Certains ont chanté il y a bien longtemps « Entre Pigalle et Blanche » et nous, nous parcourons l'espace entre Barbès et Chapelle ! Moins chaud du point de vue des distractions nocturnes, mais néanmoins plein de surprises. Plus ou moins bonnes.
Prenons dans l'ordre :
. Nous avons regretté la détérioration du séparateur en granit sensé protéger la piste cyclable du boulevard de la Chapelle, le long de l'hôpital. Regretté et même fait part de nos regrets par écrit aux élus du 10e et du 18e, puisque c'est la Voirie du 18e qui est compétente sur ce tronçon. Or si les morceaux de granit sont toujours près du distributeur de seringues stériles, on s'aperçoit que sur plus de 20 mètres le séparateur a carrément disparu. Longue bande couverte de macadam tout neuf. Conclusion, les camions du marché auront tout loisir de se garer sur le trottoir ou à cheval sur la piste sans gêne. Une abdication de la Voirie ?
Commentaires
Merci pour votre investissement et vos efforts pour améliorer ce quartier, qui se dégrade de jour en jour et qui est vraiment la honte de Paris, à seulement quelques encablures de la réputée butte Montmartre et de la première gare d'Europe...
Et pour compléter ce triste tableau, vous auriez pu également poursuivre votre promenade sous le viaduc par la "pittoresque" placette Charbonnière en fin d'après-midi, à l'heure où chaque jour des dizaines d'individus envahissent littéralement le quartier pour mener leurs trafics sans être inquiétés le moins du monde (ou très rarement)...
@Frypounet : oui, l'auteur de l'article aurait pu.... il connaît bien la placette... Quant à faire des photos sur place entre 18h et 20h, je vous laisse le faire pour nous, car je doute que ce soit du goût de tout le monde...
On vous promet un article sur la placette bientôt.
Tout n'est pas triste, néanmoins, les travaux dans le square de Jessaint, s'ils n'ont pas été très "médiatisés" sont quand même une bonne chose, et un investissement pour redonner de l'éclat à ce jardinet, très charmant au demeurant; et nécessaire au quartier.
Ces lieux sous le métro sont une chance, un espace "libre" où l'on pourrait mettre en place de nombreux projets : associatifs, sportifs, de création, de boutiques, de circulations "vélos"/piétons, de verdure (dans des quartiers qui en ont bien besoin)...
Totalement d'accord avec Fabien: bien sûr qu'il faut de l'activité commerciale, industrielle (fablab...), intellectuelle (architecte, éducation informatique en ligne y compris par le privé..), agricole (verdure, jardins partagés...).
Tant qu'on ne comprendra pas que ce dont souffre notre quartier c'est d'un chômage endémique, ce qui entraine une très grande pauvreté, vous aurez beau faire passer 3000 camions poubelles, 2000 policiers, rien ne changera. Les gens veulent s'émanciper en travaillant, ce n'est pas sale. Cela est souvent intéressant et ils peuvent en être fier.
Il faut d'abord créer de la richesse avant de la redistribuer. C'est ce que demandent les habitants, et non des discours idéologiques (de droite comme de gauche) des hommes politiques qui mériteraient d'anticiper le futur plutôt que de faire peur en regardant dans le rétroviseur.