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Dans le 10ème - Page 7

  • C'était hier, quand la voiture s'invitait partout

    Aujourd'hui, nous vous envoyons une carte postale d'un passé pas si lointain. Vue sur l'hôpital Lariboisière dans les années 1970. On aperçoit la Goutte d'Or avec la flèche de l'église Saint-Bernard en fond, mais au premier plan ce qui attire le regard quelques décennies plus tard, c'est la cour centrale de l'hôpital qui est littéralement envahie de voitures. En effet, juste sous les fenêtres des malades et des services, s'alignent des dizaines de voitures, ce qui est un comble quand on sait que l'architecture de cet hôpital a été conçue pour assurer une bonne ventilation des bâtiments pour permettre aux patients de bénéficier d'un "bon air".

    Les années ont passé et on n'imaginerait pas aujourd'hui cette cour transformée en parking. Ce petit retour dans le passé nous montre l'omniprésence de la voiture dans la conception de l'espace public. On était là à l'apogée du "tout voiture", mais si depuis la répartition de l'espace public est redistribuée progressivement en défaveur de la voiture, il faut rappeler que ce mode de déplacement minoritaire à Paris occupe toujours un place majoritaire de l'espace parisien. Il y a donc encore de la marge pour faire plus de place aux modes de déplacement doux.

    Et peut-être que dans un avenir pas si lointain, nous porterons le même regard sur des rues et places qui aujourd'hui font encore trop de place à la voiture, que celui que nous portons sur cette cour-parking.

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  • Des avocats fiscalistes vous aident à remplir votre déclaration des revenus

    Chaque année, au moment de la déclaration des revenus, des avocats du Barreau de Paris, spécialistes du droit fiscal, vous conseillent et vous aident à remplir votre déclaration de revenus, n'hésitez pas à en profiter !

    Les mairies d'arrondissement accueilleront le 6 mai prochain ces consultations gratuites auprès d'avocats fiscalistes pour vous aider avec votre déclaration de revenus. Pour bénéficier des conseils de professionnels de la fiscalité, il est impératif de prendre rendez-vous au plus vite.

    Précisons qu'il n'est pas obligatoire d'habiter dans l'arrondissement choisi, et que ces consultations sont gratuites et confidentielles. Pensez à vous munir de votre déclaration de revenus 2020 ainsi que de tous les documents permettant aux avocats fiscalistes de vous aider.

    La prise de rendez-vous peut se faire en ligne, en remplissant le formulaire dédié, ou en appelant le 39 75 (prix d'un appel local).

    Pour rappel, les dates limites de déclaration d'impôts sur le revenu :

    - pour les déclarations papier : 20 mai 2021 ;
    - par internet pour les départements numérotés de 50 à 974/976 : 8 juin 2021.

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  • Devinette confinée : Quelle usine Agaz !

    Nous commençons la semaine par une petite devinette confinée, version historique. Aujourd'hui, il s'agit de localiser cette vue d'artiste repérée sur un en-tête de facture des établissements Agaz.

    Le papier est daté du 25 juin 1910. Il précise que l'usine, le magasin d'exposition et les bureaux se situent à cette adresse. Côté dessin, les perspectives et les proportions sont, disons très libres, et la girouette est mal orientée. Les cheminées fument gaillardement, assurant ainsi l'image d'une usine qui tourne à plein régime !

    C'était dans nos quartiers, mais où était-ce ?

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    Les réponses aux devinettes confinées seront données en fin de semaine.

  • "Cinémas de Paris" : appel à témoignage de l'association Paris-Louxor

    À l’occasion du centenaire du Louxor-Palais du cinéma (1921-2021) et afin de soutenir les salles de cinéma parisiennes, mais aussi maintenir un lien avec les habitant.e.s et cinéphiles, l'association Paris-Louxor, avec le soutien du magazine Historia, lance "Cinémas de Paris", une série de portraits de salles de cinéma accompagnée de témoignages et documents, parfois inédits.

    "Cinémas de Paris" vous donne la parole et vous propose de contribuer, à votre tour, à ce travail collaboratif, en apportant vos témoignages, informations, souvenirs et documents, sur ces cinémas de quartier. Ces apports permettront d’enrichir et de partager avec le plus grand nombre, vos connaissances et anecdotes sur les salles de cinéma parisiennes.

    Si vous souhaitez contribuer à ce joli projet, pour l'instant réservé au 9e, 10e et 18e arrondissements, rendez-vous sur le site de Paris-Louxor.

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    La grande salle du Louxor à son origine

  • Devinettes confinées : les réponses

    Suite à notre série de devinettes confinées historiques, nous vous apportons aujourd'hui les réponses aux trois petits jeux proposés cette semaine.

     

    1. La petite maison et son atelier

    Sur les deux photographies, que nous vous montrons ici dans leur entièreté, nous voyons donc une petite maison et son atelier dans la cour, situé alors au 16 rue Richomme dans le 18e (la numérotation des immeubles a changé depuis), avant son prolongement jusqu'à la rue des Poissonniers. Plus précisément, nous sommes là au croisement des actuelles rues Richomme et Erckmann-Chatriant.

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    La question subsidiaire portait sur l'habitant de ce lieu. Il s'agissait de François-Rupert Carabin (né le 17 mars 1862 à Saverne et mort en  novembre 1932 à Strasbourg). Sculpteur, ébéniste, médailliste et photographe, certaines de ses oeuvres sont à présent visibles dans plusieurs musées à travers le monde, dont celui d'Orsay qui lui avait consacré une exposition en 1993. On aperçoit d'ailleurs un bas relief sculpté en fond de cour sur le second cliché.

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    Médaille de Carabin "L'Imprimerie" pour Le Journal

     

    2. Qu'est-ce que c'est ce chantier ?

    Sur cette série de photographies, on assiste à l'élévation d'un immeuble annexe à la gare du Nord, au début de la rue Ambroise Paré dans le 10e arrondissement. Ce bâtiment, élevé en 1907-1909 et toujours existant, fait face à l'hôpital Lariboisière. Et si aujourd'hui nous voyons un bâtiment paraissant fait uniquement de pierre, la structure utilise en fait beaucoup la technique du béton armé.

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    3. Barricade !

    Ce cliché réalisé durant la Commune, où nous voyons une barricade de pavés, est pris rue de La Chapelle dans le 18e, la rue la plus large de Paris. Il y avait une petit piège. Car s'il est assez facile de retrouver la légende de cette photo sur internet, il ne fallait pas oublier qu'aujourd'hui il s'agit de la rue Marx Dormoy, la première moitié de la rue de La Chapelle ayant pris ce nom en 1945.

    La Barricade si situe donc rue Marx Dormoy, approximativement au niveau du Carrefour Market, du côté de la place de La Chapelle. Il restent quelques immeubles visibles sur la photo qui existent toujours aujourd'hui.

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    Nous félicitons particulièrement Yamina L. et Rémi Philibert, qui se sont prêtés à ce jeu avec beaucoup de sagacité et de perspicacité, bravo à eux !

  • Toxicomanie dans l'espace public : qui appeler en cas de besoin ?

    Les évacuations de la tristement célèbre "colline du crack" à la Porte de la Chapelle et du tunnel Rosa-Parks dans le 19e arrondissement, des évacuations nécessaires au vu de la situation intenable pour les riverains mais qui n'ont finalement été que des dispersions, ordonnées par la Préfecture, sans prise en charge ni accompagnement social et sanitaire, ont eu des conséquences pour beaucoup de quartiers du nord-est parisien. Avec la crise sanitaire, depuis le premier confinement notamment, la situation s'est encore aggravée. Du côté de Stalingrad, en premier lieu, au jardin d'Éole, mais également autour de la gare du Nord, à la Chapelle, à la Goutte d'Or et même à Château Rouge, ces quartiers connaissent dorénavant des scènes ouvertes de drogues au quotidien, principalement de consommation de crack, créant les nuisances qu'on sait.

    Les habitants sont souvent démunis face à certaines scènes. Pour les questions d'agressions et de violence, il faut bien évidemment appeler la police. Mais au quotidien, il est possible de faire appel aux associations dédiées à l'accompagnement des usagers de drogues, en particulier ceux qui sont sans domicile. Les riverains de la SCMR savent qu'en journée ils peuvent appeler la salle de consommation (pour rappel : 07 62 49 93 45) en cas de problème pour qu'une équipe de maraude intervienne, par exemple. Mais au-delà de ce petit périmètre, le plus souvent, on ne sait qui contacter. L'Agence régionale de santé (ARS) et la ville de Paris éditent un fascicule qui recense et localise les associations engagées sur le terrain, les dispositifs de prise en charge des usagers de drogues et les différentes actions menées. On retrouve des informations utiles, notamment les numéros à appeler en cas de besoin (intrusion dans un immeuble, scène de consommation dans l'espace public, seringues abandonnées...). Un dépliant utile pour les habitants concernés, dans les arrondissements du quart nord-est de Paris, du centre au 20e.

    Cliquer ici pour télécharger le dépliant

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  • Nuit de la Solidarité 2021 : appel à bénévoles

    Le 25 mars prochain se déroulera la 4e édition de la Nuit de la Solidarité. L'objectif de cette démarche est d'aller à la rencontre des personnes sans-abri pour mieux connaître leur situation et leurs besoins. Afin de mener à bien cette opération, il est fait appel à des bénévoles sur le terrain, peut-être vous ?

    La Nuit de la Solidarité a pour objectif de mieux connaitre les profils et les besoins des personnes à la rue pour adapter les politiques sociales envers ces populations fragiles. Cette année, une attention particulière sera apportée à l'évaluation de l'impact de la crise sanitaire sur la précarité et les situations de rue à Paris.

    L'organisation de ce décompte de nuit repose en grande partie sur la mobilisation des bénévoles. Pour la bonne organisation de cette opération, vous pouvez vous inscrire en tant que responsable d'équipe ou de bénévole sur le terrain. Peuvent participer à cette opération tout citoyen de plus de 18 ans le jour de l’opération.

    Les inscriptions sont ouvertes à tous les Parisiens ou habitants d’Ile-de-France : cliquer ici pour vous inscrire.

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  • Épisode de pollution : gratuité du stationnement résidentiel aujourd'hui

    Nous traversons actuellement un épisode de pollution atmosphérique dense, aussi, en plus des mesures de restrictions imposées par la Préfecture, la ville de Paris propose la gratuité du stationnement résidentiel ce mardi 9 mars.

    En effet, AIRPARIF prévoit pour aujourd'hui un dépassement du seuil d’information pour la concentration en particules PM10.

    Conformément aux dispositions prévues par l’Exécutif parisien lors de pics de pollution atmosphérique, la Ville a décidé du stationnement résidentiel gratuit ce jour. (Voir l'arrêté)

    Le préfet de police recommande par ailleurs de respecter notamment les consignes suivantes :

        - Recourir le plus possible au télétravail.
     
        - Privilégier les transports en commun ou les modes de actifs, ainsi que le covoiturage.
         - Réduire de la vitesse maximale autorisée :
        • à 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130km/h ;
        • à 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 110 km/h ;
        • à 70 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 90 km/h, ainsi que sur les routes nationales et départementales limitées à 80 km/h ou à 90 km/h.

     

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  • Une exposition particulièrement intéressante sur le pont Saint-Ange

    En ces temps de restrictions culturelles pour cause de crise sanitaire, une nouvelle exposition  à découvrir est une aubaine. Et qui plus est, si cette exposition a de l'intérêt, cela n'est qu'encore mieux !

    C'est sur le pont Saint-Ange, sur le boulevard de la Chapelle, que cela se passe, avec l'exposition : "Les pionniers du Grand Paris". À travers cette exposition qui montre un très grand nombre de photos anciennes, dont certaines sont très rarement montrées, on retrace l'histoire de l'urbanisation et du lotissement des territoires devenus aujourd'hui la Goutte d'Or ou Château-Rouge, de 1730 jusqu'au dernier grand élargissement des frontières de Paris en 1860.

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    Cette exposition orchestrée dans l'ombre par l'historien Alexandre Frondizi (Institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel), fin connaisseur de l'histoire de l'urbanisation et de la vie de ce secteur de Paris, lui ayant consacré sa thèse de doctorat. Cela nous assure une exposition de qualité qui montre un passé démystifié de la Goutte d'Or notamment. Il est intéressant aussi de pouvoir visiter une exposition de plein air qui restitue les évolutions historiques d'un lieu sur le lieu même de cette histoire urbaine. Vous pourrez, par exemple, comprendre pourquoi le pont Saint-Ange porte ce joli nom.

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    Cette exposition très riche en documents (photos, dessins, plans..) a été montée avec le concours de la Ville de Paris, des mairies des 10e et 18e arrondissements, du Comité d'Histoire de la Ville de Paris, de la Bibliothèque historique de la ville de Paris, la Bibliothèque nationale de France, des Archives nationales et des musées de la Ville de Paris. 

    C'est donc en plein air, et les horaires de visite sont ceux du couvre-feu. Et vous l'aurez compris, c'est une exposition à découvrir !

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  • Une nouvelle association de riverains dans le sud du 10e arrondissement : "Vivre! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin"

    Une nouvelle association de riverains s'est créée au sud du 10e arrondissement : Vivre! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin. Cette nouvelle voisine d'Action Barbès est le fruit de l'évolution d'un collectif d'habitants.

    Tout a commencé durant l’été 2018, avec une pétition pour la réhabilitation du boulevard de Strasbourg. Rapidement, une trentaine d’habitants se regroupe alors en collectif. Ils s’activent et engagent un dialogue constructif avec plusieurs acteurs publics. La pétition recueille plus de 1 500 signatures. L'intérêt croit.

    Pour répondre aux demandes des habitants et inscrire leur démarche dans la durée, ils décident, fin 2020, de fonder une association. Vivre! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin est née !

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    Malgré ce changement de statut – faire vivre une association est une activité qui demande énormément plus d'investissement que d'animer un collectif informel –, l'ambition reste la même pour ces habitants : améliorer la qualité de vie et l’environnement du boulevard de Strasbourg et du quartier des portes Saint-Denis et Saint-Martin.

    Si vous habitez dans le secteur de Vivre! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin, l’association organise un "café rencontre" ce samedi, 6 mars à 10 h 30 en visioconférence. Ce sera l’occasion de faire connaissance, de poser des questions, de faire des suggestions et d’échanger sur les projets. Pour participer, il suffit de s’inscrire ici :

    https://www.vivrebddestrasbourgfgstdenisstmartin.org/CAFEVISIO.z.htm

    Vous recevrez ensuite un lien de connexion.

    Nous saluons chaleureusement la naissance de cette nouvelle association de riverains, notre voisine, et gageons que nous aurons l'occasion de travailler ensemble sur certains dossiers communs, les échanges entre nos associations ayant déjà été amorcés de manière très cordiale !

     

    -> Pour visiter le site de l’association, c'est par ici.

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  • Notre proposition pour le Budget participatif 2021 : "De jolies bordures pour les pieds d’arbre végétalisés"

    Il ne reste plus que deux jours avant la fin du délai pour le dépôt des propositions pour le Budget participatif 2021 (fin des dépôts le 28 février à 20 h). À la fin de cette première phase, se fera la sélection des projets retenus pour être proposés aux suffrages des Parisiennes et des Parisiens.

    Notre association est maintenant habituée à proposer des projets, dont plusieurs ont été retenus et élus par les habitants ces dernières années (éclairage du viaduc du métro, en 2015 ; une rue-jardin Richomme en 2017). Notre dernière proposition, la mise en lumière de l'église St Bernard de la Chapelle, couplée à la proposition de rénovation de la flèche de l'église, a remporté le suffrage des habitants du 18e arrondissement lors de la dernière édition du Budget participatif en 2019. Cette année, c'est pour le budget "tout Paris" que nous faisons un proposition. 

    Les propositions pour "tout Paris" doivent répondre cette année à la thématique "Le Paris de demain". Notre projet intitulé "De jolies bordures pour les pieds d’arbre végétalisés" s'inscrit dans cette thématique. Nous proposons donc la création de bordures protectrices et décoratives pour les pieds d’arbre végétalisés.

    La ville de demain s’annonce plus verte et plus investie par ses habitants. Dans cette perspective, le permis de végétaliser octroyé par la ville permet d’emblée à des habitants de végétaliser des pieds d’arbre notamment. Ce mouvement de réappropriation de l’espace public répond à deux aspirations fortes des habitants pour la ville du futur : une ville plus verte et plus belle encore.

    Cependant, ce mouvement amorcé depuis quelques années, et qui prend de l’ampleur, produit des résultats très inégaux en termes de protection des plantations, de sécurité et d’esthétique. Si la végétalisation des pieds d’arbre est bien accueillie par les habitants, en revanche certains aménagements de bordure posent problème d’un point de vue esthétique et surtout de sécurité. S'ajoute un problème non négligeable, celui de la visibilité des installation par les personnes mal-voyantes. 

    Nous proposons donc que pour chaque pied d’arbre bénéficiant d’un permis de végétaliser la Ville y installe systématiquement des bordures de protection, solides et esthétiques. Cela permettrait donc d’assurer une protection durable des végétaux tout en respectant l’esthétique des rues parisiennes.

    Il pourrait être imaginé deux modèles (circulaire et rectangulaire) pouvant s’adapter aux différentes formes et dimensions de pied d’arbre. Leur esthétique devrait s’inscrire dans le "style parisien", être assorti au mobilier urbain existant. C’est-à-dire qu’il puisse s’intégrer harmonieusement aussi bien dans des quartiers à caractère historique que dans les nouveaux quartiers de la Capitale. Ce dispositif devra également répondre impérativement à des critères de visibilité pour faciliter les déplacements des personnes mal-voyantes.

    Les Parisiennes et les Parisiens aspirent à plus de végétal dans la ville de demain, mais également à une ville plus belle et plus accessible, notre proposition s’inscrit donc dans ce mouvement pour répondre utilement aux problématiques afférentes.

    Si d'emblée vous voulez soutenir notre idée, n'hésitez pas à "liker" notre projet sur le site du Budget participatif, vous pouvez même vous associer au projet.

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  • Promenade urbaine : les "toilettes en bois" vont être enlevées

    Le 19 février dernier, en compagnie d'autres associations et collectifs d'habitants, nous avons parcouru la Promenade urbaine avec les adjoints à la propreté du 10e et du 18e arrondissement, Léa Vasa et Fred Badina-Serpette, ainsi qu'un représentant de la direction de la propreté de la Ville.

    Un grand nombre de sujets ont été discutés, retenons deux points importants abordés lors de cette marche.

    D'abord côté marché Lariboisière (aka "marché de Barbès"), si le nettoiement de l'après marché par la "fonctionnelle" ne pose aucune question, il est toujours parfaitement réalisé, se pose la question du nettoiement du "marché de la misère" qui se tient en parallèle du marché alimentaire. Aujourd'hui, si tout va bien, c'est le lendemain matin que le terre-plein-central du boulevard et les rues adjacentes où le marché de la biffe s'installe (en ce moment la rue Guy Patin) sont nettoyés cette fois par les agents de la propreté des 10e et/ou 18e arrondissements. Nous avons plaidé pour un nettoiement systématique les soirs de jours de marché (mercredi et samedi) de l'espace de marché, mais également des rues qui voient parfois se former le marché informelle (rues Guy Patin, pont de Jessaint...). Espérons avoir été entendus.

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    Boulevard de la Chapelle, après le "marché de la misère"

    Autres sujet d'importance sur la Promenade urbaine : la présence des "toilettes en bois" dont l'expérimentation ici est un échec patent. Léa Vasa et Fred Badina-Serpette nous ont annoncé que ces édicules de bois allaient bientôt être retirés du boulevard.
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    En attendant de trouver des solutions pérennes, des urinoirs de type "goutte" (ces urinoirs gris qu'on trouve le long du canal Saint-Martin) vont être déployés tout au long de la promenade urbaine. Avec d'autres habitants nous avons insisté pour que ces urinoirs soient nettoyés quotidiennement, sept jours sur sept. Nous avons demandé également qu'une signalétique adaptée puisse indiquer les emplacements des toilettes le long du boulevard, cela ne règlera pas tout, mais en matière de propreté, nous savons que les réponses sont toujours multiples et qu'il faut agir de concert sur plusieurs fronts : prévention et nettoiement.

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    Autre lieu et autre dispositif qu'on aimerait voir partir et remplacé par une solution plus acceptable : "l'uritrottoir" au pied de l'église Saint-Vincent de Paul dans le 10e