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paris-10e - Page 2

  • Salle de conso : première réunion du Comité de Voisinage

    Un comité de voisinage, c'est le nom donné à Paris pour le comité que définit le cahier des charges national relatif à l'expérimentation de salles de consommation à moindre risque (SCMR) dans l'arrêté du 22 mars 2016.

    Quelle est sa fonction exacte ?

    Il a pour fonction « de favoriser la discussion, l'échange d'informations, d'assurer la coordination entre tous les acteurs, de prendre en compte les constats et préoccupations des riverains et d'examiner les éventuelles difficultés d'organisation ou de fonctionnement de la structure dans son interaction avec le quartier et les faire remonter au Comité de Pilotage parisien quand les difficultés ne peuvent être résolues à l'échelle du Comité de Voisinage. » (Extrait de la Charte du Comité de Voisinage de l'expérimentation d'une SCMR à Paris 10e).

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  • La propreté au menu du conseil de quartier Lariboisière

    Un thème déjà abordé de nombreuses fois au fil de années mais toujours souhaité par les habitants. Une consultation avait été lancée par l'équipe et ce thème arrivait en tête des préoccupations après les conseils de quartier sur la Gare du Nord et  le devenir de l'hôpital Lariboisière.

    Invité pour l'occasion, Jean-Paul Bidaud, responsable propreté du 10e qui a présenté le plan d'action propreté 2016 pour le quartier. Selon les rues, les balayages ont lieu de 7 à 11 fois par semaine, les lavages de 1 à 5. S'y ajoutent des traitements à eau chaude et haute pression plusieurs fois par mois si nécessaire. Donc les services de la propreté agissent. Et à Paris, c'est 365 jours par an! Pourtant, l'insatisfaction s'est exprimée parmi les habitants présents. Il est vrai que nous savons bien que souvent, à peine le nettoyage fait, il faudrait déjà repasser. Sans oublier les encombrants encore trop nombreux laissés sur les trottoirs, que ce soit des particuliers ou des entreprises peu scrupuleuses qui se débarrassent de leurs gravats et pots de peinture et les propriétaires de chien qui ne ramassent pas les crottes de leur cher animal. Rien de bien nouveau sous le soleil.

    Alors que faire? On voit bien que la prévention n'est pas vraiment efficace. La verbalisation est très insuffisante (4 inspecteurs pour le 10e dont 2 sur le terrain par période). Un plan de renforcement devrait être annoncé par Mao Peninou le 10 mai à la mairie du 10e. Attendons donc pour en savoir un peu plus.

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    Pour retrouver la présentation complète et détaillée du Plan de propreté, cliquez ici.

     

  • Parlons boucherie...

    Beaucoup de boucheries ont fermé ces vingt dernières années, d'autres se sont transformées en boucherie de viande halal dans les quartiers populaires, et par-dessus tout, les rayons des supermarchés ont proposé une alternative aux étals des bouchers : la viande sous cellophane ou conditionnée de type Charal et consorts (Groupe Bigard). Le site de ce producteur a beau annoncé "Du pré à l'assiette" et ses collaborateurs être tout sourire, pour nous, la viande c'est d'abord chez le boucher de quartier. 

    Justement revenons au quartier ! Depuis quelques mois, le faubourg Poissonnière — le nôtre, 9e-10e Nord ! — a vu ses deux boucheries changer de propriétaire.  

    Sur le trottoir du 10e, au n°144, entre le fleuriste et le vendeur de Bagels, la boucherie a un nouveau propriétaire. On s'attendait au départ de Monsieur et Madame Leboine, mais pas si tôt. C'est vrai que Marcel, Monsieur Leboine, nous avait toujours dit qu'il avait commencé très tôt dans le métier, en quittant sa Normandie natale pour le plancher parisien. Mais l'annonce en décembre dernier en a surpris plus d'un ! La Normandie a cédé la place à la Bretagne. Monsieur et Madame David viennent de Quiberon (Morbihan). Le changement est radical... pour eux, pour nous pas vraiment, car l'amabilité et la gentillesse de ce couple de commerçants sont dans la continuité des Leboine que nous fréquentions avec plaisir depuis trente ans, pour certains. Fidélité aux fournisseurs également, et suivi de la viande de qualité.

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    Au n°147, sur le trottoir du 9e, Monsieur Hamelin a déposé couteaux et tablier à l'automne dernier. Nous aurons peut-être l'occasion de faire connaissance avec le nouveau boucher ultérieurement.

    Nous avons de la chance que ces deux affaires aient été reprises dans de bonnes conditions et qu'elles survivent au marasme qui a touché tant de confrères, y compris dans le quartier. De mémoire d'une habitante de longue date dans cette partie du 9e, nous nous souvenons du boucher Morel rue Condorcet, angle Turgot (remplacé par l'immobilière David), de la boucherie chevaline de la rue Rodier, un peu au-dessus et en face de l'école maternelle, de la boucherie de la rue de Rochechouart à côté d'une quincaillerie à l'angle de la rue de la Tour d 'Auvergne, d'une autre toujours rue de Rochechouart, tout petit local juste avant le feu rouge au croisement avec l'Avenue Trudaine, et Alexandre, le boucher bien aimé des habitants de la rue Pierre Sémart, près du carrefour Abbeville-Maubeuge... on arrête là ? 

    Nous avons regardé du côté des statistiques professionnelles, et trouvé des données sur le site de la Fédération des Centres de gestion agréés (FCGA) qui regroupe de très nombreux commerçants et artisans, Très petites entreprises (TPE) et publie des rapports sur les résultats de ses membres. Les moyennes valent ce qu'elles valent... mais nous avons apprécié la comparaison des revenus entre bouchers-traiteurs et ceux du secteur artisans et commerçants. Finalement les bouchers s'en sortent plutôt bien, quand ils s'en sortent, et devraient attirer des vocations, pour les courageux qui aiment le métier de la viande et n'ont pas peur des longues journées de travail ! 

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    (En net mensuel, les chiffres tombent respectivement à 3052 € et 2663 €)

    Pour une vision plus large des revenus des commerçants et artisans en 2014, nous avons trouvé le 13h de France 2 du mercredi 21 octobre 2015, à écouter entre les points 10:40 et 15:00.

    Les données de la FCGA « confirment le dynamisme du commerce de détail alimentaire relevé par l’Insee. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,5 %, le secteur réalise l’une des meilleures performances commerciales de 2014, toutes professions confondues. Les crémiers-fromagers (+3,4 %) et les artisans bouchers (+2,2 %) se distinguent tout particulièrement. Les professionnels de l’alimentation affichent ainsi la meilleure rentabilité de l’année avec un résultat courant de 1,3 % ». (Source : les Affiches Parisiennes).


    On peut parler aussi de l'évolution de l'offre en boucherie. Pour survivre, les bouchers sont devenus traiteurs, charcutiers, et parfois mêmes crémiers, puisqu'il n'est pas rare de trouver un échantillon de quelques fromages choisis. C'est au moins l'évolution que l'on constate à Paris. La pierre d'achoppement sera sans doute les heures d'ouverture, car il va devenir très difficile de soutenir la concurrence des grandes surfaces ouvertes jusqu'à 22 heures, parfois davantage. Aussi, si nous, habitants de Paris, nous voulons continuer à choisir entre une viande de qualité chez notre boucher de quartier (chère, nous en convenons mais de qualité si nous choisissons le bon boucher) et une viande médiocre car les conditions d'abattage, de transformation, la provenance, le prix, les marges sont différentes... il va falloir faire un peu attention à notre métier de consommateur. Quand un commerçant met la clé sous la porte, en général, c'est par défaut de chiffre d'affaires et donc de clientèle. 

     

  • Salle de conso : le projet est sur les rails

    Il fallait faire preuve de patience pour entrer dans la mairie du 10e, mardi 12 avril (plan vigipirate oblige), afin d'assister à la réunion sur l'ouverture prochaine de la salle de consommation dans l'arrondissement.

    Ce n'était un mystère pour personne qu'il y aurait foule et que les opposants au projet ne se feraient pas discrets.

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    Une salle comble comme on peut voir

     

    Le maire du 10e Rémi Féraud a lancé la réunion en rappelant le vote récent de la loi et les deux objectifs essentiels du projet à savoir : prise en charge des toxicomanes et tranquillité des riverains.

    Après une phase de travaux pour l’installation du local, le lieu devrait ouvrir à l'automne.

    Invités à la tribune, Bernard Jomier et Colombe Brossel, tous deux adjoints à la maire de Paris chargés respectivement de la santé et de la prévention et de la sécurité; Danièle Jourdain Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca); Elisabeth Avril de l'association Gaïa avec qui nous avions organisé en début d'année deux réunions avec des riverains au café Ambroise Paré (voir notre article); une représentante du préfet de police, Florence Vorspan médecin du service de psychiatrie et d'addictologie à Fernand Widal et Marie-Jouffret Roustide chercheuse à l'Inserm.

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    Après un début difficile lors de l'intervention de Bernard Jomier interrompu sans cesse par des opposants peu respectueux et venus de toute évidence dans le but de perturber la réunion, des échanges ont pu avoir lieu entrecoupés d’applaudissements et de huées selon les propos et les interlocuteurs.

    Les points importants

    La Mildeca sera chargée de coordonner l'expérimentation au niveau national : pour rappel, une deuxième salle doit ouvrir à Strasbourg et Bordeaux est volontaire pour une troisième.

    Côté sécurité, "la ville de Paris sera attentive à ce que les moyens humains pour la police du 10e soient à la hauteur des enjeux" a martelé Colombe Brossel en réponse aux interrogations de riverains pas forcément opposés mais inquiets. Les agents de la ville (propreté, environnement, prévention) intervenant dans le quartier suivront une formation.

    La salle de consommation comprendra 12 places d’injection et 4 places d'inhalation, un espace de repos et de petite restauration, un espace médical et un espace pour des entretiens éducatifs et sociaux. Elle pourrait ressembler à la photo ci-dessous. Elle sera ouverte de 13h30 à 20h30. Pas suffisant ont protesté des habitants qui trouvaient dans le même temps le coût de 1 million d'euros trop élevé.

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    Les actions seront aussi à l'extérieur avec des maraudes, une médiation avec les riverains, une sensibilisation auprès des usagers. Une ligne téléphonique dédiée sera mise en service pour les riverains et la police.

    Un Comité de voisinage sera mis en place avant l'ouverture, probablement avant l'été. Il permettra de réunir les acteurs du projet, des représentants d'associations d’habitants, de parents d'élèves  et du conseil de quartier mais aussi la SNCF, les sociétés de parking notamment. Des élus des arrondissements voisins (18e et 19e) y participeront également.

    Quelques chiffres

    On sait que la population toxicomane du quartier Lariboisière est constituée essentiellement de personnes en très grande précarité. 33% sont SDF, 31% sont en hébergement précaire.

    On ramasse 190 000 seringues sur une année pour les trois distributeurs de la rue de Maubeuge et du Boulevard de la Chapelle.

     oOo

    Après deux heures d'échanges parfois vifs, le maire s'est engagé à augmenter les moyens de la propreté dans le secteur et a rappelé les projets en cours qui devraient apporter une vision plus positive comme la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad, la construction du nouvel hôpital Lariboisière et les projets de transformation de la Gare du Nord.

    Une prochaine réunion publique devrait se tenir avant l'ouverture de la salle de consommation.

     

  • Retour sur le Conseil de Quartier Louis Blanc - Aqueduc

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement pour échanger principalement sur des projets de réaménagement de voirie, certains attendus depuis longtemps dans le quartier Louis Blanc -Aqueduc.

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    Le Réseau Express Vélo (REV)

    Dans le cadre du Plan vélo développé par la ville, il s'agit de permettre des déplacements plus aisés, avec des pistes bi-directionnlelles d'est en ouest et du sud au nord. Le quartier est concerné par le passage de l'axe nord-sud (voir plan vélo 10e). Rappelons qu'il s'agit aussi de réduire les conflits avec les piétons tout en protégeant les cyclistes. Deux variantes sont proposées par la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) qui concernent les rues Philippe de Girard, Aqueduc et Château-Landon. "On tranchera dans les jours prochains" a précisé Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie. Les travaux devraient commencer à la fin de l'année.

     

    Place T/10 - future place Jan Karski - et place Dulcie September

    On parle de la place T/10 depuis plusieurs années ! Un réaménagement souhaité mais jusque-là pas financé. Désormais, on peut compter sur une enveloppe de 700 000 €. Pour quels objectifs ? Gagner de l'espace sur la chaussée pour en redonner aux piétons et réduire ainsi les traversées largement inconfortables sur cette place. On n'oubliera pas la végétalisation. Si ces objectifs font consensus, il n'en est pas de même pour l'aménagement lui-même. Conseil de quartier et associations ont regretté qu'on n'ait pas tenu compte du travail de réflexion déjà réalisé plus particulièrement sur les trajets de circulation des voitures. Tout n'est pas encore ficelé. Présentation en juin prochain avec concertation à l'automne pour une réalisation en 2017.

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    Place T/10

     

    Autre place (placette) qui sera réaménagée, la place Dulcie September située au carrefour des rues  Château-Landon et La Fayette.

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    Place Dulcie September

     

    Un peu plus à l'est encore, le carrefour La Fayette-quai de Valmy sera amplement repensé. Il est vrai que les traversées sont peu aisées quand on veut par exemple passer du 10e au 19e. Pour ce projet, on prévoit une concertation en septembre pour des travaux à l'été 2017, période plus calme côté circulation. Compter au moins 4 mois de travaux pour un budget de 1,1 millions €.

    La Promenade Urbaine

    Et pour ce projet qui nous tient à cœur depuis plusieurs années, une réunion publique 10e-18e a été annoncée par Rémi Féraud pour la deuxième quinzaine de mai. Elle permettra de lancer la phase de concertation. Il s'agira de faire des propositions sur les aménagements mais aussi sur les usages. Le maire de l'arrondissement a rappelé les multiples difficultés à traiter : le marché Barbès, les campements de migrants, la place de La Chapelle — et ses encombrements fameux — et la circulation. On est bien sur un budget de 8 millions € pour une réalisation en 2017-18. Une certaine cohérence avec les projets déjà cités pour le nord de l'arrondissement.

    Nous ne manquerons pas ce rendez-vous et Action Barbès réunira ensuite sa commission "Promenade Urbaine" (mise en sommeil depuis plusieurs mois) pour réfléchir sur les propositions de la Ville que nous espérons ambitieuses et innovantes.

     

  • Jeux d'écriture et de lecture à la Librairie solidaire du 10e

    Nous relayons bien volontiers l'animation proposée par La Maison du Canal à La Librairie solidaire du 27, rue du Château d'Eau.

    Il s'agit d'un atelier intergénérationnel d'écriture pour tous les âges, est-il précisé ! Fabrication d'histoires, jeux d'écriture et de lecture, et aussi confection de livres cartonnés.

    Plusieurs dates sont proposées aux amateurs : Mercredi 20 avril / 27 avril / 4 mai / 11 mai 2016 de 14h à 16h.

    L'entrée est libre ; il faut juste s'inscrire en raison d'un nombre de places limité ici : culture@lamaisonducanal.fr

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    Cliquez sur l'affiche pour la télécharger et l'agrandir.

     

  • La petite rue Saint-Laurent fait peau neuve

    Nous vous avions annoncé la rénovation d'une partie de la rue Saint-Laurent (Paris 10e) dans notre article du 26 janvier 2016, et avions donné tous les détails de ces travaux dans notre article du 8 février 2016.
     
    C'est comme ça que nous suivons les avancées de la voirie dans le quartier :
     
    Bonsoir à tous,
     
    Pour information, aujourd’hui mardi 5 avril à 18h, je suis passé rue Saint Laurent et les travaux sont terminés. Belle rénovation !
     
    Bonne soirée. Bien cordialement.
     
    Ci-dessus, un bref message d'un de nos adhérents (Merci Emmanuel), et ci-dessous le tweet du maire du 10e, deux aficionados de notre blog.... 
     
     

    Et aujourd'hui ils sont même entrés dans notre collection de photos du blog ! 

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    Du beau travail, non ? Merci la DVD !

     

  • Rue de Compiègne : des riverains rencontrent le maire

    Pour cette deuxième rencontre de riverains de la rue de Compiègne avec Rémi Féraud, le rendez vous avait lieu sur place en fin d'après-midi. Pour rappel,  cette rue a été mise en double sens le 1er septembre  2015 dans le cadre du réaménagement du plan de circulation aux abords de la gare du nord. Des problèmes de circulation et de nuisances sont apparus rapidement. Il fallait donc trouver des solutions. Dans notre article du 23 mars, nous annoncions la pose de plots pour séparer la chaussée et interdire ainsi la dépose minute dans cette rue. Mais c'était sans compter sur le manque de civisme de beaucoup d'automobilistes.

    Pourtant, les panneaux l'indiquent: il faut se garer en sous-sol dans le parking Effia. Les 20 premières minutes sont gratuites, ce qui laisse normalement le temps d'accompagner ou de récupérer un voyageur.

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    Cependant, l'ajout récent du panneau arrêt minute n'est peut-être pas la meilleure idée. Elle peut prêter à confusion.  

    Un peu avant le rendez-vous, une équipe de policiers verbalisaient à tour de bras les véhicules qui s'arrêtaient pour descendre un passager. Véhicule particulier, taxi, VTC, pas de différence. Efficace. Une bonne vingtaine de PV dressés en un peu moins d'une heure. Mais nous savons qu'il est impossible de mettre des policiers en faction à tout moment de la journée. Reste l'utilisation de la caméra de vidéo surveillance qui, elle, ne bouge pas. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en mars 1100 PV sur le secteur de la gare dont 600 rue de Compiègne.

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    Présents également à cette réunion sur site, le commissaire du 10e, Julien Miniconi, Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public et Hervé Biraud, responsable des services techniques de la voirie de l'arrondissement.

    Comment améliorer la situation?

    Évidemment continuer la verbalisation qui, espérons-le, finira par être dissuasive (135€). Des suggestions ont été faites comme la pose d'un panneau qui indiquerait clairement la verbalisation par vidéo surveillance. D'autres plots devraient être posés sur le côté impair de la rue pour empêcher des véhicules de monter sur le trottoir. L'entrée du parking est jugé étroit. Elise Fagjeles envisage de voir avec le gestionnaire du parking si l'accès peut être rendu plus aisé. De petites choses qui pourraient, mises bout à bout, apaiser la rue.

    Cependant, pendant la durée de la rencontre, tous ont pu constater qu'un bon nombre de véhicules s'arrêtaient sans scrupule, que des motards tentaient de passer sur le trottoir en demandant aux piétons de se pousser... et finissaient par reculer seulement lorsque le commissaire présentait sa carte de police ! Que faire avec de tels comportements ?

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    Le camion fait demi-tour bloquant la circulation.

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    Ce VTC dépose son client à l'angle Magenta-Compiègne sur la piste cyclable.

     

  • Demain conseil de quartier Lariboisière

    Au programme du Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent de Paul de lundi 11 avril, la propreté dans notre quartier. Un thème récurrent qui attire toujours les foules en principe!

    On parlera également de projets d'investissement qui seront soumis au vote des habitants.

    Rendez-vous dès 19h au 3 rue de Belzunce pour échanger et débattre.

    Page Facebook de l'évènement

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  • Salle de conso : une réunion en mairie

    La mairie du 10e a annoncé la tenue d'une réunion à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR). Ce sera le mardi 12 Avril à 19h30 comme l'indique la lettre adressée par la mairie du 10e aux habitants du quartier.

    Les prises de parole prévues sont le maire du 10e évidemment, la présidente de la Mildeca Danièle Jourdain-Meninger, les adjoints de la Maire de Paris Colombe Brossel (sécurité) et Bernard Jomier (santé), la directrice de Gaia-Paris Elisabeth Avril, sur le contenu du projet et son fonctionnement, le représentant de la Préfecture de police M. Boulanger, la responsable de l'INSERM chargée de la double évaluation, sanitaire et sociale pour les usagers et citoyenne pour les riverains Marie Jauffret-Roustide (voir notre article de juin 2014), la responsable du centre d'addictologie AP-HP de Fernand-Widal Florence Vorspran, pour les liens entre la SCMR et les structures déjà existantes, plus un grand nombre de responsables ou partenaires du projet  tels que l'Agence Régionale de Santé, la Ville de Paris, d'autres arrondissements, ...

    Le principe d'organisation sera comme les réunions précédentes de 2013 : des interventions de tribune, un 1er échange avec la salle, un retour en tribune pour les autres interventions, puis un 2ème échange avec la salle. En essayant de tenir sur deux heures, et d'avoir un équilibre global entre les interventions et les échanges avec la salle.

    La mairie du 10e reconduit donc le schéma de la réunion de 2013 dont on ne peut pas dire qu'elle avait été un succès. Cela est d'autant plus inquiétant que depuis cette date les esprits se sont considérablement échauffés comme en atteste, sur un autre sujet, la lamentable réunion tenue à Dauphine à propos de l'implantation d'un centre pour SDF dans le 16e (voir l'article de Libération sur le sujet).

    Alors, le dialogue est-il encore possible ? Nous avons déjà posé la question ici (voir notre article du 14 février dernier), ce qui nous a valu une volée de bois vert. Pour notre part, nous pensons que les esprits sont bloqués. On parle beaucoup de radicalisation en ce moment, et bien sur ce sujet (la SCMR) comme pour bien d'autres, celle-ci est à l'oeuvre et est mauvaise conseillère. Oui, l'ouverture de la SCMR pose des questions et, sans doute même, des problèmes. Personne ne le nie. Mais les postures adoptées par les opposants au projet, doublées d'une récupération politicienne, font que nous sommes dans une situation de blocage que, probablement, rien ne viendra changer tant que la preuve ne sera pas faite que cette SCMR n'est pas le diable qu'on veut en faire.

     

  • Des écrivains à la médiathèque Françoise Sagan

    "Ecoute, on lit", c'est un  évènement culturel proposé par l'association L'île Lettrée en deux lieux proches du square Alban Satragne, la médiathèque Françoise Sagan et le centre Pari's des faubourgs.

    On pourra y rencontrer de nombreux auteurs comme Boualem Sansal, Sophie Bessis, Marie Desplechin, Marc Victor, Michèle Audin...

    Rendez-vous les samedi 9 et dimanche 10 avril au 8-12 rue Léon Schwartzenberg. Plus d'informations sur le site de L'Île lettrée.

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  • Actions de la Semaest dans le 10e : le bilan

    Le groupe de travail local mis en place avec la Semaest sur les secteurs Lancry et Entre Deux Gares ne s'était pas réuni depuis juin 2013. Il était donc temps de dresser un bilan des actions de cette société d’économie mixte de la Ville de Paris, chargée de veiller sur le commerce de proximité dans le cadre de l'opération Vital'Quartier. Elle a bien d’autres missions dont la lutte contre la mono-activité et notamment par le rachat de murs commerciaux, comme nous allons le voir plus bas.

    Nous nous intéresserons plus particulièrement au secteur Entre Deux Gares pour lequel on peut noter le peu de locaux rachetés par rapport au secteur Lancry.

    Quelle évolution depuis 2007?

    Certaines activités ont diminué comme les call-box, les agences d’intérim, ou encore le prêt-à-porter, bien que cette baisse sur le terrain ne soit pas très visible. Pour preuve la dernière ouverture d’une boutique de vêtements de cérémonie à l’angle de la rue Guy-Patin et du boulevard de Magenta, dans un pied d’immeuble occupé précédemment par une société d'assurance. 

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    Sur le papier, le nombre de locaux vacants a beaucoup augmenté mais il faut tenir compte des locaux commerciaux de la gare du Nord en travaux au moment de la collecte des informations.

    Quelques chiffres

    Dans les services à la personne, on note une forte augmentation de ce qui est appelé "soins de beauté" et qu'on pourrait aisément rebaptiser "salons de massage"! On est passé de 6 à 16. Une hôtellerie plus haut de gamme s'est implantée privilégiant les 3 étoiles. La téléphonie a doublé (de 11 à 22). Augmentation également significative de la restauration rapide assise. 

    On a perdu plusieurs boutiques d'alimentation générale et de ventes de journaux (de 13 à 7). Sans compter les artisans du bâtiment comme les travaux d'électricité et le carrelage-peinture.

    Quelles acquisitions de la Semaest ?

    Depuis 2013, 12 locaux ont été acquis par la Semaest, mais seulement deux dans le secteur Entre Deux Gares. Elle déplore une réelle difficulté à trouver des locaux à acheter. Un local (activité de supports de communication) a été acquis rue de Château-Landon et un second au 96, rue de Maubeuge, l'épicerie fine que nous évoquions le 15 février dans le blog, cliquez ici. Un peu maigre.

    Le périmètre d'intervention s'agrandit

    Un souhait formulé depuis longtemps par des associations et des conseils de quartier est réalisé : la zone d'intervention de Vital’Quartier 2 comprend désormais le triangle formé par les rues de Chabrol au sud, Alsace à l'est et La Fayette au nord. 

    Les interventions dans la salle

    Des membres des différents conseils de quartier concernés par Vital'Quartier et des responsables associatifs conviés à ce groupe de travail ont pu poser leurs questions en fin de réunion. Chacun a volontiers reconnu le travail de la Semaest, notamment dans la rénovation des façades des commerces  — les photos projetées, type Avant/Après ont clairement démontré le progrès en terme d’esthétique —et pour l'extension du périmètre d'intervention. Les habitants ont exprimé à plusieurs reprises leur ferme conviction qu’une méthode plus efficace serait la préemption de baux commerciaux, en plus des murs, car la conversion de certains commerces se fait sans que la ville en ait connaissance, et ainsi elle ne peut limiter les phénomènes de mono-activité, ou bien seulement à la marge. Il a été rappelé le vote d’un texte de loi ouvre cette possibilité et qu’elle est pratiquée dans d’autres villes de France. 

    En fait, la ville ne souhaite pas reprendre des baux pour des raisons financières — trop onéreux et des contraintes en gestion — comme l'expliquait déjà Olivia Polski, l’adjointe d’Anne Hidalgo chargée du commerce, dans une réunion en mairie du 18e, même si la Loi Pinel le permet.  Certains dans la salle ont proposé qu'une préemption de baux à titre expérimental soit tentée. Pas de réponse positive à cette demande.

    Pour consulter le document dans son intégralité, cliquez ici.