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  • Le point sur le commerce dans le 10ème

    La commission extra Municipale "Commerce-Artisanat" du 10e arrondissement s'est réunie le 14 mai dernier afin de présenter un diagnostic commercial aux habitants présents. Des habitants d'ailleurs très peu nombreux. Au même moment dans une autre salle de la mairie se tenait une réunion sur les locations saisonnières, et qui avait, elle, attiré les foules.

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    C'est l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) qui a réalisé l'étude.

    Nous allons principalement nous concentrer sur la partie nord de l'arrondissement. L'intégralité du document est consultable ici.

    Quelques chiffres

    Le 10e compte 5 018 locaux en rez-de-chaussée, soit 6% du total parisien avec une forte densité de commerces et services commerciaux et une forte proportion de commerces alimentaires. A noter, une sur-représentation des bars et restaurants (22% contre 20% à Paris), et une faible part du commerce non-alimentaire. Ce dernier point ne concerne évidemment pas le nord du boulevard de Magenta qui concentre davantage de la mono-activité. Par ailleurs, à l'ouest de l'arrondissement et notamment avec la restructuration de la Gare du Nord, le nombre de commerces et services est en baisse, alors qu'il augmente à l'est.

    Encore trop de mono activité

    Ce n'est pas une surprise, le 10e a une sur-représentation des agences d'intérim malgré une légère tendance à la baisse. Même constat pour le nombre de bureaux de change qui lui, est en hausse, mais ce qui peut s'expliquer par la présence des gares. Hausse également de la téléphonie discount pourtant déjà bien implantée juste de l'autre côté du viaduc, boulevard Barbès! Les boutiques de vêtements de cérémonie sont très nombreuses dans notre quartier avec un chiffre stable. Rien de nouveau sous le soleil.

    L'action de la Semaest

    La Société d'économie mixte de l'est parisien (Semaest), qui permet d'installer et de développer le commerce de proximité et l'artisanat, poursuit ses rachats de locaux dans l'arrondissement dans le cadre de l'opération Vital'Quartier 2. Ainsi, de nombreux locaux ont pu être achetés et réaffectés à des commerces de proximité (librairie, boucherie...), mais essentiellement dans le secteur sud de l'arrondissement. La mono-activité importante tant sur le secteur Barbès-Gare du Nord que sur le secteur Louis Blanc ne permet pas de trouver des locaux à la vente. Seuls les baux changent de main.

    Autre outil à disposition des commerçants, le Groupement d'intérêt économique, GIE Paris : il propose  une aide aux commerçants qui cherchent des locaux. Il s’agit d’une structure créée en octobre 2017 par les trois bailleurs sociaux intervenant sur Paris ; son objectif est de recenser les locaux disponibles, et de définir leurs conditions d’attribution avec les mairies. Environ 10% du parc des locaux commerciaux au pied des immeubles du parc social sont traités par ce GIE ; 53 locaux ont été attribués depuis octobre 2017. La priorité est donnée aux commerces alimentaires, durables, aux structures d’expression artistique, aux associations.
    N.B. :la consultation de ce site est payante pour les commerçants, gratuite pur les mairies.

  • Commerce de proximité: le point sur l'action de la Semaest dans le 10e

    Le Groupe de Travail Local des secteurs Lancry et Entre Deux Gares s'est réuni le 6 décembre dernier à la mairie du 10e. La précédente réunion avait eu lieu en mars 2016 (voir notre article du 2 avril 2016) après 3 années d'interruption. La Société d'économie mixte de l'est parisien (Semaest) est chargée notamment de favoriser le commerce de proximité dans le cadre d'opérations "Vital quartier" et ce pour certains quartiers pénalisés par une forte mono-activité.

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    Dans le 10e, ce sont 42 locaux qui ont été acquis dans ce cadre depuis 2008. Pour les fêtes de fin d'année, la Semaest a lancé une opération "Les testeurs de Noël". Après un appel à candidatures en octobre dernier, 4 locaux vides ont été proposés pour cette période à des porteurs de projet, une façon pour eux de tâter le terrain avant une éventuelle installation pérenne. Dans notre quartier, la boutique du 37 rue de Dunkerque longtemps restée vide propose prêt-à-porter, sacs, bijoux fabriqués par une styliste et bientôt cours de couture pour 4 mois ou plus si l'activité est au rendez vous.

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    Pour découvrir la boutique, cliquez sur la photo.

    Cette expérience a déjà permis à plusieurs commerces de s'installer rue de Lancry, rue du Château d'eau et rue de Paradis, dans un secteur sans doute plus propice que le nord de l'arrondissement. Rappelons que La librairie Nordest, les magasins de bricolage et de reprographie rue de Dunkerque, les épiceries fines du haut de la rue de Maubeuge sont des locataires de la Semaest. Mais, nous le constatons au fil des années, il est particulièrement difficile d'inverser la tendance. Ainsi, sur la partie nord du boulevard de Magenta, rue du faubourg Poissonnière, rue de Dunkerque, rue de Rocroy, les boutiques de vêtements de cérémonie sont légion.

    Le programme Vital'Quartier prendra fin en 2021. A cette date, la Semaest proposera aux locataires de racheter leur local ou le revendra à une société foncière créée dans ce but. Après 2021, il y aura d'autres opérations Vital'Quartier mais pas dans le 10e. Nous savons que de l'autre côté du viaduc, une opération de revitalisation commerciale est en cours dans le secteur Goutte d'or-Château rouge et ce n'est pas du luxe. Pour autant, il faudra que la ville soutienne fortement les commerces du sud de la Goutte d'or qui sont pénalisés par les problèmes de délinquance actuels.

    guide pratique d'accueil et d'information des commerçants et artisans.

     

  • Une drogue...rie qui fait grise mine

    L’image d’un quartier, c’est un tout, fait de qualité du bâti, de présentation de l’offre commerciale, de fréquentation, d’offres de loisirs, spectacles, de sécurité personnelle, etc.  Une réputation, c’est autre chose, c’est l’histoire du quartier qui la définit. Chez nous, à Barbès, nous avons souvent à souffrir d’une mauvaise réputation et d’une mauvaise image. Nous cumulons en somme. L’image nous pouvons nous atteler à la modifier, c’est en cours. Ne nous accuse-t-on pas fréquemment de vouloir "gentrifier" le quartier simplement parce que, tous, nous le souhaitons plus propre, mieux entretenu, plus respecté par les passants. La réputation, elle, est ce qu’elle est, et avec le temps, elle n’appartiendra plus qu’à l’histoire. L’histoire de la Goutte d’Or est riche, et pour vous en donner la preuve, nous vous conseillons de parcourir le blog d’un habitant de la Goutte d’Or, également membre du bureau d’Action Barbès (un peu de pub’ entre nous !), il est plein d’anecdotes et d’informations, qui vous feront aimer ce quartier, y compris avec ses défauts. C'est le blog de 28 rue Affre.

    Sollicités par les acteurs locaux, élus et autorités préfectorales, nous nous penchons sur le paysage urbain avec encore plus d’acuité qu’habituellement. Nous avons écrit récemment sur un décrochage d’enseigne trop voyante placette Caplat-Charbonnière. D’autres commerces sont dans notre collimateur. Mais passons sous le viaduc et gagnons le faubourg Poissonnière. 

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  • Commerce : autre arrondissement, autre priorité

    Invités par la Mairie du 18e à participer au lancement du nouveau contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier, nous nous sommes retrouvés quatre membres de notre association dans la salle des fêtes de la mairie quasiment comble dès 18h30. Gros succès de communication de la mairie du 18e... ou réelle inquiétude des habitants devant des stores baissés depuis des mois ou des commerces qui leur plaisent moyennement ? 

    Olivia Polski, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, notamment, à la Mairie de Paris, était à la tribune aux côtés d'Eric Lejoindre, maire du 18e, qui a présenté sommairement le but de la rencontre, entrée en matière complétée par une présentation plus chiffrée par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR). On trouve facilement le rapport mis en ligne récemment, basé sur les deux derniers recensements réalisés à Paris, celui de 2011 et celui de 2014. (voir notre article du 5 janvier 2016 sur le même thème, traité dans le 10e). Il convient ensuite de décliner les chiffres par arrondissement avec des focus personnalisés en fonction des priorités politiques et de l'état des lieux. 

    Nous ne revenons pas sur l'évolution générale du commerce à Paris durant la période 2011-2014. La situation s'est améliorée et les deux, voire trois phases de mobilisation à travers les opérations Vital' Quartier 1 et 2, puis l'actuelle extension de Vital'Quartier 2, n'y sont pas étrangères. Le secteur Popincourt parmi les pionnières et plus près de chez nous, le secteur des deux gares (Nord et Est), ont retenu toute notre attention depuis 2004 et nous avons suivi les opérations entreprises dans ce cadre, au fil du temps (voir nos articles sur ce sujet). Toutefois le 18e n'avait pas été retenu jusqu'ici, sans doute moins frappé par la monoactivité ou la désertification commerciale, priorités de ces dispositifs.

    Pourtant, certains quartiers du 18e souffrent d'une forte vacance commerciale, c'est à dire des boutiques ne retrouvent pas repreneur, n'intéressent pas, et les stores restent désespérément baissés plusieurs années quand il ne se couvrent pas d'affiches. La mairie veut donc maintenant redynamiser des zones, qui ne sont pas uniformes sur tout l'arrondissement. Elles sont principalement localisées dans les quartiers Amiraux-Simplon, La Chapelle et Goutte d'Or. Avec des particularités pour chaque zone.

    Comme le signalait très clairement Eric Lejoindre « le commerce est un enjeu majeur et le commerce de proximité en particulier est intimement lié au caractère de Paris. Dans le 18e nous voulons une montée en gamme et faire vivre les quartiers ». Il faut donc réunir tous les acteurs et faire en sorte qu'ils aillent dans le même sens. Le maire faisait également remarquer qu'en France « le commerce est libre, et pour qu'il vive, il lui faut des clients ». On en déduira que les enseignes tombées dans l'oubli n'ont peut-être pas su trouver leur clientèle. On ne décrète pas telle ou telle activité sans une étude de marché préalable, même à minima.

    C'est ce qu'expliquera plus tard Olivia Polski dans sa présentation des aides et soutiens dont peuvent bénéficier les entrepreneurs, commerçants et artisans, pour favoriser leur activité. Elle renchérira en martelant que « le commerce, ce n'est pas que de l'économie, c'est aussi du lien social, du paysage... » Elle a aussi insisté sur la nécessité de motiver les bailleurs publics ou privés pour qu'ils ne laissent pas leur rez de chaussée à l'abandon, ou qu'ils se laissent tenter par des repreneurs investisseurs plus sensibles à la rentabilité qu'à la vie d'un quartier.

     

    Préemption, acquisition et attribution

    Le droit de préemption est un levier important pour intervenir dans ce cadre. Il sera délégué pour une période de 12 ans à un opérateur choisi par la Ville (c'est le cas dans le 10e de la Sémaest, voir nos articles), qui pourra acquérir des murs de boutiques, les rénover dans le respect des normes actuelles, puis signer un bail avec un candidat commerçant ou artisan. La Ville a alloué 37 millions d'euros pour les acquisitions de locaux. Lancement de l’opération fin 2016 après un vote au conseil de Paris.

    Nous avons apprécié ce dispositif dans le 10e, il peut être efficace, même s'il n'a pas pu modérer la monoactivité (robes de cérémonie) sur le Magenta depuis sa création. Souvent faute d'avoir eu vent à temps des mutations et des changements de commerces.

    Les habitants présents ont pu s’exprimer notamment sur le périmètre délimité jugé insuffisant par certains. Le 18e a des quartiers bien différents et on a fait remarquer qu’une concertation par secteur aurait été plus judicieuse. On a aussi demandé une intervention rapide pour les commerces des arcades de la rue de la Goutte d’or et encore signalé des commerces à l’abandon rue des Gardes et rue Polonceau (voir notre article d'octobre). Certains ont suggéré de faire travailler les commerçants et particulièrement des boulangers pour fournir les repas des écoles et donc favoriser les circuits courts. (pas facile quand on sait qu’il faut fournir 14000 repas par jour, a rétorqué Eric Lejoindre, tout en approuvant le principe !). Et encore faciliter le protocole d’accompagnement pour les projets d’animation des commerçants, processus trop lent.

    La Ville a ouvert une plateforme pour permettre aux habitants de signaler des locaux ou de faire des propositions. Déjà 70 venues du 18e sont en ligne... Les conseils de quartier devraient être consultés, nous a-t-on dit.

    Bien, très bien, mais nous doutons de la réelle volonté de concertation quand nous apprenons que celle-ci se terminera fin février avec une réunion de restitution à l’Hôtel de Ville. La participation citoyenne demande un peu plus de temps...

    Pour donner son avis, c’est ici: vitalité commerciale de Paris : donnez votre avis

     

  • Le commerce se porte plutôt bien dans le 10e

    « La mairie du 10e mène une politique de développement économique basée notamment sur l'aide à l'installation de créateurs ou de repreneurs d'entreprises commerciales et artisanales par la mise à disposition de locaux bâtis ou aménagés par les Sociétés d'économie mixte de la Ville de Paris. »

    C'est ainsi que commençait l'invitation à la commission extra-municipale Commerce et Artisanat qui se tenait à la mairie du 10e le 14 décembre au soir. Animée par Hélène Duverly, conseillère déléguée au commerce, à l'artisanat et au tourisme, elle avait pour but de faire un bilan des actions déjà menées par la Semaest (Société d'économie mixte de l'Est Parisien) dans le cadre de Vital' Quartier et de celles à venir.

    Pour mémoire pour ceux qui n'ont pas toujours suivi de près ces opérations de revitalisation du commerce dans des secteurs où il peut paraître en péril (voir nos articles sur le sujet...) : il s'agit pour les sociétés d'économie mixte de la Ville d'installer des commerçants et artisans dans des locaux dont elles préemptent la propriété des murs grâce à un budget alloué par la Ville de Paris. D'autres possibilités existent. Ce sont les pieds d'immeubles des bailleurs sociaux, lors d'une rénovation, de la livraison d'un ensemble immobilier, ou lors des changements de locataires. 

    Il a semblé au fil du temps que les actions se réalisaient sans réelle coordination entre les acteurs, et que se pencher sur la question pouvait apporter un plus. Alors que la connaissance des ventes de fonds échappe totalement aux services de la Ville (le commerce est libre, et seul le propriétaire des murs d'un local, avisé d'un changement d'activité, est sollicité pour donner son accord), les mutations (vente de murs) sont enregistrées, et là seulement peut entrer en jeu le droit de préemption, éventuellement. Notons que la Ville ne souhaite pas faire jouer le décret du 24 juillet 2015 qui modifie le code de l'urbanisme en matière de commerce et d'artisanat et permet la préemption des baux commerciaux, notamment, pour des raisons budgétaires. En effet, faire fonctionner correctement ce dispositif nécessiterait huit emplois à temps plein.

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    Nous ne commenterons pas la jolie lisière bleue continue du Magenta... (voir nos articles)

    paris,10e,commerce,diversité-commerciale,vital-quartier,semaest,olivia-polskiPosées ces quelques règles, l'Atelier Parisien d'Urbanisme a fait une présentation de l'état du commerce et de l'artisanat dans l'arrondissement. On note que la densité du commerce y est plus forte que la moyenne parisienne : l'échelle est le nombre de commerces pour 100 mètres de voie, la moyenne parisienne est de 3,5 quand le 10e affiche vaillamment 6 commerces pour 100 mètres. On compte 5 078 locaux en rdc soit 6% du total parisien. C'est une forte densité : 37 commerces pour 1000 habitants soit 9% de commerces alimentaires, 20% de bars/restaurants et 19% d'autres types (dont commerces de gros plus représentés ici que dans l'ensemble de Paris, mais en baisse). On note une augmentation des commerces de bouche et des bars-restaurants entre 2011 et 2014. 

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    Forte hausse de l'alimentaire depuis 2011 après une baisse entre 2003 et 2011.
    Traiteurs-épicerie : +9 commerces (+41%); cavistes : +4 commerces (+20%)

    Ce n'est donc pas le nombre des commerces qui est en cause, mais plutôt leur diversité. Dans le nord de l'arrondissement il est clair que la place occupée par les vêtements de cérémonie va au-delà des besoins de la population locale. Et que son extension met en péril la survie des commerces de proximité, eux, bien nécessaire aux habitants. Pour autant, la Ville ne peut décréter que tel local sera occupé par une boucherie ou une poissonnerie si un repreneur n'est pas candidat et si la clientèle n'existe pas. Hélène Duverly a du le rappeler quand des participants dans la salle ont réclamé des commerces de bouche à la place de locaux fermés, abandonnés... notamment à la suite de la dure concurrence que subissent les fabricants de textiles du côté du faubourg du Temple. Autre lieu, autre préoccupation.

    Pour revenir dans le nord-ouest du 10e, l'association Vivre Gares Nord et Est (VGNE) a demandé une zone de protection nouvelle qui engloberait les abords des gares (rues du Fg St Denis, Valenciennes, St Quentin notamment). Cette idée a été rejetée par Nadège Dupont, directrice de cabinet de l'adjointe au commerce Olivia Polski, mais pas tout à fait puisque c'est une extension de Vital'Quartier qui est proposée sur un large triangle délimité par les rues  d'Alsace,  Chabrol et  La Fayette. Ce ne seront pas les seules extensions puisque le faubourg du Temple est aussi concerné. Les avenants devraient être votés au conseil de Paris de janvier, au plus tard à celui de février.  

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    Par ailleurs, nous avons été informés de la signature toute récente d'un nouveau bail pour une boutique située au 96 rue de Maubeuge — à peu près en face de En Vrac ouvert au printemps — qui se destine à l'Epicerie Fine. Nous irons tester comme toujours. 
     

     

    Enfin, nous participerons à une réunion le 6 janvier, donc demain, sur ce même thème de l'artisanat et du commerce à la mairie du 18e, une réunion focalisée sur plusieurs quartiers dont celui de la Goutte d'or.