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Economie - Page 8

  • Un premier déjeuner à la brasserie Barbès

    CDxtgbxWYAAYNxy-1.jpgLes jours suivant l'ouverture de la Brasserie Barbès, il était très difficile d'y accéder. Faire la queue pour boire un café ou déjeuner n'est pas notre style, alors gentiment on a attendu. Deux semaines sont passées, les choses se sont calmées et nous avons pu déjeuner. Voilà nos impressions.

    Le déjeuner a eu lieu au 1er étage, sous la verrière. Ouverte au début du repas avec des radiateurs électriques accrochés aux murs et réchauffant la clientèle, elle a été fermée ensuite le temps se gâtant un peu.

    Il est indiscutable que le lieu est très réussi. Décor simple mais avec des détails qui le rendent très plaisant : couleur des sièges style brasserie, jolies tables rondes au 1er étage. Et bien sûr cette verrière et ces grandes ouvertures qui donnent beaucoup de lumière.

    20150516_123203.jpg

    L'accueil est sympathique, sans plus. On ne vous donne guère le choix de la place et il faut être ferme pour refuser un coin sous un radiateur qui surchauffe l'endroit quand on est seul à déjeuner, tout est majoritairement prévu pour quatre personnes, le reste des tables pour deux.

    La carte est attrayante, le choix large, rien à redire, que ce soit pour les plats ou les boissons. Le service est correct, rapide, efficace, rien à redire là non plus.

    Ce jour-là, nous avons mangé du foie de veau au Banyuls (très bon) avec de la purée labellisée "maison" mais hélas tiédasse. Nous avons ensuite gouté au chou praliné (très bon, moelleux). Petit excès, nous avons bu un pichet de 50cl de Morgon, lui aussi correct sans plus.

    20150516_130606.jpg

    A notre grande surprise, la brasserie ne propose pas de fromages dans sa carte (peut-être n'avons nous pas assez regardé).

    Sérieux point noir qui pose problème : sous prétexte de la verrière, l'endroit est fumeur ce qui de facto interdit l'endroit à certains non-fumeurs.

    L'addition est comme toutes celles d'un endroit équivalent à Paris : 50€ pour un apéritif, un plat, un désert, un pichet de vin et un café - oui ce jour-là était jour de fête !

    On a entendu et lu beaucoup de choses sur la gentrification de Barbès induite par la brasserie. Ces commentaires étaient pour la plupart négatifs, non pas tant à propos de la qualité de ce que propose la nouvelle brasserie, mais par les prix pratiqués qui revenaient à en fermer les portes à certains. Ils sont clairement la manifestation d'une déception. On peut le comprendre mais qui a jamais cru que les gérants pouvaient investir tant d'argent, employer 40 personnes dans un établissement de ce type et proposer des cafés à 1€ et des pintes de bière à 4€ ? Le côté péjoratif désormais donné aux mots "gentrification" ou "boboïsation" est-il justifié ? C'est le système qu'il faut interpeller et éventuellement remettre en cause. Vaste débat.

    Je crois que nous retournerons à la brasserie, mais pas tous les jours.

  • La cuisine de rue fait son show place d'Anvers

    Paris,cuisine,

    Du 5 au 28 mai, la cuisine de rue est dans le 9e. Mais de quoi parle t-on au juste ? La mairie de Paris a décidé de faire la promotion et de soutenir les commerces de restauration dans "les endroits déficitaires" précise t-elle dans un communiqué de presse daté du 14 avril dernier et expliquant le projet (voir le communiqué de presse en ligne sur le site paris.fr).

    Avant que soient connus les résultats de la consultation faite par la Ville, le 9e s'est lancé dans une expérimentation et accueillera donc en mai les fameuses camionnettes (ou "foodtrucks").

    Paris,cuisine,

    Prévue le mardi 5 mai le long du square d'Anvers, la première présence de ces cuisines roulantes a déclenché notre curiosité et nous sommes allés jeter un coup d’œil vers midi. La preuve en image.

    paris,cuisine

     

    Étaient présents deux foodtrucks, un proposant des spécialités italiennes (pizza et focaccia) et l'autre des burgers avec frites. Tenus pas des jeunes gens sympathiques, chacun est indépendant. Ils ont adhéré à l'association des Restaurateurs de Rue Indépendants (ARRI) qui est en fait le contact de la mairie de Paris pour cette opération. Cette association couvre toute l'Ile France. Ce ne seront pas toujours les mêmes aux mêmes endroits, tous vont tourner et il nous a été dit que la semaine prochaine viendraient des spécialités mexicaines. Des infos complètes sur le programme de mai sont disponibles sur le site de la mairie du 9e.

    Pour ce qui concerne le square d'Anvers, nul doute que la présence de ces camionnettes devrait remporter du succès auprès des très nombreuses personnes fréquentant le square aux beaux jours. Dire que l'emplacement retenu correspond à un endroit déficitaire en offre de restauration est sans doute un peu rapide tant l'avenue Trudaine ou le boulevard de Rochechouart voisins sont déjà bien pourvus en cafés et restaurants en tous genres, mais peut être assistons-nous à l'apparition d'une nouvelle offre pour les porte-monnaies les moins garnis, s'éloignant des fast-food à l'américaine qui ont fait tant de mal à notre santé. A suivre.

     

  • Amateurs de livres : appel à volontaires pour tester la nouvelle appli "Booxup"

    Vous connaissez certainement Circul'Livre : nous évoquons régulièrement cette initiative "pour partager gratuitement vos livres et vos passions". Voilà que le partage de livres fait son apparition sur la Toile, avec une nouvelle application mobile : Booxup qui s'est déjà fait remarquer par plusieurs médias (LCI, Le Point, Le Huffington Post, RTLOuest France, etc.).
     
    Nous avons en effet reçu cet appel à volontaires pour la tester. Son développeur, et notre lecteur habitant le quartier Ramey - Clignancourt, souhaite faire du 18e arrondissement un des lieux d'expérimentation de cette application. Voyons sa proposition :
     
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    Un nouveau projet collaboratif voit le jour dans le 18e arrondissement.
     
    Booxup est une application mobile qui permet d’afficher les livres que l’on souhaite partager avec les autres membres de la communauté de façon très simple et rapide parce que l’application sait lire les codes barres présents sur les couvertures des livres. C’est pour les lecteurs une nouvelle façon de découvrir des livres et des auteurs, mais aussi d’autres fans de livres à côté de chez eux ou à l’autre bout du monde. Lorsqu'on trouve un livre qui nous plaît, il suffit d'entrer en contact via l'application avec la personne qui le détient, et de convenir d'un rendez-vous pour se le remettre.
     
    Cette application gratuite, qui donne envie d’ouvrir les livres des autres est aujourd’hui disponible pour les téléphones Apple. Une version android est en cours de développement.
      
    L’ambition de Booxup est de créer un modèle alternatif de diffusion des livres. L’idée est venue d’un constat simple: 95 % des livres que l’on possède ne sont jamais réutilisés. En mutualisant les livres de chacun, Booxup est en passe de devenir la plus grande bibliothèque du monde. En attendant d'y arriver, ses créateurs, dont l'un d'entre eux habite rue Ramey, ont réservé au 18e arrondissement la primeur de sa communication.
     
    N'hésitez pas à imprimer et afficher dans l'entrée de votre immeuble l'affiche ci-dessous pour pouvoir prêter et emprunter encore plus de livres.

    booxup,appli,livres

    Cliquez sur l'affiche pour la télécharger

     

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    Booxup est également présent sur Facebook et Twitter. Pour télécharger et tester cette application, cliquez sur le logo ci-dessous :

    booxup,appli,livres

    Aussi intéressante et sympathique que soit cette initiative, n’oubliez pas qu’un des meilleurs modes de diffusion des livres reste les librairies, et il y en de a de très bonnes dans nos quartiers. C'est l'occasion pour nous de vous rappeler notre article évoquant le site "Paris Librairies" pour vous permettre d'identifier une librairie ayant le livre que vous cherchez !

     

  • Le commerce à Paris

    paris,commerce,commerce-de-proximitéL'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) vient de publier une intéressante étude à propos de l'évolution du commerce à Paris, étude réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

    Le maintien du commerce de proximité est depuis déjà plusieurs années une des priorités de la Ville de Paris. Par différents moyens (fléchage de zones dans le Plan Local d'Urbanisme, soutien via la SEMAEST, ...), elle essaie de lutter contre un mouvement lié au changement d'habitudes les consommateurs qui semblent préférer désormais les grandes enseignes ou le e-commerce aux petites boutiques de quartier, très pénalisées au niveau des heures d'ouverture. Comment garder, en effet, le personnel ou l'unique vendeuse jusqu'à 22 heures tous les soirs ? Or les Parisiens travaillent bien souvent tard, et rentrent donc tard à la maison... dès lors, ils apprécient de prendre un plat préparé surgelé et une barquette de carottes râpées au pied de leur immeuble. L'installation galopante des enseignes type Monop' et Carrefour City, compétition rageuse entre Casino et Carrefour, montre que des places sont à prendre dans Paris intra muros et qu'elles peuvent se révéler rentables.

    L'étude de l'APUR est donc un état des lieux en 2014 avec une mise en perspective sur les années antérieures. Elle est extrêmement riche en informations.

    paris,commerce,commerce-de-proximité

     Cliquer sur l'image pour télécharger la synthèse (fichier PDF)

     

    Les 9e, 10e et 18e ne sont pas les plus mal lotis de Paris en ce qui concerne le commerce. Les trois cartes ci-dessous issues de l'étude le montrent clairement (cliquer sur les cartes pour les agrandir).

    9e arrondissement

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    10e arrondissement

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    18e arrondissement

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    Notons quelques grands traits. Si la quantité de commerces et leur densité semblent stables dans le temps, il est clair qu'il y a une évolution de la nature de ces commerces.

    Comment ne pas voir que les marchands de journaux sont moins présents (moins 19% depuis 2011) ou bien les librairies (moins 10% depuis 2011) ou encore les garages (moins 12% depuis 2011), sans doute le résultat de la baisse du nombre de voitures équipant les ménages parisiens mais plus sûrement du prix du foncier à Paris. C'est le commerce de gros qui a le plus souffert : moins 23% depuis 2011.

    A l'inverse, les supérettes ont fleuri (plus 9% depuis 2011) tout comme les opticiens (plus 18%). Le commerce alimentaire traditionnel spécialisé (chocolaterie, surgelés, cavistes, ...) se tient bien (plus 3%) tout comme les cafés restaurants (plus 6%). Enfin remarquons le fort développement des boutiques pour les soins du corps parmi lesquelles les salons de massage (plus 6%).

    Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'étude complète est à disposition (fichier PDF) sur le site de l'APUR. Voici le lien L'évolution des commerces à Paris 2011-2014.

  • Habits de cérémonie, habits de princesse

    Nous avons souvent râlé contre la mono-activité. Rassurez-vous, on continuera à le faire ! Que ce soit celle des salons de massage qui se sont implantés un peu partout dans le 9e ou que ce soit celle des habits de cérémonie dans le 10e, essentiellement boulevard de Magenta.

    Néanmoins, nous avons découvert sur le site de RUE89 un article bien fait qui certes date de novembre 2014 mais parle de ces boutiques pour robes et costumes de mariage. Et nous avons voulu le partager avec vous.

    Capture d’écran 2015-03-20 à 13.30.09.png

    Cliquer sur l'image pour accéder à l'article

     

  • Cars à Paris : une histoire sans fin ?

    Finalement, la question de la présence des cars de tourisme à Paris, c'est un peu comme le serpent de mer, ça n'en finit pas !

    Objet d'une attention particulière pendant la campagne électorale de 2014, la présence des autocars de tourisme ne cesse de polluer la vie des Parisiens, au sens strict du terme.

    Mais regardez ces deux reportages, l'un de 1985, l'autre de 1997. Avons-nous progressé depuis ? Guère en vérité. Ce que nous montrent aussi ces deux vidéos, c'est l'absurdité de certains arguments, toujours les mêmes, du genre vous allez tuer le commerce, ou alors vous allez gêner la venue des touristes. On voit ce qu'il faut en penser aujourd'hui avec le recul.

    1985

    1997

     

    Souhaitons que les choses aillent plus vite et que des décisions disons "radicales" soient prises en la matière. Car quelque chose ne va pas. Comme pour les vidéos ci-dessus, prenons Montmartre, endroit incontournable du tourisme parisien. Beaucoup de touristes viennent en cars et cela représente donc beaucoup de cars. Pour les garer, quatre malheureuses places devant le lycée Jacques Decour boulevard de Rochechouart dans le 9e et quatre autres boulevard de Clichy devant .... Le Moulin Rouge dans le 18e (cela ne s'invente pas!). Chacun peut le constater de visu mais c'est officiel dans le livret du stationnement des cars comme l'indiquent les cartes ci-dessous. Vous trouverez cet intéressant document en cliquant ICI. Et notez bien que ces emplacements sont clairement mentionnés pour la "dépose/reprise"; il y a des opérations qui durent .... 

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    paris,cars-de-tourisme,pollution,pollueurs

    Que fait la mairie de Paris ? Deux adjoints d'Anne Hidalgo sont en principe chargés de la question : Jean François Martins pour son volet Tourisme et Christophe Najdovski pour le volet Transport. Force est de constater que les choses vont extrêmement lentement devant une question assez brûlante comme l'épisode de pollution que nous venons de connaître. Notons au passage l'étrange silence de ces adjoints sur le sujet des cars de tourisme pendant ces jours pénibles de pollution intense.

    Il faut commencer par avoir moins de cars dans Paris, en limiter l'entrée en leur offrant des aires de stationnement reliées à des modes de transports doux. D'autres villes en Europe ont fait cela. La création de zone à trafic limité comme le prévoit le plan vélo de la mairie du 9e aux alentours des Grands Magasins boulevard Haussmann peut apparaitre comme une solution mais elle ne fait que repousser le problème ailleurs. On nous dit que les lobbies autocaristes sont puissants et très actifs? Cela nous ramène à 1985 et 1997. Allez mairie de Paris, un peu de courage !

     

  • Abords de la Gare de l'Est : nouveau champ de bataille des chaînes de burgers ? Une possible arrivée de "FIVE GUYS"...?

    Nous avons déjà évoqué l'impact des commerces et des lieux de restauration sur l'évolution d'un quartier : depuis quelques années notamment avec la Brasserie Barbès dont la prochaine ouverture devrait contribuer à l'amélioration des abords du carrefour Barbès : voir notre série d'articles au fil des mois sur la construction de la Brasserie. 

    Cette fois-ci, nous portons notre attention sur un autre front : le quartier des gares du 10e, que nous relatons régulièrement sur ce Blog.

    Les abords de la Gare de l'Est : le contexte

    A ce titre, nous avons maintes fois exprimé notre souhait de voir une requalification des abords de la Gare de l'Est, situés aux confins de 5 des 6 quartiers du 10e : Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul, Louis Blanc / Aqueduc, Porte Saint-Denis / Paradis, Château d'Eau / Lancry et Grange-aux-Belles / Terrage. Notamment, notre nouvelle proposition dans le cadre du dispositif de Budget Participatif de la Ville de Paris résume les problématiques et les enjeux de ce secteur :

    "Repenser et aménager les abords inter-quartiers de la Gare de l'Est"

    (Notre proposition est un condensé des remarques que nous avons faites dans nos différents articles sur la situation des alentours de la Gare de l'Est et du quartier des 2 gares du 10e).

    Malheureusement, sur ce secteur des abords de la Gare de l'Est, nos élus semblent avoir un peu de mal à prendre le pouls de la situation et tardent ainsi à s'emparer de ce sujet, invoquant la nécessité de prendre son mal en patience en raison de projets qui feraient évoluer ces abords sur le long terme :

    . Une possible nouvelle liaison inter-gares (projet développé dans le cadre de la dernière campagne pour les élections municipales de mars 2014),

    . La liaison ferroviaire "CDG Express" qui relierait la Gare de l'Est à l'aéroport Charles-de-Gaulle à l'horizon 2023,

    . L'intégration de ce quartier dans le périmètre "Paris Nord Est Elargi" dont la transformation serait sur 30 ans !

     

    A défaut d'y voir les politiques, nous constatons que les chaines de burgers se montrent plus rapides à investir ce terrain des gares du 10e, et notamment celui de la Gare de l'Est... Ces grandes enseignes de restauration rapide ont bien compris leurs intérêts dans l'évolution de ce secteur dit du "bi pôle des 2 gares", avec son statut international de porte de l'Europe, qui accueille 613 000 voyageurs / jour. 

    ... A l'instar de ce grand nom américain, et nouvel acteur dans le paysage français du burger :

    gare-de-l-est,five-guys,burger-king,restauration-rapide,fast-food,Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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  • Projet Paris Nord Est Elargi : Promenade Urbaine et gares en sont !

    Salle comble à  la mairie du 18e le 2 février. On pouvait s'y attendre au vu du projet présenté. Mais, plus surprenant, des élus venus d'arrondissements et de communes limitrophes à la même tribune. Pour Action Barbès qui a toujours souhaité que les élus des 9-10-18 (et maintenant 19 dans le cadre de la Promenade urbaine) s'associent pour avancer dans notre quartier, une certaine satisfaction.

    En présence de Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l'urbanisme, c'est François Leclercq, architecte urbaniste qui a présenté les grandes lignes de ce vaste projet.

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  • Le balcon vert semble refaire surface avec un projet mené par le groupe SNCF !

    Après avoir été longtemps paralysé, enlisé puis dans une impasse qui paraissait l'avoir achevé (voir notre article de février 2012), le projet du balcon vert de la rue d'Alsace semble refaire surface. Certes, nous avions évoqué, avec une grande prudence, une petite lueur d'espoir qui avait vu le jour en décembre 2013 avec un projet du nouveau groupe hôtelier OKKO.

    Dans son article du 25 janvier dernier, le JDD évoque à nouveau ce projet qui se précise et entre désormais dans la stratégie du groupe SNCF. Voici l'esquisse du projet "OKKO Gare de l'Est" par l'Architecte de ce futur hôtel, le cabinet SLA Architecture

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    Cliquez sur la vue pour l'agrandir

     

    Cette fois-ci, le projet semble mené par la branche Gares & Connexions du groupe SNCF, qui souhaite pouvoir héberger ses voyageurs. L'entrée de cet hôtel 4 étoiles de 170 chambres se fera ainsi par l'intérieur de la Gare de l'Est, au niveau des quais. La toiture de l'hôtel se situera au niveau de la portion haute de la rue d'Alsace et comportera une terrasse végétalisée de 3 000 m².

     

    L'horizon pour ce projet : 2019 ! Armons-nous donc de patience : c'est ce que nous faisons d'ailleurs depuis 2008. Pour preuve, la vidéo du maire du 10e, Rémi Féraud, alors candidat pour sa première mandature, évoquant ce projet en décembre 2007 :


    Entre les gares, le balcon vert par remiferaud

    Le projet du balcon vert verra-t-il enfin le jour, 12 ans après sa première évocation ? Il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts...            

      

  • Vivre à Paris

    paris,plu,commerce-de-proximité,logementDepuis plusieurs années, Paris est la ville la plus visitée au monde ! Objet d'une polémique au cours des dernières élections municipales, cette information est confirmée par le rapport publié par l'Office de tourisme de Paris : près de 30  millions de visiteurs à Paris intra-muros en 2013. Il est clair que cette affluence a un impact sur la vie quotidienne des Parisiens. Pour ceux qui aiment les chiffres, cela représente en moyenne 82 000 visiteurs par jour soit 3,5% de la population qui est d'environ 2,3 millions d'habitants. C'est considérable. Nos arrondissements et principalement le 9e et le 18e sont touchés par ce phénomène avec les Grands Magasins et Montmartre par exemple, mais aussi le 10e où se trouvent les deux gares Nord et Est. L'économie de la ville s'en ressent. A certains égards, l'impact est positif, pas de doutes, mais cette formidable quantité de visiteurs a aussi des effets pervers sur la vie des Parisiens (pour plus d'informations, se reporter au document Le tourisme à Paris, chiffres clé publié par l'office du tourisme - édition 2014 pour les chiffres 2013)

    D'abord sur le logement, .....

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  • Une supérette de trop rue de Dunkerque ?

    Un envahisseur chasse l’autre … et c’est une nouvelle supérette qui vient de faire son apparition à l’angle des rues de Dunkerque et de Rocroy, et a remplacé en quelques jours l’une des boutiques de vêtements de cérémonie dont le quartier regorge.

     

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    Ces dernières années, on a pu constater que les supérettes aux enseignes pas si différentes que ça, ne serait-ce que parce qu’elles appartiennent souvent au même groupe, se multiplient aux alentours de la Gare du Nord, avec des plages d’ouverture très étendues ; on y trouve essentiellement de l’alimentation, dans des gammes de qualité variables, mais surtout d’impressionnants rayons de boissons alcoolisées. En revanche, il est pratiquement impossible de se procurer dans cette zone des articles de papeterie, de la mercerie, des vêtements d’enfants, etc...

    Par chance, il subsiste plusieurs artisans et commerçants indépendants qui proposent des produits de qualité, et dont le professionnalisme offre une heureuse alternative aux aléas du « libre-service » ; mais on peut raisonnablement s’inquiéter sur leur avenir, compte tenu de l’inflation de l’offre commerciale qui, de toute évidence, dépasse les potentialités de cette zone de chalandise.

  • Avancée législative pour lutter contre la mono-activité

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    Les problèmes de mono-activité ont toujours intéressé Action Barbès. Nous avons suivi avec intérêt la mise en place de l'opération Vital'quartier qui concerne le secteur Magenta mais pas seulement. Le rachat de murs par la Ville pour conserver des commerces de proximité est une avancée que nous avons saluée. Pour mémoire, dans notre quartier quatre commerces rue de Dunkerque et deux rue de Maubeuge. Cependant, malgré P1070736.jpgles efforts de la ville de Paris, il était impossible d'empêcher la progression des boutiques de vêtements de cérémonie, pour ne citer que cet exemple. Pourquoi? Tout simplement parce les locaux étaient à louer. Ils appartiennent à deux ou trois propriétaires qui y pratiquent des loyers très onéreux. On comprend donc que leur intérêt n'est pas de vendre.

     

    Chaque année, nous avons participé aux réunions de bilan à la mairie du 10e ; la demande du conseil de quartier Louis Blanc - Aqueduc concerné également par la mono-activité y revenait inlassablement sur la possibilité d'agir sur les baux commerciaux. La députée de la 5ème circonscription de Paris Seybah Dagoma et un membre du cabinet de la Secrétaire d’Etat chargée de l’Artisanat, du Commerce, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire ont rencontré en octobre des représentants de la commission Commerce du Conseil de Quartier.

    Pendant l'été, Seybah Dagoma avait proposé un amendement à la loi relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, adoptée par ailleurs, pour mieux lutter contre le phénomène de mono-activité qui ne sévit d'ailleurs pas dans la seule capitale.

    De quoi s'agit-il? Autoriser les communes à déléguer leur droit de préemption sur les fonds de commerce, les baux commerciaux, les fonds artisanaux à un opérateur de type société d’économie mixte (SEM) telle que la SEMAEST à Paris.

    Pour connaître l'intégralité de cet article du texte de loi, c'est ici (article 17).

    Reste à attendre les décrets nécessaires à l’application de cette disposition dont on nous dit qu'ils seront publiés d'ici la fin de l'année 2014.