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Dans le 10ème - Page 6

  • Les Bouffes du Nord prennent La Mouche

    Du 7 au 25 septembre 2021, le théâtre des Bouffes du Nord met à l'affiche La Mouche, une pièce librement inspirée de la nouvelle de George Langelaan.

    L'adaptation et mise en scène sont de Valérie Lesort et Christian Hecq. En compagnie des auteurs on retrouvera sur scène les comédiens Christine Murillo et Jan Hammenecker.

    "Dans les années 60, au cœur d’un village, Robert vit avec sa maman Odette. La relation mère-fils est inquiétante et désopilante à la fois, un clin d’oeil à l’épisode « La soucoupe et le perroquet » de l’émission Strip-tease.

    La cinquantaine, dégarni, bedonnant, Robert passe le plus clair de son temps enfermé dans le garage où il tente de mettre au point la machine à téléporter. On assiste au quotidien de ce drôle de couple, ponctué par des expériences de téléportations plus ou moins réussies.

    Comme dans le film de Cronenberg, tiré lui-même de la nouvelle de George Langelaan, Robert va tenter de se téléporter, mais une mouche s’est glissée dans la machine, et l’apprenti scientifique va peu à peu se transformer en insecte géant. Ses transformations physiques et mentales ne seront pas sans rappeler celles de Gregor dans La Métamorphose de Kafka. Robert va se déshumaniser peu à peu pour devenir une bête capable de grimper au mur, poussée par une recherche insatiable de nourriture.

    Travail corporel, effets spéciaux, esthétique du temps des prémices de l’informatique, La Mouche est un laboratoire d’expérimentations scéniques et visuelles, un extraordinaire terrain de jeu."

    Valérie Lesort et Christian Hecq

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    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 7 au 25  septembre au 2 octobre 2021

  • Conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc : séance plénière

    Le conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc. se réunit en séance plénière ce mardi 29 juin prochain à 19 h, dans la cour de la Caserne Château Landon. Les habitants et acteurs du quartier sont invités à échanger sur les sujets suivants :

    - la propreté et la sensibilisation à la réduction des déchets
    - la circulation et les déplacements
    - le bien-être et le vivre-ensemble
    - la tranquillité publique
    ...et des projets du quartier

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    C'est où ?

    Caserne Château Landon, Paris 10e

    C'est quand ?

    Mardi 29 juin 2021, à 19 h

  • Séance spéciale au Louxor autour du film "Médecin de nuit"

    Le cinéma Le Louxor propose une séance spéciale cette semaine autour du film "Médecin de nuit" (2020). Cette séance se déroulera ce mercredi 16 juin à 19 h 30, en présence du réalisateur du film, Elie Wajeman, et de l'actrice Sara Giraudeau. 

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    C'est où ?
    Cinéma Le Louxor, 170 boulevard Magenta, Paris 10e
    C'est quand ?
    Mercredi 16 juin 2021, à 19 h 30
     
     
     
  • Circul'Livres revient, malgré tout, au marché Saint-Quentin

    Nous publions aujourd'hui un texte proposée par une de nos fidèles adhérentes du 10e, qui est par ailleurs investie dans l'opération Circul'Livres, c'est le sujet de son papier.

    "Ah, vous êtes revenus !", "ça fait plaisir de vous retrouver !", "c’est quand même mieux qu’une boîte ! On peut discuter, échanger sur les livres", etc. C’est ainsi que dimanche 6 juin, les fidèles de Circul’livres au Marché Saint-Quentin ont manifesté leur bonheur de retrouver le stand animé depuis plus de dix ans par une petite équipe de bénévoles, le premier dimanche de chaque mois, entre 11 h et 13 h. On peut alors y emprunter des livres, en apporter d’autres qu’on a envie de partager, bavarder, commenter, conseiller certains lecteurs, etc.

    Les confinements successifs et les mesures sanitaires ont eu raison de cette animation pendant de longs mois, période pendant laquelle nous avons cru comprendre, à travers de nombreux échanges avec les responsables des marchés couverts à la Mairie de Paris, que Circul’livres  n’était plus le bienvenu dans ce marché. Il est amusant (?) de noter qu’un des arguments était l’impossibilité de respecter les règles d’hygiène, bien que nous nous fussions engagés à fournir gants et gel hydroalcoolique et à être vigilants… alors que dans la "boite", les livres sont déposés, feuilletés et emportés sans aucune précaution sanitaire ! et par ailleurs sans que personne ne s’assure que leur contenu est adapté aux lecteurs, enfants compris.

    Ce Circul’livres a été mis en place par le Conseil de Quartier Lariboisière-Saint Vincent de Paul et nous sommes, comme la plupart des lecteurs, des habitants du 10e ; nous avons donc décidé de solliciter Madame la Maire de l’arrondissement… Aucune réponse depuis des semaines,  aucune suite donnée à nos relances, à nos demandes de rendez-vous ; notre acharnement téléphonique nous a seulement permis d’apprendre que Madame Cordebard avait  passé le dossier à son adjoint David Delplanque, lequel est depuis totalement imperméable à nos messages et appels téléphoniques.

    Et c’est pour cela, que le 6 juin, nous avons décidé de relancer notre stand, qui ne comportait que deux tables, coincées entre vélos et poubelles qui occupent maintenant l’espace qui nous était dédié … Nous ferons mieux en juillet. Rendez-vous dimanche 4 juillet, en espérant que, d’ici là, notre Mairie d’arrondissement interviendra pour nous assurer des conditions décentes.

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  • Une réunion en plein air pour le Conseil de quartier Saint-Vincent-de-Paul - Lariboisière

    Ce mercredi 9 juin à 18 h 45, les habitants du quartier Saint-Vincent-de-Paul - Lariboisière sont conviés à une réunion plénière "en vrai", dans la cour de l'école Belzunce.
    Dans la continuité de l'opération "Embellir le quartier Saint-Vincent de Paul Paradis", les sujets abordés ce soir tournerons autour de ces thèmes :

    - Mieux se déplacer
    - Améliorer notre environnement
    - Vivre notre quartier (sport, culture, loisirs)

    La réunion sera organisée par groupes de travail en présence d'élus de l'arrondissement.

    conseil-de-quartier,saint-vincent-de-paul,lariboisière,10e

    C'est où ?

    École Belzunce, 3 rue de Belzunce, Paris 10e

    C'est quand ?

    Mercredi 9 juin 2021, à 18 h 45

  • "Ici le déluge" : un exposition à la Médiathèque Françoise Sagan

    La médiathèque Françoise Sagan offre carte blanche aux architectes Anna Ellermets et Lou-Poko Savadogo, pour l'exposition "Ici le déluge", présentée à l'occasion du festival La petite Istanbul en fête. L'exposition est visible jusqu'au trois juillet, de quoi déjà voyager sans passe sanitaire !

    "Nous avons vu l’eau monter.

    Nous l’avons observée au cœur du Moyen Orient.
    Sous ce territoire actuellement morcelé sommeille l’antique Mésopotamie, du grec meso "entre" et potamós "fleuves", littéralement le pays "entre les fleuves".
    La Mésopotamie berce nos rêves et nos songes. Ces fleuves nourriciers imprègnent les récits mythiques, lesquels content autant la fertilité des terres qu’ils traversent que la menace que représente la fluctuation de leur débit.

    Ce que nous avons observé dans le Sud Est de la Turquie, ce sont des rivières sous contrôle.
    L’accumulation des contraintes sur le Tigre et l’Euphrate suite à la mise en œuvre du projet G.A.P. (Great Anatolian Project) et ses vingt-deux barrages fait planer la menace d’un déferlement d’eau.
    On rapproche cette submersion avec celle contée dans les plus vieux récits de l’humanité, opérant un aller-retour historique entre le Déluge originel et l'actualité des villages noyés de Mésopotamie.
    Sous chaque retenue, il y a les vestiges de civilisations non-turques : arménienne, kurde et assyrienne.

    L’étude de ce projet d’aménagement témoigne des mécanismes de l’état-Nation turc.
    Face à un grand récit national qui engloutit, niant les lieux emblématiques des cultures minoritaires, faisons émerger les récits symboliques, servons-nous en comme refuge d’une mémoire culturelle en danger.

    « Seul le temps mythique est celui du devenir »

    Nous ressentons le besoin d’ouvrir un espace de transmission. Le temps d’un thé, nous vous invitons à entrer dans l’arche et raviver la mémoire de ces communautés que nous avons rencontrées et avec elle, la nôtre."

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    C'est où ?

    Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e

    C'est quand ?

    Vernissage le jeudi 3 juin à 18 h, exposition jusqu'au 3 juillet 2021.

     
     
  • Retour sur le marquage des vélos

    Pandémie, télétravail, air du temps, nouvelles pistes et engouement écologique pour les modes de circulation douce, toutes ces bonnes ou moins bonnes causes ont boosté le marché du cycle de façon impressionnante. A Paris, il est devenu nécessaire de regarder de toutes parts avant de s’engager sur un trottoir, une piste ou un passage piéton tant le nombre de cyclistes a explosé, et disons-le franchement, tous ne sont pas respectueux des droits des piétons. Il s’en faut de beaucoup. 

    Les vélos ont beaucoup évolué aussi. Plus rien à voir avec la petite reine de papa. Les profilés sont modernes, les matériaux plus légers et plus solides. Il n’est qu’à jeter un regard sur les catalogues ou les pages des pro de la vente de cycles pour s’en convaincre. Sans compter la très rapide percée des vélos à assistance électrique.

    Voici quelques liens pour vous mettre à jour, si vos derniers coups de pédale datent un peu. Lapierre, un pro, concepteur, trois générations d’expérience, dit le site, alors…. Cycles Laurent, distributeur de plus de cinq cents marques… le choix devient difficile.  Une idée des prix ? Aïe… pas donné ! Un clic sur une marque que nous connaissons tous : Peugeot  par exemple, le City pour des trajets urbains, modèle eCO1, "Confort, élégance et tranquillité grâce au choix des meilleurs moteurs Bosch, etc…"  et la modique somme de 2 149 euros. Quand même. Et bien sûr l’incontournable Décathlon, où l’on peut trouver meilleur marché. 

    Ces beaux joujoux ne peuvent être laissés en plein air n’importe où, abandonnés au regard du premier voyou qui passe. Or, dans Paris chaque immeuble ne dispose pas d'abri à vélos. Gare au vol donc. Nous avons dans le blog déjà évoqué le "commerce" de vélos volés qui se tenait au soir sur la placette de la Charbonnière. Un reportage de France Inter nous disait l’été dernier que la surveillance par caméra avait eu raison de cette plaque tournante du cycle et que les échanges s’étaient déplacés vers le métro Quatre Chemins à Aubervilliers. Nous n’avons pas poussé le professionnalisme jusqu’à aller vérifier l’info. Cela dit, quand le prix de votre vélo atteint ces sommes rondelettes, il est de bon ton d’y faire attention. Les pouvoirs publics ont du être sensibles à cette inquiétude, voire à cette colère des cyclistes, puisque un décret est paru au bulletin officiel du 25 novembre 2020 qui prévoit le marquage des vélos. Il dit : 

    Afin de lutter contre les vols, le recel ou la revente illicite de bicyclettes, les vélos vendus neufs par des commerçants doivent faire l'objet d'un marquage depuis le 1er janvier 2021. Cette obligation sera étendue aux vélos d'occasion vendus par des professionnels à partir du 1er juillet 2021. Leur numéro unique sera inscrit dans une base de données répertoriant les identifiants pour retrouver plus facilement les propriétaires. Un décret paru au Journal officiel le 25 novembre 2020 en application de la loi d'orientation des mobilités est précisé par un arrêté publié le 31 décembre 2020 (lien).

    Peut-être un coup de frein aux vols de vélo dans la capitale. On l’espère. 

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  • Conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc : une fête de quartier place Jean Karski en vue !

    Le Conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc sollicite l'avis des habitants pour l'attribution d'un financement d'un projet de quartier. 

    Plusieurs associations, collectifs et écoles organisent une fête de quartier place Jan Karski le vendredi 11 juin 2021 de 14 h à 22 h. Cette fête de quartier ouverte à toutes et tous est organisée par et pour les habitants du quartier.

    Le financement sollicité permettrait la location d’un plancher pour créer une piste de danse (confirmés ou débutants vous êtes toutes et tous bienvenus !) et l’animation du bal par un groupe de musique.

    Coût du projet : 1 800 €
    Budget du conseil de quartier disponible : 8 850 €

    Pour voter, c'est en ligne que cela se passe. Il est également possible de donner votre avis sur le formulaire dédié.

    Concernant la fête, le programme est déjà prêt et bien rempli :

    14 h-15 h : Flash mobs géants avec les enfants et enseignants des écoles Louis Blanc et Aqueduc
    15 h-16 h 30 : Présentation des ateliers périscolaires des écoles Louis Blanc et Aqueduc. Stands et
    spectacles (comédie musicale, chorale, théâtre et percussion…)
    16 h 30-19 h : Ludothèque géante animée par l’association 1, 2, 3 Soleil
    17 h-17 h  3 0 : Spectacle de danse de la Compagnie Frichti Concept
    18 h-18 h 30: Musique tango
    19 h-21 h : Bal intergénérationnel
    21 h-22 h : DJ set

    Si vous êtes disponible pour prêter main forte le jour J pour le montage et le démontage de la fête ou pour aider les organisateurs à sécuriser les abords de la place, vous pouvez l’indiquer dans le formulaire de vote ou écrire à l’adresse demolocale10@paris.fr.

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  • Culture déconfinée : Le Louxor rallume ses projecteurs !

    Des mois d'attente, de bien longs mois sans pouvoir se faire une toile au cinéma, vont enfin s'achever avec la réouverture des salles de cinéma ce 19 mai.

    Bien évidemment, nous pensons d'abord au Louxor, dont les salles endormies derrière les mosaïques nous ont énormément manquées. Nous vous présentons l'affiche de la réouverture. À noter, un nouveau tarif spécial pour les moins de 26 ans à 5 € !

    Horaires du 19 mai au 25 mai

    ADN - VF - Drame (1h30min) France / 2020 Réalisateur: Maïwenn Avec: Fanny Ardant, Louis Garrel, Dylan Robert, Maïwenn, Marine Vacth

    Neige, divorcée et mère de trois enfants, rend régulièrement visite à Émir, son grand-père algérien qui vit désormais en maison de retraite. Elle adore et admire ce pilier de la famille, qui l’a élevée et surtout protégée de la toxicité de ses parents. Les rapports entre les nombreux membres de la famille sont compliqués et les rancœurs nombreuses...

    Tous les jours: 11h00 | 13h50 | 15h50 | 17h35 | 19h20

    Drunk - VO - Comédie, Drame (1h57min) Danemark / 2020 Réalisateur: Thomas Vinterberg Avec: Mads Mikkelsen, Magnus Millang, Thomas Bo Larsen, Lars Ranthe, Susse Wold

    Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle.

    Tous les jours: 11h00 | 14h00 | 16h10 | 18h40

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    La Sorcière dans les airs - VF - Animation (25min) Grande-Bretagne / 2012 Réalisateur: Max Lang Avec: Simon Pegg, Gillian Anderson, Rob Brydon, Martin Clunes, David Williams

    Une sympathique sorcière, son chat et son chaudron s'envolent sur un balai. Quel bonheur de voler ! Mais le vent se met à souffler très fort, et un dragon affamé vient de se réveiller...

    Sam: 11h00

    Michel-Ange - VO - Drame, Historique, Biopic (2h14min) Italie, Russie / 2019 Réalisateur: Andrey Konchalovsky Avec: Orso Maria Guerrini, Alberto Testone, Yuliya Vysotskaya, Glen Blackhall, Jakob Diehl

    Michel Ange à travers les moments d’angoisse et d’extase de son génie créatif, tandis que deux familles nobles rivales se disputent sa loyauté. 

    Tous les jours sauf Jeu, Sam: 11h00 | 13h30 | 16h00 | 18h30 Jeu: 11h00 | 13h30 | 16h00 Sam: 13h30 | 16h00 | 18h30

     

    Consignes sanitaires :

    • Le port du masque est obligatoire dans tout le cinéma et pendant toute la durée de la séance.
    • Distanciation : laissez deux sièges d'écart entre vous, ou de part et d'autre du groupe dont vous faites partie (maximum : 6 personnes)
    • Sortie : à la fin des séances, privilégiez les sorties en fond de salle (via les issues de secours).
    • Jauge : les spectateurs sont accueillis dans la limite stricte d'une jauge de 35 % de chaque salle.
  • "Embellir votre quartier", au tour du quartier Saint-Vincent-de-Paul - Paradis

    Après le quartier Goutte d'Or - Château-Rouge dans le 18e, l'opération "Embellir votre quartier" va concerner le quartier quartier Saint-Vincent-de-Paul - Paradis (10e).

    Cette opération lancée par la Ville, vise à mettre en œuvre différentes propositions d'habitants et acteurs d'un quartier, ainsi qu'à concentrer les chantiers de la ville et des différents opérateurs agissant dans l'espace public (ERDF...) dans un temps limité. 

    La réunion de lancement et d'information se déroulera en ligne ce lundi 17 mai à 19 h (lien de connexion - réunion n°948 4740 0094 - code Mairie10). Lors de cette réunion, sera présenté le diagnostic réalisé par la Ville de Paris en matière de végétalisation, de déplacements, etc., ainsi que les prochaines étapes et modalités de la concertation. 

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    Plan du secteur concerné

  • Culture déconfinée : les Bouffes du Nord rouvrent leurs portes !

    Les horaires sont adaptés au couvre-feu, la jauge est réduite, tout le protocole sanitaire est attentivement déployé, mais ça y est, les Bouffes du Nord rouvrent leurs portes à un public qui les attend depuis bien trop longtemps !

    C'est avec Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten, mis en scène par Jeanne Candel et dirigé par Léo Warynski, que le théâtre de la place de la Chapelle revient à partir du 19 mai. Le nombre de places est de fait limité, ne tardez pas à réserver la vôtre !

    Le Viol de Lucrèce

    Musique Benjamin Britten
    Livret Ronald Duncan
    D'après la pièce d'André Obey inspirée du poème de William Shakespeare

    Direction musicale Léo Warynski
    Mise en scène Jeanne Candel

    "En composant en 1946 Le Viol de Lucrèce, d’après une pièce d’André Obey, Britten et son librettiste, pacifistes convaincus et engagés depuis bien avant la guerre, s’adressent à une société européenne meurtrie par la guerre et la haine. En renonçant à la grande machine opératique, ils abordent pour la première fois la forme plus intimiste de l’opéra de chambre. Britten écrit en effet pour un petit effectif de musiciens et de chanteurs-acteurs expressifs dans un langage musical et théâtral où la force de la narration prime sur l’illusion scénique. Britten reprend à son compte le mythe de l’épouse vertueuse et suicidaire en écrivant une partition d’une puissance d’évocation exceptionnelle qui interroge le désir et son vertige d’angoisses sous toutes ses formes : l’amour réciproque, les envies coupables et la frustration. Britten invite à réfléchir sur la violence des rapports humains, sur la sexualité et ses zones d’ombre. Par la force de l’incarnation de son héroïne-victime, Britten nous place devant le tragique de la condition humaine."

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    C'est où ?

    Les Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 19 au 29 mai 2021 : le mercredi 19, les jeudis 20 et 27, les samedis 22 et 29 et le mardi 25 mai à 18 h

  • SCMR : les études confirment les apports positifs de ce dispositif

    L'Institut de Santé Publique de l'Inserm vient de publier le rapport scientifique sur les Salles de consommation à moindre risque en France. Ce rapport était attendu par beaucoup, car après cinq ans d'expérimentation des SCMR en France (Paris et Strasbourg), cette étude vient apporter des données objectives sur l'impact de ce dispositif, ainsi que des préconisations pour l'avenir. 

    Cet épais rapport de 349 pages comporte trois volets présentant les résultats de trois études complémentaires :

    • COSINUS : COhorte pour l’évaluation des facteurs Structurels et INdividuels de l’USage de drogues
    • COSINUS éco : Évaluation économique des salles de consommation à moindre risque
    • Recherche sociologique sur l’impact de la salle de consommation à moindre risque sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale

    Les résultats de ces études montrent des résultats clairement positifs, à des différents degrés, sur l'ensemble des axes de recherches : santé publique et réduction des risques,  diminution des coûts de santé publique, tranquillité publique.

    Nous avons lu attentivement ce rapport scientifique et nous en faisons ici une courte synthèse pour exposer les points saillants. Pour plus de précisions et de détails, vous pouvez vous reporter au rapport, un lien de téléchargement est disponible en bas de l'article.

     

    Un effet bénéfique pour la santé publique

    Commençons par l'étude COSINUS (COhorte pour l’évaluation des facteurs Structurels et INdividuels de l’USage de drogues), une étude lancée sur plusieurs années pour suivre l'évolution de la santé d'une cohorte d'usagers de drogue (p. 28-96). Cette partie s'intéresse aux usagers de drogues et aux effets d'une SCMR sur leur santé, leur lien avec le système de soins et leur insertion sociale.

    Côté santé, le rapport fait état notamment d'une diminution modeste des contaminations au VIH et à l'hépatite C (infections VIH - 6% et VHC  - 11%), d'une baisse significative des complications liées aux injections, et d'une réduction des overdoses pour les usagers "exposés" à une SCMR. Cela entraine une diminution des passages en service d'urgences mais également des consultations chez les médecins généralistes et spécialistes. Le rapport précise toutefois que "[…] le fait d’avoir fréquenté les SCMR n’a pas permis d’améliorer l’accès au dépistage VHC, aux médicaments de l’addiction aux opiacés, à la médecine de ville".

    Autres points marquants de cette étude : les usagers de drogues fréquentant une SCMR sont beaucoup moins enclins à commettre des délits. De même, et très logiquement, ils s'injectent nettement moins dans l'espace public. Conséquemment, les seringues abandonnées dans l'espace public sont beaucoup moins nombreuses.

     

    Les SCMR permettent des réductions de dépenses publiques

    Le second volet de ce rapport présente les résultats de Cosinus Éco (Évaluation économique des salles de consommation à moindre risque). Les chercheurs mobilisés pour cette étude ont produit une estimation du rapport coûts/efficacité  des SCMR vis à vis des dispositifs existants comme les CAARUD (p. 97-122). 

    L'étude économique s'est attachée à mettre en balance les coûts et les bénéfices apportés par les SCMR. Les résultats exprimés sur une projection à dix ans d'existence des SCMR. L'étude montre que la SCMR parisienne évite 22 décès (- 6,7 %), elle réduit les risques de contamination aux VIH VHC (voir plus haut). Mais les coûts médicaux évités les plus importants sont ceux liés aux passages aux urgences évités (3.487 millions d'euros), puis ceux liés aux endocardites (1.730 millions d’euros), aux abcès (1.045 millions d’euros), aux overdoses (0.495 millions d’euros). 

    Et même si l'implantation entraine des dépenses et des coûts supplémentaires dus à son efficacité (une vie sauvée engendre des coûts de santé à plus à long terme), les chercheurs de l'Inserm de conclure que "[les] analyses et les conclusions qui en découlent sont conservatrices et suggèrent que les SCMR seraient coût-efficaces dans le contexte de la France". Autrement dit, qu'il serait économiquement bénéfique pour la société de déployer le système de SCMR en France.

     

    La présence d'une SCMR n'entraine pas de dégradation du quartier qui l'accueille

    Cette partie nous intéresse particulièrement, et ses analyses et ses conclusions ne surprendront pas celles et ceux qui suivent de près ce dossier de manière objective. Il s'agit donc de "La recherche sociologique sur l’impact de la SCMR sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale", une étude dirigée par la chercheuse Marie Jauffret-Roustide (p. 124-303).

    Cette étude s'appuie sur plusieurs matériaux :  une série d'entretiens avec des riverains de la salle (pro, opposants et indifférents), des professionnels de la RDR, des policiers du secteur, des agents de la gare du Nord... ;  une analyse des discours médiatiques sur la SCMR ; ainsi que l'analyse de l’enquête EROPP (Enquête sur les représentations, Opinions et Perceptions sur les Psychotropes) menée en 2018.

    Plusieurs points sont à retenir. Commençons par l'aspect médiatique où l'ont voit, sans surprise, que les médias généralistes ont une tendance nette à donner plus la parole aux riverains opposants à la SCMR, faisant souvent le choix du sensationnalisme. C'est ce que nous constatons avec le journal Le Parisien, par exemple, dont la journaliste en charge du secteur à cesser subitement de nous interroger depuis que la salle est ouverte alors que cette même journaliste faisait très régulièrement appel à notre association auparavant. Un choix de la subjectivité délibéré donc. Ce traitement médiatique biaise forcément la perception que l'on se fait du quartier vu de l'extérieur. Pour autant, les riverains affichent une pluralité de positions que l'on retrouve à travers les différents entretiens menés avec eux.

    L'étude montre clairement que le secteur Gare du Nord/Lariboisière accueillait une scène ouverte de toxicomanie bien avant l'implantation de la SCMR et que les problèmes rencontrés aujourd'hui dans les rues avoisinantes ne sont pas tous imputables à la SCMR (amalgame que peuvent faire les opposants, souligne le rapport), tant s'en faut !

    Les chiffres émanant du commissariat du 10e ne montre aucune augmentation de la délinquance imputable à la SCMR. Le secteur Lariboisière ne fait d'ailleurs pas plus l'objet d'appels de riverains pour des questions de toxicomanie que les autres secteurs du 10e arrondissement.

    Ce qu'il ressort globalement c'est que dans ce périmètre, c'est bien la Gare du Nord qui attire des usagers de drogues et non la SCMR.

     

    Un outil efficace à déployer

    Le rapport scientifique de l'Inserm conclut à des effets positifs de l'implantation de SCMR là où existent des scènes ouvertes de toxicomanie. Il est préconisé d'ouvrir d'autres structures, dont certaines pourraient s'adosser à des dispositifs existants, comme certains CAARUD qui pourraient se voir adjoindre une salle de consommation. Cela permettrait des économies substantielles en terme d'investissement.

    Il revient maintenant au gouvernement de prendre ses responsabilités et de mettre en œuvre ces recommandations pour une meilleure prise en charge des usagers de drogues et particulièrement ceux sans hébergement, pour des raisons évidentes de santé publique mais également de tranquillité publique.

     

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    Entrée de la SCMR rue Ambroise Paré, mai 2021