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Environnement - Page 3

  • Allons voir si la rose....

    Boulevard de Magenta, on nous a supprimé nos belles grilles d'arbres, remplacées par deux revêtements successifs, presque imperméables, qui transforment, à la moindre averse, les pieds d'arbres en mares où passants et commerçants jettent leurs mégots, canettes et autres déchets. Et pourtant, une rose trémière a réussi à pousser.

    Gardons l'espoir !

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  • Retour sur la réunion avec le préfet de police à la mairie du 18e

    La précédente rencontre avec les associations et les habitants du 18e arrondissement avait eu lieu le 18 décembre 2017 (voir notre article du 4 janvier 2018). On a retrouvé à la tribune, le 7 juin dernier, les mêmes principaux interlocuteurs : Michel Delpuech, préfet de police, les commisssaires Valérie Goetz et Jacques Rigon, Frédéric Dupuch, directeur de la sécurité de proximité, Coralie Lever-Matraja, responsable de la DPSP 18e et le maire de l'arrondissement, Eric Lejoindre.

     

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  • Le quartier des gares : réunion publique 25 juin

    Nous l'avons assez réclamée cette transformation, et pas seulement nous, tous les riverains de ces quartiers tellement fréquentés du 10e à l'unisson, que nous ne pouvons laisser inaperçue cette annonce de la mairie :

     

    Le Quartier des Gares se transforme ! En bus, en vélo, à pieds : se déplacer plus facilement autour des gares de l’Est et du Nord. Participez à la réunion publique du lundi 25 juin 2018 à 19h, en salle des fêtes de la Mairie du 10e.

     

    De nombreux projets vont transformer le quartier autour des deux gares du 10e dans les mois et les années qui viennent. La SNCF réinvente la gare du Nord, l’AP-HP construit un nouveau Lariboisière (le détail dans notre article de mars 2017), les transports publics, si denses dans notre quartier, vont se moderniser, la Ville de Paris va ouvrir le Balcon Vert (en savoir plus dans notre article de mai 2017), un nouveau jardin public. Meilleur partage de l’espace public, simplification des déplacements, amélioration du cadre de vie : les enjeux sont essentiels pour les habitants, pour les familles.

    Vous constaterez que tous ces projets prennent énormément de temps. Le temps de la Ville n'est pas le temps des habitants, qui voient les années passer sans percevoir les changements essentiels qu'ils attendent. Encore un peu de patience, peut-être le faut-il pour nos enfants...

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    Cette deuxième réunion permettra de présenter le réaménagement de la rue d'Alsace et le jardin du Balcon Vert, actuellement en construction, et de revenir sur les aménagements de voirie discutés lors de la première réunion publique mercredi 14 mars 2018. Voir aussi nos commentaires ici. 

  • Yeeeehhhhh le chantier de la #PromenadeUrbaine (un clin d'oeil à Twitter) commence


    Un chantier de plus ? Bien sûr mais celui-ci donne le départ d'un travail d'envergure que nous attendons depuis des années, celui de la Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad. Ce n'est pas mal de voir donner le premier coup de pioche ! 

    Pour les habitants qui garent leur voiture dans le quartier, attention, de juin à septembre, des emplacements de stationnement seront supprimés. Prenez le temps de lire les panneaux ! 

    Promenade Urbaine Barbès Stalingrad

    Cliquez sur l'image pour en agrandir le format. 

  • Des travaux attendus place Jan Karski

    Le réaménagement de la place Jan-Karski était attendu depuis longtemps. Les premiers coups de pioche auront lieu cet été pour une durée d'environ 6 mois. C'est l'aboutissement d'un long processus qui a commencé par un projet voté dans le cadre du budget participatif. Nous y sommes. Cette place sera réinvestie par les piétons et riverains, et la place de la voiture sera considérablement réduite.

     

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    Pour connaitre l'intégralité du projet, voir notre article du 3 mars 2017.

  • Square Bashung: une réouverture bien modeste

    Nous avions participé à une réunion sur site le 16 mai dernier, au sujet de la réouverture du square Alain-Bashung fermé depuis des mois. Des responsables d'associations, de l'équipe locale de développement, de la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE), de la mairie du 18e et Philippe Durand, adjoint chargé des espaces verts, étaient présents pour échanger sur les possibilités d'ouverture du square.

    Nous n'avions pas alors dévoilé la teneur de ces échanges car aucune décision n'avait été prise ce jour-là. Nous venons de recevoir des informations un peu plus précises de la mairie d'arrondissement. Le square a ouvert samedi 2 et dimanche 3 juin, avec peu de publicité. Gageons que l'information aura vite circulé, permettant aux familles de la Goutte d'Or d'en profiter. Jusqu'au 15 juillet inclus, le square Alain-Bashung sera ouvert les week-ends de 11h à 19h. Un agent d'Accueil et de  Surveillance ainsi qu'un maître-chien seront présents.

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    Le week-end du 30 juin au 1er juillet sera un peu particulier puisqu'une ferme pédagogique sera installée dans le fond du jardin. Cette opération pourrait aboutir à une installation permanente à partir du mois de septembre.

    En attendant, la ville souhaite qu'associations et habitants s'approprient les lieux et proposent des activités. Si nous savons que certaines associations sont partantes, rien n'est joué car il faut aussi une surveillance du lieu à chaque ouverture. Il est regrettable que ce lieu ne puisse ouvrir en permanence comme tous les autres squares parisiens. Par ailleurs, dans un quartier qui subit déjà de nombreuses nuisances, on demande une fois de plus aux habitants de se mobiliser (on pense à Tous mobilisés pour Château Rouge et pour Goutte d'Or sud). Une inégalité de traitement regrettable. Lors de la réunion du 16 mai, nous avions demandé que la Ville trouve les moyens nécessaires à une ouverture quotidienne, et nous n'étions pas les seuls.

    Après le 15 juillet, un bilan sera réalisé. Et donc, les enfants du quartier n'auront plus que le square Léon pour jouer, alors qu'ils seront en période de vacances scolaires !

  • Tous mobilisés pour Goutte d'Or sud: le temps des propositions

    Après la marche exploratoire du 2 mai que nous évoquions dans notre article du 16 mai), une réunion, comme celle organisée pour le secteur Château Rouge s'est tenue au Collège Georges Clémenceau. C'était le mercredi 23.

    Des tables avaient étaient disposées afin de proposer une réflexion par thème entre habitants, services de la mairie, le tout orchestré par l'agence Ville ouverte.

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    Une trentaine d'habitants a "planché" sur l'attractivité économique et commerciale, la placette des Gardes et la place de l'Assommoir, la jeunesse, l'animation et la qualité des espaces publics. Nous avons choisi ce dernier thème.

    Auparavant, Laurence Girard, secrétaire générale adjointe à l'Hôtel de Ville, a donné quelques précisions pour l'auditoire. Il s'agit donc, d'ici à un mois, d'établir un plan d'actions. La plate-forme dédiée a reçu une centaine de propositions (Action Barbès en a envoyé plusieurs). Elle a évoqué une réouverture ponctuelle du square Alain-Bashung. (Nous étions présents d'ailleurs lors d'une réunion dans le square le 16 mai pour donner notre avis, et demander fermement qu'il soit le plus rapidement possible ouvert au quotidien, comme les autres espaces verts). La rue Boris Vian a aussi été évoquée mais, là encore, pour des actions (nettoyage et dégraffitage) qui ne modifieront pas l'aspect général. La fontaine Wallace, rue de la Goutte d'Or, sera remise en état prochainement. Des coffrets anti-vandalisme vont être installés sur les lampadaires pour éviter des réparations à répétition. Nous ne pouvons nous empêcher de penser aux armoires électriques cassées sous le viaduc. Ce qui serait possible pour des lampadaires ne le serait pas pour des armoires ?

    "On a l'impression d'être écoutés depuis des années mais pas entendus et on souhaite une vraie requalification du secteur" s'est exclamé le président de Paris Goutte d'Or. "Alors, est-on face à une opération de communication ici ? Nous n'avons pas de réponses pour le long terme ; on a diminué les crédits pour les associations comme la nôtre" a-t-il ajouté. Il aura fallu l'intervention de Paris Goutte d'Or et d'Action Barbès pour qu'enfin la Ville accepte de revoir le périmètre et de l'étendre aux rues Caplat-Charbonnière  jusqu'au boulevard de la Chapelle. A vérifier tout de même lors de la prochaine réunion...

    Propreté

    Nous ne pouvons ici vous relater ce qui s'est dit dans les 5 ateliers. En ce qui concerne l'espace public, là où nous avons participé, la propreté a fait l'objet d'un échange vif et long. Nous avons expliqué pourquoi nous refusons de participer à la Journée du Grand Nettoyage le 9 juin (voir notre article du 28 mai). Depuis 2001, nous avons participé à maintes marches exploratoires, aux opérations de nettoyage approfondi (OCNA) et nous signalons de très nombreux dysfonctionnements et dépôts sauvages par l'application "Dans ma rue". Nous estimons que c'est déjà beaucoup, d'autant que les améliorations ne sont pas forcément au rendez-vous...

    "Comment vous expliquez que, dans une même rue, les services ramassent les encombrants signalés et laissent à quelques mètres d'autres dépôts bien visibles ?" avons-nous demandé. La responsable de la propreté, Mélanie Jeannot, a répondu que le nombre de demandes d'enlèvements d'encombrants avait considérablement augmenté et qu'il était désormais nécessaire de les réguler afin d'avoir des agents disponibles pour répondre aux demandes de "Dans ma rue". Ce qui nous conforte dans notre demande récurrente d'une augmentation des moyens là où c'est nécessaire. En ce qui concerne les bacs de ramassage des ordures ménagères, une vérification sera effectuée (nettoyage, couvercles cassés...). Certains commerçants ne sont pas respectueux de l'espace public. Et même si certains d'entre eux ont déjà été plusieurs fois verbalisés, un nouveau rappel sera fait. Paris Habitat n'a pas les moyens d'intervenir auprès d'eux sur ce point, quand il s'agit d'un local commercial en pied d'immeuble social. Il faudrait a minima sensibiliser les gardiens, quand il y en a, pour qu'ils soient plus vigilants sur la tenue des bacs.

    La rue Boris Vian

    La seule proposition à court terme proposée a été de repeindre en blanc le mur attenant ! Là encore, nous avons réagi vigoureusement. Pourquoi pas une fresque comme celle réalisée dans le 13e arrondissement ? Et pourquoi ne pas s'occuper également du grand escalier, toujours rue Boris Vian, qui part de la rue de la Goutte d'Or pour rejoindre celles de la Charbonnière, de Chartres, et le centre FGO-Barbara ? Nous voulons du qualitatif !

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    Et les exemples ne manquent pas ailleurs!

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    Escalier à Beyrouth

     

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    Escalier à San Francisco

    Un parcours de Street Art a aussi été suggéré par Ville ouverte et nous n'avons pas manqué de rappeler notre demande — dès 2013 ! — d'un tel parcours pour la Promenade urbaine.

    Pour conclure, et même si Laurence Girard a parlé d'un "coup d'accélérateur", nous ne sommes pas très optimistes sur la suite tant nous pensons que les actions menées prochainement seront davantage du "camouflage" de l'avis même d'une participante.

    Prochains rendez-vous

    le 11 juin de 17h à 20h sur la place Polonceau

    le 14 juin à la mairie de l'arrondissement en présence d'Anne Hidalgo

     

  • Le métal dans la ville

    Jeudi 14 Juin à 19h au Pavillon de l'Arsenal.

     ** attention, il faut s'inscrire **

    Nous recevons régulièrement des invitations à assister aux Petites Leçons de ville, des cycles de conférences organisées par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de la ville de Paris (CAUE) qui ont lieu au Pavillon de l'Arsenal.

    Il s'agit ici de la quatrième soirée sur le thème Emploi et réemploi des matériaux de construction parisiens. Fer, fonte ou acier, le métal s'est transformé au fil des évolutions scientifiques et techniques. Né à l'âge industriel et associé aux expositions universelles et aux infrastructures ferroviaires, aujourd'hui ce matériau suscite toujours autant d'intérêt chez les Parisiens.

    Les intervenants se proposent de répondre aux questions que l'on est en droit de se poser tant sur la longévité de ces matériaux que sur leur utilisation actuelle : à quelles exigences nouvelles le métal doit-il répondre en termes d'écologie et de durabilité ? Quelles sont les propriétés propres de chaque métal ? Comment le métal peut-il également trouver une seconde vie ?

    Barbès le viaduc du métro

    Nous sommes ici, à Barbès, baigné dans la structure métallique, nous pensons bien sûr à la présence du viaduc de notre métro aérien. Plus d'un siècle déjà qu'il est là ! Régulièrement, la RATP œuvre à l'entretenir avec soin. C'est d'ailleurs l'objet des travaux actuels qui imposent leur présence — un tout petit peu envahissante — dans notre environnement. Il n'est toutefois pas question d'ôter au viaduc des parties si minimes soient-elle de sa structure métallique pour un ré-emploi quelconque. Non, nous vous rassurons. Toutefois, les intervenants lors de la petite leçon nous en diront plus sur ce qui se fait en architecture, actuellement, en matière de ré-emploi des métaux, ce qu'ils en pensent et les dernières nouveautés dans cette discipline.

    carrefour Chapelle Tombouctou le viaduc

    Les intervenants 

    La leçon : 

    Marc LE CŒUR, historien de l’art, enseignant à l’Ecole spéciale d’architecture

    L’étude de cas  

    Le gymnase Poissonniers par Anne PEZZONI, Archi5

    Le témoignage :

    Pascal BONAUD, directeur de Projets Innovation au CTICM - Contraintes et perspectives du réemploi du métal 

    Informations pratiques 

    Jeudi 14 juin de 19h à 21h, Pavillon de l'Arsenal, 21, bd Morland, Paris 4e.

    CAUE de Paris, 7, rue Agrippa d'Aubigné, Paris 4e. tel.:0148877056

    contact@caue75.fr                                   S'INSCRIRE

  • Journée grand nettoyage

    Comme nous, vous avez peut-être reçu cette injonction de la Ville de Paris : 
     
    Participez à la Journée du Grand Nettoyage *
     
    Ok, injonction c’est un peu fort, mais vous voyez l’idée. C’est vrai que dans certains pays, les citoyens ont une approche de l’espace public plus collective, ou du moins ils se l’approprient plus individuellement ce qui tend à le respecter davantage, et à le préserver collectivement. Dans notre éducation des dernières décennies, nous avons dû rater un chapitre, et au fil des années l’espace public est devenu ce qui n’est pas propre à chaque individu, mais reste justement public et relève donc d’un traitement public. Le corollaire c’est aussi un entretien public, réalisé par les agents de la Ville, payés par les impôts des citoyens de la ville. La boucle est bouclée. Pourquoi devrais-je me préoccuper de la propreté de mon trottoir, étant donné que des services de nettoiement sont organisés pour le faire, et que mes impôts sont collectés pour financer ce service… ? Devrais-je mettre deux fois la main à la pâte ? (ou à la poche !)
     
    Raisonnement juste, évidemment. Mais si certains quartiers sont repoussants de saleté à certaines heures, ce n’est pas parce que les services ne font pas leur travail correctement, c’est qu’ils sont très fréquentés, par des milliers de personnes, des dizaines de milliers, qui toutes ne sont pas habituées à prendre soin de l’espace public — ce qui est un doux euphémisme ! Ailleurs, un coup de balai, un ramassage hebdomadaire des encombrants peuvent suffire à faire place nette. Les habitants des avenues boisées du 16e ne bénéficient pas de plus d’heures de nettoiement, mais au mètre linéaire de voirie ils sont moins nombreux à le fréquenter, à y faire leurs courses..., on y trouve moins de commerces, moins de fast-foods, moins de marchands de frites, moins de ventes à la sauvette (!), etc.  Le quartier est donc moins sali aussi au fil des heures. Et le résultat est visible. Passez vers 17h avenue Henri Martin, les enfants sortent des écoles du quartier avec leur nounou et même si, par inadvertance, l’un d'eux jette le papier du croissant par terre, l’environnement ne ressemblera pas à notre sous-viaduc un samedi vers 17h… 
     
    De là, à nous demander, à nous habitants de Barbès, de prendre des gants en caoutchouc, une pelle et un seau pour nettoyer nos trottoirs, nos coins de décharge, les pieds des piliers inondés d’urine, les abords des fast food jonchés de papier gras…. 
     
    Certes, cette proposition s’adresse à tous les Parisiens, pas seulement à nos voisins autour du carrefour. Néanmoins, nous le prenons mal, car non seulement nous souffrons de la fréquentation intense de notre quartier, et des désagréments qui y sont liés, nous n’arrivons pas à obtenir un surcroît de service, qui s’imposerait pourtant pour bénéficier du même résultat qu’ailleurs, et nous devrions nettoyer nous-mêmes ? Plutôt aller à la pêche. Enfin…, si cela vous tente, c’est le 9 juin ! Inscrivez-vous, inscrivez-vous !! 
     

    * Chaque année, la Ville de Paris organise une Journée du Grand Nettoyage. La prochaine édition aura lieu le samedi 9 juin. Le principe ? Devenez ambassadeurs de la propreté de Paris en organisant une action de nettoyage dans votre quartier ! Proposez dès aujourd'hui le nettoyage citoyen du lieu de votre choix ou inscrivez-vous pour une action déjà proposée, puis laissez-nous faire le reste : à l’approche de l’événement, nous vous fournirons pinces, gilets, sacs... et tous les équipements nécessaires.

     

    En revanche, si vous avez programmé un rangement de vos placards, à défaut d’un grand nettoyage, en raison de l’approche imminente de l’été, nous vous proposons de porter le fruit de vos efforts au 26 rue Laghouat, chez Accueil Goutte d’Or, qui organise une braderie le 6 juin de 10h à 18h. 
    Cela peut être 
    - des vêtements et chaussures d’enfant, femme et homme 
    - des jeux et jouets
    - des livres d’enfants
    - des objets de décoration
    - du petit électroménager
    etc… 
    Il va sans le dire que tous ces dons doivent être en bon état… et propres. 
    Le centre AGO consacrera la recette de cette braderie au financement d’une semaine de vacances pour 6 familles du quartier. 
     

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  • ZSP élargie: on continue

    Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, les associations et collectifs sont désormais nombreux autour de la table pour les réunions mensuelles de la ZSP élargie au commissariat du 20e arrondissement. De ce fait, le temps de chacun est un peu compté mais, malgré cela, cette dernière rencontre a duré près de 3 heures !

     

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    Cette fois, la mairie du 10e n'avait pas été oubliée et était représentée par Stéphane Bribard, élu chargé de la prévention et de la sécurité. Pas d'élu côté 18e, seule la directrice de cabinet du maire, Judith Hervieu, était là. Pour les services et les institutionnels, pas de changement (voir notre article du 16 avril).

    Quelques chiffres

    Jacques Rigon, chef de district, a confirmé la baisse  de 11% de la délinquance (- 4% pour celle de voie publique) avec une bonne tendance sur les secteurs Lariboisière et Chapelle-Pajol. A noter, une baisse de 24% des cambriolages, ce qui est très important et à contre-courant de la tendance parisienne. Les actions se poursuivent contre la vente illicite de cigarettes avec, pour le mois d'avril, 267 procédures simplifiées de saisie-destruction, 87 interpellations et 163 arrestations par la Force légère d'intervention ciblée (Flic). Pour les ventes à la sauvette, on a procédé à 897 saisies et 10 tonnes de marchandises sont parties à la benne. Pour des faits de délinquance, 261 arrestations ont eu lieu : pour vol, vol à la tire (dont 30 avec violence), 52 pour recel et 69 pour possession et revente de stupéfiants. Pas moins de 55 opérations spéciales dont 16 avec la DPSP ont été menées.

    La DPSP continue ses actions de verbalisation mais principalement sur la ZSP historique (Château Rouge et Goutte d'Or) avec 40% de PV pour dépôts sauvages et 20% pour jets de mégots, et de très nombreux PV pour stationnements gênants. Pour la première fois, un représentant de la DPSP 10e était présent. Il faut savoir que la circonscription créée regroupe également les 8e et 9e arrondissements. De l'aveu même de ce représentant, le personnel n'est pas au complet et donc les actions limitées (50 PV depuis février...) pour le secteur Lariboisière. "Le 10e mériterait à lui seul une circonscription" a t-il conclu. On notera donc un écart certain entre les annonces faites par la Ville fin 2017 sur la nouvelle brigade des incivilités et la réalité sur le terrain.

    Pendant la période du ramadan, un dispositif particulier, déjà testé l'an passé par le commissaire Jacques Rigon, est mis en place. Valérie Goetz, commissaire du 18e arrondissement en a détaillé les mesures. Il y a en fait un double dispositif avec la prévention d'actes terroristes sur les lieux de culte d'une part, et une vigilance nécessaire du fait des très nombreuses familles qui viennent se ravitailler en gâteaux et autres denrées liées au ramadan, d'autre part. Et il ne faut pas oublier que cette foule attire également un nombre croissant de délinquants avec plus de trafics et plus de vols à la clé. Cette année, les emprises du chantier RATP ne vont pas faciliter les circulations piétonnes. Il a été décidé de supprimer les places de stationnement situées entre le carrefour Barbès et la rue des Islettes pour éviter notamment des vols à la portière. Tolérance zéro pour les ventes sur le trottoir du boulevard de la Chapelle pour les commerçants mais aussi pour les vendeurs à la sauvette. Par contre, et c'est le dispositif testé, on tolère des ventes de denrées alimentaires sous le viaduc, souvent organisées par des femmes et, surtout, on les encadre par une présence policière. On veille à ce que les lieux soient rendus propres et un service de nettoyage de la Ville prend le relais. On pourra faire un bilan le mois prochain.

    Les points principaux abordés par les associations

    Du côté de la rue Riquet, les tensions semblent s'apaiser et la DPSP annonce des renforts de correspondants de nuit. Sur le secteur Chapelle, il y a aussi du mieux en journée mais les affaires reprennent en fin d'après-midi avec de très nombreux vendeurs à la sauvette, des personnes alcoolisées et... des bagarres. L'association SOS La Chapelle demande donc une vigilance accrue le soir et les week-ends. L'algeco situé sous le viaduc au niveau de la rue Philippe de Girard n'est toujours pas enlevé, malgré les promesses de la mairie, il génère des nuisances olfactives (on se doute pourquoi) et encourage les dépôts de toute nature. Le problème des distributions alimentaires rue Pajol n'est toujours pas réglé ; il faut préciser que certaines associations refusent d'entrer dans le dispositif mis en place par la Ville. De l'autre côté du viaduc, Demain La Chapelle est également confronté aux problèmes d'alcoolisation. L'association demande que des contrôles soient effectués auprès des commerces, que ce soit au niveau sanitaire ou encore sur la dégradation des façades d'immeubles. C'est le rôle de la Direction de l'urbanisme (et nous savons d'expérience que l'efficacité n'est pas au rendez-vous !).

    L'association de commerçants créée récemment est désormais très présente dans les différentes réunions. Et, une fois de plus, elle tire la sonnette d'alarme sur le secteur Goutte d'Or avec les trafics qui gangrènent le quartier et qui rendent la vie impossible. "Les commerçants sont à bout" s'est exclamée la représentante de l'association. Elle regrette également qu'une réunion pour préparer la période du ramadan n'ait pas été organisée. Trop de ventes ont lieu n'importe comment, alors comment le faire admettre aux commerçants qui respectent la législation ?

    Sur le secteur Marcadet, on note une amélioration, mais évidemment les ventes illicites se déplacent. A Château Rouge, La Vie Dejean souhaite avoir un peu de calme pendant l'opération "Paris Respire" du samedi car les animations sont très bruyantes. Du côté du respect des horaires de livraison, pas de changement. Pour le collectif des riverains du boulevard Barbès, les occupations sur les trottoirs et devant les immeubles se prolongent désormais le soir, et dérangent. Ce à quoi Valérie Goetz répondra que l'éviction n'est pas une notion juridique.

    Dans le secteur Lariboisière, le collectif de riverains, opposés à la salle de consommation, constate bien la présence policière accrue. mais déplore notamment que le problème des entrées de parking ne soit toujours pas réglé. L'association Vivre Gares du nord et de l'est  (qui avait demandé précédemment l'extension de la ZSP vers la rue d'Alsace et les squares Cavaillé-Coll et Alban Satragne et ne l'avait pas obtenu), pense désormais que la ZSP élargie se fait au détriment des autres quartiers...

    Et pour terminer, nous avons évoqué le report des ventes à la sauvette les jours de marché sur la rue Stephenson et le pont de Jessaint. Par ailleurs, nous déplorons qu'à nouveau le sous-viaduc redevienne un parking le dimanche. Les barrières sont systématiquement cassées, pas entretenues. Il est grand temps de trouver un moyen efficace de fermeture de cet espace que nous réclamons à la Ville depuis des années. La présence policière est visible, c'est incontestable, mais il y a tant à faire ! Sur le marché, les vendeurs dans l'allée centrale sont très - trop présents, et ce n'est pas acceptable. Même si la commissaire Valérie Goetz précise que de nombreuses opérations ont lieu. Parallèlement, nous demandons que la RATP nettoie ses emprises de chantier dont l'état déplorable contribue à dégrader le quartier. Enfin, le "bazar" de circulation dans les rues autour de la zone Château Rouge respire le samedi, à savoir les rues Doudeauville, d'Oran et Cavé, entraîne du stationnement sauvage et des concerts de klaxon. Il faut verbaliser ces comportements de conducteurs qui très majoritairement n'habitent pas Paris, comme nous avons tenu à le rappeler, car le marché exotique de Château Rouge continue à attirer une clientèle venant de toute l'Ile de France.

    La prochaine réunion devrait avoir lieu dans un mois.

  • Boris Vian cède la place à une énième marche exploratoire dans la Goutte d'Or

    Après la première réunion "Tous mobilisés" du secteur Polonceau le 19 avril (voir notre article du 30 avril), la mairie a été à l'initiative d'une marche exploratoire, mercredi 2 mai en début de soirée. Le point de rassemblement était sur la place de l'Assommoir.

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    Une douzaine d'habitants du quartier avait fait le déplacement, une mobilisation plutôt maigre. Il faut reconnaître que des marches exploratoires ont déjà eu lieu l'an passé, des propositions émises et trop peu de réalisations à la clé. Alors, une nouvelle marche ne nous a pas franchement enthousiasmés, d'autant que côté propositions, nous n'avons pas chômé depuis des années.

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    Le diagnostic est connu : malpropreté, épanchements d'urine, une place peu accueillante le jour et encore moins le soir. Des pistes d'amélioration ont déjà été proposées sur la végétalisation, l'animation, l'éclairage. Rien de bien nouveau en fait. Le rendu doit se faire très rapidement, puisque la prochaine réunion se tiendra le 17 mai en présence de la Maire de Paris. Un calendrier on ne peut plus resserré..., alors que peu de choses ont bougé depuis le début de la mandature dans ce secteur et que les alertes sur la dégradation ont été lancées il y a plus d'un an. Chacun se fera son idée.

    Nous avions participé activement-et physiquement sur le terrain-à l'opération "Tous mobilisés pour Château Rouge". Mais cette fois, nous avons préféré envoyer nos suggestions à l'adresse dédiée (www.idee.paris.fr/gosud-polonceau). Nous avons donc laissé la marche se poursuivre rue de la Goutte d'Or jusqu'à la placette Polonceau, sans nous,  et nous avons rejoint un rassemblement organisé rue Boris Vian.

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    Les associations Cavé Goutte d'Or et Paris Goutte d'Or étaient à l'initiative de cet évènement pour annoncer la décision de la famille de Boris Vian de retirer l'autorisation donnée à la ville d'utiliser son nom. Une très longue histoire et sans doute une décision inédite à Paris. Nous vous invitons à consulter l'article très complet de Cavé Goutte d'Or, association qui suit cette affaire de très près.

     

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    La rue a donc désormais un autre nom... 

  • Square Léon: le nouvel aménagement prend forme

    Action Barbès a participé à la réunion de concertation au sujet du réaménagement du square Léon, organisée par l’Equipe de Développement Local (EDL) de la Goutte d’Or le 19 avril dernier. Une vingtaine de riverains et acteurs associatifs ont assisté à la présentation des premiers éléments issus de la consultation publique menée dans le secteur depuis février 2018, aux côtés des représentants institutionnels (Ville de Paris, Mairie du 18e).
    L’aménagement du square Léon est issu d’un projet voté au Budget Participatif 2016, portant sur la rénovation de 19 squares et parcs dans les quartiers populaires. Sur une enveloppe globale de 2,2 M€, l’opération s’est vue accorder une enveloppe de 270 000 €; une deuxième ligne budgétaire de 50 000€ a été attribuée au square Bashung, autre espace vert problématique de la Goutte d’Or. Le calendrier prévisionnel lié à ce projet est assez serré : phase de conception en avril-juin 2018, préparation et chantier deuxième semestre 2018 et démarrage des travaux au premier semestre 2019… d’où l’intérêt de cette réunion de synthèse et de restitution.

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    Entrée sud du square

     

    Diagnostic de l’existant

    D’un point de vue méthodologique, l’EDL a pris le parti de la diversification des outils de concertation, seul moyen de collecter les avis d’un public large et hétérogène :
    • un questionnaire en ligne, disponible entre février et mars 2018, ayant reçu 163 réponses ;
    • un questionnaire sur place, auprès des personnes qui fréquentent régulièrement le square, avec 35 réponses collectées ;
    • des ateliers de travail avec des partenaires locaux ciblant des publics moins accessibles (jeunes, femmes, collectifs de riverains);
    • des temps de travail avec les services de la Ville, en particulier avec les jardiniers de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE).


    Le constat qui ressort de la concertation est unanime : il s’agit d’un espace surfréquenté, qui concentre des usages divers et cloisonnés, caractérisé par des dégradations régulières et par une forte présence masculine.
    Les associations locales insistent sur la nécessité de permettre aux usagers de mieux profiter du square, en mettant en avant le décloisonnement des espaces et la mise à disposition de services, notamment la réouverture des toilettes publiques et l’activation des points d’eau. La DEVE se retranche derrière la nécessité de faciliter l’entretien des espaces et de préserver la qualité paysagère du square, tout en fermant la porte à une réouverture des équipements. Entre l’immobilisme des services de la Ville et les besoins disparates exprimés par les habitants, les visions semblent incompatibles.


    Les pistes d’aménagement pressenties

    L’EDL rappelle que le nouvel aménagement ne pourra pas contenter tout le monde et que des arbitrages s’imposent : le budget n’est pas suffisant pour l’ensemble des actions envisagées…  sans compter que les pistes d’amélioration sont souvent en conflit les unes avec les autres !
    L’installation d’agrès de sport, plébiscitée par les jeunes publics, ne va sûrement pas rééquilibrer la présence homme-femme dans le square ; la suppression des bosquets côté Saint-Luc pourra faciliter la traversée nord-sud, mais ne va pas dans le sens de la biodiversité et de la présence du végétal ; la multiplication des animations de quartier reste difficilement conciliable avec une amélioration de la qualité des pelouses.
    Malgré ces divergences, un consensus semblerait se dégager sur certains points : l’agrandissement des pelouses pour préserver des espaces de détente et de relaxation, le remplacement des aires de jeu pour les tous petits, la réparation des filets et le remplacement du sol sur le terrain de sport, l’amélioration de l’éclairage et de l’accessibilité, la transformation du terrain de basket en espace multifonctionnel.
    Une solution à l’impasse : élargir le périmètre d’étude.

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    Le terrain de sport


    La position d’Action Barbès est (pour une fois) attentiste ! Au lieu de compartimenter les sujets, nous sommes convaincus qu’une réflexion globale s’impose sur les équipements de la Goutte d’Or, dans le but d’étudier les complémentarités offertes par les projets d’aménagements de deux autres espaces dans le même secteur : le terrain d’équipement polyvalent sur l’allée Boris Vian, dont le réaménagement est prévu à l’horizon 2021 dans le cadre de l’ANRU 2, et le square Bashung, objet de discussion dans le cadre de la démarche « Tous mobilisés pour la Goutte d’Or» (voir notre article du 30 avril).
    Une coordination avec les autres directions concernées implique une prolongation de la phase de programmation et le décalage des travaux d’un an… sans oublier les aléas liés au chantier (les lecteurs les plus anciens se rappelleront des travaux de 2007, avec des vols et des vandalismes à répétition), qui pourraient retarder encore plus l’inauguration du nouveau square. Néanmoins, nous nous demandons comment on peut faire abstraction de ces deux projets, susceptibles d’offrir des solutions pérennes aux problèmes des surfréquentations du square et de capter une partie des usages aujourd’hui concentrés dans le seul poumon vert de la Goutte d’Or.
    Il est aussi vrai que l’échéance des municipales de 2020 risque de faire cogner ce projet contre l’inertie typique des années électorales. L’arbitrage auquel les services de la Ville se trouveront confrontés n’est pas des plus simples : privilégier les besoins à long terme des habitants du quartier ou profiter de la situation politique favorable pour accélérer les travaux. Nous veillerons de près à ce que la position des riverains soit intégrée jusqu’au bout dans la prise de décision.