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Environnement - Page 4

  • Tous mobilisés pour Goutte d'Or sud: le temps des propositions

    Après la marche exploratoire du 2 mai que nous évoquions dans notre article du 16 mai), une réunion, comme celle organisée pour le secteur Château Rouge s'est tenue au Collège Georges Clémenceau. C'était le mercredi 23.

    Des tables avaient étaient disposées afin de proposer une réflexion par thème entre habitants, services de la mairie, le tout orchestré par l'agence Ville ouverte.

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    Une trentaine d'habitants a "planché" sur l'attractivité économique et commerciale, la placette des Gardes et la place de l'Assommoir, la jeunesse, l'animation et la qualité des espaces publics. Nous avons choisi ce dernier thème.

    Auparavant, Laurence Girard, secrétaire générale adjointe à l'Hôtel de Ville, a donné quelques précisions pour l'auditoire. Il s'agit donc, d'ici à un mois, d'établir un plan d'actions. La plate-forme dédiée a reçu une centaine de propositions (Action Barbès en a envoyé plusieurs). Elle a évoqué une réouverture ponctuelle du square Alain-Bashung. (Nous étions présents d'ailleurs lors d'une réunion dans le square le 16 mai pour donner notre avis, et demander fermement qu'il soit le plus rapidement possible ouvert au quotidien, comme les autres espaces verts). La rue Boris Vian a aussi été évoquée mais, là encore, pour des actions (nettoyage et dégraffitage) qui ne modifieront pas l'aspect général. La fontaine Wallace, rue de la Goutte d'Or, sera remise en état prochainement. Des coffrets anti-vandalisme vont être installés sur les lampadaires pour éviter des réparations à répétition. Nous ne pouvons nous empêcher de penser aux armoires électriques cassées sous le viaduc. Ce qui serait possible pour des lampadaires ne le serait pas pour des armoires ?

    "On a l'impression d'être écoutés depuis des années mais pas entendus et on souhaite une vraie requalification du secteur" s'est exclamé le président de Paris Goutte d'Or. "Alors, est-on face à une opération de communication ici ? Nous n'avons pas de réponses pour le long terme ; on a diminué les crédits pour les associations comme la nôtre" a-t-il ajouté. Il aura fallu l'intervention de Paris Goutte d'Or et d'Action Barbès pour qu'enfin la Ville accepte de revoir le périmètre et de l'étendre aux rues Caplat-Charbonnière  jusqu'au boulevard de la Chapelle. A vérifier tout de même lors de la prochaine réunion...

    Propreté

    Nous ne pouvons ici vous relater ce qui s'est dit dans les 5 ateliers. En ce qui concerne l'espace public, là où nous avons participé, la propreté a fait l'objet d'un échange vif et long. Nous avons expliqué pourquoi nous refusons de participer à la Journée du Grand Nettoyage le 9 juin (voir notre article du 28 mai). Depuis 2001, nous avons participé à maintes marches exploratoires, aux opérations de nettoyage approfondi (OCNA) et nous signalons de très nombreux dysfonctionnements et dépôts sauvages par l'application "Dans ma rue". Nous estimons que c'est déjà beaucoup, d'autant que les améliorations ne sont pas forcément au rendez-vous...

    "Comment vous expliquez que, dans une même rue, les services ramassent les encombrants signalés et laissent à quelques mètres d'autres dépôts bien visibles ?" avons-nous demandé. La responsable de la propreté, Mélanie Jeannot, a répondu que le nombre de demandes d'enlèvements d'encombrants avait considérablement augmenté et qu'il était désormais nécessaire de les réguler afin d'avoir des agents disponibles pour répondre aux demandes de "Dans ma rue". Ce qui nous conforte dans notre demande récurrente d'une augmentation des moyens là où c'est nécessaire. En ce qui concerne les bacs de ramassage des ordures ménagères, une vérification sera effectuée (nettoyage, couvercles cassés...). Certains commerçants ne sont pas respectueux de l'espace public. Et même si certains d'entre eux ont déjà été plusieurs fois verbalisés, un nouveau rappel sera fait. Paris Habitat n'a pas les moyens d'intervenir auprès d'eux sur ce point, quand il s'agit d'un local commercial en pied d'immeuble social. Il faudrait a minima sensibiliser les gardiens, quand il y en a, pour qu'ils soient plus vigilants sur la tenue des bacs.

    La rue Boris Vian

    La seule proposition à court terme proposée a été de repeindre en blanc le mur attenant ! Là encore, nous avons réagi vigoureusement. Pourquoi pas une fresque comme celle réalisée dans le 13e arrondissement ? Et pourquoi ne pas s'occuper également du grand escalier, toujours rue Boris Vian, qui part de la rue de la Goutte d'Or pour rejoindre celles de la Charbonnière, de Chartres, et le centre FGO-Barbara ? Nous voulons du qualitatif !

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    Et les exemples ne manquent pas ailleurs!

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    Escalier à Beyrouth

     

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    Escalier à San Francisco

    Un parcours de Street Art a aussi été suggéré par Ville ouverte et nous n'avons pas manqué de rappeler notre demande — dès 2013 ! — d'un tel parcours pour la Promenade urbaine.

    Pour conclure, et même si Laurence Girard a parlé d'un "coup d'accélérateur", nous ne sommes pas très optimistes sur la suite tant nous pensons que les actions menées prochainement seront davantage du "camouflage" de l'avis même d'une participante.

    Prochains rendez-vous

    le 11 juin de 17h à 20h sur la place Polonceau

    le 14 juin à la mairie de l'arrondissement en présence d'Anne Hidalgo

     

  • Le métal dans la ville

    Jeudi 14 Juin à 19h au Pavillon de l'Arsenal.

     ** attention, il faut s'inscrire **

    Nous recevons régulièrement des invitations à assister aux Petites Leçons de ville, des cycles de conférences organisées par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de la ville de Paris (CAUE) qui ont lieu au Pavillon de l'Arsenal.

    Il s'agit ici de la quatrième soirée sur le thème Emploi et réemploi des matériaux de construction parisiens. Fer, fonte ou acier, le métal s'est transformé au fil des évolutions scientifiques et techniques. Né à l'âge industriel et associé aux expositions universelles et aux infrastructures ferroviaires, aujourd'hui ce matériau suscite toujours autant d'intérêt chez les Parisiens.

    Les intervenants se proposent de répondre aux questions que l'on est en droit de se poser tant sur la longévité de ces matériaux que sur leur utilisation actuelle : à quelles exigences nouvelles le métal doit-il répondre en termes d'écologie et de durabilité ? Quelles sont les propriétés propres de chaque métal ? Comment le métal peut-il également trouver une seconde vie ?

    Barbès le viaduc du métro

    Nous sommes ici, à Barbès, baigné dans la structure métallique, nous pensons bien sûr à la présence du viaduc de notre métro aérien. Plus d'un siècle déjà qu'il est là ! Régulièrement, la RATP œuvre à l'entretenir avec soin. C'est d'ailleurs l'objet des travaux actuels qui imposent leur présence — un tout petit peu envahissante — dans notre environnement. Il n'est toutefois pas question d'ôter au viaduc des parties si minimes soient-elle de sa structure métallique pour un ré-emploi quelconque. Non, nous vous rassurons. Toutefois, les intervenants lors de la petite leçon nous en diront plus sur ce qui se fait en architecture, actuellement, en matière de ré-emploi des métaux, ce qu'ils en pensent et les dernières nouveautés dans cette discipline.

    carrefour Chapelle Tombouctou le viaduc

    Les intervenants 

    La leçon : 

    Marc LE CŒUR, historien de l’art, enseignant à l’Ecole spéciale d’architecture

    L’étude de cas  

    Le gymnase Poissonniers par Anne PEZZONI, Archi5

    Le témoignage :

    Pascal BONAUD, directeur de Projets Innovation au CTICM - Contraintes et perspectives du réemploi du métal 

    Informations pratiques 

    Jeudi 14 juin de 19h à 21h, Pavillon de l'Arsenal, 21, bd Morland, Paris 4e.

    CAUE de Paris, 7, rue Agrippa d'Aubigné, Paris 4e. tel.:0148877056

    contact@caue75.fr                                   S'INSCRIRE

  • Journée grand nettoyage

    Comme nous, vous avez peut-être reçu cette injonction de la Ville de Paris : 
     
    Participez à la Journée du Grand Nettoyage *
     
    Ok, injonction c’est un peu fort, mais vous voyez l’idée. C’est vrai que dans certains pays, les citoyens ont une approche de l’espace public plus collective, ou du moins ils se l’approprient plus individuellement ce qui tend à le respecter davantage, et à le préserver collectivement. Dans notre éducation des dernières décennies, nous avons dû rater un chapitre, et au fil des années l’espace public est devenu ce qui n’est pas propre à chaque individu, mais reste justement public et relève donc d’un traitement public. Le corollaire c’est aussi un entretien public, réalisé par les agents de la Ville, payés par les impôts des citoyens de la ville. La boucle est bouclée. Pourquoi devrais-je me préoccuper de la propreté de mon trottoir, étant donné que des services de nettoiement sont organisés pour le faire, et que mes impôts sont collectés pour financer ce service… ? Devrais-je mettre deux fois la main à la pâte ? (ou à la poche !)
     
    Raisonnement juste, évidemment. Mais si certains quartiers sont repoussants de saleté à certaines heures, ce n’est pas parce que les services ne font pas leur travail correctement, c’est qu’ils sont très fréquentés, par des milliers de personnes, des dizaines de milliers, qui toutes ne sont pas habituées à prendre soin de l’espace public — ce qui est un doux euphémisme ! Ailleurs, un coup de balai, un ramassage hebdomadaire des encombrants peuvent suffire à faire place nette. Les habitants des avenues boisées du 16e ne bénéficient pas de plus d’heures de nettoiement, mais au mètre linéaire de voirie ils sont moins nombreux à le fréquenter, à y faire leurs courses..., on y trouve moins de commerces, moins de fast-foods, moins de marchands de frites, moins de ventes à la sauvette (!), etc.  Le quartier est donc moins sali aussi au fil des heures. Et le résultat est visible. Passez vers 17h avenue Henri Martin, les enfants sortent des écoles du quartier avec leur nounou et même si, par inadvertance, l’un d'eux jette le papier du croissant par terre, l’environnement ne ressemblera pas à notre sous-viaduc un samedi vers 17h… 
     
    De là, à nous demander, à nous habitants de Barbès, de prendre des gants en caoutchouc, une pelle et un seau pour nettoyer nos trottoirs, nos coins de décharge, les pieds des piliers inondés d’urine, les abords des fast food jonchés de papier gras…. 
     
    Certes, cette proposition s’adresse à tous les Parisiens, pas seulement à nos voisins autour du carrefour. Néanmoins, nous le prenons mal, car non seulement nous souffrons de la fréquentation intense de notre quartier, et des désagréments qui y sont liés, nous n’arrivons pas à obtenir un surcroît de service, qui s’imposerait pourtant pour bénéficier du même résultat qu’ailleurs, et nous devrions nettoyer nous-mêmes ? Plutôt aller à la pêche. Enfin…, si cela vous tente, c’est le 9 juin ! Inscrivez-vous, inscrivez-vous !! 
     

    * Chaque année, la Ville de Paris organise une Journée du Grand Nettoyage. La prochaine édition aura lieu le samedi 9 juin. Le principe ? Devenez ambassadeurs de la propreté de Paris en organisant une action de nettoyage dans votre quartier ! Proposez dès aujourd'hui le nettoyage citoyen du lieu de votre choix ou inscrivez-vous pour une action déjà proposée, puis laissez-nous faire le reste : à l’approche de l’événement, nous vous fournirons pinces, gilets, sacs... et tous les équipements nécessaires.

     

    En revanche, si vous avez programmé un rangement de vos placards, à défaut d’un grand nettoyage, en raison de l’approche imminente de l’été, nous vous proposons de porter le fruit de vos efforts au 26 rue Laghouat, chez Accueil Goutte d’Or, qui organise une braderie le 6 juin de 10h à 18h. 
    Cela peut être 
    - des vêtements et chaussures d’enfant, femme et homme 
    - des jeux et jouets
    - des livres d’enfants
    - des objets de décoration
    - du petit électroménager
    etc… 
    Il va sans le dire que tous ces dons doivent être en bon état… et propres. 
    Le centre AGO consacrera la recette de cette braderie au financement d’une semaine de vacances pour 6 familles du quartier. 
     

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  • ZSP élargie: on continue

    Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, les associations et collectifs sont désormais nombreux autour de la table pour les réunions mensuelles de la ZSP élargie au commissariat du 20e arrondissement. De ce fait, le temps de chacun est un peu compté mais, malgré cela, cette dernière rencontre a duré près de 3 heures !

     

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    Cette fois, la mairie du 10e n'avait pas été oubliée et était représentée par Stéphane Bribard, élu chargé de la prévention et de la sécurité. Pas d'élu côté 18e, seule la directrice de cabinet du maire, Judith Hervieu, était là. Pour les services et les institutionnels, pas de changement (voir notre article du 16 avril).

    Quelques chiffres

    Jacques Rigon, chef de district, a confirmé la baisse  de 11% de la délinquance (- 4% pour celle de voie publique) avec une bonne tendance sur les secteurs Lariboisière et Chapelle-Pajol. A noter, une baisse de 24% des cambriolages, ce qui est très important et à contre-courant de la tendance parisienne. Les actions se poursuivent contre la vente illicite de cigarettes avec, pour le mois d'avril, 267 procédures simplifiées de saisie-destruction, 87 interpellations et 163 arrestations par la Force légère d'intervention ciblée (Flic). Pour les ventes à la sauvette, on a procédé à 897 saisies et 10 tonnes de marchandises sont parties à la benne. Pour des faits de délinquance, 261 arrestations ont eu lieu : pour vol, vol à la tire (dont 30 avec violence), 52 pour recel et 69 pour possession et revente de stupéfiants. Pas moins de 55 opérations spéciales dont 16 avec la DPSP ont été menées.

    La DPSP continue ses actions de verbalisation mais principalement sur la ZSP historique (Château Rouge et Goutte d'Or) avec 40% de PV pour dépôts sauvages et 20% pour jets de mégots, et de très nombreux PV pour stationnements gênants. Pour la première fois, un représentant de la DPSP 10e était présent. Il faut savoir que la circonscription créée regroupe également les 8e et 9e arrondissements. De l'aveu même de ce représentant, le personnel n'est pas au complet et donc les actions limitées (50 PV depuis février...) pour le secteur Lariboisière. "Le 10e mériterait à lui seul une circonscription" a t-il conclu. On notera donc un écart certain entre les annonces faites par la Ville fin 2017 sur la nouvelle brigade des incivilités et la réalité sur le terrain.

    Pendant la période du ramadan, un dispositif particulier, déjà testé l'an passé par le commissaire Jacques Rigon, est mis en place. Valérie Goetz, commissaire du 18e arrondissement en a détaillé les mesures. Il y a en fait un double dispositif avec la prévention d'actes terroristes sur les lieux de culte d'une part, et une vigilance nécessaire du fait des très nombreuses familles qui viennent se ravitailler en gâteaux et autres denrées liées au ramadan, d'autre part. Et il ne faut pas oublier que cette foule attire également un nombre croissant de délinquants avec plus de trafics et plus de vols à la clé. Cette année, les emprises du chantier RATP ne vont pas faciliter les circulations piétonnes. Il a été décidé de supprimer les places de stationnement situées entre le carrefour Barbès et la rue des Islettes pour éviter notamment des vols à la portière. Tolérance zéro pour les ventes sur le trottoir du boulevard de la Chapelle pour les commerçants mais aussi pour les vendeurs à la sauvette. Par contre, et c'est le dispositif testé, on tolère des ventes de denrées alimentaires sous le viaduc, souvent organisées par des femmes et, surtout, on les encadre par une présence policière. On veille à ce que les lieux soient rendus propres et un service de nettoyage de la Ville prend le relais. On pourra faire un bilan le mois prochain.

    Les points principaux abordés par les associations

    Du côté de la rue Riquet, les tensions semblent s'apaiser et la DPSP annonce des renforts de correspondants de nuit. Sur le secteur Chapelle, il y a aussi du mieux en journée mais les affaires reprennent en fin d'après-midi avec de très nombreux vendeurs à la sauvette, des personnes alcoolisées et... des bagarres. L'association SOS La Chapelle demande donc une vigilance accrue le soir et les week-ends. L'algeco situé sous le viaduc au niveau de la rue Philippe de Girard n'est toujours pas enlevé, malgré les promesses de la mairie, il génère des nuisances olfactives (on se doute pourquoi) et encourage les dépôts de toute nature. Le problème des distributions alimentaires rue Pajol n'est toujours pas réglé ; il faut préciser que certaines associations refusent d'entrer dans le dispositif mis en place par la Ville. De l'autre côté du viaduc, Demain La Chapelle est également confronté aux problèmes d'alcoolisation. L'association demande que des contrôles soient effectués auprès des commerces, que ce soit au niveau sanitaire ou encore sur la dégradation des façades d'immeubles. C'est le rôle de la Direction de l'urbanisme (et nous savons d'expérience que l'efficacité n'est pas au rendez-vous !).

    L'association de commerçants créée récemment est désormais très présente dans les différentes réunions. Et, une fois de plus, elle tire la sonnette d'alarme sur le secteur Goutte d'Or avec les trafics qui gangrènent le quartier et qui rendent la vie impossible. "Les commerçants sont à bout" s'est exclamée la représentante de l'association. Elle regrette également qu'une réunion pour préparer la période du ramadan n'ait pas été organisée. Trop de ventes ont lieu n'importe comment, alors comment le faire admettre aux commerçants qui respectent la législation ?

    Sur le secteur Marcadet, on note une amélioration, mais évidemment les ventes illicites se déplacent. A Château Rouge, La Vie Dejean souhaite avoir un peu de calme pendant l'opération "Paris Respire" du samedi car les animations sont très bruyantes. Du côté du respect des horaires de livraison, pas de changement. Pour le collectif des riverains du boulevard Barbès, les occupations sur les trottoirs et devant les immeubles se prolongent désormais le soir, et dérangent. Ce à quoi Valérie Goetz répondra que l'éviction n'est pas une notion juridique.

    Dans le secteur Lariboisière, le collectif de riverains, opposés à la salle de consommation, constate bien la présence policière accrue. mais déplore notamment que le problème des entrées de parking ne soit toujours pas réglé. L'association Vivre Gares du nord et de l'est  (qui avait demandé précédemment l'extension de la ZSP vers la rue d'Alsace et les squares Cavaillé-Coll et Alban Satragne et ne l'avait pas obtenu), pense désormais que la ZSP élargie se fait au détriment des autres quartiers...

    Et pour terminer, nous avons évoqué le report des ventes à la sauvette les jours de marché sur la rue Stephenson et le pont de Jessaint. Par ailleurs, nous déplorons qu'à nouveau le sous-viaduc redevienne un parking le dimanche. Les barrières sont systématiquement cassées, pas entretenues. Il est grand temps de trouver un moyen efficace de fermeture de cet espace que nous réclamons à la Ville depuis des années. La présence policière est visible, c'est incontestable, mais il y a tant à faire ! Sur le marché, les vendeurs dans l'allée centrale sont très - trop présents, et ce n'est pas acceptable. Même si la commissaire Valérie Goetz précise que de nombreuses opérations ont lieu. Parallèlement, nous demandons que la RATP nettoie ses emprises de chantier dont l'état déplorable contribue à dégrader le quartier. Enfin, le "bazar" de circulation dans les rues autour de la zone Château Rouge respire le samedi, à savoir les rues Doudeauville, d'Oran et Cavé, entraîne du stationnement sauvage et des concerts de klaxon. Il faut verbaliser ces comportements de conducteurs qui très majoritairement n'habitent pas Paris, comme nous avons tenu à le rappeler, car le marché exotique de Château Rouge continue à attirer une clientèle venant de toute l'Ile de France.

    La prochaine réunion devrait avoir lieu dans un mois.

  • Boris Vian cède la place à une énième marche exploratoire dans la Goutte d'Or

    Après la première réunion "Tous mobilisés" du secteur Polonceau le 19 avril (voir notre article du 30 avril), la mairie a été à l'initiative d'une marche exploratoire, mercredi 2 mai en début de soirée. Le point de rassemblement était sur la place de l'Assommoir.

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    Une douzaine d'habitants du quartier avait fait le déplacement, une mobilisation plutôt maigre. Il faut reconnaître que des marches exploratoires ont déjà eu lieu l'an passé, des propositions émises et trop peu de réalisations à la clé. Alors, une nouvelle marche ne nous a pas franchement enthousiasmés, d'autant que côté propositions, nous n'avons pas chômé depuis des années.

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    Le diagnostic est connu : malpropreté, épanchements d'urine, une place peu accueillante le jour et encore moins le soir. Des pistes d'amélioration ont déjà été proposées sur la végétalisation, l'animation, l'éclairage. Rien de bien nouveau en fait. Le rendu doit se faire très rapidement, puisque la prochaine réunion se tiendra le 17 mai en présence de la Maire de Paris. Un calendrier on ne peut plus resserré..., alors que peu de choses ont bougé depuis le début de la mandature dans ce secteur et que les alertes sur la dégradation ont été lancées il y a plus d'un an. Chacun se fera son idée.

    Nous avions participé activement-et physiquement sur le terrain-à l'opération "Tous mobilisés pour Château Rouge". Mais cette fois, nous avons préféré envoyer nos suggestions à l'adresse dédiée (www.idee.paris.fr/gosud-polonceau). Nous avons donc laissé la marche se poursuivre rue de la Goutte d'Or jusqu'à la placette Polonceau, sans nous,  et nous avons rejoint un rassemblement organisé rue Boris Vian.

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    Les associations Cavé Goutte d'Or et Paris Goutte d'Or étaient à l'initiative de cet évènement pour annoncer la décision de la famille de Boris Vian de retirer l'autorisation donnée à la ville d'utiliser son nom. Une très longue histoire et sans doute une décision inédite à Paris. Nous vous invitons à consulter l'article très complet de Cavé Goutte d'Or, association qui suit cette affaire de très près.

     

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    La rue a donc désormais un autre nom... 

  • Square Léon: le nouvel aménagement prend forme

    Action Barbès a participé à la réunion de concertation au sujet du réaménagement du square Léon, organisée par l’Equipe de Développement Local (EDL) de la Goutte d’Or le 19 avril dernier. Une vingtaine de riverains et acteurs associatifs ont assisté à la présentation des premiers éléments issus de la consultation publique menée dans le secteur depuis février 2018, aux côtés des représentants institutionnels (Ville de Paris, Mairie du 18e).
    L’aménagement du square Léon est issu d’un projet voté au Budget Participatif 2016, portant sur la rénovation de 19 squares et parcs dans les quartiers populaires. Sur une enveloppe globale de 2,2 M€, l’opération s’est vue accorder une enveloppe de 270 000 €; une deuxième ligne budgétaire de 50 000€ a été attribuée au square Bashung, autre espace vert problématique de la Goutte d’Or. Le calendrier prévisionnel lié à ce projet est assez serré : phase de conception en avril-juin 2018, préparation et chantier deuxième semestre 2018 et démarrage des travaux au premier semestre 2019… d’où l’intérêt de cette réunion de synthèse et de restitution.

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    Entrée sud du square

     

    Diagnostic de l’existant

    D’un point de vue méthodologique, l’EDL a pris le parti de la diversification des outils de concertation, seul moyen de collecter les avis d’un public large et hétérogène :
    • un questionnaire en ligne, disponible entre février et mars 2018, ayant reçu 163 réponses ;
    • un questionnaire sur place, auprès des personnes qui fréquentent régulièrement le square, avec 35 réponses collectées ;
    • des ateliers de travail avec des partenaires locaux ciblant des publics moins accessibles (jeunes, femmes, collectifs de riverains);
    • des temps de travail avec les services de la Ville, en particulier avec les jardiniers de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE).


    Le constat qui ressort de la concertation est unanime : il s’agit d’un espace surfréquenté, qui concentre des usages divers et cloisonnés, caractérisé par des dégradations régulières et par une forte présence masculine.
    Les associations locales insistent sur la nécessité de permettre aux usagers de mieux profiter du square, en mettant en avant le décloisonnement des espaces et la mise à disposition de services, notamment la réouverture des toilettes publiques et l’activation des points d’eau. La DEVE se retranche derrière la nécessité de faciliter l’entretien des espaces et de préserver la qualité paysagère du square, tout en fermant la porte à une réouverture des équipements. Entre l’immobilisme des services de la Ville et les besoins disparates exprimés par les habitants, les visions semblent incompatibles.


    Les pistes d’aménagement pressenties

    L’EDL rappelle que le nouvel aménagement ne pourra pas contenter tout le monde et que des arbitrages s’imposent : le budget n’est pas suffisant pour l’ensemble des actions envisagées…  sans compter que les pistes d’amélioration sont souvent en conflit les unes avec les autres !
    L’installation d’agrès de sport, plébiscitée par les jeunes publics, ne va sûrement pas rééquilibrer la présence homme-femme dans le square ; la suppression des bosquets côté Saint-Luc pourra faciliter la traversée nord-sud, mais ne va pas dans le sens de la biodiversité et de la présence du végétal ; la multiplication des animations de quartier reste difficilement conciliable avec une amélioration de la qualité des pelouses.
    Malgré ces divergences, un consensus semblerait se dégager sur certains points : l’agrandissement des pelouses pour préserver des espaces de détente et de relaxation, le remplacement des aires de jeu pour les tous petits, la réparation des filets et le remplacement du sol sur le terrain de sport, l’amélioration de l’éclairage et de l’accessibilité, la transformation du terrain de basket en espace multifonctionnel.
    Une solution à l’impasse : élargir le périmètre d’étude.

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    Le terrain de sport


    La position d’Action Barbès est (pour une fois) attentiste ! Au lieu de compartimenter les sujets, nous sommes convaincus qu’une réflexion globale s’impose sur les équipements de la Goutte d’Or, dans le but d’étudier les complémentarités offertes par les projets d’aménagements de deux autres espaces dans le même secteur : le terrain d’équipement polyvalent sur l’allée Boris Vian, dont le réaménagement est prévu à l’horizon 2021 dans le cadre de l’ANRU 2, et le square Bashung, objet de discussion dans le cadre de la démarche « Tous mobilisés pour la Goutte d’Or» (voir notre article du 30 avril).
    Une coordination avec les autres directions concernées implique une prolongation de la phase de programmation et le décalage des travaux d’un an… sans oublier les aléas liés au chantier (les lecteurs les plus anciens se rappelleront des travaux de 2007, avec des vols et des vandalismes à répétition), qui pourraient retarder encore plus l’inauguration du nouveau square. Néanmoins, nous nous demandons comment on peut faire abstraction de ces deux projets, susceptibles d’offrir des solutions pérennes aux problèmes des surfréquentations du square et de capter une partie des usages aujourd’hui concentrés dans le seul poumon vert de la Goutte d’Or.
    Il est aussi vrai que l’échéance des municipales de 2020 risque de faire cogner ce projet contre l’inertie typique des années électorales. L’arbitrage auquel les services de la Ville se trouveront confrontés n’est pas des plus simples : privilégier les besoins à long terme des habitants du quartier ou profiter de la situation politique favorable pour accélérer les travaux. Nous veillerons de près à ce que la position des riverains soit intégrée jusqu’au bout dans la prise de décision.

  • Le triste sort des squares de la Goutte d'Or à La Chapelle

    La Ville de Paris a décidé depuis le 2 mai d'ouvrir, dès 7 heures du matin, dix parcs et jardins. Pourquoi pas ? Cela va permettre aux sportifs de courir ailleurs que sur le bitume. Pour les autres habitants, cela ne changera pas grand-chose car ils seront peu nombreux à aller s'installer sur un banc de si bon matin. Nous ne serions pas négatifs si la lecture de ce paragraphe ne nous exaspérait pas : "Cette dynamique d'ouverture plus large des parcs et jardins engagée par la Ville de Paris répond à l'aspiration des Parisien.ne.s de disposer davantage d'espaces de nature en ville et d'espaces d'activité en plein air."

     

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    Les habitants de notre quartier aspirent aussi à plus d'espaces verts, mais il faut dire qu'ils ne sont pas vraiment gâtés. Doit-on rappeler que le square Alain-Bashung est fermé depuis des mois, le square Louise-de-Marillac depuis plus d'un an et le square Jessaint, rouvert le 18 avril 2017, n'est pas accessible en permanence et pas ouvert aux jeunes enfants. Il reste alors le square Léon, très fréquenté et dont les installations souffrent. En juin de l'an dernier, le conseil de Paris avait voté le réaménagement des squares Léon et Alain-Bashung (voir notre article du 21 juin 2017). Un an plus tard, rien n'a bougé. Pour des quartiers populaires, on pourrait mieux faire puisqu'on nous parle de priorités. Alors, dans le cadre de l'opération "Tous mobilisés", voilà une priorité toute trouvée. Chiche ?

  • Promenade urbaine: on va parler des usages

    Ce sera très probablement la dernière réunion de concertation avant le lancement des travaux sur le boulevard de La Chapelle. Si la réunion est consacrée aux usages, nous espérons cependant avoir le calendrier précis des modifications de voirie. Par ailleurs, nous avions demandé lors de la précédente réunion le 21 décembre 2017 (voir notre article du 11 janvier 2018) qu'un compte rendu des activités de l'agence AAA soit rendu public. On nous l'avait promis pour fin janvier et, malgré nos relances, nous n'avons à ce jour rien vu venir. Les activités n'ont pourtant pas été si nombreuses que la rédaction d'un CR prenne 6 mois ! Nous ne manquerons pas d'en faire la remarque.

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  • Après la forêt de potelets, une histoire d'armoires électriques

    Parfois, il vaut mieux prendre les choses avec humour tant elles peuvent être désespérantes. C'est ce que nous avions fait avec l'histoire des potelets de la rue Myrha (voir notre article du 6 avril). Cette fois, il s'agit des armoires électriques que l'on peut voir un peu partout sur l'espace public. Mais à Barbès, sous le viaduc, elles sont d'une esthétique redoutable. Voici une photo prise tout récemment.

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    On notera que la porte est légèrement ouverte pour permettre à l'artiste d'exposer pleinement son œuvre.

    Phénomène nouveau ? Initiative artistique pour la future Promenade urbaine ?

    Vous n'y êtes pas. Car voilà bien longtemps que nous signalons ces armoires éventrées. Voici ce que nous écrivions à la mairie du 18e le 26 mai 2015 :

    Voici une photo faite ce matin par l'un de nos adhérents, (désolée pour le sens de la photo). Nous vous la faisons suivre pour vous tenir informé de la situation, et nous comprenons bien que vu la fréquence des détériorations, les services ne peuvent pas passer leur temps à réparer. Toutefois, c'est peut-être une autre attitude qu'il faudrait adopter et réfléchir à qui peut avoir avantage à forcer les portes de ces armoires.
    Cette fois, il semble que seule la serrure ait été forcée, de façon à accéder au secteur. Peut-on penser qu'un individu se branche sur le secteur ? tout simplement ? ces armoires sont destinées aux commerçants, tous n'ont peut-être pas les clés... Nous ne savons pas comment et par qui est donné l'accès.

    ou encore le 7 octobre 2015 :

    Nous nous réjouissions ce matin sur notre blog du changement de fermeture de l'armoire électrique sous le viaduc du métro face au centre Barbara. Malheureusement nous venons d'apprendre qu'elle est actuellement ouverte.
    C'est franchement désespérant.

    On vous fait grâce des autres messages, vous risqueriez de ne pas aller jusqu'au terme de l'article. Depuis toutes ces années, les services ne trouveraient donc aucune solution de fermeture viable et durable, tout comme pour la fermeture des barrières du sous- viaduc entre la rue Guy Patin et le carrefour Tombouctou ? Difficile à croire... Ce sont pourtant ces multiples dégradations non réparées, ce mobilier urbain non entretenu, qui contribuent à donner une image négative du quartier.

    Tout cela malgré notre pugnacité à signaler tout dysfonctionnement dans l'espace public ! Combien de temps encore ? 

  • Tous mobilisés pour la Goutte d'Or sud: 1ère réunion

    Après "Tous mobilisés pour Château Rouge", (voir notre article du 31 janvier), la ville propose désormais la même démarche pour le secteur Polonceau, suite à la remise, le 27 mars dernier,  de pétitions d'habitants et commerçants (voir notre article du 11 avril). Une première réunion s'est tenue jeudi 19 avril à la mairie de l'arrondissement en présence du maire et de plusieurs de ses adjoints, de la secrétaire adjointe de l'Hôtel de ville, de la commissaire et de plusieurs associations.

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     Rappel de la démarche

    • poursuivre et élargir le dialogue

    • faire émerger des propositions d'actions et les mettre en œuvre rapidement

    • améliorer la communication

    Tout un programme! Il reste à espérer que cette mobilisation permette des améliorations rapides et visibles. L'avenir le dira.

    Le périmètre choisi

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    Le secteur est délimité à l'ouest par la placette de la Goutte d'Or. Puis vers l'est par la rue de Chartres jusqu'au carrefour avec la rue de la Charbonnière en remontant jusqu'à la placette Polonceau, la rue Polonceau et enfin la rue des Gardes. Le square Léon fait l'objet d'un traitement particulier et n'est donc pas inclus dans le périmètre.

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    De l'avis des associations présentes, il paraît nécessaire d'élargir le périmètre actuellement défini, car on sait que les problèmes se déplacent. Les rues de Tombouctou, Caplat jusqu'au boulevard de la Chapelle ont été évoquées. Le maire n'y est pas opposé, il faudra voir à l'usage.

    Les points abordés

    La réunion a été longue et nous ne relaterons pas l'intégralité des échanges. Les problèmes bien connus ont été évoqués tels l'état de malpropreté du quartier, les sanisettes mal entretenues, les trafics divers et variés, la station Barbès fermée côté Patin les jours de marché. De nombreux commerçants s'inquiètent pour leur activité. "Que fait-on pour ceux qui ont contribué à animer ce quartier jusque-là ?" s'est exclamée une commerçante très irritée. Il faut aussi être vigilant sur les attributions des pieds d'immeubles qui ne sont pas satisfaisantes. Quant à la requalification des arcades de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian, Eric Lejoindre a rappelé son engagement mais pas forcément pour la fin de la mandature... Michel Neyreneuf, adjoint chargé du logement et de l'urbanisme, a insisté sur la nécessité de faire bouger les différentes directions de la Ville impliquées dans le projet : "Il faut donner un coup de fouet". Enfin, une plus importante végétalisation est souhaitée sans oublier la réouverture du square Alain-Bashung très attendue par les habitants.

    Les prochains rendez-vous

    Vous pouvez dès maintenant faire part de vos suggestions et remarques sur la plate forme dédiée: www.idee.paris/gosud-polonceau

    Le 2 mai sera organisée une marche exploratoire. Le 17 mai une seconde réunion aura lieu en présence d'Anne Hidalgo et une troisième fin mai.

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  • Terrasses et étalages autorisés ou pas?

    Etalages et terrasses ont été bien souvent le thème de nos articles. Il y a quelques années, nous avions étudié le nouveau règlement de la ville voté en mai 2011 (voir notre article du 18 janvier 2011). Déjà, nous pouvions constater que les autorisations ou non autorisations n'étaient bien souvent pas respectées. Pour ne prendre qu'un exemple, en 2009, nous déambulions sur le haut du boulevard de Magenta avec l'adjointe chargée du commerce, mètre à la main pour constater les débordements de bacs de chaussures. Depuis, rien n'a changé. En principe, il devrait rester 1,60m pour le piéton. Nous comptions sur les inspecteurs de l'urbanisme mais trop peu nombreux et sans doute peu motivés, c'était une espoir bien vain. Avec les nouvelles missions de  la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention) et des amendes plus dissuasives, nous avons vu quelques commerces revenir à des étalages raisonnables particulièrement boulevard de la Chapelle et boulevard Barbès.

    Nous avons découvert il y a peu un site intéressant qui permet de savoir très précisément quels sont les espaces autorisés pour les commerces. Cliquez ici pour savoir quels sont les étalages et terrasses autorisés dans votre quartier.

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    C'est simple. Vous entrez l'adresse et vous consultez la légende. En cliquant sur le trait de couleur, vous ouvrez une fenêtre qui vous donne plus de renseignements (terrasse ouverte, fermée, plancher mobile, etc). Bonne recherche!

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  • Réunion mensuelle pour la ZSP élargie

    Lundi 9 avril, la "Cellule d'écoute et d'évaluation" de la ZSP élargie a réuni autour de la table, comme chaque mois, associations, collectifs de riverains et institutionnels. Vous pouvez retrouver la liste des participants dans nos articles du 14 février et du 14 mars. Se sont ajoutés cette fois la toute nouvelle association des commerçants Goutte d'or/Chapelle et des représentants des rues Marcadet et Riquet. A noter la présence de Mme Girard, secrétaire adjointe de l'H,ôtel de ville chargée plus particulièrement de l'espace public. Nous déplorons l'absence d'élus. Côté 18e un membre du cabinet du maire était présent mais pas l'adjointe chargée de la sécurité Sarah Proust ; côté 10e, il semble qu'un problème de communication n'ait pas permis à Stéphane Bribard d'être averti en temps utile. On dira que ce n'est que partie remise pour les deux arrondissements concernés.

    La réunion a commencé par un bilan chiffré en matière d'interpellation: PV simplifiés, arrestations,  déferrements au Parquet avec un focus sur la vente de cigarettes pour le mois de mars. La consommation illicite d'alcool sur la voie publique, les achats d'actes sexuels et la possession et usages de drogues sont également sanctionnés. Les chiffres présentés rendent compte d'une baisse de 24% de la délinquance de voie publique pour les secteurs Lariboisière/Chapelle/Marx Dormoy. En revanche, le bilan est plus mitigé pour Barbès/Château Rouge. Valérie Goetz précise qu’ont été saisis de très nombreux caddies utilisés, particulièrement sur le boulevard Barbès, pour des ventes alimentaires. Le travail avec les douanes se poursuit et commence à porter ses fruits avec une saisie récente de téléphones dans une boutique. Une réflexion est en cours sur une possible verbalisation des acheteurs de cigarettes.

    A savoir : 78 tonnes de marchandises issues des ventes à la sauvette ont été saisies depuis le début de l'année dans le 18e arrondissement, sans compter celles des jours de marché. Un chiffre impressionnant sachant qu'il faut aussi se débarrasser de ces "encombrants". Ainsi, chaque mardi, un camion benne vient récupérer au commissariat, rue de Clignancourt, les marchandises qui n'ont pas pu être mises directement à la benne lors des saisies.

    Les opérations coups de poing se poursuivent. "On est dans une action massive sur l'ensemble du périmètre" a conclu le commissaire Jacques Rigon.

    Et la DPSP?

    Coralie Lever-Matraja, responsable de la DPSP 18e, évoque une activité très dense des agents avec notamment 2516 PV pour stationnement gênant et une importante verbalisation pour dépôts sauvages, ce qui représente 52% de l'activité et qui est une priorité. La verbalisation pour jets de mégots représente 15% de l'activité. Les actions se sont polarisées sur la ZSP historique donc dans la Goutte d'Or et à Château Rouge. Le secteur Lariboisière est crédité de 248 PV et celui de la Chapelle de 273 PV.

    La parole aux associations

    De l'avis général, la présence policière est bien visible et appréciée, que ce soit aux abords de la salle de consommation, dans le secteur Dejean ou place de La Chapelle. Cependant, la présence de compagnies de sécurité n'est pas vraiment comprise quand les trafics se font à proximité des camions sans intervention des agents. Il y a donc  bien des améliorations mais le retour des beaux jours fait craindre simultanément le retour des nuisances nocturnes dues à des populations fortement alcoolisées et donc souvent bruyantes.

    Pour la prochaine réunion, les associations ont demandé que la RATP soit représentée pour parler des stations Barbès et La Chapelle qui, pour l'une est fermée les jours de marché côté Patin et, pour l'autre —  à certaines heures — envahie de vendeurs sauvette . Action Barbès est revenue une fois de plus sur le marché alimentaire qui est impraticable, surtout le samedi, avec encore des étals débordants et des vendeurs très nombreux dans l'allée centrale. Les agents de la DPSP ne sont pas suffisamment présents, bien que l'on nous affirme le contraire. Et le résultat n'est pas satisfaisant.

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    SOS La Chapelle déplore les distributions alimentaires sauvages qui ont lieu rue Pajol et qui laissent la rue dans un état épouvantable. L'association regrette aussi que, en matière d'éclairage, la mairie ne soit pas suffisamment réactive alors que c'est un aspect très important en matière de sécurité pour les habitants. Mme Girard précise alors que de nombreux lampadaires font l'objet de vandalisme. D'une manière générale, les associations s'accordent pour dire que la Ville n'agit pas assez vite, alors qu'il y a urgence. Pour exemple, le collectif du boulevard Barbès demande depuis des mois le contrôle de certains commerces qui ne respectent pas la législation sur les devantures. Rien n'a bougé, les services de l'urbanisme sont aux abonnés absents.

    Nous savons que les remarques et demandes des associations ont été relayées lors de la réunion de la Cellule de coordination opérationnelle des Forces de sécurité intérieure qui s'est tenue le 12 avril. Prochaine rencontre en mai.