin d'une refondation, d'une réorganisation pour retrouver des caractéristiques normales, en résumé celles de tous les marchés découverts de la capitale. L'adjointe au maire du 18e chargée du commerce est de notre avis. Elle s'est intéressée à la question de très près et nous a transmis l'état de la négociation de la nouvelle convention qui liera le gestionnaire à la Ville, dès l'année prochaine. Il semble que les marges de manœuvre soient très restreintes. On n'a pas les moyens de changer grand-chose. Pas possible de réduire le nombre de stands (ou pas la volonté ?), alors que les camions ne peuvent pas se garer à proximité sans que l'espace public soit saturé. Pas possible de mettre au pas tous les trafics qui existent sur place. Pas moyen d'empêcher les ventes à la sauvette au cœur même de l'allée centrale. Pas possible d'endiguer les marchés de la misère qui de nouveau se regroupent à la sortie Guy Patin et autour de la station de métro.... etc.. etc...
     
     
    Nous posons alors la question suivante : comment assurer une continuité du renouveau des boulevards du nord et nord-est parisiens, si dès maintenant la Ville s'avoue vaincue et impuissante à redonner une image digne à un des marchés découverts emblématiques de Paris? Ajoutons que nous avons signalé ces détériorations, sans réponse à ce jour.
     
    Adoptera-t-elle la même position quand il s'agira d'améliorer les conditions d'installation et de fonctionnement du marché de Belleville par exemple ?
  • Circulation modifiée devant la Gare du Nord : premières observations

    A la suite de notre article sur les modifications de circulation rue de Maubeuge, nous évoquons ici la situation devant la Gare du Nord.

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    La mise à double sens de la rue de Compiègne est intervenue avec un peu de retard le 1er septembre. Nous avons donc attendu pour observer le terrain.

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  • Travaux de voirie au nord de la rue de Maubeuge : ce qui change

    Depuis plusieurs mois, nous avions annoncé des modifications au nord de la rue de Maubeuge vers le boulevard de La Chapelle (énième changement pourrait-on ajouter !) : voir notre article du 6 juillet.

    Notre vigilance habituelle nous a permis d'être sur place au moment des travaux.

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  • Une journée sans voiture dans le centre : dimanche 27 septembre

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    L'annonce a été publiée dans Le Parisien du 29 juillet dernier :

     

    La Journée sans voiture, qui aura lieu le dimanche 27 septembre à Paris, de 11 heures à 18 heures, prend forme. Les cinq périmètres interdits à la circulation viennent d’être publiés au bulletin municipal officiel de la Ville (voir l’infographie ci-dessus).

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    La maire de Paris, Anne Hidalgo, avait annoncé début mars sa volonté d'organiser cette journée symbolique. Est-ce un simple rappel que Paris sera le théâtre de la conférence internationale sur le réchauffement climatique, la COP21, en décembre ?  Et qu'il est bon de communiquer un peu sur la chose de manière positive. Il reste pourtant beaucoup de points à régler qui ne vont pas dans le bon sens. Comme la circulation des camions, des autocars, des porte-huit, et le stationnement de tous. L'interdiction des moteurs Diesel les plus polluants à partir de septembre ne résout pas tout. Elle ne semble concerner que les véhicules de plus de 15 ans. C'est dire qu'il reste une marge d'amélioration. De plus, nous avons tendu l'oreille, et l'on parle déjà de certaines dérogations... par exemple, pour de vieux camions qui transporteraient des fruits et légumes... vers les marchés des quartiers nord...

     

    Interdire la circulation aux véhicules automobiles dans les arrondissements du centre rendra irrespirable tout le reste de Paris, sauf à interdire également l'entrée des véhicules aux portes de Paris, au moins de les filtrer. Se promener sur les Champs Élysées, au milieu de la chaussée libre de toutes voitures, peut être un rêve, mais pour qui ? Les touristes, les visiteurs d'un jour ? Les Parisiens vivent plus souvent dans les arrondissements de la couronne que sur les Champs...

     

    Nous vous recommandons également la lecture de l'article paru vendredi 28 août dans Libération : " Une « Journée sans voiture » de seconde zone à Paris " (« une initiative qui manque cruellement d'ambition »).