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magenta

  • "L'homme qui rétrécit" au Louxor

    Ce samedi 25 mai, le cinéma le Louxor propose une séance pour les plus petits (mais aussi pour les grands) pour un "Film enfance de l'Art", avec L'homme qui rétrécit de Jack Arnold (The Incredible Shrinking Man, USA, 1957, 1H21, VOSTF). "À la suite d'une contamination radioactive, un homme voit avec effarement son corps diminuer de taille. À tel point qu'il devient la proie d'un chat puis d'une araignée. Courageusement, il part à la découverte de son univers."

    Après la projection, les enfants seront invités à décrypter les effets spéciaux du film en compagnie de François Barge-Prieur au salon du Louxor.

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    C'est où

    Cinéma Le Louxor, boulevard de Magenta, Paris 10e

    C'est quand ?

    Samedi 25 mai 2019, à 11 h

  • Sans commentaire

    Boulevard de Magenta, 10e arrondissement de Paris, 30 septembre 2018.

    (voir également notre article du 9 février 2011 : Le mystère des grilles d'arbre)

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  • Allons voir si la rose....

    Boulevard de Magenta, on nous a supprimé nos belles grilles d'arbres, remplacées par deux revêtements successifs, presque imperméables, qui transforment, à la moindre averse, les pieds d'arbres en mares où passants et commerçants jettent leurs mégots, canettes et autres déchets. Et pourtant, une rose trémière a réussi à pousser.

    Gardons l'espoir !

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  • Les vélos dévalent les boulevards Barbès et de Magenta

    Qui les arrêtera ? 

    Nous avons trouvé assez pertinent un commentaire d'une lectrice de notre blog à la suite de l'article sur le plan vélo du 18e. Le voici in extenso à nouveau : 

    "Je ne peux m'empêcher d'être interpellée par la demande des cyclistes d'emprunter la voie de bus Boulevard Barbès. En tant que piétonne circulant matin et soir sur les trottoirs du boulevard Barbès (et jamais sur la piste cyclable !) pour emmener mon fils de 2 ans à la crèche, j'ai constaté que les cyclistes se sont déjà largement octroyé ce droit, ainsi que celui de ne pas respecter les feux de circulation. Aussi lorsque l'on emprunte le passage piéton qui fait face à la rue de la Goutte d'Or, il est extrêmement fréquent de devoir éviter un cycliste lancé à pleine vitesse alors qu'il aurait dû s'arrêter au feu rouge en amont, je ne me sens absolument pas en sécurité sur ce passage piéton, et je crains régulièrement que mon fils soit renversé. Je précise que je traverse exclusivement quand le "bonhomme" est vert. Je suis bien entendu plus que favorable aux circulations douces et au plan vélo, mais j'ai parfois l'impression que tout ceci se fait au détriment des piétons et de leur sécurité."

    Qu'en pensez-vous ? Pas faux ? Pourquoi les cyclistes ne respectent-ils pas les feux rouges quand ceux-ci les concernent et représentent les seuls remparts à la sécurité des piétons ? Nous savons maintenant que c'était une erreur de placer la piste cyclable sur le trottoir, même si elle est encadrée par des arbres, sur le Magenta seulement. Ils sont trop distants les uns des autres pour marquer de façon claire l'existence de la piste aux yeux des piétons. De surcroît, la pente, dans le sens Nord-Sud, est un aiguillon supplémentaire pour rouler vite. C'est un miracle que les conflits entre piétons et cyclistes ne soient pas plus fréquents et plus dramatiques. Nous savons que les cyclistes vont crier au scandale à la lecture de cet argument.... mais ne serait-il pas bon de verbaliser de temps en temps les rouleurs sans discernement qui, tous les matins, prennent leurs trajets domicile-bureau via ces modestes bandes de macadam pour des épreuves de cyclisme de vitesse sur piste ?

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  • Conseil de quartier Lariboisière le 27 juin: plan de circulation au menu

    Ce sera le dernier conseil de le quartier de la saison avec un thème qui devrait attirer les foules: la circulation. Les boulevards de Magenta et de la Chapelle seront évoqués et aussi les abords des gares de l'est et du nord. 

    Le conseil de quartier se tiendra à l'école élémentaire rue de Belzunce de 19h30 à 21h30 le 27 juin.

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  • En attente de la grille...

    Les premières ondées de l'automne nous rappellent amèrement que les trottoirs de notre Magenta (nous n'oublions pas les boulevards Barbès ou de la Chapelle, mais qui trop embrasse mal étreint... concentrons-nous sur Magenta.) donc, les pluie drues qui sont tombées en septembre ont déjà transformé en pataugeoire les pieds des arbres de ce boulevard rénové, reconverti, réaménagé, civilisé et... inauguré au printemps 2006, par Bertrand Delanoë.

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    L'équipe municipale de 2001 à 2008 dans le 10e comprenait plusieurs élus Verts qui avaient bien compris l'intérêt de doubler la rangée de platanes vieillissants du boulevard. Allaient de pair l'élargissement des trottoirs et la réduction des chaussées dans les deux sens de manière à limiter le nombre de véhicules. On se souviendra pour être juste avec eux que la précédente municipalité parisienne avait opté pour une autoroute urbaine sur cet axe entrant de Paris et conduisant à la République. En province, on parle souvent de « pénétrante ». La nouvelle option a eu le mérite en effet de réduire le nombre des voitures à défaut de fluidifier la circulation.

    Reste les dommages collatéraux. Comme les cuvettes aux pieds des arbres. Oui ! Encore...

    Devant les plaintes des agents de la Propreté qui dénonçaient leurs conditions de travail, et notamment la difficulté à soulever les grilles de fonte pour nettoyer dessous, il a été décidé de ne pas les reposer. Et pour éviter toute hésitation future, les pieds d'arbres furent délimités par un espace carré. Exit les grilles rondes ! Pourquoi cette décision n'a-t-elle pas été prise ailleurs ? Sans chercher bien loin, les grilles sont bien là autour des arbres de l'avenue Trudaine et même des jeunes arbres plantés en haut de la rue de Rochechouart, de la rue des Martyrs et de la rue de Maubeuge (Paris 9e).

    Mystère... Les agents de la DPE du 9e et du 10e sont pourtant rattachés à la même section territoriale, celle implantée rue du Faubourg Poissonnière.

    Une économie ? Des caisses vides en fin de projet.... ? Ça ne semble pas être vraiment le cas, et à bien y regarder, si un manque de budget a empêché la pose des grilles lors de la rénovation, la réfection à plusieurs reprises des pieds d'arbres du Magenta aura coûté à terme bien plus cher.

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    Que pensez-vous, chers lecteurs du blog et habitants du quartier, d'une demande forte pour que les grilles soient rendues à notre Magenta ? Toutes les tentatives de cerclage et de comblement des cuvettes ne donnent rien. Les détritus s'entassent au pied, flottent dans l'eau, pourrissent.... Seuls les mégots passaient à travers la dentelle des grilles. Maintenant le jet de mégot est dénoncé et interdit, voire verbalisé si un inspecteur passe par là. Peut-être avec un peu d'optimiste peut-on penser qu'on s'oriente vers une période de moins de mégots sur les trottoirs et donc sous les grilles des arbres … N'est-il pas temps de réclamer nos grilles dans ces conditions, et même si l'on doit transformer des carrés en cercles !

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    Un article de 2012, déjà, traitait du même sujet.... quand on vous dit que la persévérance est la première qualité d'une association de quartier. Quitte à nous répéter, nous continuerons. 

     

  • Des arbres aux pieds fleuris

    Bien sûr on sait que cela est possible et c'est ce que pense Anne Hidalgo. 

    Au point de l'avoir écrit sur un Tweet au mois de juin avec peut-être un enthousiasme que nous avons du mal à partager. Au moins pour ce qui concerne notre quartier.

    Notre préoccupation d'association de quartier se concentre plutôt sur le cheminement des piétons boulevard de Magenta, et avant de voir fleurir le pied des arbres — de la double rangée d'arbres — nous aimerions qu'ils ne constituent pas autant de pièges pour les chevilles sensibles. Soit qu'ils présentent un trou autour du tronc, cuvette en creux du fait du passage intense, et donc un risque de chute ou d'entorse, soit qu'ils se remplissent d'eau à la moindre averse. Pas mieux.

    Nous confirmons que le passage pour les piétons est toujours aussi étroit, par endroit, du fait des étalages des commerces qui ne respectent pas les normes de la réglementation parisienne. Malgré plusieurs phases d'échange avec l'élue du 10e chargée du commerce, rien n'a vraiment changé. Malgré plusieurs marches dites exploratoires avec l'élue chargée de la voirie et de la propreté, rien n'a vraiment changé non plus. L'espace est très encombré, trop encombré. Après sa rénovation, le boulevard de Magenta n'est pas devenu la promenade agréable et confortable que nous espérions pour les piétons. Ils sont pourtant nombreux à s'y presser les fins de semaine, entre le marché et les commerces de vêtements de cérémonie. (Pour le besoin des photos, nous avons arpenté le boulevard relativement tôt le matin, et les trottoirs sont peu chargés.)

    Mais les pieds d'arbres ressemblent à cela : 

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    On a même l'impression que tout est là dans l'attente de la grille qui n'est jamais venue !

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    Le maire du 10e y croit pourtant dans son arrondissement :

    En attendant rêvons des pieds d'arbres fleuris d'Amsterdam, dont voici une photo prise par une de nos adhérentes sensibilisée au problème. 

    paris,Amsterdam,pied-d-arbre

    A la suite des échanges de tweets de l'été, le maire du 10e (comme en témoigne le Tweet plus haut), Rémi Féraud, nous a proposé de nous rencontrer et une fois de plus, de nous pencher sur le problème, cas par cas. Mais en avons-nous vraiment envie ? Avons-nous encore une once de confiance dans la capacité des pouvoirs publics, ici de la Direction de l'urbanisme, dans ses agents et inspecteurs, à faire respecter les réglementations dans notre quartier ? Pourquoi devrions-nous, nous habitants, une énième fois faire un tour de quartier, constater les abus, échanger avec des commerçants de mauvaise foi, qui pour deux jours reculent de 30 centimètres leur étal... et se réapproprient l'espace public le lendemain, signifiant ainsi leur esprit indépendant (ironie).

    Non, que les politiques, les fonctionnaires de la Ville, les autorités compétentes chargées de la gestion de la cité se retroussent les manches et creusent le sujet, trouvent le pourquoi et le comment de leur inefficacité en la matière, recherchent comment d'autres villes s'en sortent plus honorablement que Paris... Faute de quoi, la sanction se fera sentir dans les urnes à la prochaine consultation. Trop c'est trop, la patience a ses limites. 

    Que n'avons-nous gardé nos grilles plutôt que ces trous d'eau, y compris avec leurs mégots disgracieux, qui maintenant flottent à la surface d'une eau sale et stagnante. 

     

  • Habits de cérémonie, habits de princesse

    Nous avons souvent râlé contre la mono-activité. Rassurez-vous, on continuera à le faire ! Que ce soit celle des salons de massage qui se sont implantés un peu partout dans le 9e ou que ce soit celle des habits de cérémonie dans le 10e, essentiellement boulevard de Magenta.

    Néanmoins, nous avons découvert sur le site de RUE89 un article bien fait qui certes date de novembre 2014 mais parle de ces boutiques pour robes et costumes de mariage. Et nous avons voulu le partager avec vous.

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    Cliquer sur l'image pour accéder à l'article

     

  • Les platanes réclament des pieds propres

    Les pieds d'arbres du Magenta alternent décidément entre la pataugeoire et la déchetterie improvisée, particulièrement en hiver et cela depuis plusieurs années. Nous avons été entendus par la mairie, non pas chaque fois que nous avons écrit sur l'état déplorable des pieds d'arbres, mais globalement puisque à deux reprises au moins des travaux ont été entrepris pour y remédier. En vain. 

    Lors du réaménagement des boulevards du quartier, l'effort s'est porté sur un nouveau dispositif autour des pieds d'arbres qui éviterait que le personnel de voirie n'ait à soulever deux fois par an les grilles en fonte qui depuis la nuit des temps (au moins depuis de nombreuses décennies !) protégeaient les pieds d'arbres autant qu'elles évitaient aux piétons de se tordre les chevilles et de ruiner leurs bottines. A priori leur retrait aurait du faciliter le nettoiement. Les grilles emprisonneraient tous les petits détritus comme les mégots, par exemple.

    Le souci était louable. Tout ce qui peut alléger les tâches pénibles des personnels de la Ville est le bien venu. Toutefois le mieux pour certains peut s'avérer être le pire pour d'autres. En effet, la surface de terre laissée sans protection autour des arbres, les anciens et les nouvellement plantés, n'a pas tardé à s'affaisser, à se creuser, récupérant tous les mégots et détritus jetés à terre et à se remplir d'eau à la moindre averse. Dans ce cas, admettons que le remède a été pire que le mal et revenons aux bonnes vieilles grilles, puis imaginons un principe de manipulation qui ne soit pas cause de lumbago aux agents de la Propreté de Paris. On a bien inventé une pince à manche pour éviter qu'ils se baissent pour le moindre papier gras. 

    Pour finir sur une note de satisfaction, nous avons le plaisir de vous faire part de l'arrivée d'une grille au pied des deux arbres situés à l'extrémité de la rue de la Charbonnière (18e), pratiquement sur le boulevard de la Chapelle, près du passage piétons. Deux jeunes arbres  bénéficiaient d'un traitement temporaire le temps de leur enracinement qui, s'il est favorable à l'arbre, l'est moins aux passants. Voici deux photos datant de janvier 2011 :

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    Les grilles sont revenues, des grilles à l'ancienne, semblables à celles que nous avons toujours croisées... Serait-ce un retour aux grilles pour certaines voies ? Quels sont les critères qui président à ce choix ? 

    Voici une vue (prise malheureusement sous une petite pluie et de nuit !) du même arbre le 28 janvier 2014 :

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  • Les conflits piétons/deux-roues

    Voici deux situations aux conséquences plus ou moins dramatiques mais toutes deux tout à fait insupportables. La première met en scène l'intolérance de certains cyclistes, malgré l'image zen et écolo qu'ils peuvent véhiculer, vis à vis des piétons. En effet, la descente — coté des numéros impairs, donc  — du boulevard de Magenta illustre bien cette affirmation et se révèle hasardeuse pour les piétons. Il faut inlassablement rappeler que les piétons sont TOUJOURS prioritaires sur les trottoirs, y compris sur la piste cyclable quand celle-ci est située sur le trottoir. Toujours ! Or, la majorité des cyclistes dévalent la pente, toute sonnette hurlante, si j'ose dire, et n'entendent pas ralentir leur course aux abords des passages piétons ou des arrêts de bus. C'est intolérable. Il faut absolument sensibiliser les cyclistes aux règles du partage de l'espace, fût-il matérialisé par une piste cyclable.

    Les feux tricolores eux-mêmes ne les ralentissent que très peu, comme à la traversée de la rue de Maubeuge par exemple. Un coup d'oeil à gauche et ils filent. D'autres traversées sont de loin plus périlleuses, comme celle de la rue de Rocroy car les voitures viennent de l'angle mort et non de face. Là, précisément, le cycliste est prioritaire sur le véhicule motorisé, car la règle qui s'applique fait que le plus faible, le plus fragile, prend la priorité sur le plus puissant. Mais qui s'en soucie dans ce "monde de brutes" ? 

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    La seconde situation, qui nous paraît également dangereuse pour les piétons, concerne les deux roues, motorisées ou non, qui roulent sur les trottoirs parce qu'ils n'assument pas les risques de rouler sur la chaussée en sens interdit. Le fait est observable particulièrement dans les rues tranquilles où la circulation se fait en sens unique, où les commerces sont peu nombreux. Des exemples ? Rue Pétrelle, rue Gérando, rue du Delta, rue de Rocroy et bien d'autres. J'étais dans l'attente d'une place de stationnement qui se libérait... le regard parcourant la rue distraitement... En l'espace de cinq minutes, j'ai pu voir un cycliste descendre la rue du Delta sur le trottoir des numéros impairs, à vive allure, puis, un jeune livreur en scooter faire de même alors qu'une femme sortait de son immeuble. A une fraction de seconde près, il y avait collision, à deux reprises. Coup sur coup. Ce jour-là, tout ce petit monde avait la baraka. On ne peut pas penser à regarder à droite et à gauche en sortant d'un porche, comme si l'on traversait un passage à niveau !! Encore une fois, il faut sensibiliser les utilisateurs de deux-roues à assumer leur choix : si vous prenez un sens interdit, roulez sur la chaussée et non sur le trottoir. Le mieux reste quand même de rouler dans le sens autorisé. 

    Vous êtes sans doute nombreux à observer les mêmes comportements. Pourtant, chacun change de point de vue en changeant de "monture". Pour preuve, cet article récent lu dans Le Parisien du 7 juin, sous la plume de Pierre Vavasseur :

    Boulevard Magenta, 10 heures. La piste cyclable est comme d’habitude un jeu vidéo. Scotty, ma fidèle monture, et moi-même, sommes le monstre aux cent yeux. Guetter, par terre, les bouteilles cassées qui mènent à la crevaison, éviter les piétons qui, leur iPod vissé sur les oreilles, n’entendent pas la sonnette, franchir la foule dense de Barbès, faire attention aux voitures qui tournent à droite. Me voici basculant vers Clignancourt, heureux d’avoir une nouvelle fois triomphé des épreuves. Mais tout à coup la portière d’une Smart s’ouvre. Je la heurte du guidon, dévie de ma trajectoire, file dans le mur et finis sur le flanc. Sortie de la voiture, une jeune femme s’enquiert distraitement de la solidité de mes os puis retourne à sa portière. De son doigt charmant, elle vérifie qu’il n’y a pas de dégât sur la tôle. « Tout va bien », lui dis-je. Elle hoche la tête. Quoique nous ne parlons pas de la même chose.

     
  • Un immeuble entier racheté par la Ville au 158 boulevard de Magenta

    Nous savions que l'immeuble du 158 boulevard de Magenta avait été racheté récemment par la Ville de Paris. Mais nos connaissances s'arrêtaient là. C'est lundi dernier en conseil d'arrondissement du 10e que la délibération le concernant est venue à l'ordre du jour. Dans la foulée, nous avons posé quelques questions complémentaires à Paul Simondon, chargé du logement dans le 10e, pour vous en dire un peu plus.

    Comment la ville a-t-elle été informée que cet immeuble faisait l'objet d'une vente?

    Lors de la déclaration d'intention d'aliéner (DIA), autrement dit quand le propriétaire a décidé de vendre son bien, la Ville a décidé d'user de son droit de préemption, à la demande de la mairie du 10e, et le bâtiment a été confié à la fin de cette même année à Paris Habitat par bail.

    Quel est le nombre total de logements?  Quelle date de mise à disposition?

    Il y a  11 logements en tout. Des travaux de réhabilitation et de restructuration sont prévus pour  deux des appartements, l'un début en 2013, l'autre fin 2014. 
     
    Les logements sont-ils tous occupés par des locataires et combien sont-ils?

    Actuellement, 3 appartements sont libres. On espère qu'il y en aura d'autres d'ici la fin des travaux.
     
    Les actuels locataires vont-ils quitter l'immeuble, ou bien rester et dans ce cas changeronnt-ils de statut?
    Tout dépend du plafond de ressources. S'il est supérieur au plafond imposé par le type de logement social occupé, le locataire conserve le même bail qu'avant, sous régime privé et cela jusqu'à son départ, et s'il est inférieur, le bail sera transformé en bail social.

    Qu'en est-il des  2 commerces en pied d'immeuble ?
    Au début rien, le bail commercial est conservé. Ensuite, le propriétaire Paris Habitat informe la Ville en cas de changement de bail ; celle-ci donne alors un avis sur le type d'activité proposé.

    Y aura-t-il un impact en terme d'effectifs pour les écoles maternelles et primaires du secteur (Belzunce)?
    Probablement, il y a de grands appartements, des quatre et cinq pièces, mais il est difficile de savoir à l'avance le nombre et l'âge des enfants. De plus, certains sont déjà scolarisés dans le 10e, et ne changeront pas tout de suite d'école. En tout cas, la prévision scolaire en tient compte.

    D'autres points intéressants pour nos lecteurs et lectrices?
    Des améliorations d'isolation sont prévues, même si la configuration du bâtiment ne permet pas d'atteindre de très bonnes performances.
     
    A  savoir
    On est sur un budget d'un peu moins de 3 millions d'euros avec un apport d'environ 600 000 euros de la Ville.
     
  • Chantier en double file...

    Certains se seront imaginés que le chantier du Louxor prenait un nouveau tournant, peut-être même le dernier pour un retrait des palissades.... Qui sait ? Et non. Ce n'est pas cela. Une affichette donne les explications à la présence de ce gros camion et des palissades, doublées de plots orange et blanc, qui ont longé la chaussée toute la journée en haut du boulevard de Magenta. 

    Une opération d'urgence est en cours suite à un incident sur le réseau électrique.

    paris,magenta,louxor,chantier,réseau-électrique

    Cette fois, les flèches de déviation de la piste cyclable ne laissaient pas de doute aux cyclistes : aucun ne s'est hasardé à braver l'interdiction de rouler sur le trottoir.