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Retour sur notre rencontre avec Eric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement

Le mois dernier, nous avons rencontré Eric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement pour évoquer notamment les sujets suivants : le devenir de la Halte Soins Addictions, la propreté aux abords du carrefour Barbès, l'avenir économique de l'ex-Tati et de l'ex-BNP Paribas, du jardin de l'Assommoir.

Ce 3 septembre 2025, M. Eric Lejoindre et cinq membres de son équipe (dont MM. Gislain Guidoni et Kevin Havet) recevait Action Barbès à la mairie du 18e.

1/ la Halte Soins Addictions

Notre membre du CA, Eric Desroziers, présente l'état du dossier. Nous nous accordons avec le maire sur la nécessité d’une action coordonnée pour défendre la Halte soins addictions qui, quoique sise dans le 10e arrondissement, a un bénéfice direct également dans le 18e. La disparition des « scènes ouvertes » dans le 18e où les personnes se réunissent à ciel ouvert pour se droguer est une bonne chose. La CAARUD de Montmartre a fait ses preuves (https://mairie18.paris.fr/pages/la-reduction-des-risques-dans-le-18e-31091). D'une manière générale, là où il y a le chaos, à défaut de pouvoir le supprimer, il faut l'encadrer.

Depuis cette réunion avec Eric Lejoindre, Action Barbès au sein du collectif La Traverse et dans le cadre de la saison de l’association Ensemble nous sommes le 10e a organisé le 30 septembre dernier un événement festif pour rappeler l’intérêt de la HSA Jean-Pierre Lhomme ; cet événement a pris la forme d’un joyeux cortège animé par une fanfare étudiante ayant pour point d’arrivée la Halte Soins Addictions à l’intérieur de laquelle, après présentation des bienfaits de la salle par les soignants et les bénéficiaires, l’historien Jean-Louis Marrou a donné une conférence sur le thème « Barbès a la bosse du commerce » (ndlr).

2/ Propreté

2a/ La propreté aux abords du métro doit être redoublée car les détritus jonchent le sol même en dehors des périodes de marché particulièrement chaotiques les mercredis et samedis matin, et servent de caches au trafic. On apprend que face à l'action de la police, les dealers ont modifié leur plan. Désormais ils se font livrer par des complices en métro qui réapprovisionnent discrètement !

2b/ Action Barbès acquiesce au réaménagement de la voirie prévu dans les mois qui viennent sous le métro : bitume, marquage au sol, potelets souples pour vélos etc.

2c/ Action Barbès déplore le manque de sanisettes dans l'espace public par rapport à l’affluence dans ce carrefour. Lors d’une récente déambulation exploratoire, la Maire du 10e, Mme Cordebard, avait, du reste, affirmé qu’au niveau du Louxor, la densité était celle de… Calcutta ! Pour toute la population passante se rendant ou venant de la Gare du nord, celle des touristes qui sortent du métro Barbès pour se rendre à Montmartre, celle des clients des nombreuses boutiques environnantes, il n’existe aucune fontaine et qu’une sanisette au début du boulevard Magenta, une autre sous le métro aérien et une autre en allant vers la place du Delta. C’est nettement insuffisant.

Pourquoi ne pas commencer à  implanter de nouvelles sanisettes sous le métro côté boulevard de Rochechouart ?

Parallèlement, l'accès à l'eau est problématique : certains riverains ont des clefs pour déverrouiller les vannes d'eau. Outre le problème écologique et économique de cette dispersion d’eau, le risque c’est que l’ouverture intempestive de vannes pompier crée une dépression dans le réseau et peut empêcher un débit suffisant en cas d’incendie.

3/ Économie de Tati et BNP Paribas.

Entre l'ex-Tati et l'ex-BNP Paribas, ce sont près de 5 hectares qui viennent de changer de main en l’espace de quelques années. Pour quel bénéfice pour les habitants quand les projets semblent faire du sur place ?

Tati : Le PDG d'Immobel (= la foncière belge qui a racheté Tati) prétend ne pas arriver à respecter le PLU qui prévoit du logement social, un espace culturel et un hôtel. La Mairie tient à la cohérence de l'angle Tati : il faut quelque chose de beau pour aller avec le Louxor et la Brasserie de Barbès. Pour Action Barbès il est important qu'il y ait des commerces en rez-de-chaussée. Mais lesquels ?

BNP Paribas : le groupe Vinci avait prévu des locations de bureaux mais le marché n'est pas favorable. Ne peut-on pas rêver à un projet plus beau quand on se souvient que l’architecture était celle des Grands Magasins Dufayel ? La récente rénovation du porte monumentale au niveau de la rue de Clignancourt mérite mieux que des bureaux désaffectés ou des appartements vendus à la découpe.

D’autres sujets ont été abordés (marché des Biffins, relations avec la RATP etc.) qui feront l’objet d’un prochain compte rendu dans la newsletter de novembre.

4/ Alerte sur le GIE Paris commerce

Notre trésorière, Françoise Pitras, alerte sur le fait que Paris Habitat a augmenté unilatéralement les loyers des associations sises en rez-de-chaussée de son parc immobilier. Cette mesure, très cruelle pour des associations dévouées au bien commun, s'est opérée manifestement sans l'aval de la Mairie.

Il semble que depuis l’intervention d’Action Barbès la situation ait changé et que Paris Habitat soit revenu sur sa décision unilatérale (ndlr).

5/ Point spécifique sur le jardin de l’Assommoir

Nos membres du CA, Pascale Mallet et Marc Poissenot, présentent l'état des lieux de ce jardin insolite (cf. notre article sur l'histoire de ce jardin).
Eric Lejoindre redit son attachement au jardin de l’Assommoir, louant l’initiative citoyenne à l’origine de l’embellissement/aménagement de ce secteur particulièrement difficile, situé entre la poste et la crèche de la rue des Islettes. Cet espace tout proche du métro Barbès constitue en effet une base arrière pour les vendeurs de cigarettes et le trafic de drogue, entraînant des stagnations plus ou moins salissantes et parfois des dégradations. D’autre part l’importante fréquentation de la poste génère beaucoup de déchets (tickets du distributeur d’argent notamment, mais aussi mégots, cannettes vides, etc.)

Action Barbès remercie la mairie pour l’installation d’un point d’eau permettant l’arrosage puis fait part des problèmes rencontrés au jardin de l’Assommoir : propreté, détérioration des jardinières, pose de contours d’arbres. M. Lejoindre s’engage à demander aux services de la ville à veiller plus efficacement au nettoyage de la place, et éventuellement mandater une entreprise privée pour cette tâche. Les contacts seront relancés en vue de l’obtention de jardinières par l’intermédiaire de l’association Halage. La question des contours d’arbres reste encore pendante à cette heure.

Notons que l’intervention d’Action Barbès semble avoir porté ses fruits puisque les nouvelles jardinières sont arrivées à l’association Halage. Ne reste plus qu’à les installer au jardin de l’Assommoir…

Une collecte de déchets est prévue courant novembre (date à préciser) avec l’aide de l’association Green Birds Paris, l’occasion de découvrir ce coin tumultueux mais si sympathique de la Goutte d’or.

Les acteurs du jardin de l’Assommoir rappellent que ce jardin est ouvert à tous, que chacun peut venir y faire ses plantations, arroser, nettoyer, etc.

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