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stationnement

  • Paris en Selle propose un guide pour "Installer un espace vélo dans sa copropriété"

    Vous hésitez à acheter un vélo personnel faute d’un endroit sécurisé où le stationner la nuit ? Vous disposez d’un local mal aménagé, encombré par des objets de toutes sortes, le rendant inutilisable ? Dans la cour de votre immeuble, les vélos sont accrochés tant bien que mal aux gouttières et provoquent le mécontentement des voisins ?

    L'association Paris en Selle édite un guide pour répondre à tout cela,  conçu comme une réponse pratique aux problèmes rencontrés par les citadins qui ne disposent pas de local vélo sécurisé. Il détaille des solutions concrètes pour transformer un espace existant dans votre immeuble en stationnement vélo sécurisé – et pour les financer.

    Le risque de vol de vélo est, après l’absence d’aménagements cyclables sécurisés, l’un des principaux freins à la pratique du vélo. En publiant ce Guide pratique, Paris en Selle souhaite faire bouger les lignes dans le résidentiel privé pour y développer du stationnement vélo de manière massive, et permettre ainsi à de nouveaux usagers de se mettre au vélo. Louable initiative...

    Télécharger le guide

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  • Corbillard en goguette sur le bd de Rochechouart...

    Façade nord du lycée Jacques-Decour, boulevard de Rochechouart. Le stationnement du tronçon de ce boulevard sur le 9e arrondissement situé entre la rue Bochart de Saron  et le square d’Anvers est réservé à la montée et la descente des touristes ; il s’agit donc d'un stationnement très ponctuel des autocars. Ce matin-là, il faisait beau, ensoleillé même, ce qui avait eu pour conséquence de rendre gratuit le stationnement résidentiel dans les rues de Paris (22 février). Certains en profitaient. 

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    Il est rare de voir un corbillard en stationnement en ces lieux ! Au-delà du sourire que ce beau bus anthracite rutilant a suscité et de la photo que vous voyez ci-dessus, nous avons eu envie de faire marcher notre imagination. Enquête sur la présence d’un corbillard derrière plusieurs cars de tourisme…. 

    Corbillard… : présence d’une église à proximité ? Non, la plus proche est Saint-Jean de Montmartre, et le service de pompes funèbres aurait eu l’autorisation de stationner sur la place des Abbesses. 

    Corbillard… : enlèvement d’une dépouille à la morgue d’un hôpital…? Non, l’hôpital Lariboisière dispose certes d’une chambre froide mais également d’un stationnement dans l’enceinte de l’hôpital, accessible par le boulevard de La Chapelle. Donc, non.

    En revanche, le défunt peut être encore à son domicile en attendant les services funéraires et le voyage vers sa dernière demeure. Sauf que là, nous sommes derrière le lycée Jacques-Decour, pas de résident, et pas d’accès de ce côté-ci.

    Corbillard…. On ne peut pas imaginer raisonnablement que le défunt ait eu envie de faire un tour à Montmartre avant de rejoindre sa destination ultime, quelle qu'elle soit dans un des trois cimetières montmartrois (Le cimetière du Calvaire ou autre, Saint-Vincent et de Montmartre ou au Père Lachaise).

    Corbillard… Un employé de la Maison Borniol (Pompes funèbres Henri de Borniol http) qui profiterait d’un creux dans son emploi du temps pour faire un tour sur la Butte ? Pourquoi pas ? Ou bien convaincu que la famille du défunt, venue d’une lointaine province française, avait besoin de se changer les idées, il l’aura convaincue de profiter de l’occasion pour une visite dans la capitale… 

    Une heure plus tard, ils visitaient encore. 

     

     

     

  • Réaménagement de la rue de Clignancourt: bientôt une réunion publique

    Dans un précédent article, en avril, nous vous avions fait part de l'avancement du projet de réaménagement de la rue de Clignancourt entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani.
    Une récente réunion organisée fin janvier 2018 à la Mairie du 18e, à laquelle nous participions, a permis de faire le point. Notons qu'en raison des nombreux projets du Budget participatif, le calendrier initialement envisagé lors de la réunion de mars 2017 (concertation prévue en septembre 2017) a été décalé.

    La mairie a confirmé que le projet, inscrit dans les engagements de la mandature, serait bien réalisé avant 2020. Il a ainsi été inscrit avec une enveloppe d'environ 600 000€ au budget 2018, voté en décembre 2017. Les travaux estimés à 4 mois devraient se terminer fin 2018-début 2019 : c'est l'objectif. 

    La mairie envisage d'organiser une réunion publique en avril 2018 pour présenter le projet et recueillir l'avis des riverains. Afin de tenir le calendrier, la mairie devrait présenter une proposition relativement poussée, avec uniquement quelques adaptations possibles ou ponctuelles. Cette présentation s’inscrirait dans le cycle de réunions relatives aux projets d'aménagements de l'arrondissement : place jules Joffrin en début d'année et aménagement de la rue Marcadet, au printemps.

    Une réunion en avril prochain devrait offrir l'occasion aux habitants de donner leur avis, car, à ce stade, les propositions présentées seront plus affinées, et ne supporteront vraisemblablement que des adaptations à la marge. On est là dans le cycle des concertations sur les aménagements de l'arrondissement, telle la place Jules Joffrin en début d'année, et la rue Marcadet dès le printemps. 

     

    Quel aménagement pour la rue de Clignancourt?

    Sur les deux solutions pressenties (avec ou sans séparateur physique pour le couloir de bus), l’approfondissement des études a conduit les services de la voirie à privilégier la solution sans séparateur (seul un marquage au sol pour matérialiser le couloir de bus ouvert aux vélos). Cette solution a pour avantage de permettre d'élargir au maximum le trottoir Ouest, d'aménager côté Est une semi-zone de livraison devant le magasin Leader Price (dont l'accès serait plus compliqué avec séparateur) et d'avoir un bilan de places de stationnement plus favorable, comprenant notamment un grand nombre d'aires de livraison. Soulignons en effet que la solution avec séparateur entrainait côté Ouest des réductions de trottoir par rapport à la situation actuelle.

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    De notre point de vue, un des points qui pouvait nous conduire à militer pour un séparateur physique était l'irrespect fréquent du couloir de bus et le stationnement illégal quasiment permanent sur ce tronçon de rue. Nous avons l'espoir que les choses changent avec la mise en œuvre récente de la réforme du statut de la Ville de Paris, et le transfert à cette dernière du contrôle et de la verbalisation du stationnement gênant (lire notre article sur le sujet).

    Lors de la réunion, il est apparu essentiel d'approfondir certains points :
    - traitement en plateau piétonnier des rues perpendiculaires qui débouchent dans la rue de Clignancourt. A minima, au débouché de la rue André del Sarte où se trouve l'école maternelle.
    - végétalisation. Comme il n'est pas possible de planter des arbres, il est prévu des jardinières avec arbres ou arbustes. Afin d'assurer la qualité dans le temps de ces plantations, nous demandons à la Direction des espaces verts son engagement au niveau de l'installation et de l'entretien, comme pour les jardinières de la placette Charbonnière. 
    - potelets. Pour le trottoir est (qui ne sera pas agrandi), une solution pour augmenter la place disponible pour les piétons serait de supprimer les potelets. De son expérience, la mairie du 18e est peu favorable à une telle proposition. 
    - possibilité de limiter la vitesse à 30 Km/h, en lien avec les exigences du commissariat du 18e de ne pas avoir de difficultés à rejoindre ses locaux situés au 79 rue de Clignancourt (en particulier refus du commissariat de réaliser un aménagement de type zone 30)


    La réunion à venir devrait ainsi présenter principalement le projet d'aménagement sans séparateur physique de la voie de bus. Nous essaierons bien évidemment d'y être !

  • Voitures, non , mais autocars, oui ???

    " Plan vélo, piétonisation, restrictions des voies… les travaux entamés pour chasser les automobilistes rendent la ville impraticable."  C'était le gros titre d'un article du Figaro le week end dernier. De la part du Figaro, on ne peut s'étonner que le parti des automobilistes soit bien défendu, et que les décisions de la Maire de Paris soient, disons... pourfendues. 

    Le Figaro, ce jour-là, entérinait avec amertume la décision du préfet de police de Paris, Michel Delpuech, de valider la fermeture définitive des voies sur berge, une décision de la maire de Paris pour promouvoir les circulations douces, d'une part, et lutter contre la pollution, de l'autre, dans la continuité du Plan Climat de Paris. 

     
     

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  • Enlèvement d'une voiture ventouse dans le faubourg Poissonnière

    La semaine dernière, nous étions en réunion avec le responsable du dispositif Barbès Respire, oui, nous faisons le point régulièrement. 
     
    Le point ? De notre côté, c’est dire comment nous percevons la situation dans nos quartiers, les imperfections des opérations en cours, les améliorations visibles, les moins visibles, les ratés, les nouveaux problèmes… etc. etc. Et bien sûr, de rendre compte de l'avis des habitants.
    Parmi tant d’autres problèmes, nous avions été interpelés en direct par une habitante du 9e, dont l’attention avait été attirée par le retour d’un véhicule en triste état, garé tout en haut du faubourg Poissonnière côté 10e. Le véhicule se dégradait jour après jour. L’état intérieur des banquettes, pour ce qu’on en voyait au travers de vitres peu transparentes et un pare-brise en étoiles, inquiétait.
    Nous avons donc transmis le signalement. 
     
    Et nous avons reçu dès le lendemain des nouvelles du véhicule et de son devenir. Les voici : 
    Les policiers de la Brigade spécialisée de terrain (BST) avaient déjà repéré le véhicule WV Golf à hauteur du 170 du faubourg Poissonnière. Ils ont même interpelé quatre mineurs isolés étrangers (MIE), très jeunes (entre 10 et 14 ans), se disant Algériens ou Marocains. Les deux plus «  âgés »  sont actuellement déférés et nous espérons qu’ils seront pris en charge par les services sociaux… tout comme les plus jeunes, à condition qu’ils acceptent. A d'autres occasions, le commissaire nous a expliqué que les jeunes étrangers remis à des foyers d'accueil parisiens en ressortent souvent dès le lendemain. Non pas qu'on ne veuille pas les y garder, mais eux ne souhaitent pas y rester. Nous n'avons pas les moyens juridiques de les y maintenir. 
    Nous connaissions la présence de mineurs isolés par la presse (article du Parisien)  et par les témoignages de nos adhérents de la Goutte d’or et des rues proches de la station de métro, des lieux de prédilection pour eux, de grand passage et de possibles rapines. De fait, les policiers les ont trouvés en possession d’objets provenant de vols à l’arraché de sac à main, ainsi que de vol à la tire de smartphone commis à la station de métro Barbés.
     
    Encore un détail que seule la police peut fournir et vérifier : le véhicule âgé de 22 ans n’est pas volé, mais a été abandonné par son propriétaire. L'enlèvement du véhicule était programmé pour le vendredi 28 avril mais il est encore là aujourd'hui.

  • Un peu de poésie...

    Nous relations récemment "une scène inhabituelle à la Goutte d'Or" à propos de l'action tant attendue de la préfecture de police contre les stationnements illicites et sauvages à la Goutte d'Or. Or, voilà que sur les pare-brises des voitures garées dans le quartier de nouvelles contraventions ont vu le jour. Mais ces contraventions-là sont de celles qu'on a envie de recevoir, et pour cause, puisqu'il s'agit de contraventions... poétiques !

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    En effet, à l'initiative des élèves du groupe scolaire Saint Bernard-Sainte Marie et à l'occasion de l'opération "Le Printemps des poètes" qui se déroulait du 4 au 19 mars 2017, de faux procès-verbaux portant quelques vers régigés d'une écriture enfantine ont fleuri sous les essuie-glaces des automobiles.

    Saluons cette belle initiative qui offre un peu de poésie là où on ne l'attend pas.

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  • Une scène inhabituelle dans la Goutte d'Or

    Le 27 février dernier, une scène inhabituelle s'est déroulée dans la Goutte d'Or. L'action se passe rue Myrha, en plein après-midi, devant des passants médusés : la grue d'enlèvement 10.24 de la préfecture de police opère à déloger deux véhicules garés sur un emplacement réservé aux livraisons. Scène rare dans le quartier et encore plus rue Myrha.

    Mais cessons là la blague pour remarquer que la préfecture semble enfin tenir compte des attentes des riverains qui se plaignent du peu d'action contre le stationnement illicite et sauvage dans le quartier de la Goutte d'Or. Nous avions signalé ce problème récurrent au Préfet lors de de la dernière réunion d'information au commissariat du 18e arrondissement le 20 février. Mais si nous pouvons saluer cette action, il est à noter que la tâche est ardue et mérite un effort soutenu.

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    Rue Myrha, lundi 27 février 2017, 16h37

    En effet, au même moment, à deux rues de là, rue Francics Carco, nous pouvions constater que cette petite voie interdite à la circulation motorisée et a fortiori au stationnement, pas moins de cinq véhicules transformaient la rue piétonne en parking. Scène habituelle dans la Goutte d'Or.

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    Rue Francis Carco, lundi 27 février 2017, 16h09

  • Entre deux Tati, la rue de Clignancourt

    Avec, de droite à gauche : 

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    - une grosse camionnette bloquant le parking moto (on s'en moque, on n'aime pas les motos !)
    - une petite camionnette-livraison Carrefour bloquant le parking Vélib' (peu importe, on n'aime pas les vélos) {Enfin...si, on les aime, c'est juste pour la figure de style..}
    - une camionnette "Vélib" et sa remorque bloquant le parking-voitures (encore moins grave, on n'aime pas les voitures !) et qui klaxonne comme un beau diable parce qu'il voudrait avancer de trois mètres pour décharger ses vélos...

    NB : la camionnette Vélib et sa longue remorque étant bloquée par la camionnette Carrefour, elle bloque à son tour le parking voitures où sont garées d'autres camionnettes Carrefour... 

    NB 2 : à noter que tout ce petit monde est dans l'unique voie de circulation, car légitimement la voie de bus est réservée aux bus.

    On n'est pas loin de Tati, non ? (Jacques, bien sûr).

    Dernière minute : des observateurs bien situés face au parvis du Carrefour nous font savoir que les services de livraison du magasin ont utilisé le week end dernier les quais en sous-sol que nous vous présentions dans un précédent article. Merci Madame la Commissaire de votre action ! Et merci Commandant Troin pour l'information.

     

  • Des nouvelles du stationnement devant les Carrefour du quartier

    Nous parlons ici des enseignes Carrefour que nous avons dans le collimateur depuis quelques mois, et non des carrefours (avec un S) du quartier. 

    Un peu étonnés du sans-gêne flagrant des chauffeurs qui assurent les livraisons du géant de la distribution, nous nous sommes décidés à intervenir. Dans le 18e, dans le cas du Carrefour Market de la rue de Clignancourt, un de nos adhérents du quartier nous a fourni régulièrement des photos montrant l'anarchie du stationnement des camionnettes chargées des livraisons. Nous avons donc saisi le commissariat de police du 18e en signalant le désordre en ces lieux, illustré par les nombreuses photos en notre possession. 

    Dans le 9e, une situation analogue sur le trottoir du boulevard de Rochechouart, entre la rue des Martyrs et la rue Viollet-le-duc. Nous en avons parlé le 17 février dernier ici. Autre arrondissement, autre stratégie. Nous avons toqué à la porte de l'élu chargé de la voirie, entre autres missions, Sébastien Dulermo. Le jeune élu n'a pas tardé à réagir et à contacter la direction du magasin en relayant nos arguments, à savoir qu'il dispose d'une aire de livraison le long du magasin qui offre une solution raisonnable, superbement ignorée par les livreurs en camionnette. 

    Voici les réactions des uns et des autres.

    Le commissariat du 18e, en la personne du Commandant Troin, nous a répondu :

    "Nos équipes ont fait plusieurs passages depuis le 4 février et ont procédé à une dizaine de verbalisations avec des mises en garde auprès du gérant du carrefour market. Des retours qui me sont faits, la situation s'est améliorée. Toutefois nous restons attentifs. Si de votre côté vous constatez une nouvelle dégradation de la situation, n’hésitez pas à me contacter sur ma boite mail et nous recommencerons."  

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    L'adjoint à la Maire du 9e, Sébastien Dulermo, nous a répondu : 

    "Pour votre information j'ai rencontré lundi M. Nicolle. (ndlr: le directeur du magasin Carrefour Rochechouart). Depuis 15 jours il arrive à peu près à gérer la société de livraison sauf le samedi où les véhicules sont trop nombreux. Pour en finir avec cette problématique et bien que je sois plutôt anti potelets, j'ai demandé à la DVD d'en installer sur cette section. Je reste à votre disposition pour échanger sur le sujet."
     

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    Donc des solutions différentes parce que les uns se garent sur le trottoir, et les autres sur la chaussée dans la seule voie de circulation disponible. Nous en concluons néanmoins que les citoyens "rouspètent" souvent contre les désordres qu'ils observent et vont rarement jusqu'au fond des choses en contactant les interlocuteurs en capacité d'intervenir de façon efficace. Pour cette fois, nous avons obtenu assez simplement et rapidement des réponses valides. Il reste à observer comment la situation évolue, et à remonter l'information auprès de nos interlocuteurs de chacun des arrondissements en cas de besoin.
     
  • Occasionnellement dans la voie de bus

    Pendant les vacances scolaires, c'est bien connu, les parents se débarrassent de leur progéniture en les confiant à des autocars.


    Nous avions déjà évoqué le sujet des cars affrétés par BNP PARIBAS pour lesquels une neutralisation temporaire du couloir à bus de la rue de Clignancourt est facilement obtenue. On est là sur les hauteurs de la rue de Clignancourt avant la nouvelle placette Jeanne Bohec (carrefour avec Myrha, Poulet et Christiani, voir un prochain article ici pour relater l'inauguration dans les jours qui viennent).

    Les autocars stationnent donc dans la file de droite ; c'est légal, rien à dire.

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    Le problème, voyez-vous, c'est que les enfants revenant de colonies de vacances ont des parents, et que ceux-ci viennent chercher leurs enfants et leurs bagages à la descente du car.... en voiture.

    Ne connaissant pas l'arrêté de neutralisation temporaire du couloir à bus, ils n'y stationnent pas, car c'est interdit. Ils choisissent donc de stationner en double file à gauche de la rue, simplement parce que l'amende pour un stationnement illicite est moins chère que l'amende pour un couloir à bus. Et qu'ils ne restent pas longtemps !

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    Là encore, la solution serait d'une simplicité biblique : les nombreux "gilets verts" du comité d'entreprise de BNP PARIBAS qui encadrent les gamins pourraient signaler aux parents qu'ils peuvent stationner du même côté que les cars, en amont ou en aval. Ils pourraient même inclure cette information dans les convocations envoyées aux parents.

    On éviterait ainsi une circulation en zigzag évidemment génératrice de dangers et de pollution.

    Nous demandons, pour le bon usage de la voirie, que cette communication soit adressée au comité d'entreprise de la BNP par les services de la Préfecture de Police, ceux-là même qui donnent l'autorisation temporaire de stationner dans la voie de bus. Disons "d'une pierre deux coups" ! 

      

  • Propreté : une intervention efficace de la police au service de l'espace public

    Nous avons déjà à plusieurs reprises évoqué la situation de l'espace public devant le 6 rue du 8 mai 1945 à Paris 10e : une placette sur le trottoir à l'angle de la rue du 8 mai 1945 et de la rue d'Alsace, à proximité immédiate de la Gare de l'Est, et donc stratégiquement localisée sur la zone très fréquentée par les passants entre les 2 gares du 10e.

    Initialement les déchets et détritus divers s'accumulaient sur la terrasse privative de l'ancien établissement "L'Ecu de France", n'appartenant pas au domaine public par définition. Aussi les agents municipaux de la propreté de la Ville de Paris n'étaient-ils pas théoriquement en capacité d'intervenir sur cet espace privatif (lire nos articles du 31 octobre 2015 et du 11 novembre 2015).

    Suite à nos articles et sur injonction de la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris, la terrasse a finalement été déposée au cours de la première quinzaine de décembre, permettant ainsi aux services municipaux de la propreté de pouvoir à nouveau entretenir et nettoyer cet espace rendu au domaine public.

    Constatant pourtant la nouvelle accumulation de détritus sur cet espace, nous avons interrogé nos interlocuteurs à la Direction de la Propreté, qui nous ont avoué leurs difficultés multiples à pouvoir nettoyer le trottoir à cet endroit, du fait notamment de véhicules stationnant à même le trottoir.       

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    Aussi, le 20 janvier dernier, avons-nous interpellé le Commissaire Central du 10e, Julien Miniconi, afin qu'il fasse intervenir ses équipes, et notamment les Agents de Surveillance de Paris ("ASP") chargés de faire respecter les règles en matière de stationnement.    

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    Le jour même, nous recevions un message du Commissaire indiquant que, suite à notre message, les effectifs de l'UPA (Unité de Police Administrative) s'étaient rendus sur place et précisant également :

    "L'entreprise [...] qui effectue des travaux à l'intérieur du bâtiment a été sanctionnée par la rédaction d'un avis de contravention lié à la constatation de l'occcupation illicite de la voie publique, celle-ci ayant entreposée sur le trottoir un "BIG BAG" rempli de sable. En ce qui concerne le stationnement du véhicule sur le trottoir, je vais donner des instructions fermes aux ASP."

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    Depuis cette intervention efficace, l'espace public à l'angle de la rue d'Alsace et de la rue du 8 mai 1945 (coté gauche du parvis de la Gare de l'Est), a retrouvé une certaine sérénité en matière de propreté et d'entretien générale. L'entreprise qui y effectue les travaux au RDC, semble désormais respecter l'interdiction de stationner sur les trottoirs. Et nos interlocuteurs à la Direction de la Propreté de Paris ont admis que cette intervention de la Police "représente [pour eux] une grande aide".  

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    Photo prise le 25 janvier 2016, quelques jours après l'intervention des équipes de police du 10e...

     oOo

    Pourtant, cette anecdote et notre intermédiation nous amènent à réfléchir sur les éventuelles lacunes en matière de communication entre les services de la Ville et ceux de la Police.

    Gageons que la future brigade spécialisée contre les incivilités (encore récemment appelée "brigade verte") permettra une meilleure fluidité dans le traitement des points noirs dans l'espace public parisien : comme l'indiquaient DirectMatin et le JDD lundi, ce sujet sera débattu dans le cadre du plan de propreté au Conseil de Paris des 15-17 février prochains.

     

     

  • Le centre de Paris sans voiture asphyxiera-t-il les faubourgs ?

    L'expérience du Paris sans voiture, déjà évoqué au début du mois dans ce blog et très médiatisé par la Mairie de Paris et sa maire (voir  sur twitter ci-dessous), a suscité beaucoup de réactions, tant positives que négatives. 

    L'expression Paris sans voiture est déjà assez loin de la réalité car seuls les quartiers du centre de Paris se verront libérés de la circulation automobile. Quid des autres ?  

    Et c'est peut-être ce traitement très inéquitable qui suscite le plus de réactions. 

    Nous n'avons pas manqué de Re-twitter pour le souligner ! 

    Certains sont très critiques, d'autres adoptent un ton humoristique pour faire passer leur message !

    En réalité, nous avons l'impression que ces mesures très médiatisées sont de la pure communication, Pourquoi ? Le jour de la semaine choisi est un dimanche, qui traditionnellement est moins chargé en circulation (en dehors des dimanches de décembre autour du secteur des Grands Magasins du boulevard Haussmann qui devient un enfer !). La plage horaire est très restreinte : de 10h à 18h. Les règles de limitation des véhicules polluants qui entraient en vigueur au 1er septembre sont déjà aménagées voire contournées par des dérogations variées. Le périmètre d'interdiction de circuler est concentré sur les quartiers du centre de Paris, etc. etc. 

     

    Les zones d'interdictions  pour votre information :

    Périmètre central (1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e ,10e et 11e arrondissements), délimité comme suit : Place de la Concorde, rue Royale, boulevard de la Madeleine, boulevard des Capucines, boulevard des Italiens, boulevard Montmartre, boulevard Poissonnière, boulevard de Bonne Nouvelle, boulevard Saint-Denis, boulevard Saint-Martin, place de la République (entre le boulevard Saint-Martin et le boulevard Magenta),boulevard Magenta, rue Lucien Sampaix, rue des Récollets, rue du Faubourg Saint-Martin, avenue de Verdun, rue du Faubourg Saint-Martin, rue du Terrage, rue Robert Blache, rue Émile Varlin, rue du Faubourg Saint-Martin, rue La Fayette, quai de Jemmapes, rue Louis Blanc, place du Colonel Fabien, rue de la Grange aux Belles, rue Bichat, avenue Richerand, quai de Valmy, boulevard Jules Ferry, boulevard Richard Lenoir, boulevard Voltaire, place Léon Blum, rue de la Roquette, avenue Ledru Rollin, rue du Faubourg Saint-Antoine, place de la Bastille, boulevard Henri IV, pont de Sully, boulevard Saint-Germain, pont de la Concorde.

    Périmètre des Champs Élysées (8e arrondissement), délimité comme suit : Place de la Concorde, cours de la Reine, place du Canada, rue François 1er, avenue George V, rue Washington, boulevard Haussmann, rue du Faubourg Saint-Honoré, rue de Berri, rue de Ponthieux et avenue Gabriel
    Périmètre de la Tour Eiffel (7e arrondissement), délimité comme suit : Quai Branly, avenue de La Bourdonnais, avenue de la Motte Piquet, avenue de Suffren.
    Ainsi que des zones des Bois de Boulogne et de Vincennes.

    L’interdiction de circulation ne s’applique pas aux voies précitées délimitant les périmètres ci-dessus.

     

    L'interdiction ne s'applique pas à une série de véhicules listés ci-dessous :

    - aux véhicules d’intérêt général prioritaires ;

    - aux véhicules d’intérêt général bénéficiant de facilités de passage ;

    - aux véhicules assurant les services de transport public régulier de personnes organisés en application de l’article L. 3111-14 du Code des transports et circulant habituellement dans ces périmètres ;

    - aux véhicules habilités de la Mairie de Paris ;

    - aux véhicules de livraison, justifiant d’une desserte interne de la zone et le temps strictement nécessaire au chargement et déchargement des marchandises ;

    - aux véhicules d’approvisionnement des marchés ;

    - aux véhicules de déménagement, préalablement autorisés selon la procédure en vigueur ;

    - aux taxis, uniquement pour la prise en charge ou la dépose de clients dans les secteurs concernés ;

    - aux véhicules utilisés par les personnes handicapées titulaires de la carte européenne de stationnement ;

    - aux véhicules des résidents des secteurs concernés.

    • La vitesse maximale autorisée pour tous les véhicules circulant dans les périmètres précités est limitée à 20 km/h pendant les horaires fixés de 11h à 18h.

     

    Et pour terminer, manifestons notre ras-le-bol à l'égard des autocars !