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  • Vélib' 2nde génération : un rêve ?

    Un rêve qui finira peut-être par se réaliser. Au bout de combien de mois ? Pour l'instant, nous attaquons le sixième mois de mise au point, puisque les promesses du calendrier prévisionnel étaient situées en début d'année... 2018.

    Enfin le nouveau prestataire de la ville, Smovengo, qui doit gérer, organiser, mettre à disposition des usagers… les Vélib’ de la deuxième génération accepte de rencontrer les associations de cyclistes parisiens, conjointement avec le syndicat Velib’ Métropole. Nous avons lu cette information — qui nous réjouit — dans la lettre hebdomadaire de Paris en Selle qui tombe régulièrement dans notre messagerie. 
     
    En attendant les bonnes nouvelles et les explications de la société en défaut... nous préférons vous laisser découvrir par-vous dans la presse tous les arguments des uns et des autres pour expliquer le fiasco et se dédouaner des responsabilités. Nous nous sommes concentrés sur un tour de quartier pour faire le point. A vrai dire, ce n'est pas brillant. 

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  • Priorité aux marcheurs et aux cyclistes

    Pour nous tenir informés des dernières nouvelles relatives aux circulations dites douces, nous lisons régulièrement un site consacré à la vie sans voiture.... un peu utopique, sans doute, mais plein de bonnes idées, et de réflexions intéressantes. C'est CARFREE, qui rayonne sur le monde francophone, Belgique, Suisse, Québec... Nous vous le conseillons.

    Nous avons récemment croisé un article sur l'influence que pourrait avoir l'instauration de la gratuité des transports en commun — qui toutefois n'est pas en discussion en Ile-de-France à notre connaissance ces temps-ci — sur les autres modes de circulation douce, essentiellement la marche et le vélo. A priori on pourrait penser que le bus gratuit supprimerait la tentation d'utiliser la voiture.... il n'en est rien, semble-t-il, car 1- celui qui prend sa voiture ne regarde pas trop au coût ou n'a pas de réseau rapide à sa disposition et 2- le nombre des bus pourrait-il absorber un surplus de voyageurs ?

    Par ailleurs, nous avons pris l'avis d'un autre spécialiste qui ajoute que l'usager ne règle que 17% du coût réel de son trajet en transport en commun en moyenne, parfois même seulement 50% de cette somme grâce à la prise en charge partielle par l'employeur. Pour attirer plus d'usagers dans les transports en commun il faut en fait les rendre plus attractifs et non gratuits. Et laisser le vélo et la marche contribuer à la bonne santé des marcheurs et des cyclistes...  

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    Nous vous laissons lire ci-dessous l'article de Frédéric Héran qui nous autorise à le publier sur notre blog, il est beaucoup plus convaincant et son argumentation est étayée ! 

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    Pour construire une politique de déplacements urbains cohérente, il faut réussir à articuler efficacement l’ensemble des modes de déplacement. Or les modes ne sont pas égaux entre eux. Certains sont plus forts que d’autres : prennent beaucoup plus de place (par personne transportée), sont beaucoup plus dangereux parce qu’ils sont lourds et roulent vite, génèrent bien plus de bruit ou de pollution. Si on laisse faire, les plus forts chassent les plus faibles.

    Le premier principe est donc de commencer par donner la priorité aux faibles. Or, ceux-ci ne sont ni les transports publics, ni les cyclistes, mais les piétons. C’est pourquoi, la ville doit être construite d’abord autour du piéton. Tous les autres modes de déplacement ne sont que des relais du piéton, des prothèses pour lui permettre d’élargir son horizon.

    Parmi ces prothèses, le vélo est d’une efficacité redoutable. Avec ce simple exosquelette, peu coûteux, utilisant peu de matériaux et respectueux de l’environnement, le piéton augmenté va déjà trois à quatre fois plus loin ou couvre un territoire douze fois plus grand, avec la même énergie dépensée. Une solution déjà très satisfaisante pour les villes moyennes plates.

    Même par personne transportée, le bus utilise déjà beaucoup plus de matériaux et génère bien plus de nuisances. Il ne fait pas bon circuler à pied ou à vélo à proximité d’un bus qui déboule. Comparé au coût des aménagements cyclables, le coût des transports publics pour la collectivité est très supérieur. Et surtout, comme l’expliquait si bien Ivan Illich dans Énergie et équité (1973), la marche et le vélo ont le mérite de laisser à l’usager toute son autonomie, au contraire du transport public et de la voiture qui le rendent dépendant d’une technique qu’il ne peut maîtriser. On sait en plus aujourd’hui que la pratique régulière des modes actifs est excellente pour la santé.

    Quand les transports publics deviennent gratuits, le mode de déplacement le plus concurrencé est toujours le vélo, puis vient la marche et loin derrière la voiture. Quelques constats permettent de le comprendre. Les automobilistes sont déjà prêts à payer leurs déplacements bien plus chers qu’en transport public : cela ne les intéresse guère de bénéficier de transports publics deux fois moins rapides, même gratuits. Dans les villes moyennes d’Europe où la pratique du vélo est très développée, les transports publics le sont au contraire beaucoup moins. À Strasbourg, dans les années 1970-1980, la part modale du vélo a moins baissé qu’ailleurs en France, parce que les transports publics étaient particulièrement indigents dans cette ville occupée alors à débattre interminablement du choix entre un tramway ou un métro. À Dunkerque, les cyclistes préfèreraient de beaucoup que l’argent prévu pour rendre les transports publics gratuits soit investi directement dans la modération du trafic automobile et les aménagements cyclables, plutôt que dans un concurrent direct du vélo.

    Bref, la gratuité des transports publics semble être une solution démocratique, voire même anticapitaliste. Mais de façon plus pragmatique, elle empêche ou freine l’essor des modes actifs et notamment du vélo, et contraint les habitants à dépendre toujours plus de solutions techniques qui les dépassent. Si l’on tient à se libérer de l’emprise de la voiture, alors privilégions d’abord les piétons, puis les cyclistes et enfin les transports publics. Et pour cela, la meilleure solution consiste à calmer le trafic automobile, sa vitesse et son volume. C’est ce que nous enseigne l’histoire européenne des politiques de déplacements urbains.

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    paris,circulation,transport,cyclistes,vélo,marche,frédéric-héranFrédéric Héran est économiste des transports et urbaniste, auteur du livre Le retour de la bicyclette. Une histoire des déplacements urbains en Europe de 1817 à 2050, La Découverte, 2014, qui vient de sortir en poche à 10 €.

  • Les cartes postales ont du succès

    Quel étonnement de voir dans le dernier bulletin de la Préfecture de police (n°287 du 25 septembre 2013) que nous recevons régulièrement une opération cartes postales ! Certes, la PP a d'autres moyens que nous... et le nombre d'exemplaires diffusés n'a rien à voir. 

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    Les cartes postales de la Préfecture ont pour but de sensibiliser les piétons parisiens au fait qu'ils sont très vulnérables, les piétons et également les cyclistes. Depuis la vogue des deux roues, avec ou sans moteur, leur nombre a explosé. Les trottoirs de la capitale peuvent en témoigner le soir et le week end. On ne sait parfois plus où poser un pied... 

    Malheureusement le nombre des accidents mettant en cause les piétons et les cycles a explosé aussi. La Préfecture avait déjà édité il y a de cela quelques temps des dépliants à destination des automobilistes pour souligner la dangerosité des angles morts, des tourner-à-droite quand on coupe une piste cyclable, etc.

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    Pour illustrer ce danger, il faut penser à la traversée de la rue du faubourg Saint-Martin sur le boulevard de Magenta. Piétons et cyclistes n'ont qu'à bien se tenir pour traverser cette rue, tant les automobilistes, après avoir subi le blocage du carrefour Magenta/La Fayette, sont pressés d'en finir et de poursuivre leur chemin. Plus près de Barbès, il faut aussi évoquer la petite placette Paré-Patin. Le passage, en sens unique, qui relie la rue Ambroise-Paré au boulevard de Magenta, était initialement réservé aux véhicules d'urgence, mais depuis une forte protestation des fédérations de taxis, elle leur est ouverte. Ils ne se privaient pas de l'emprunter avant cette autorisation, comme beaucoup d'autres conducteurs de véhicules de toutes sortes. Disons que désormais les taxis peuvent passer en toute tranquillité sans crainte des "PV-surprise". Il serait bon que les piétons puissent eux-aussi passer en toute tranquillité sur le trottoir du boulevard sans risquer de se faire renverser. Sans oublier les cyclistes bien sûr.

    Le bilan de la préfecture fait état d'une amélioration en 2012 mais il convient d'être toujours très vigilant, ajoute-t-elle immédiatement, et elle poursuit ses campagnes en ce sens :

    En filigrane de cet événement, il y a le bilan de la sécurité routière 2012… 
    Paris a effectivement connu en 2012 des évolutions favorables en ce qui concerne les accidents (-3,7%), les blessés (-4,5%), ainsi que les tués (12 vies sauvées, 39 tués contre 51 l'année passée). 50% des victimes de la route à Paris étaient en 2012 des usagers de deux roues motorisés. 24% étaient 
    des piétons. Les cyclistes représentaient 18% des victimes alors que les conducteurs de quatre roues motorisés n'étaient victimes de la route à Paris qu'à hauteur de 8%. Les jeunes de 18-24 ans sont surreprésentés dans les accidents compliqués d’alcoolémie. Alors qu’ils représentent 9% de la population parisienne, ils constituent en moyenne 23% des victimes des accidents avec alcool de la capitale.

  • Vélo ou pas vélo sur le trottoir devant le Louxor

    Nous avons toujours proné la réflexion bien en amont des problèmes quand il s'agit de voirie. Or, certaines dates sont maintenant confirmées : les palissades du Louxor tomberont bientôt : vers la fin de l'année, selon les informations transmises par la mairie. Comment gérer les circulations sur le trottoir après la dépose des palissades ? 

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    Il y a plusieurs mois déjà, nous nous sommes rapprochés des responsables de la voirie pour faire part de nos craintes : des conflits entre les piétons et les cyclistes risquent de se produire en haut du boulevard de Magenta, si la piste cyclable regagne son tracé d'origine, à savoir sur le trottoir. Les jours de marché, la situation est très tendue, car beaucoup d'habitants du 18e sont clients du marché de Barbès et regagnent leur domicile, chargés, avec un caddie ou des sacs, en prenant le bus 30, juste devant le Louxor. La sortie du métro fournit également, à chaque feu rouge, son flux de piétons sur ce coin de rue, où en soirée, particulièrement, les vélos sont nombreux dans le sens sud-nord. Il faut donc anticiper les affluences et ménager un peu d'espace pour les clients du cinéma qu'on espère nombreux.... 

    paris,barbès,louxor,voirie,cyclistes,pistes,piétons,affluenceAprès de nombreux échanges entre l'élue du 10e chargée de l'espace public, la Section territoriale de Voirie (STV), la RATP, et d'autres acteurs de terrain, comme les associations de cyclistes et les professionnels de taxi, le projet final prend forme. Il manque encore une validation par la Préfecture de police. 

    Début octobre, on apprend que l'insertion des cyclistes dans la voie pour bus pourrait se faire au niveau du 164 boulevard de Magenta, en amont du passage pour piétons le plus proche du faubourg Poissonnière. La section de voirie a donné le détail de son projet que nous a transmis Elise Fajgeles (voir ci-dessous) qui ajoute 

    "L'ensemble de ces travaux vous le verrez, et même si le chiffrage n'est pas encore définitif, justifie pleinement une inscription budgétaire. Cette opération ne doit pas être réalisée en urgence et au rabais mais dans des conditions de sécurité optimales pour tous les usagers."

    De quoi s'agit-il précisément :
    La STV présente son projet de suppression de la piste cyclable entre le 164 et le 170 bd de Magenta et l'insertion des cyclistes sur la chaussée au niveau du 164 du bd de Magenta en amont du passage piéton.

    Pour réaliser ce projet les travaux à programmer sont les suivants :

    -En aval (ndlr: il semble que ce soit plutôt l'amont) du passage piéton, création d'environ 10m de piste cyclable pour permettre l'insertion des cyclistes sur la chaussée soit dépose des dalles granit existantes, pose de bordurettes granit pour délimiter la piste cyclable, rechargement de la fondation en béton, asphalte sur 15 m²  et pose de 2 panneaux "cédez le passage" pour les vélos en fin de piste cyclable. Également à réaliser l'abaissement des bordures en fin de piste cyclable pour permettre l'insertion des vélos sur la chaussée.

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    - Entre le 164 et le 170 Magenta, suppression de la piste cyclable : dépose des bordurettes granit et de l'asphalte, reprise de la fondation et pose d'asphalte (on ne peut pas garder l'existant pour des raisons de nivellement).

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    - Dépose de feux vélos et déprogrammation définitive dans l'armoire SLT de la ligne de feux spécifiques vélos.

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    - Pour la partie en aval (ndlr: il semble que ce soit toujours l'amont) du passage piéton du 164 Magenta (Faubourg Poissonnière ) : suppression du séparateur bus sur 20 ml environ, reprise partielle de la chaussée et réalisation du marquage du couloir bus.

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    - Pour la partie située entre le 164 et le 170 (Chapelle) le couloir bus a déjà été supprimé il restera cependant à reprendre de manière ponctuelle (notamment la suppression de l'ancien socle de la borne haute) la chaussée et surtout tout le marquage (couloir bus, zig-zag bus, les mots bus, la raquette de séparation des voies axiales ).

    Bien, tout cela est un peu "jargonneux", mais nous sommes habitués à Action Barbès de débattre des questions de voirie. En revanche, nous avons fait un bond en découvrant le coût de notre demande, qui par ailleurs reste judicieuse et légitime. "Les travaux" sont estimés entre 30 et 40 000 euros pour descendre la piste cyclable dans le couloir de bus !
     
    Après réflexion et discussion au sein du CA, nous avons décidé d'abandonner notre demande, qui, selon les élus, nécessite une inscription budgétaire pour 2014... soit environ un an après l'ouverture du Louxor. Nous avons pensé que les 30 à 40 000 euros que pourraient coûter ces aménagements (fourchette transmise par la DVD) étaient disproportionnés par rapport à la demande. La rigueur budgétaire à laquelle tout le monde est astreint peut parfois aussi toucher la voirie. Nous attendrons des temps meilleurs, en faisant bien attention à ne pas écraser les piétons. Il ne semble pas que les accidents soient venus assombrir la situation en haut du Magenta depuis l'ouverture du chantier... Plus tard, et à l'usage, nous verrons si cyclistes et cinéphiles font bon ménage.
     
    Et vous-même, qu'en pensez-vous ??? 
     
  • Une réunion sur l'aménagement de la place de La Chapelle bientôt

    Enfin !

    On nous annonce une réunion publique de présentation des travaux place de La Chapelle pour le mardi 25 septembre à 19 heures, à l'école primaire, 58 rue Philippe de Girard.

    Nous n'avons pas l'habitude d'annoncer avec une telle anticipation les réunions que nous propose Dominique Lamy, adjoint au maire chargé des transports et des déplacements du 18ème... Mais cette fois, il nous faut montrer autant d'enthousiasme pour ce projet que nous avons fait preuve de patience dans la dernière décennie. Toutes les observations, les nôtres et celles des conseils de quartiers limitrophes, tant du 18e que du 10e, convergeaient vers un réaménagement de l'axe entrant par la porte de La Chapelle, puis de la rue Marx-Dormoy, et enfin de la place. Les flux en question échouent sur la place de La Chapelle avec l'obligation de s'écouler soit à l'ouest vers Barbès, soit à l'Est vers Stalingrad, sans oublier un bon nombre d'automobilistes qui empruntent la rue Philipe de Girard, au grand dam des riverains de cette zone dite verte du 10e.

    Que dit l'annonce ;

    Objetctifs :

    Rendre plus confortable et sécurisé le cheminement des piétons par :

    • - élargissement des trottoirs des deux côtés du barreau Nord de la place.
    • - la création d'une zone piétonne accessible aux engins de pompiers sur le barreau Est de la place
    • - la mise en place d'une double piste cyclable autour de la place et de la rue Pajol dans le cadre de la création d'itinéraire cyclable entre le boulevard de La Chapelle et le rond point de La Chapelle.

    Pas plus ???

    document?id=12379&id_attribute=111Ce ne serait qu'un début alors ? Entre les aménagements pour l'arrivée du tram à la Porte de La Chapelle et ceux de la place que l'on va nous présenter le 25 septembre, il doit se passer quelque chose, non ? Toutes nos demandes en ce sens (avec l'espoir qu'une régularisation des flux par-là allégerait les encombrements entre La Chapelle et Barbès...) au fil du temps ont été rejetées avec l'argument imparable : la préfecture de police s'y oppose. 

    Or, il est venu à nos oreilles que poussée par le lobby des taxis, la PP aurait revu sa position sur cet axe entrant. Pour la préfecture il semble que l'axe sortant soit tout aussi important : ce sont les liaisons automobiles vers le nord, et notamment vers l'aéroport Charles-de-Gaulle, qui sont en jeu.

    Donc, une question pour la mairie du 18e et peut-être aussi directement au nouvel adjoint de Bertrand Delanöe chargé des transports et de l'espace public, Julien Bargeton : quand réunissez-vous les acteurs locaux pour entamer une réflexion sur le réaménagement de la rue de La Chapelle et de la rue Marx-Dormoy ?