Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paris

  • "Haïti Monde", un nouveau festival littéraire à la Goutte d'Or

    Ces samedi 21 et dimanche 22 mai, le 360 Paris Music factory vous invite à un nouveau festival : Haïti Monde. Ce rendez-vous s'annonce comme un grand festival littéraire à la Goutte d’Or. Au programme de ces deux journées : des dédicaces et des ventes de livres des auteurs sur place et des concerts... mais également des causeries littéraires, des spectacles, des découvertes musicales et culinaires ainsi que des surprises poétiques !

    Découvrez le programme et réservez vos places sur le site du 360 Paris Music Factory.

    HaitiMonde_Affiche4-1448x2048.jpeg

    C'est où ?

    360 Music Factory, angle des rues Léon et Myrha, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 21 et dimanche 22 mai 2022

  • Printemps neigeux à la Goutte d'Or !

    C'est à n'en pas revenir ! Il a neigé sur l'esplanade de l'église Saint-Bernard de La Chapelle, en plein milieu de la Goutte d'Or, les 16 et 17 mars !! De la neige, et une épaisse brume, et un peu de pluie. Le changement climatique a encore frappé... tandis le printemps, lui, frappe à la porte du square voisin !?

    cinema,tournage,serie,paris

    Un truc bizarre, quand même : de la terre au sol, des boutiques 1900, charmantes, autour de la place ? Et cent-cinquante passants habillés 1900, du bourgeois au mendiant, et cinq attelages, calèches ou coupés… et puis à quinze mètres, une huitaine de camions bien rangés.

    cinema,tournage,serie,parisNeige et brume rue Saint-Luc

    Eh oui, bien sûr, il s'agit d'un tournage de cinéma, qui se déroule en hiver, notre place, son square et quelques rues voisines n'ayant pas besoin de trop de modifications pour nous ramener cent-dix-sept ans en arrière ! Pour informer nos lecteurs, Action Barbès a capturé le régisseur adjoint, Gilles Reignier. Oh ! quelques minutes, un café à la "table régie",  "petit gâteau ?" parce qu'on a besoin de lui toutes les 90 secondes.

    cinema,tournage,serie,paris

    cinema,tournage,serie,paris

    Alors voilà ! Il s'agit de "Paris Police 1905". C'est, pour être exact une série pour la chaîne Canal+, de six fois 52 minutes, à tendance politique. De quoi nous passionner de longs moments, vers mars 2023. Le réalisateur s'appelle Julien Despaux, et tourne sur deux plateaux en même temps : dans l'église Saint-Bernard, pleine de figurants, pour l'arrivée du Préfet, et sur le parvis et les rues avoisinant l'église et les boutiques, et les hautes nacelles d'où sont balancées la brume, la neige … (de petits morceaux de cellulose blanche, illusion parfaite, et facile à remballer après usage). À signaler un superbe "panier à salade" 1900, c'est à dire une calèche tirée par deux chevaux, qui fait un passage en trombe après une arrestation, le 30 Kmh atteint en 2,5 secondes, retour à l'arrêt juste à la rue Jessaint ! Ouf. "Elle est bonne ! On la refait !".

    cinema,tournage,serie,paris

    Rue Saint-Luc, mise en miroir du décor reconstitué et du "vrai décor" de 1905

    cinema,tournage,serie,paris

    Le tout au milieu de l'équipe, des figurants, des autochtones curieux devant ce beau coup d’œil d'hiver, ou d'hier…

    Le camion cuisine (un des meilleurs du métier, nous dit Gilles Reignier) et sa grande tente blanche, le barnum pour servir 280 couverts, sont eux installés un peu plus loin, sur l'esplanade Pajol.

    Le 17 mars dans la nuit, et le 18 au matin, tout aura été remis en place, les potelets, les panneaux routiers, la terre et la "neige" seront retirées, et les rideaux de fer auront réapparu. Dommage, on aurait bien gardé ces charmantes boutiques 1900 au lieu des rideaux de fer !

    cinema,tournage,serie,paris

    À l'angle des rues Affre et Saint-Bruno, le tournage a fait revivre par hasard un café disparu qui existait ici en 1905

    cinema,tournage,serie,paris

  • La Goutte d'or accueille en mars un nouveau festival parisien "Africapitales : Bamako à Paris"

    Le mois de mars 2022 sera pour le moins malien à la Goutte d'Or, qui accueille un mois d'une programmation riche et diverse dans le cadre du nouveau festival Africapitales : Bamako à Paris.

    Concerts, films, théâtre, expositions, conférences, ateliers, boutiques éphémères... c'est un programme très riche qui s'annonce dans les semaines à venir pour ce festival qui s'imagine comme le lieu d'"Hyper-Rencontres". Et si le Lavoir Moderne Parisien (35 rue Léon) est le point central, le cœur  de cet évènement d'ampleur, beaucoup de lieux culturels du quartier y sont associés (même le square Léon en est !) :

    LE POULPE RESSOURCERIE
    4 bis rue d’Oran, Paris 18

    ÉCHOMUSÉE
    21 rue Cavé, Paris 18

    360 PARIS MUSIC FACTORY
    32 rue Myrrha, Paris 18

    LOUXOR
    170 boulevard de magenta Paris 10

    FGO BARBARA
    1 rue Fleury, Paris 18

    ESPRIT D’EBÈNE
    15 rue de la Goutte d’Or, 18e

    BIBLIOTHÈQUE DE LA GOUTTE D’OR
    2, rue Fleury, 18e

    LES XÉROGRAPHES

    rue Cavé, 18e

    Nous vous laissons découvrir en détail, et en prenant le temps, le programme foisonnant de cette immersion culturelle parisiano-malienne à l'invitation de la compagnie Graine de Soleil et du LMP : Télécharger le programme 

    africapitales-un-nouvau-festival-culturel-a-la-goutte-d-or-en-mars-2022.jpeg

     

  • Crack : signez la pétition pour l'appel aux Maires du Grand Paris

    Suite à la tribune qu'Action Barbès a co-signée avec plusieurs collectifs d'habitants du Nord-parisien, nous vous invitons à signer la pétition en ligne qui y fait écho. Vous retrouvez ci-dessous le texte de la pétition, le lien vers la pétition est en bas de page.

     

    Crack : Mesdames et messieurs les maires à Paris et dans le Grand Paris, prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue ! 

    Depuis 3 mois, des consommateurs de crack vivent dans des conditions déplorables à Porte de la Villette. Plusieurs collectifs d'habitants demandent aux maires concernés - signataires d'une pétition implorant le Président de la République à agir - de mettre en place des solutions structurelles et pérennes. Ils les exhortent à faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur leurs territoires.

    Les Maires du 19ème, d’Aubervilliers et de Pantin ont lancé une pétition le 22 décembre dernier implorant le Président de la République de se saisir de la situation révoltante qui s’est installée Porte de la Villette, où plusieurs centaines de consommateurs de crack ont été déplacés dans un square, en bordure de périphérique et à la jonction des villes de Pantin, d’Aubervilliers et du 19ème arrondissement de Paris.

    Cela fait désormais plus de 3 mois qu’ils y croupissent dans des conditions déplorables.

    Cet épisode n’est que la répétition d’un film que, nous, habitants du Nord-Est parisien, avons fini par connaître par cœur : quand, après un certain temps, une scène de consommation à ciel ouvert atteint les limites de l’indignité des consommateurs et de l’exaspération des riverains, le Ministère de l’Intérieur ordonne son déplacement vers un autre quartier, sans pour autant participer à la mise en place de solutions structurelles et pérennes qui sont pourtant connues, de par les réussites des projets menés en Europe et à l’international, et préconisées depuis des années par la communauté scientifique et le champ médico-social.

    Certes nous partageons la colère de ces élus locaux face aux manquements du Ministère de l’Intérieur. Cependant un passage de la pétition nous a fait réagir, par son inexactitude ou sa malhonnêteté, et souhaitons en informer nos concitoyens.

    En effet, quand nous lisons : "Vous seul, Monsieur le Président de la République, avez l’autorité pour impulser et imposer une coordination des acteurs, mettre fin à cette honte et mettre en place un modèle français de sortie du crack.” Nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de la démarche de ces maires pétitionnaires.

    Car, de fait, ces maires d’arrondissements et de communes ne sont pas impuissants.

    Si l’État porte effectivement une responsabilité dans ce statu quo insupportable, les élus locaux ont néanmoins bel et bien la capacité d’agir à leur niveau. Et lorsque ceux-ci décident sciemment de ne rien faire, ils deviennent eux aussi responsables de l’enlisement de la “crise du crack” dans nos quartiers.

    Quand on apprend qu’un distributeur de kits stériles a été démonté à Aubervilliers sur demande de la Mairie, que la Mairie du 19ème a refusé l’installation d’un algéco temporaire Square Forceval ou que, contrairement à l’engagement pris par M. le Maire avant sa réélection, celui-ci a également rejeté de multiples propositions d’ouverture de centres d’accueil, de repos et d’hébergement, dont un pour femmes.

    NON, nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de la démarche
    .

    Car, OUI, vous, en tant que maires, avez le pouvoir d’agir, le pouvoir de faire bouger les choses ! Une réussite en témoigne : lorsque les quelque 250 personnes qui vivaient dans le tunnel Sigmund Freud dans le 19ème ont été mises à l’abri, cela a essentiellement été le résultat d’une action municipale, alors que cela relevait avant tout des compétences de l’État.

    Nous vous disons chiche ! 

    La pétition des Maires enjoint le Président de la République à avoir “le courage de réquisitionner certains lieux vacants pour en faire des centres de soins et d’hébergement à taille humaine.” C’est la raison pour laquelle nos collectifs ont signé votre pétition.

    Montrez l’exemple ! 

    Puisque les territoires touchés par la toxicomanie de rue font nécessairement partie de la solution, il vous appartient de montrer l’exemple en vous prononçant en faveur de l’ouverture de tels centres. En effet, les expériences montrent, en France comme à l’international, que les dispositifs de prise en charge des toxicomanes ne sont efficaces que s’ils se trouvent avant tout à proximité des scènes de consommation.

    En tant que Premier Magistrat, il relève de votre pouvoir d’initier l’ouverture de ces centres. La pétition des maires prendrait alors tout son sens, si dans un second temps, le gouvernement devait en refuser le principe.

    Cessons l’hypocrisie ! 

    Tout refus de votre part, sous prétexte qu’il ne faudrait pas "rajouter de la misère à la misère” serait indécent, car ce serait instrumentaliser la précarité des quartiers touchés pour justifier de la non-ouverture de structures.  

    Il est aujourd’hui admis que les structures de prise en charge apaisent et soulagent les quartiers qui font face à la toxicomanie de rue. Nous, habitants du nord-est parisien, l’avons observé depuis 6 ans aux abords de la Gare du Nord et les différents rapports de l’Inserm ou de l’Assemblée nationale en attestent. 

    Pour mettre fin à ce film qui a trop duré et construire le "modèle français de sortie du crack" que les maires pétitionnaires appellent de leurs vœux, nous, habitants du Nord-Est parisien, vous invitons à éviter deux pièges dans lesquels la majorité des responsables politiques sont tombés :

      1. L’électoralisme : faites confiance aux recommandations du corps médico-social, inspirez-vous des réussites de nos voisins européens et ne vous laissez pas prendre en otage par des collectifs d’habitants en colère qui ne représentent pas nécessairement la majorité de la population ;

      2. Les nombreux préjugés sur les dispositifs de réduction des risques et les consommateurs de drogues : contrairement à ce que l’on entend sur les réseaux sociaux, les dispositifs de réduction des risques conviennent à la consommation de crack, sont majoritairement acceptés par la population (80% des Français y sont favorables et 55% accepteraient l’installation d’une structure à proximité de chez eux, voir le rapport de l’Inserm), apaisent le quartier d’implantation et réduisent les troubles à l’ordre public, et sont complémentaires à des dispositifs de sevrage.

     

    Nous vous demandons de faire preuve de courage politique, celui-là même que les maires pétitionnaires invoquent au Président de la République, pour engager concrètement votre territoire dans la co-construction d’un maillage francilien de centres de prise en charge des toxicomanes.

    Il n’existe pas de solution unique.

    C’est pourquoi l’extrême complexité de la situation convoque une grande diversité de dispositifs de petites tailles : centres d’hébergement, espaces de repos ouverts jour et nuit, SCMR, centres de soin, en passant par la distribution de matériels de prévention et l’analyse des drogues, jusqu’aux cures de désintoxication et aux communautés thérapeutiques.

    L’action doit passer par vous.

    S’il doit y avoir un début de réponse, celle-ci ne viendra pas d’en haut : elle viendra d’élus locaux courageux, comme vous, à Paris et dans le Grand Paris, dans le Nord-Est parisien comme dans le Centre.

    VOUS avez le pouvoir de faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur vos territoires, dont vous avez, nous n’en doutons pas, la plus grande préoccupation.

     

    Les collectifs d’habitants : Action Barbès (Paris 9, 10 et 18), DASCQ (Paris 19), Mieux Agir Contre le Crack (Paris 10, 18 et 19), Parents-Riverains SCMR (Paris 10).

     

    SIGNER LA PÉTITION

    uGkLYXHchNnVsHz-800x450-noPad.jpg

  • "Puissance de la Commune" : Rencontre avec Quentin Deluermoz à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    Ce soir, jeudi 24 juin, la bibliothèque de la Goutte d'Or invite l'historien spécialiste du dix-neuvième siècle Quentin Deluermoz pour une rencontre sur le thème de La Commune.

    "Comment une insurrection parisienne de 72 jours a-t-elle pu marquer les pratiques et les imaginaires politiques jusqu'à nos jours en essaimant dans le monde entier ?"

    Quentin Deluermoz, auteur de Commune(s), 1870-1871 : Une traversée des mondes au XIXe siècle, s'entretiendra avec un autre historien dix-neuvièmiste, Alexandre Frondizi, deux chercheurs de qualité qu'on écoutera avec plaisir.

    L'entrée est libre et, bien évidemment, on respectera encore les gestes barrières.

    bibliothèque-de-goutte-d-or,18e,la-commune,paris,1871

    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 24 juin 2021, 18 h 30-20 h 30

  • Culture confinée : Avec l'INA, redécouvrez le Paris d'hier

    Aujourd'hui, l'idée pour se cultiver confiné se trouve sur la page YouTube de l'INA. En effet, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) propose de revoir des reportages sur des sujets parisiens datant des années, 1950 aux années 1980. Une multitude de reportages sont disponibles sur des sujets très divers, pour une durée allant de quelques minutes à plusieurs dizaines : c'est la section "INA Paris Vintage".

    ina,paris,histoire,documentaires

    Ainsi on pourra retrouver plusieurs vidéos concernant la Butte Montmartre par exemple, comme celle-ci de 1966 sur les enfants de la Butte.

    On peut aussi y découvrir des images beaucoup plus rares, comme ce reportage sur les enfants de la Goutte d'Or, diffusé originellement en 1967, où l'on y découvre une jeune institutrice très attachante.

    On pourrait facilement tomber dans la nostalgie nous direz-vous ? N'y aurait-il pas la tentation de fantasmer l'idée que Paris c'était forcément mieux avant ? Pas si sûr, car certains reportages nous montrent des images qu'on est heureux de savoir être du passé, comme celles du reportage sur les travailleuses de nuit à Paris (1967).

    Alors n'hésitez pas à aller vous perdre dans le choix qu'offre l'INA. Nostalgique ou pas, c'est toujours bon de prendre un peu de recul et de mettre en perspective nos propres vécus parisiens.

  • Contribuez à la définition du nouveau PLU parisien

    Du 26 septembre au 17 octobre 2020,  tous les acteurs de la ville de Paris (habitants, usagers, associations, conseils de quartier…) peuvent faire connaître leur vision de la ville de demain dans le cadre de la redéfinition du Plan local d'urbanisme (PLU).

    Le PLU détermine les règles d'urbanisme et de construction dans la ville. Hauteur des bâtiments, densification urbaine, protection du patrimoine, place du végétal... voilà autant de sujets qui sont concernés par le PLU. Il s'agit donc de participer à la définition de ces règles et de dire quelle vile nous voulons demain.

    La plateforme "idée-paris" est donc ouverte pour recevoir vos contributions jusqu'au 17 octobre 2020. Il n'est pas nécessaire d'avoir une vision globale et une réponse sur l'ensemble des points concernés, vous pouvez exprimer vos idées sur le volet qui vous intéresse en matière d'urbanisme et d'aménagement du territoire.

    Fidèle à son intérêt pour l'aménagement urbain, Action Barbès participera évidemment à cette consultation et proposera ses idées pour le Paris de 2030.

    Pour contribuer, c'est par là.

     

    plu,paris,urbanisme,consultation

     

     

  • Dans la cour de la mairie du 9e...

    Aujourd’hui nous vous proposons deux brèves relatives à la mairie du 9e arrondissement. Des événements très différents que nous nous amusons à regrouper. Ils ont cependant un point commun, ils ont lieu dans la cour de la mairie du 9e !
     
    D’abord, l’Histoire avec un grand H et les militaires, parmi les plus grands (à prendre dans l’acception que vous souhaitez). En effet la commémoration rituelle de l’Appel du 18 juin, lancée par le Général de Gaulle sur les ondes de la BBC à 18 h 30 le 18 juin 1940, aura lieu dans la cour de la mairie du 9e à 12 h, en présence de Laurent de Gaulle
    Un petit rappel des circonstances ? C’est ici
     
    PS : difficile à repérer, ce Laurent est un petit neveu du Général…. petit fils du frère cadet, Jacques, du Général. 

    Capture d’écran 2020-06-16 à 14.30.42.jpg

    C'est où ?
    Cour de la mairie du 9e, 6 rue Drouot
    C'est quand ?
    Jeudi18 juin, à 12 h
     
     
    Ensuite, la musique, avec un grand M, illustrée par un événement original qui rebondit sur la période de confinement que nous avons tous vécu. Stéphane Sénéchal, chanteur lyrique professionnel, a offert un concert gratuit à ses voisins depuis la fenêtre de son appartement situé dans le 9e, pour leur offrir un moment de liberté. Dimanche prochain, 21 juin, c’est encore dans la cour de la mairie du 9e qu’il se produira pour le plaisir des habitants, à 14 h 30. Entrée gratuite mais inscription obligatoire auprès de la mairie du 9e.

    Capture d’écran 2020-06-16 à 14.39.08.jpg

    (pour illustrer les concerts du confinement cet article de BFMTV du 27 mars)
     
    C'est où ?
    Cour de la mairie du 9e, 6 rue Drouot
    C'est quand ?
    Dimanche 21 juin, à 14 h 30
     
  • Résultats du premier tour des municipales 2020 - 9e, 10e et 18e arrondissements

    C'est dans un contexte très particulier, celui d'une pandémie sans précédent, que s'est déroulé le premier tour des élections municipales 2020. Logiquement l'abstention a été très forte, avec un taux de participation très faible à Paris comme partout en France (à 12 h, le taux de participation était de 12,61 %, à 17 h il était de 32,96 % à Paris). Notons qu'il n'existe pas de taux minimum de participation pour valider ce scrutin ; constitutionnellement, seul un report du second tour pourrait éventuellement remettre en cause le premier tour et donc le scrutin. Mais le caractère inédit de la situation ne permet pas de se projeter avec certitude actuellement. Nous en saurons plus dans les heures ou les jours qui viennent.

    Au niveau parisien, Anne Hidalgo tient la tête à l'issue du premier tour. Dans les trois arrondissements qui nous intéressent, les 9e, 10e et 18e, c'est la prime au sortant qui est la règle : les trois maires sortants prennent tous la tête du premier tour dans leur secteur.

    Dans le 9e, Delphine Bürkli (LREM) arrive première avec 36,91 % des voix. Elle est suivie par Arnaud Ngatcha (PS-PC) qui obtient 25,05 % des votes, et par Pierre Maurin (LR) avec 15,74 %. Même en cas de triangulaire au second tour, si l'on ajoutait arithmétiquement les listes PS-PC et EELV (9,58 %), cette liste n'obtiendrait pas un score suffisant pour battre la maire sortante, qui est donc en bonne position pour un second mandat.

    Dans le 10e, la majorité actuelle emporte majoritairement l'adhésion des votants, avec Alexandra Cordebard (PS-PC), la maire sortante qui obtient 41,40 % des voix et Sylvain Raifaud (EELV) 15,41 %. Viennent ensuite les listes de Karim Amellal (LREM) avec 14,55 % et celle de Bertil Fort (LR) avec 13,79 %. Les autres listes n'atteignent pas les 10 % nécessaires pour passer au second tour. Un second tour qui est extrêmement favorable à la maire sortante.

    Dans le 18e, Éric Lejoindre (PS-PC), le maire sortant affiche 31,66 % de voix, suivi d'Anne-Claire Boux (EELV) qui affiche le meilleur score de son parti à Paris avec 17,16 % des voix. Le député Pierre-Yves Bournazel (Agir-LREM) la talonne avec 16,99 %. Rudolph Garnier se qualifie également pour le second tour avec 11,32 % des voix. Par contre, avec 9,30 % Vikash Dhorasso (LFI) échoue de peu au second tour, même s'il peut, théoriquement, s'allier avec autre liste. Il en est de même pour Lucas Elalouf avec 6,13 %. Pierre Liscia échoue avec son pari d'une liste alternative, il est éliminé à l'issu du premier tour avec 3,47 %. Quant au sulfureux Marcel Campion, il ne fait qu'un petit 0,50 %.

     

    résultats,élections-municipales,2020,9e,10e,18e,paris

    Nous vous donnons ici les résultats des élections municipales 2020 pour les 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris.

    Les listes sont classées selon leur positionnement politique, de gauche à droite suivi des "sans étiquette".

     


    9e arrondissement

    Taux de participation : 45,87 %

     

    Sophie Robin LO
    Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs

    Nombre de voix : 87 Pourcentage : 0,48 %

     

     

     

    Côme Delanery LFI
    Décidons Paris 9

    Nombre de voix : 465 Pourcentage : 2,58 %

     

     

     

    Guillaume Cot EÉLV
    L'Écologie pour Paris 9 avec David Belliard

    Nombre de voix : 1 729 Pourcentage : 9,58 %

     

     

     

    Arnaud Ngatcha PS - PCF - PP - G·s - AE - ND - R&S
    Anne Hidalgo Paris en commun

    Nombre de voix : 4 522 Pourcentage : 25,06 %

     

     

     

    Fabiola Conti Volt
    Volt Paris : un Paris pour l'Europe

    Nombre de voix : 95 Pourcentage : 0,53 %

     

     

     

    Thierry Keller diss. LREM
    Le Nouveau Paris 9

    Nombre de voix : 1 278 Pourcentage : 7,08 %

     

     

     

    Delphine Bürkli LREM - MoDem - UDI - Agir - MR
    Ensemble pour Paris avec Agnès Buzyn

    Nombre de voix : 6 660 Pourcentage : 36,91 %

     

     

     

    Pierre Maurin LC - LR
    Engagés pour changer Paris, avec Rachida Dati

    Nombre de voix : 2 841 Pourcentage : 15,74 %

     

     

     

    Marc-Antoine Ponelle RN
    Aimer Paris

    Nombre de voix : 231 Pourcentage : 1,28 %

     

     

     

    Marie-Claude Biron Sans étiquette
    Libérons Paris

    Nombre de voix : 72 Pourcentage : 0,40 %

     

     

     

    Hélène Babu Sans étiquette
    Pari(s) citoyen

    Nombre de voix : 66 Pourcentage : 0,37 %

     

     

     

     


    10e arrondissement

    Taux de participation : 44,29 %

     

    Didier Tanguy LO
    Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs

    Nombre de voix : 193 Pourcentage : 0,79 %

     

     

     

    Hugo Roëls LFI
    Décidons Paris 10

    Nombre de voix : 1 154 Pourcentage : 4,73 %

     

     

     

    Sylvain Raifaud EÉLV
    L'Écologie pour Paris 10 avec David Belliard

    Nombre de voix : 3 764 Pourcentage : 15,41 %

     

     

     

    Alexandra Cordebard PS - PCF - PP - G·s - AE - ND - R&S - PE
    Anne Hidalgo Paris en commun

    Nombre de voix : 10 109 Pourcentage : 41,40 %

     

     

     

    Pierre-Yves Zantar div. G. 
    Parisiennes-Parisiens

    Nombre de voix : 196 Pourcentage : 0,80 %

     

     

     

    Pierre Henry diss. LREM
    Le Nouveau Paris 10

    Nombre de voix : 1 628 Pourcentage : 6,67 %

     

     

     

    Karim Amellal LREM - MoDem - UDI - Agir - MR
    Ensemble pour Paris avec Agnès Buzyn

    Nombre de voix : 3 553 Pourcentage : 15,55 %

     

     

     

    Bertil Fort LR - LC
    Engagés pour changer Paris, avec Rachida Dati

    Nombre de voix : 3 368 Pourcentage : 13,79 %

     

     

     

    Christian Degbegni RN
    Aimer Paris

    Nombre de voix : 367 Pourcentage :  1,5 %

     

     

     

    Atika Zlotnik Sans étiquette
    Libérons Paris

    Nombre de voix : 88 Pourcentage :  0,36 %

     

     

     

     


    18e arrondissement

    Taux de participation : 40,24 %

     

    Abdellah Aksas LO
    Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs

    Nombre de voix : 273 Pourcentage : 0,64 %

     

     

     

    Florian Gibert POID
    Non à la privatisation de Paris – POID

    Nombre de voix : 188 Pourcentage : 0,44 %

     

     

     

    Vikash Dhorasoo LFI
    Décidons Paris 18

    Nombre de voix : 3 964 Pourcentage : 9,3O %

     

     

     

    Anne-Claire Boux EÉLV
    L'Écologie pour Paris 18 avec David Belliard

    Nombre de voix : 7 314 Pourcentage : 17,16 %

     

     

     

    Éric Lejoindre PS - PCF - PP - G·s - AE - PE
    Anne Hidalgo, Paris en commun

    Nombre de voix : 13 499 Pourcentage : 31,66 %

     

     

     

    Héla Daboussi DVG
    Parisiennes, Parisiens

    Nombre de voix : 336 Pourcentage : 0,79 %

     

     

     

    Lucas Elalouf diss. LREM
    Le Nouveau Paris 18

    Nombre de voix : 2 612 Pourcentage : 6,13 %

     

     

     

    Pierre-Yves Bournazel Agir - LREM - MoDem - UDI - MR
    Ensemble pour Paris avec Agnès Buzyn

    Nombre de voix : 7 245 Pourcentage : 16,99 %

     

     

     

    Pierre Liscia SL
    Avec Pierre Liscia donnons enfin une voix au 18e
    liste citoyenne de rassemblement de la droite et du centre

    Nombre de voix : 1 480 Pourcentage : 3,47 %

     

     

     

    Rudolph Granier LR - LC
    Engagés pour changer Paris, avec Rachida Dati

    Nombre de voix : 4 825 Pourcentage : 11,32 %

     

     

     

    Jean-Jacques Mazur UPR
    Paris je t'aime

    Nombre de voix : 176 Pourcentage : 0,41 %

     

     

     

    Jérôme de Germain Debout La France - RN
    Aimer Paris

    Nombre de voix : 391 Pourcentage : 0,92 %

     

     

     

    Marcel Campion Sans étiquette
    Libérons Paris

    Nombre de voix : 214 Pourcentage : 0,50 %

     

     

     

    Patrick Garnier Sans étiquette
    Le 18 en commun

    Nombre de voix : 117 Pourcentage : 0,27 %

     

     

  • Exposition-vente chez Ange et Dam

    Comme chaque année, les sculpteures Ange et Dam de la rue Labat ouvrent leur atelier pour deux jours d'exposition-vente. Le vernissage aura lieu vendredi 14 juin de 18 h à 21 h et l'atelier ouvrira ses portes au public samedi 15 et dimanche 16 juin. Cette année, on nous annonce des prix revus à la baisse... et une visite exceptionnelle de la cave. 

    N'hésitez pas à aller pousser la porte de ces deux sympathiques artistes.

    Paris, paris 18e, ange&dam

     

    C'est où ?

    50 rue Labat, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 15 et dimanche 16 juin 2019, de 15 h à 19 h

  • "Embellir Paris" sur la Promenade urbaine : le choix de l'absurde

    Nous nous réjouissions, un peu vite, que le site de la Promenade urbaine ait été choisi pour accueillir un projet du concours "Embellir Paris". Mais le résultat du concours qui vient d'être annoncé est loin d'être réjouissant, pour ne pas dire qu'il est atterrant tant il est absurde.

    En effet, après des années d'incertitudes et d'aléas, la Promenade urbaine prenait enfin forme, avec comme fil conducteur la mise en lumière du viaduc du métro, qui comprendra un éclairage fonctionnel avec des lampadaires de style Dupleix, la mise en valeur des piliers sculptés, l'éclairage des grandes traversées et la mise en lumière des voutes sous le tablier. Il semblait alors entendu qu'il fallait dégager le plus possible l'espace pour mettre en valeur l'ouvrage d'art ainsi illuminé, nous avions même obtenu l'assurance que le grand panneau publicitaire situé au niveau de la rue de Maubeuge soit retiré. Ajoutons une précision, et pas des moindres : l'illumination de l'ouvrage d'art et l'éclairage fonctionnel représentent un investissement de deux millions d'euros. Il semblait pourtant évident qu'un projet utilisant le sol comme d'une toile vierge se serait inscrit parfaitement dans la Promenade urbaine.

    IMG_3610.jpg

    Mais le jury, dont aucune des trois associations (Action Barbès, Demain La Chapelle et SOS La Chapelle) ayant activement suivi le projet et s'étant battues pour un projet de qualité n'a été associée, a fait un choix étrange, en combinant deux propositions sans rapport - une exposition photo et un alignement de panneaux de toiles colorées - qui va à l'encontre des principes qui semblaient arrêtés pour la mise en oeuvre de la Promenade urbaine, à savoir : mettre en valeur le viaduc, dégager les grandes perspectives, libérer l'espace et rendre l'endroit le plus clair possible. Mais encore une fois, la Promenade urbaine a du plomb dans l'aile.

    dffdfdff - copie.jpg

    En effet, sans juger de leur qualité artistique, les deux projets se servent du viaduc, très bel ouvrage d'art s'il en est, comme d'un support à masquer plutôt qu'à mettre en valeur. Celui des Intruses aurait eu toute sa place sur le pont Saint-Ange où justement est prévu un espace d'exposition photo. Mais dans la proposition actuelle, le viaduc est seulement un support que les photos masqueront en partie. Le choix du second lauréat, Génie (sic) du lieu - Screens of colours, est, redisons-le, juste absurde. Ce projet - qui ressemble bigrement à un catalogue de storiste, avouons-le - va tout simplement cacher totalement la vue sur le tablier et même masquer les lampadaires très élégants prévus ici. Le viaduc n'est ici plus qu'une corde à linge. Et ne parlons pas de la durabilité du projet qui nous paraît bien éphémère. En effet, les panneaux de toile, s'ils ne sont pas régulièrement entretenus, seront bien vite des lambeaux de tissus grisâtres. Et ne parlons pas du fait que ce projet va assombrir le dessous du viaduc la nuit, alors que son illumination était censée y remédier.

    101719.jpg

    Vous l'aurez compris, nous sommes atterrés par ce choix, totalement déconnecté de l'important travail de concertation qui a été entrepris autour de la Promenade urbaine. Le seul espoir qui reste est du côté du Conseil de Paris qui doit encore valider ce choix. Seuls des élus un peu sensés pourraient revenir sur ce choix catastrophique qui viendrait gâcher des années de travail collectif pour la Promenade urbaine.

  • Municipales 2020, le retour de la politique politicienne à Paris !

    Dans la perspective des élections municipales de 2020, qui se dérouleront dans pratiquement un an (les dates précises ne sont pas encore connues), nous vous proposons un état des lieux de la pré-campagne qui a déjà commencé. Il ne s'agit pas de se prononcer sur telle ou telle candidature, nous nous en garderons bien, ni de faire des prédictions improbables, mais plutôt de voir comment s'amorce cette campagne et qui sont les candidats en lice, parmi lesquels figure peut-être la ou le futur maire de Paris. Nous traiterons aujourd'hui de la course à l'hôtel de ville et dans un prochain article de la situation dans les arrondissements qui nous concernent directement, les 9e, 10e et 18e arrondissements.

    paris,elections municipales,2020,hotel de ville,9e,10e,18e

    La bataille de Paris

    Certes, il y a d'abord les élections européennes du 26 mai prochain qui nous diront quel est le rapport de forces entre les différentes tendances politiques, bien que la particularité de ce scrutin n'en donnera pas une image très précise, disons que nous verrons les grandes tendances. Dans cette attente, la pré-campagne 2020 pour la mairie de Paris se met en place. La presse se fait l'écho des sondages* sur les chances respectives des candidats à la candidature côté La République en Marche (LREM) à être d'abord candidat puis tenter ensuite d'être élu, des sondages qui font grincer des dents dans ce même partiDes élus Les Républicains (LR) déclarent leur soutien à une candidature de Pierre Yves Bournazel, actuel député des 9e et 18e, sous l'étiquette LR/AGIR. Les écologistes ont déjà plus ou moins préempté leur candidats avec Julien Bayou, actuel Conseiller régional IdF, avec Antoinette Guhl, adjointe à la maire de Paris (économie sociale et solidaire) et David Belliard, co-président du groupe EELV au Conseil de Paris.

    paris,elections municipales,2020,hotel de ville,9e,10e,18e

    L'hôtel de ville de Paris en 1859, détail (photographie Gustave le Gray)

    Bref, doucement mais sûrement, personne n'ayant envie de rater le coche, les choses se mettent en place. Mais quelle est la situation de départ, c'est à dire où en sommes nous aujourd'hui d'un point de vue politique après cinq ans de mandature Anne Hidalgo ?

    Comme on le dirait dans la sphère LREM, le Conseil de Paris fonctionne en apparence encore comme dans « l'ancien monde » : une nette majorité pour la coalition socialistes-écologistes-communistes (91 conseillers au total, majorité à 82 voix) et une opposition regroupée autour d'un pôle LR (55 conseillers élus sous l'étiquette UMP en 2014) et UDI-MODEM (16 conseillers), donc un clivage classique gauche/droite. En termes de voix, rappelons pour mémoire que la candidate de la gauche Anne Hidalgo avait recueilli 55% des votes contre 45% à la droite.

    Voilà pour les apparences qui sont aujourd'hui trompeuses car l'irruption de LREM dans le paysage politique et la progression de la France Insoumise ont fait exploser les choses à Paris comme un peu partout en France. Nous n'évoquons pas le Rassemblement National (ex FN) qui n'a jamais réussi à véritablement percer à Paris, la Capitale faisant exception à une très grande partie de la France.

    À gauche, les relations se sont tendues, tant au sein de la coalition qu'au sein des partis politiques. Au Parti Socialiste (PS), ou "de ce qu'il en reste" diront les taquins, on peut observer trois tendances. D'abord celle d'Anne Hidalgo qui ne se présente plus guère comme « socialiste » et préfère l'étiquette « de gauche ». Ses relations avec le président de la République et donc avec LREM restent floues. Certains ex-socialistes ont franchi le pas et ont rejoint LREM comme Julien Bargeton, ex-adjoint aux finances ou vont sans doute le faire prochainement comme l'ancien premier adjoint Bruno Julliard. Une troisième tendance semble apparaitre avec les soutiens de Benoit Hamon, favorables à une gauche plus radicale. Il est vrai, sans vouloir être trop désagréable, que, stratégiquement, se présenter aujourd'hui sous l'étiquette PS présente un certain risque pour les candidats.

    Si les communistes semblent s'orienter vers le maintien de leur accord avec les socialistes, les écologistes pourraient bien choisir une relative indépendance à l'instar de ce qu'ils font pour les élections européennes, positionnement dangereux pour les socialistes qui rappelons le n'ont la majorité au sein de l'actuel Conseil de Paris qu'avec les voix écolos. Mentionnons la très probable candidature de Danielle Simonet pour la France Insoumise (LFI), un parti qui a progressé significativement à Paris lors des derniers scrutins nationaux.

    On a donc aujourd'hui une gauche parisienne assez éclatée. Et pour être complet, il faut garder en mémoire que les élections législatives de 2017 ont été très défavorables à la gauche de la majorité municipale à Paris puisque nombre de députés socialistes sortants comme Seybah Dagoma, ou encore Jean-Christophe Cambadelis et Patrick Bloch ont été battus par des candidats LREM ou proche alors presqu'inconnus.

    paris,elections municipales,2020,hotel de ville,9e,10e,18e

    L'ancien Hôtel de ville de Paris

    Qu'en est-il à droite ? Les choses ne vont guère mieux. Le pacte de l'opposition municipale LR/UDI-MODEM a clairement volé en éclats lui aussi avec le ralliement de l'UDI-MODEM à LREM et la scission au sein de LR entre la branche « conservatrice », soutien de Laurent Wauquiez, et la branche « progressiste », emmenée à Paris par Pierre-Yves Bournazel. De ce côte aussi les candidats à la candidature ne manquent pas non plus. Citons de mémoire Florence Berthoud, Jean-Pierre Lecoq, Rachida Dati, respectivement maires des 5e, 6e et 7e arrondissements côté LR, et du député Pierre-Yves Bournazel pour LR/AGIR.

    Voilà pour le tableau général que nous ne prétendons pas être exhaustif. Car il faudra sans doute compter aussi avec des candidatures de personnalités hors parti, ou des listes citoyennes comme on avait commencé à en voir émerger lors des dernières municipales. Des candidatures qui, même si leurs chances d'emporter le scrutin sont très hypothétiques, peuvent venir brouiller le jeu électoral, quelques pour-cents peuvent faire basculer une élection d'arrondissement et changer la donne pour l'élection de la ou du futur maire de Paris. Mais nous ne sommes pas encore aux élections, beaucoup de choses peuvent changer d'ici là.

     

    * : À propos des sondages électoraux, nous tenons à préciser qu'il faut toujours être très prudent à leur lecture quand il s'agit d'une élection comme celle de la mairie de Paris, ces sondages étant réalisés sur l'ensemble de la capitale ou au mieux sur quelques arrondissements-test. En effet, il faut rappeler que l'élection du maire de Paris se fait par les conseillers de Paris élus dans chaque arrondissement au scrutin de liste majoritaire. C'est donc pas moins de dix-sept scrutins (c'était vingt avant la fusion des quatre premiers arrondissements) qu'il faut observer pour connaitre l'issue de la bataille pour la mairie de Paris. Il faut rappeler aussi, que si le contexte national influe sur les résultats des élections locales, les élections municipales montrent toujours des exceptions à cette règle, des personnalités localement bien implantées pouvant se jouer d'un contexte national défavorable et l'emporter.