Comme chaque année, l'Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord (sa page Facebook) proposera un concert à la mairie du 10e samedi 3O janvier à 16h30. Pas d'entrée payante mais chacun pourra participer librement pour encourager les musiciens.
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Comme chaque année, l'Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord (sa page Facebook) proposera un concert à la mairie du 10e samedi 3O janvier à 16h30. Pas d'entrée payante mais chacun pourra participer librement pour encourager les musiciens.
Ce 27 janvier est la Journée de la mémoire des victimes de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité. En effet, le 27 janvier 1945, le camp d'Auschwitz fut découvert et libéré par l'Armée soviétique.
Depuis quelques années, notre association Action Barbès participe aux hommages qui ont lieu (voir notre article du 27 janvier 2014).
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Dans le 18e, l'Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés (AMEJD 18e) et la mairie du 18e ont organisé ce mercredi 27 janvier un dépôt de gerbe à 9h15 et une cérémonie devant le Monument aux Morts de la mairie à 10h (cliquez ici pour accéder à l'information).
Dans le 10e, l'AMEJD 10e est à l'origine de plusieurs initiatives pour honorer la mémoire des victimes des crimes du nazisme, auxquelles nous nous associerons à nouveau et que voici...
Nous avons failli ne pas vous avertir de l'imminence de travaux d'aménagement dans la rue Saint-Laurent, dans sa portion entre le boulevard de Strasbourg et le boulevard Magenta, aux abords de la Gare de l'Est. Sans le panneau d'information fixé à du matériel urbain, nous passions à côté. Pourquoi ? Comment ? Un défaut d'attention ? Et oui, peut-être...
Interpelés par la proximité du début des travaux, nous avons interrogé Elise Fajgeles, notre élue du 10e chargé des problèmes de voirie dans l'arrondissement. Elle a confirmé notre défaut d'attention.... En effet, elle nous écrit que cet aménagement a été annoncé en plénière du Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul du 15 octobre 2015… mais que l'annonce est passée inaperçue : ce soir-là le thème traité (les gares et leurs abords) avait échauffé un peu les esprits (voir notre article du 12 octobre 2015) et il est parfois difficile de conserver suffisamment de sérénité pour noter tout ce qui se dit, et d'échapper au climat général. Ce fut le cas ce soir-là.
Pour revenir à notre rue Saint-Laurent, elle a besoin d'un petit coup de jeune, comme les abords de la Gare de l'Est en général (sur ce sujet, lire notre dernier article daté du 13 octobre 2015).
Par ailleurs, nous avions déjà identifié le point noir de la rue Saint-Laurent lors d'une marche exploratoire aux abords de la Gare de l'Est le 23 octobre 2014 :
"Nous découvrons les contraintes des agents municipaux de la propreté, qui ne disposent ainsi d'aucun point d'eau dans le tronçon de la rue Saint-Laurent entre le boulevard de Strasbourg et le boulevard Magenta, pour pouvoir en nettoyer correctement les recoins où stagnent entre les voitures des flaques d'urine. Idéalement, la suppression du stationnement sur l'un des 2 côtés de cette petite portion de voirie permettrait aux agents d'assurer correctement leur mission" (cf. notre article du 1er novembre 2014).
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Cette annonce de travaux de rénovation vient donc à point. De quoi s'agit-il ?
L'harmonisation des vitesses de circulation dans Paris se poursuit, et le passage à 30km/h est acquis.
Un plateau surélevé soulignera le ralentissement de vitesse, et le double sens cyclable, comme dans toutes les voies passées à 30. Par ailleurs, des modifications de stationnements sont prévues :
Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir
Un Conseil de Quartier qui attirera très probablement les foules puisqu'il regroupe les secteurs Lariboisière / Saint-Vincent de Paul et Louis Blanc / Aqueduc. La restructuration du pôle hospitalier Saint-Louis, Fernand Widal, Lariboisière est un dossier chaud. Nous l'avions déjà évoqué dans un article en 2014.
Nul doute qu'on parlera aussi de l'implantation de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) même si ce n'est pas l'objet du Conseil de Quartier.
Après une réunion du conseil de quartier sur les deux gares, voici encore un sujet d'avenir pour le quartier.
Le vote de la loi Santé en décembre permet le lancement du projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) dans le cadre d'une expérimentation de 6 ans. Les villes de Paris et de Strasbourg ont annoncé leur intention de s'en équiper. Tout cela est désormais bien connu.
Favorable au projet car y voyant une possibilité d'améliorer significativement les conditions de vie dans le quartier autour de la gare du Nord et de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès suit avec attention le développement de ce projet et nous avons rencontré l'association GAIA Paris qui va gérer cette SCMR.
Plusieurs points sont désormais fixés. La salle sera installée rue Ambroise Paré dans un local de 420m2 sur un seul niveau dont l'hôpital n'a plus l'usage depuis de nombreuses années. C'est une vaste salle tout en longueur qu'il convient d'aménager de façon à ce que tout s'y passe correctement. C'est ainsi qu'un circuit a été conçu qui fait que les usagers de drogue une fois passés dans la salle d'injection supervisée ne pourront pas revenir en arrière. L'étape suivante sera celle de la salle de repos avec possibilité d'un entretien avec une assistante sociale et une personne chargée de l'insertion sociale puis sortie par un couloir qui fera que les entrants et les sortants ne se croiseront pas ou peu.
Etat actuel du lieu où sera aménagée l'entrée de la salle
La salle comprendra 10 postes d'injection, 4 postes d'inhalation sous la surveillance d'éducateurs infirmiers. Elle pourra accueillir au maximum 50 personnes en même temps, GAIA estimant le temps de passage d'un usager à 30 minutes environ. Il y aura une grande salle d'attente à côté du comptoir d'accueil, une salle de repos et des bureaux pour les entretiens individuels. Des bureaux, une salle de réunion modulable, une pièce pour le stockage du matériel sont prévus pour le personnel.
L'activité de la salle sera sous le contrôle de 6 éducateurs infirmiers avec la présence d'un médecin à temps partiel et d'une assistante sociale. Après une étude auprès des usagers potentiels, GAIA pense fixer les heures d'ouverture de 13h30 à 20h30, sept jours sur sept. Le personnel n'utilisera pas la même entrée que les usagers de drogue.
Des architectes ont d'ores et déjà travaillé sur le projet. Une demande d'aménagement pour travaux a été déposée fin décembre et une déclaration de travaux le sera mi-février. Celle-ci court sur un délai de deux mois ce qui signifie que les travaux ne commenceront qu'en avril pour une livraison au mieux en septembre. mais GAIA part plutôt sur une ouverture en octobre ou novembre. Ces travaux seront financés par la mairie de Paris, le fonctionnement de la salle restant à la charge de l'Agence Régionale de Santé.
Reste un sujet qui n'est pas encore traité : le cadre juridique. La très sévère loi de 1970 interdit la détention de la moindre quantité de produits illicites. Or il est clair qu'aucun produit ne sera fourni dans la SCMR et qu'en conséquence les usagers de drogue devront venir avec leur produit. C'est au ministère de la Justice de préparer une circulaire de procédure pénale qui, dans un périmètre soigneusement délimité par lui autour de la SCMR, permettra de déroger à la loi de 1970 en fixant notamment la quantité de drogue qui y sera autorisée, c'est à dire celle correspondant à un usage personnel.
Le canal Saint-Martin est un peu éloigné de Barbès mais la curiosité a gagné et on a voulu voir ce qu'il s'y passait ! Il faut dire que, fidèle à ses habitudes, la mairie de Paris n'a pas lésiné sur la communication tous supports confondus. Elle a même dédié une page complète de son site web au sujet. Reconnaissons, c'est très bien fait. Mais "j'ai vu, de mes yeux, vu" a gagné la partie et nous y sommes allés.
On ne va pas vous ennuyer avec les explications techniques. Un petit passage par un moteur de recherche avec "canal Saint-Martin" vous donnera toutes les informations. Mais voilà nos impressions.
Pour en faire grogner certains ou pour complaire à certaines autres, disons que le canal vide ressemble à une belle quatre voies et l'idée des années 70 de le transformer en autoroute urbaine était logique du point de vue de l'espace disponible. Heureusement, nous y avons échappé, mais vide, le canal semble plus large. Par contre, on est vite frappé par sa faible profondeur.
Les écluses asséchées sont impressionnantes et nous montrent clairement le dénivelé par leur profondeur.
On pourrait aisément reprendre le slogan publicitaire de l'ancien Grand Magasin La Samaritaine (celui d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre comme dit la chanson) : on trouve tout au fond du canal Saint-Martin. Caddies de super-marché, fauteuils, machines à laver, scooters et motos, .... Mais deux rayons font la spécialité de la maison. Le rayon "cycles" est très très bien pourvu, tous les genres y sont. Le rayon "bouteilles vides", lui, dépasse toutes les attentes. On les compte par milliers.
Voici quelques photos :
Quelle surprise de voir les hautes portes de la déchetterie de la place de la Chapelle grandes ouvertes ce lundi matin. Pas beaucoup d'activité pourtant, ni voitures particulières, ni camions bennes de la Propreté de Paris comme habituellement. Les bennes de couleur différente qui reçoivent les objets selon le tri indiqué sont presque vides en contrebas, derrière des barrières où s'affichent le genre de matériaux attendus. Deux agents tiennent les lieux et confirment que tout est bien calme en ce début d'année. La communication de la mairie sur la réouverture de la déchetterie a été quasiment inexistante, expliquent-ils. Pas étonnant que les clients se fassent rares après plusieurs mois de fermeture. Et les réflexes changent en six mois ou plus. La tendance est déjà de laisser les objets usagers ou voués au rebut directement sur le trottoir, aussi venir les déposer ici va demander un surcroit d'effort.
Rappelons tout de même que dans le cadre de la réflexion sur la promenade urbaine, l'Atelier Parisien d'Urbanisme propose d'en faire un lieu de recyclerie ouvert sur le quartier.
L'assemblée générale est réservée aux adhérents, bien sûr, surtout si un vote devait avoir lieu, mais en général nous acceptons de bon coeur tous les sympathisants et personnes du quartier qui sont intéressées et curieuses de nos activités.
Pourquoi ne pas venir ce samedi au Louxor pour faire connaissance ?
Nous pourrons même continuer des échanges plus individuels en fin de réunion en traversant le boulevard Magenta et en partageant un verre au café. Qu'en dites-vous ? A samedi !
A noter, nous ne sommes pas tout à fait assez riches pour régaler tout le monde, aussi chacun devra payer ses consommations.
Deuxième édition de notre assemblée générale dans une salle du Louxor. Ouverte aux adhérents (dont certains nous restent fidèles depuis notre création en 2001) et aux habitants du quartier, 9e, 10e et 18e arrondissements qui souhaitent faire plus ample connaissance avec notre équipe et nous rejoindre pour faire avancer des projets.
Bilan de nos activités comme chaque année et surtout Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad, suivi du dossier salle de Conso à moindre risque, amélioration du marché, quartier Goutte d'or, Quartier Cligancourt Ramey, secteur des gares du nord et de l'est ... Autant de dossiers qui ont besoin de bonnes volontés.
En ce début d'année 2016, les mairies lancent la réflexion sur le budget participatif deuxième édition.
Dans le 9e, ce sera le mercredi 3 février à 19h avec une réunion plénière des 5 conseils de quartier de l'arrondissement. Cette réunion sera essentiellement consacrée aux projets qui pourraient être déposés par les CQs. L’enveloppe du budget participatif du 9e s’élève cette année à 1 822 809 euros !
Dans le 10e, ce sera jeudi 14 janvier à 19h salle des fêtes. Il sera possible de poster un projet à partir du 18 janvier et ce jusqu'au 19 février sur le site dédié : https://budgetparticipatif.
Pour les habitants qui n'utilisent pas internet, permanences et ateliers seront proposés en mairie le jeudi 28 janvier, les 4 et 11 février à 17h30 et encore le samedi 30 janvier à 10h. Pour tout savoir, cliquez ici.
Dans le 18e, rendez-vous à la même date, le 14 janvier à 19h. Nous espérons avoir le calendrier des réunions du comité de pilotage pour la mise en oeuvre des projets retenus lors de l'édition 2015, notamment notre proposition d'éclairage du viaduc pour un budget annoncé de 200 000 €.
Pour mémoire, notre analyse de l'édition 2015 : budget participatif, entre autosatisfaction et réalité
Un petit rappel pour nos adhérents : qu'ils notent bien la date du 16 janvier dans leur agenda. On n'est jamais trop prudent....
Une occasion également pour tous les lecteurs de notre blog de venir voir, échanger, discuter, participer et éventuellement adhérer si le contact est bon... Ce sera possible sur place en arrivant un peu en avance.
C'est ainsi que commençait l'invitation à la commission extra-municipale Commerce et Artisanat qui se tenait à la mairie du 10e le 14 décembre au soir. Animée par Hélène Duverly, conseillère déléguée au commerce, à l'artisanat et au tourisme, elle avait pour but de faire un bilan des actions déjà menées par la Semaest (Société d'économie mixte de l'Est Parisien) dans le cadre de Vital' Quartier et de celles à venir.
Pour mémoire pour ceux qui n'ont pas toujours suivi de près ces opérations de revitalisation du commerce dans des secteurs où il peut paraître en péril (voir nos articles sur le sujet...) : il s'agit pour les sociétés d'économie mixte de la Ville d'installer des commerçants et artisans dans des locaux dont elles préemptent la propriété des murs grâce à un budget alloué par la Ville de Paris. D'autres possibilités existent. Ce sont les pieds d'immeubles des bailleurs sociaux, lors d'une rénovation, de la livraison d'un ensemble immobilier, ou lors des changements de locataires.
Il a semblé au fil du temps que les actions se réalisaient sans réelle coordination entre les acteurs, et que se pencher sur la question pouvait apporter un plus. Alors que la connaissance des ventes de fonds échappe totalement aux services de la Ville (le commerce est libre, et seul le propriétaire des murs d'un local, avisé d'un changement d'activité, est sollicité pour donner son accord), les mutations (vente de murs) sont enregistrées, et là seulement peut entrer en jeu le droit de préemption, éventuellement. Notons que la Ville ne souhaite pas faire jouer le décret du 24 juillet 2015 qui modifie le code de l'urbanisme en matière de commerce et d'artisanat et permet la préemption des baux commerciaux, notamment, pour des raisons budgétaires. En effet, faire fonctionner correctement ce dispositif nécessiterait huit emplois à temps plein.
Nous ne commenterons pas la jolie lisière bleue continue du Magenta... (voir nos articles)
Posées ces quelques règles, l'Atelier Parisien d'Urbanisme a fait une présentation de l'état du commerce et de l'artisanat dans l'arrondissement. On note que la densité du commerce y est plus forte que la moyenne parisienne : l'échelle est le nombre de commerces pour 100 mètres de voie, la moyenne parisienne est de 3,5 quand le 10e affiche vaillamment 6 commerces pour 100 mètres. On compte 5 078 locaux en rdc soit 6% du total parisien. C'est une forte densité : 37 commerces pour 1000 habitants soit 9% de commerces alimentaires, 20% de bars/restaurants et 19% d'autres types (dont commerces de gros plus représentés ici que dans l'ensemble de Paris, mais en baisse). On note une augmentation des commerces de bouche et des bars-restaurants entre 2011 et 2014.
Forte hausse de l'alimentaire depuis 2011 après une baisse entre 2003 et 2011.
Traiteurs-épicerie : +9 commerces (+41%); cavistes : +4 commerces (+20%)
Ce n'est donc pas le nombre des commerces qui est en cause, mais plutôt leur diversité. Dans le nord de l'arrondissement il est clair que la place occupée par les vêtements de cérémonie va au-delà des besoins de la population locale. Et que son extension met en péril la survie des commerces de proximité, eux, bien nécessaire aux habitants. Pour autant, la Ville ne peut décréter que tel local sera occupé par une boucherie ou une poissonnerie si un repreneur n'est pas candidat et si la clientèle n'existe pas. Hélène Duverly a du le rappeler quand des participants dans la salle ont réclamé des commerces de bouche à la place de locaux fermés, abandonnés... notamment à la suite de la dure concurrence que subissent les fabricants de textiles du côté du faubourg du Temple. Autre lieu, autre préoccupation.
Pour revenir dans le nord-ouest du 10e, l'association Vivre Gares Nord et Est (VGNE) a demandé une zone de protection nouvelle qui engloberait les abords des gares (rues du Fg St Denis, Valenciennes, St Quentin notamment). Cette idée a été rejetée par Nadège Dupont, directrice de cabinet de l'adjointe au commerce Olivia Polski, mais pas tout à fait puisque c'est une extension de Vital'Quartier qui est proposée sur un large triangle délimité par les rues d'Alsace, Chabrol et La Fayette. Ce ne seront pas les seules extensions puisque le faubourg du Temple est aussi concerné. Les avenants devraient être votés au conseil de Paris de janvier, au plus tard à celui de février.
Enfin, nous participerons à une réunion le 6 janvier, donc demain, sur ce même thème de l'artisanat et du commerce à la mairie du 18e, une réunion focalisée sur plusieurs quartiers dont celui de la Goutte d'or.