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  • L'air du métro est en "pic de pollution permanent"

    L'Association nationale pour l'amélioration de la qualité de l'air (Respire) et le Syndicat autonome de la RATP (SAT-RATP) publient une étude qu'ils ont commanditée, portant sur la qualité de l'air dans les stations de métro. Cette étude met à mal les méthodes de la RATP utilisées pour mesurer la pollution atmosphérique dans son réseau souterrain, et l'étude révèle des taux de concentration de polluants très inquiétants pour les usagers et les personnels de la RATP.

    Respire et le SAT-RATP affirment que si l'on appliquait les normes en vigueur à l'air libre, alors l'air du métro afficherait un "pic de pollution permanent". Une pollution qui est composée principalement de particules fines émises par l'usure des matériels roulants lors des freinages à l'arrivée dans les stations. Voilà qui est très inquiétant pour les quatre millions d'usagers quotidiens du réseau.

    Cette étude menée du 24 septembre au 2 décembre 2020 par Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au LPC2E-CNRS à Orléans, montre que les mesures effectuées par la RATP sont insuffisantes, voire même fausses. En effet, la RATP mesure la pollution atmosphérique dans son réseau souterrain (métro et RER) à l'aide de seulement trois stations équipées de capteurs (Auber, Châtelet et Franklin-Roosevelt). Et le capteur de la station Châtelet est tellement encrassé que ses données sont totalement inexploitables ("valeurs surévaluées et incohérentes") !

    Les mesures effectuées pour cette étude, sur un nombre plus important de stations que la RATP, montrent que les concentrations de polluants sont nettement plus fortes que celles publiées par la RATP. Cependant, la situation varie considérablement d'une station à l'autre, la bonne ventilation d'une station pouvant réduire la pollution atmosphérique au point de la rendre similaire à celle de l'air libre. Par contre, côté RER, la situation n'est vraiment pas bonne, notamment à cause des tunnels à voie unique qui pourraient favoriser l’expulsion des particules de pollution lors de l’entrée de la rame en station, mais également des trains plus lourds qui dégagent plus de polluants au freinage.

    "Notre étude montre que la RATP ne fait pas les efforts nécessaires pour évaluer sérieusement la qualité de l’air à l’intérieur des enceintes, alors que les niveaux mesurés atteignent des seuils préoccupants. Mesurer la gravité du problème est la première étape pour pouvoir le résoudre. La RATP ne prend pas les mesures nécessaires pour protéger ses employés et ses utilisateurs.", déclare Olivier Blond, directeur de Respire.

    Il est vrai que cette étude pointe un problème grave qui a de réelles conséquences en terme de santé publique. Alors qu’arrive à échéance le délai imparti par le Conseil d’État au Premier ministre pour définir de nouvelles normes pour la qualité de l’air à l'intérieur des enceintes de métro (Décision du 29 juillet 2020), Respire et le SAT-RATP observent que "le Premier ministre n’a pas réalisé la modification demandée, pas plus que le gouvernement n’a agi suite à l’injonction du Conseil d’Etat sur la pollution de l’air". Et les commanditaires de l'études concluent que "l’inaction de l’État, actionnaire à 100 % de la RATP est préoccupante quand la pollution de l’air est responsable d’une crise sanitaire majeure. Il doit agir".

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    Le capteur encrassé de la station Châtelet

     

  • Plan des bus : bientôt une petite révolution

    La RATP vient d'annoncer une petite révolution pour le plan des bus de Paris et sa couronne. En effet, le 20 avril 2019, après avoir été pratiquement inchangées depuis près de sept décennies (le plan actuel date de 1950), les lignes de bus vont connaître de grands changements : modification des itinéraires, créations de nouvelles lignes, et même des suppressions et remplacements d'autres lignes.

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    Nos quartiers n'y échapperont pas, seules quatre lignes verront leur parcours inchangé, il s'agit des lignes 31, 35, 43 et 46. Pour toutes les autres ça sera l'heure du changement. Ainsi, la ligne 65, qui relie actuellement les stations Gare de Lyon et Porte de La Chapelle, sera tout simplement supprimée ; la ligne 38 sera prolongée au Nord pour la remplacer. Une nouvelle ligne traversera nos quartiers en diagonale, la ligne 45, qui reliera la station Rue de la Haie-Coq à Aubervilliers et la station Concorde au centre de Paris, et qui passera notamment par la place de La Chapelle et la gare du Nord. 

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    Extrait de la future ligne 45

    Il va falloir apprendre à se repérer dans ce nouveau plan qui va bousculer nos habitudes au quotidien, notamment du côté des importantes correspondances que sont les gares de l'Est et du Nord. Nous reviendrons plus en détails sur ce nouveau plan des bus parisiens quand approchera l'heure du grand chambardement. Et d'emblée, la RATP va lancer une grande campagne d’information dans les bus, sur les arrêts, dans le métro et sur internet.

    Télécharger le nouveau plan des bus.pdf 

     

  • Une courte interruption de l'arrêt à Barbès-Rochechouart Ligne 4

    La RATP nous informe que la ligne 4 ne marquera pas l'arrêt à la station Barbès Rochechouart du vendredi 29 juin à 22h au dimanche 1er juillet inclus. 

     

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    Il s'agit de déposer entièrement le revêtement actuel des quais et de couler une nouvelle dalle de béton, sur les deux quais. On arrive à la phase de fin des travaux de rehaussement des quais dans les 27 stations de la ligne 4 qui verra bientôt l'arrivée des premiers trains automatiques d'ici à 2020. Les voies et les quais seront alors séparés par de longues parois vitrées qui offrent plus de sécurité aux voyageurs, et plus de régularité dans le trafic en supprimant les intrusions tardives dans les voitures. Des dysfonctionnements que l'on connaît bien et qui causent des retards... sur toute la ligne. 

    Pour lire le détail du texte, cliquer sur l'image pour l'ouvrir dans un plus grand format. 

  • La rue des Martyrs va changer...

    Le dernier bulletin de la mairie du 9e faisait un point sur les aménagements de la rue des Martyrs.

    Une rue très emblématique des bouleversements apparus dans le 9e arrondissement depuis ces dernières années. Une rue très commerçante, encore populaire simplement à la fin du siècle dernier, devenue petit à petit une concentration de boutiques très chic, chères et spécialisées dans des produits haut de gamme, émaillée de restaurants et de bars très tendance. C'est en partie l'évolution du commerce parisien et du choix des populations qui résident dans le quartier.

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    La maire du 9e, Delphine Bürkli, avait promis de végétaliser son arrondissement; cette tâche, difficile dans un périmètre très minéral, se poursuit. Les rues Manuel et de Montyon, toutes proches, en sont la preuve. Nous avons aimé les plates-bandes ou jardinières enterrées et nous vous les avions présentées ici même en janvier de l'année dernière, alors en construction (voir notre article du 12 janvier) et puis en juin tout en fleurs (voir notre article du 14 juin). Une vraie réussite, que nous aimerions voir se propager dans d'autres rues et même sur la promenade urbaine du boulevard de la Chapelle, dont le dossier est encore en souffrance.

    Des rencontres avec les habitants et les associations ont permis de définir les préférences des uns et des autres pour les mois à venir : ainsi la création de jardinières en pleine terre rue des Martyrs, entre la rue Lamartine et la rue de Navarin, se fera cet été ; une nouvelle navette électrique desservira le quartier pour compenser la fermeture prochaine de la ligne de bus 67 dans le secteur, prévue au printemps 2019 ; enfin, au niveau de la circulation, l'entrée de la rue des Martyrs au chevet de Notre.-Dame de Lorette bénéficiera d'un aménagement approprié pour dissuader les automobilistes de s'y engager, limitant si possible le trafic aux riverains et aux livraisons indispensables à la vie économique. Et at last but not least, le sens de la rue ne sera pas changé. Cette proposition ne faisait vraiment pas consensus. 

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    Carrefour des rues Fléchier, du faubourg Montmartre, Lamartine, des Martyrs, N.-D. de Lorette et Saint-Lazare ! 

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  • Station de métro Barbès, un accès fermé fait grand bruit

    Le président des commerçants du marché de Barbès nous avait avertis par un coup de téléphone, et le Parisien aussi dans son article du 17 avril : on allait faire du bruit devant la sortie Guy Patin de la station du métro Barbès-Rochechouart, quitte à devoir s'enchaîner aux grilles de la RATP dès l'aube pour empêcher leur fermeture. C'était sans compter avec la parution de l'article du Parisien, qui n'a pas su tenir sa plume et a révélé le plan trop tôt.

    En effet, nous étions bien au barreau Patin, dès 8 heures du matin, c'est à dire environ une heure avant que les agents de la RATP ne tirent la grille, habituellement. Sauf que.... la grille n'a pas été rouverte après l'interruption du service la nuit ! Une banderolle de l'association des paralysés de France (APF), barrant les grilles dans leur largeur, clamait l'accessibilité d'une France olympique... un brin ironique l'APF ! Il faut reconnaître qu'ils ont souvent eu le talent de trouver des slogans efficaces et humoristiques. Chacun se souviendra des spots de télévision cinglants pour faire respecter les stationnements réservés en ville : « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap ! »

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  • Toujours des vendeurs à la sauvette dans l'enceinte de la station Barbès

    Nous rendons compte régulièrement du dispositif que met en place la Préfecture de Police dans une zone maintenant élargie, qui s’étend du boulevard Barbès à la place de La Chapelle, en passant par la Goutte d’Or et la gare du Nord. Une vaste zone qui cumule des dysfonctionnements et des occupations illicites variées. Nous ne revenons pas en détail sur l’état des lieux.

    Malgré une présence policière accrue que nous ne remettons pas en cause, nous avons été étonnés de revoir l’espace de la station de métro Barbès-Rochechouart intégralement occupée par des vendeurs à la sauvette, récemment. A plusieurs reprises. Le phénomène était devenu moins courant et nous l’avons signalé à notre interlocuteur habituel, le commissaire divisionnaire Rigon. 

    Il déplore et reconnaît que la chose se produit hélas ! encore. Pourtant les relations semblent étroites avec ses collègues de la Brigade des réseaux ferrés (BRF) et les représentants de la RATP. La coordination entre ces deux instances va être encore renforcée pour garantir une présence vraiment constante au moins les deux jours de marché, les mercredis et samedis. Il veut constituer deux équipes de policiers de la BRF/RATP, l’une dédiée aux interpellations, l’autre davantage à l’îlotage préventif, complétée d'une coordination avec une équipe du GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux). Dans ce cadre, des actions de verbalisations et de saisies vont être menées par les agents de la RATP, qui en ont la compétence dans leurs emprises. 

    Nous avons appris également qu’une réflexion a été lancée sur la gestion des flux de passagers au niveau de la station, entrées et sorties, de façon à éviter au maximum les embolies à certains endroits, comme devant le kiosque ou à la sortie Patin, et à retrouver une circulation des personnes plus équilibrée. Le commissaire compte bien obtenir le déplacement du kiosque à journaux un peu à droite de son emplacement actuel, afin de libérer de l’espace devant les escaliers. L’idée n’est pas nouvelle mais n’a pas encore aboutie. Toutes ces décisions apporteront-elles une amélioration sensible, nous le souhaitons.

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    Depuis une quinzaine de jours, la Ratp a semble-t-il décidé de fermer la sortie Guy Patin les jours de marché entre 9h et 17h, ce qui est inacceptable.

    Nous reparlerons de ces problèmes avec le commissaire lors de la prochaine réunion de notre comité ZSP élargie du 9 avril, en livrant nos observations de terrain comme d’habitude.

  • Quartier des gares: une première réunion

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    Pour cette première réunion sur les réaménagements à venir dans le quartier des gares du Nord et de l'Est, seuls la rue du 8-Mai 1945, le boulevard de Strasbourg dans sa partie nord et la rue du Faubourg Saint-Denis entre les deux gares étaient concernés. Une seconde réunion d'ici à l'été concernera essentiellement le projet de Balcon vert et la rue d'Alsace.

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  • Visite de chantier sur la ligne 2: les travaux avancent

    Où en sont les travaux de réfection de la ligne 2 entre Anvers et Jaurès ? Nous avons pu nous aventurer sur le chantier en compagnie de Sylvie Pouget de l'agence de développement RATP Paris, Frédéric Legard chef de projet pour la RATP et de Joël Pierre chargé d'études Génie civil qui œuvre sur le chantier depuis septembre 2017.

    Nous avons déjà commencé par une petite explication au tableau dans la base vie située rue du Département. Rien de tel pour mieux comprendre les travaux en cours. Il fallait aussi s'équiper d'un casque, de chaussures de sécurité et d'un gilet comme pour les visites organisées pendant les travaux de la station Château Rouge.

    L'organisation du chantier

    Il y a en fait 4 chantiers organisés en plusieurs phases.

    Un principal pour la partie extérieure du viaduc (zone de métallerie à traiter) avec un échafaudage de chaque côté et repérable par son emballage de plastique blanc. On accède ainsi à la zone de métallerie à traiter. C'est pour la journée.

    2ème chantier : dans les stations. Même principe, mais on est obligé d'installer des échafaudages plus larges comme on a pu le voir au carrefour Barbès, des installations qui empiètent forcément sur la chaussée.

    3ème chantier : traitement de la zone de métallerie, mais côté voie et donc possible seulement la nuit sur une plage horaire très réduite (environ 3h).

    4ème chantier : on travaille dans les espaces à l'intérieur des stations au niveau des grilles au sol. Et c'est aussi la nuit puisqu'il ne doit pas y avoir d'usagers.

    Les 4 chantiers avancent en même temps avec une soixantaine de personnes à la tâche et une quinzaine pour l'encadrement. Ces dernières semaines, la période de gel a ralenti l'avancement des travaux qui sont actuellement évalués entre 18 et 24 mois.

    Le carrefour Barbès devrait être rendu prochainement à la circulatio; le chantier s'est déplacé vers le carrefour Tombouctou-Maubeuge et on devrait s'attaquer à la station Chapelle mi mai. La déchetterie devra fermer ses portes.

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    Les médaillons en céramique seront remplacés

    Pourquoi tout ce bruit ?

    Si vous êtes passé à proximité du viaduc vers Barbès, vous avez sans doute dû vous boucher les oreilles tant le bruit était parfois assourdissant. C'est la phase de sablage qui en est la cause, phase qui permet de mieux décaper les parties métalliques afin de mieux les traiter ensuite ; une action qui n'est pas possible sur tout le parcours. Si vous avez l'œil averti, vous remarquerez peut-être des différences...

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    Machine qui permet de retraiter le sable

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  • Réaménagement de la rue de Clignancourt: bientôt une réunion publique

    Dans un précédent article, en avril, nous vous avions fait part de l'avancement du projet de réaménagement de la rue de Clignancourt entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani.
    Une récente réunion organisée fin janvier 2018 à la Mairie du 18e, à laquelle nous participions, a permis de faire le point. Notons qu'en raison des nombreux projets du Budget participatif, le calendrier initialement envisagé lors de la réunion de mars 2017 (concertation prévue en septembre 2017) a été décalé.

    La mairie a confirmé que le projet, inscrit dans les engagements de la mandature, serait bien réalisé avant 2020. Il a ainsi été inscrit avec une enveloppe d'environ 600 000€ au budget 2018, voté en décembre 2017. Les travaux estimés à 4 mois devraient se terminer fin 2018-début 2019 : c'est l'objectif. 

    La mairie envisage d'organiser une réunion publique en avril 2018 pour présenter le projet et recueillir l'avis des riverains. Afin de tenir le calendrier, la mairie devrait présenter une proposition relativement poussée, avec uniquement quelques adaptations possibles ou ponctuelles. Cette présentation s’inscrirait dans le cycle de réunions relatives aux projets d'aménagements de l'arrondissement : place jules Joffrin en début d'année et aménagement de la rue Marcadet, au printemps.

    Une réunion en avril prochain devrait offrir l'occasion aux habitants de donner leur avis, car, à ce stade, les propositions présentées seront plus affinées, et ne supporteront vraisemblablement que des adaptations à la marge. On est là dans le cycle des concertations sur les aménagements de l'arrondissement, telle la place Jules Joffrin en début d'année, et la rue Marcadet dès le printemps. 

     

    Quel aménagement pour la rue de Clignancourt?

    Sur les deux solutions pressenties (avec ou sans séparateur physique pour le couloir de bus), l’approfondissement des études a conduit les services de la voirie à privilégier la solution sans séparateur (seul un marquage au sol pour matérialiser le couloir de bus ouvert aux vélos). Cette solution a pour avantage de permettre d'élargir au maximum le trottoir Ouest, d'aménager côté Est une semi-zone de livraison devant le magasin Leader Price (dont l'accès serait plus compliqué avec séparateur) et d'avoir un bilan de places de stationnement plus favorable, comprenant notamment un grand nombre d'aires de livraison. Soulignons en effet que la solution avec séparateur entrainait côté Ouest des réductions de trottoir par rapport à la situation actuelle.

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    De notre point de vue, un des points qui pouvait nous conduire à militer pour un séparateur physique était l'irrespect fréquent du couloir de bus et le stationnement illégal quasiment permanent sur ce tronçon de rue. Nous avons l'espoir que les choses changent avec la mise en œuvre récente de la réforme du statut de la Ville de Paris, et le transfert à cette dernière du contrôle et de la verbalisation du stationnement gênant (lire notre article sur le sujet).

    Lors de la réunion, il est apparu essentiel d'approfondir certains points :
    - traitement en plateau piétonnier des rues perpendiculaires qui débouchent dans la rue de Clignancourt. A minima, au débouché de la rue André del Sarte où se trouve l'école maternelle.
    - végétalisation. Comme il n'est pas possible de planter des arbres, il est prévu des jardinières avec arbres ou arbustes. Afin d'assurer la qualité dans le temps de ces plantations, nous demandons à la Direction des espaces verts son engagement au niveau de l'installation et de l'entretien, comme pour les jardinières de la placette Charbonnière. 
    - potelets. Pour le trottoir est (qui ne sera pas agrandi), une solution pour augmenter la place disponible pour les piétons serait de supprimer les potelets. De son expérience, la mairie du 18e est peu favorable à une telle proposition. 
    - possibilité de limiter la vitesse à 30 Km/h, en lien avec les exigences du commissariat du 18e de ne pas avoir de difficultés à rejoindre ses locaux situés au 79 rue de Clignancourt (en particulier refus du commissariat de réaliser un aménagement de type zone 30)


    La réunion à venir devrait ainsi présenter principalement le projet d'aménagement sans séparateur physique de la voie de bus. Nous essaierons bien évidemment d'y être !

  • Station Château Rouge : une fresque pour embellir le lieu

    La station Château rouge avait réouvert pendant l'été avec une seconde sortie du côté de la rue Custine et un espace d'accueil largement agrandi (voir notre article du 12 juillet). Il restait à dévoiler la fresque réalisée par l'artiste camerounais Barthélémy Toguo. Le vernissage a eu lieu la semaine dernière en musique.

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    A l'extérieur, la nouvelle sortie est dégagée et agréable à pratiquer.

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    De l'autre côté du boulevard Barbès, la sortie déjà existante est toujours aussi occupée par des vendeurs à la sauvette. Là, rien n'a changé. Mais c'est une autre histoire...

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  • Retour sur la 2e réunion publique pour la Promenade urbaine

    Pour la seconde réunion publique, la ville avait choisi, après le Louxor en juillet, les Bouffes du Nord ce jeudi 5 octobre. Une marche exploratoire avait eu lieu la semaine précédente, marche à laquelle nous avions participé, pour affiner les propositions de la ville.

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    Sur la scène du théâtre siégeaient les maires des 10e et 18e Rémi Féraud et Eric Lejoindre, Christophe Nadjovski adjoint à la maire de Paris, Cécile Lagache de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) et François Tchékémian de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE).

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  • Kiosque de Barbès: stop ou encore?

    Vous avez forcément remarqué la fermeture du kiosque de Barbès. Le rideau est tombé le 8 juillet au soir. De nombreux habitués et clients le regrettent et vont même jusqu'à rendre visite à Samir Lebcher installé désormais place du Palais Royal, un autre monde pourrait-on dire! Nous l'avons également rencontré la semaine dernière.

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    Pourquoi ce départ? Rappelez-vous que les travaux du viaduc de la ligne 2 vont bientôt commencer pour une durée de deux ans minimum. Le premier tronçon entrepris sera entre Anvers et Chapelle et il faudra compter sans doute plus d'une année. Et qui dit travaux dit installations de bâches, d'échafaudages, sans parler du bruit possible et donc de nuisances. C'est la raison pour laquelle Samir a préféré demander à la société dont il dépend "Médiakiosques" un changement de lieu. Le règlement lui permet de le faire notamment en cas de situation qui pourrait perturber l'activité commerciale et c'est le cas ici.

    Samir se plait bien dans son nouvel environnement (on le comprendra aisément) ce qui ne l'empêche pas d'accueillir chaleureusement les anciens clients de Barbès. Par contre, il dit n'avoir reçu aucune nouvelle de la part des élus du 18e et ajoute "au vu de mon rôle dans le quartier (souvent médiateur), bien au-delà d'un rôle de kiosquier, je n'apprécie guère ce manque de reconnaissance". Il a demandé par ailleurs l'enlèvement du kiosque pendant les travaux. Ceux qui passent par là peuvent le constater, l'espace en bas de l'escalier monumental est très fortement occupé par des vendeurs à la sauvette et d'autres qui attendent le touriste à détrousser. De plus, les dépôts sauvages vont bon train autour du kiosque qui a été dégradé rapidement. La préfecture n'y serait pas opposée.

    Et après les travaux ? Samir Lebcher pense à son avenir dans un secteur professionnel de la presse papier qui n'a plus le vent en poupe. Il ne souhaite plus reprendre cette activité du moins à cet endroit-là. Pour le devenir du kiosque, affaire à suivre...