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Dans le 10ème - Page 8

  • Participez à la concertation sur le "projet d'aménagement et de développement durables" (PADD)

    La ville de Paris lance une concertation sur le "projet d'aménagement et de développement durables" (PADD) jusqu'au au 1er avril 2022. Les habitants de la Capitale sont invités à se prononcer sur ce document dans le cadre de la révision du plan local d'urbanisme.

    Le projet d'aménagement et de développement durables (PADD) est un document qui inscrit les grandes orientations de l’urbanisme pour la ville de demain. L’ensemble des règles du futur PLU devront respecter les orientations établies par le PADD. Autrement dit, ce document est une base légale sur laquelle la Ville de Paris s'appuiera pour accorder ou non une autorisation de construire et de réhabiliter.

    Les Parisiennes et les Parisiens sont invités à se prononcer sur les neuf orientations suivantes :

    La nature en ville
    La question environnementale occupe une place croissante dans les préoccupations des Parisiennes et des Parisiens, alors que les prévisions climatiques prévoient une multiplication des phénomènes extrêmes (fortes chaleurs, crues…).
    La réduction de l'empreinte carbone en ville
    Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et assumer sa responsabilité dans la lutte contre le changement climatique, la Ville de Paris envisage d’utiliser le bâti et la mobilité comme éléments décisifs dans sa stratégie énergétique et la réduction de son empreinte carbone.
    La santé environnementale
    Le PLU envisage de limiter les risques liés à l’exposition au bruit et à la pollution de l’air afin d'améliorer la qualité de vie. Il vise à assurer une meilleure qualité paysagère, avec le renforcement des espaces végétalisés et la restauration de la biodiversité, tout en améliorant l’offre d’équipements publics et leur accessibilité.
    Le logement
    Droit fondamental, le logement constitue le premier facteur de stabilisation des ménages les plus précaires et conditionne l’accès aux autres droits sociaux comme la santé, l’éducation, le travail, etc. La Ville de Paris souhaite améliorer l’accès à un logement digne, abordable et adapté et développer un parc de logements qualitatif.
    Paris, ville capitale
    Pour mettre la centralité au cœur des enjeux métropolitains, la Ville de Paris souhaite poursuivre le développement de l’enseignement supérieur, de la recherche et du numérique et partager ses services et richesses.
    Une ville productive
    Paris soutient les activités liées à l'innovation, à la production et au patrimoine et la valorisation de l'économie circulaire. Avec pour objectif la réduction de l’impact des activités humaines sur la nature.
    Le quartier du quart d'heure
    La notion de quartier du quart d’heure renvoie à une façon de faire la ville pour qu’elle permette de trouver l’essentiel près de chez soi. La Ville de Paris souhaite optimiser le fonctionnement des équipements publics et sportifs et protéger et intégrer les commerces de proximité.
    Les paysages parisiens
    La mise en valeur de la beauté de Paris est l'une des ambitions du PLU : conserver et réutiliser plutôt que démolir et reconstruire, veiller à un usage frugal des ressources… La Ville de Paris souhaite valoriser les points de vue et les perspectives, ses multiples identités, son patrimoine urbain et penser la nature comme un élément de patrimoine.
    La transformation du bâti
    La raréfaction des emprises libres est l’occasion de promouvoir la réhabilitation plutôt que la destruction. Néanmoins, la création de nouveaux logements et services reste nécessaire au fonctionnement de la ville. Le PLU bioclimatique propose une nouvelle manière de construire, plus sobre et respectueuse de l’existant.


    Vous pouvez donner votre avis et faire vos observations jusqu'au au 1er avril 2022, soit sur un registre dédié en mairie d'arrondissement, soit en ligne (cliquer ici).

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  • Crack : signez la pétition pour l'appel aux Maires du Grand Paris

    Suite à la tribune qu'Action Barbès a co-signée avec plusieurs collectifs d'habitants du Nord-parisien, nous vous invitons à signer la pétition en ligne qui y fait écho. Vous retrouvez ci-dessous le texte de la pétition, le lien vers la pétition est en bas de page.

     

    Crack : Mesdames et messieurs les maires à Paris et dans le Grand Paris, prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue ! 

    Depuis 3 mois, des consommateurs de crack vivent dans des conditions déplorables à Porte de la Villette. Plusieurs collectifs d'habitants demandent aux maires concernés - signataires d'une pétition implorant le Président de la République à agir - de mettre en place des solutions structurelles et pérennes. Ils les exhortent à faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur leurs territoires.

    Les Maires du 19ème, d’Aubervilliers et de Pantin ont lancé une pétition le 22 décembre dernier implorant le Président de la République de se saisir de la situation révoltante qui s’est installée Porte de la Villette, où plusieurs centaines de consommateurs de crack ont été déplacés dans un square, en bordure de périphérique et à la jonction des villes de Pantin, d’Aubervilliers et du 19ème arrondissement de Paris.

    Cela fait désormais plus de 3 mois qu’ils y croupissent dans des conditions déplorables.

    Cet épisode n’est que la répétition d’un film que, nous, habitants du Nord-Est parisien, avons fini par connaître par cœur : quand, après un certain temps, une scène de consommation à ciel ouvert atteint les limites de l’indignité des consommateurs et de l’exaspération des riverains, le Ministère de l’Intérieur ordonne son déplacement vers un autre quartier, sans pour autant participer à la mise en place de solutions structurelles et pérennes qui sont pourtant connues, de par les réussites des projets menés en Europe et à l’international, et préconisées depuis des années par la communauté scientifique et le champ médico-social.

    Certes nous partageons la colère de ces élus locaux face aux manquements du Ministère de l’Intérieur. Cependant un passage de la pétition nous a fait réagir, par son inexactitude ou sa malhonnêteté, et souhaitons en informer nos concitoyens.

    En effet, quand nous lisons : "Vous seul, Monsieur le Président de la République, avez l’autorité pour impulser et imposer une coordination des acteurs, mettre fin à cette honte et mettre en place un modèle français de sortie du crack.” Nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de la démarche de ces maires pétitionnaires.

    Car, de fait, ces maires d’arrondissements et de communes ne sont pas impuissants.

    Si l’État porte effectivement une responsabilité dans ce statu quo insupportable, les élus locaux ont néanmoins bel et bien la capacité d’agir à leur niveau. Et lorsque ceux-ci décident sciemment de ne rien faire, ils deviennent eux aussi responsables de l’enlisement de la “crise du crack” dans nos quartiers.

    Quand on apprend qu’un distributeur de kits stériles a été démonté à Aubervilliers sur demande de la Mairie, que la Mairie du 19ème a refusé l’installation d’un algéco temporaire Square Forceval ou que, contrairement à l’engagement pris par M. le Maire avant sa réélection, celui-ci a également rejeté de multiples propositions d’ouverture de centres d’accueil, de repos et d’hébergement, dont un pour femmes.

    NON, nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de la démarche
    .

    Car, OUI, vous, en tant que maires, avez le pouvoir d’agir, le pouvoir de faire bouger les choses ! Une réussite en témoigne : lorsque les quelque 250 personnes qui vivaient dans le tunnel Sigmund Freud dans le 19ème ont été mises à l’abri, cela a essentiellement été le résultat d’une action municipale, alors que cela relevait avant tout des compétences de l’État.

    Nous vous disons chiche ! 

    La pétition des Maires enjoint le Président de la République à avoir “le courage de réquisitionner certains lieux vacants pour en faire des centres de soins et d’hébergement à taille humaine.” C’est la raison pour laquelle nos collectifs ont signé votre pétition.

    Montrez l’exemple ! 

    Puisque les territoires touchés par la toxicomanie de rue font nécessairement partie de la solution, il vous appartient de montrer l’exemple en vous prononçant en faveur de l’ouverture de tels centres. En effet, les expériences montrent, en France comme à l’international, que les dispositifs de prise en charge des toxicomanes ne sont efficaces que s’ils se trouvent avant tout à proximité des scènes de consommation.

    En tant que Premier Magistrat, il relève de votre pouvoir d’initier l’ouverture de ces centres. La pétition des maires prendrait alors tout son sens, si dans un second temps, le gouvernement devait en refuser le principe.

    Cessons l’hypocrisie ! 

    Tout refus de votre part, sous prétexte qu’il ne faudrait pas "rajouter de la misère à la misère” serait indécent, car ce serait instrumentaliser la précarité des quartiers touchés pour justifier de la non-ouverture de structures.  

    Il est aujourd’hui admis que les structures de prise en charge apaisent et soulagent les quartiers qui font face à la toxicomanie de rue. Nous, habitants du nord-est parisien, l’avons observé depuis 6 ans aux abords de la Gare du Nord et les différents rapports de l’Inserm ou de l’Assemblée nationale en attestent. 

    Pour mettre fin à ce film qui a trop duré et construire le "modèle français de sortie du crack" que les maires pétitionnaires appellent de leurs vœux, nous, habitants du Nord-Est parisien, vous invitons à éviter deux pièges dans lesquels la majorité des responsables politiques sont tombés :

      1. L’électoralisme : faites confiance aux recommandations du corps médico-social, inspirez-vous des réussites de nos voisins européens et ne vous laissez pas prendre en otage par des collectifs d’habitants en colère qui ne représentent pas nécessairement la majorité de la population ;

      2. Les nombreux préjugés sur les dispositifs de réduction des risques et les consommateurs de drogues : contrairement à ce que l’on entend sur les réseaux sociaux, les dispositifs de réduction des risques conviennent à la consommation de crack, sont majoritairement acceptés par la population (80% des Français y sont favorables et 55% accepteraient l’installation d’une structure à proximité de chez eux, voir le rapport de l’Inserm), apaisent le quartier d’implantation et réduisent les troubles à l’ordre public, et sont complémentaires à des dispositifs de sevrage.

     

    Nous vous demandons de faire preuve de courage politique, celui-là même que les maires pétitionnaires invoquent au Président de la République, pour engager concrètement votre territoire dans la co-construction d’un maillage francilien de centres de prise en charge des toxicomanes.

    Il n’existe pas de solution unique.

    C’est pourquoi l’extrême complexité de la situation convoque une grande diversité de dispositifs de petites tailles : centres d’hébergement, espaces de repos ouverts jour et nuit, SCMR, centres de soin, en passant par la distribution de matériels de prévention et l’analyse des drogues, jusqu’aux cures de désintoxication et aux communautés thérapeutiques.

    L’action doit passer par vous.

    S’il doit y avoir un début de réponse, celle-ci ne viendra pas d’en haut : elle viendra d’élus locaux courageux, comme vous, à Paris et dans le Grand Paris, dans le Nord-Est parisien comme dans le Centre.

    VOUS avez le pouvoir de faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur vos territoires, dont vous avez, nous n’en doutons pas, la plus grande préoccupation.

     

    Les collectifs d’habitants : Action Barbès (Paris 9, 10 et 18), DASCQ (Paris 19), Mieux Agir Contre le Crack (Paris 10, 18 et 19), Parents-Riverains SCMR (Paris 10).

     

    SIGNER LA PÉTITION

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  • Maires de Paris, du Grand Paris : prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue !

    Avec d'autres collectifs d'habitants du Nord parisien, Action Barbès signe une tribune publiée sur Médiapart, nous la reproduisons ci-dessous.

     

    Crack : des habitants répondent à l’initiative des maires du 19e, de Pantin et d’Aubervilliers

    Depuis trois mois, des consommateurs de crack vivent dans des conditions déplorables à Porte de la Villette. Plusieurs collectifs d'habitants demandent aux maires concernés - signataires d'une pétition implorant le Président de la République - de mettre en place « solutions structurelles et pérennes ». Ils les exhortent à « faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques » sur leurs territoires.
     
     
    Madame et Messieurs les Maires,

    Vous avez lancé une pétition le 22 décembre dernier implorant le Président de la République de se saisir de la situation révoltante qui s’est installée Porte de la Villette, où plusieurs centaines de consommateurs de crack ont été déplacés dans un square, en bordure de périphérique et à la jonction des villes de Pantin, d’Aubervilliers et du 19e arrondissement de Paris. Cela fait désormais plus de trois mois qu’ils y croupissent dans des conditions déplorables.

    Cet épisode n’est que la répétition d’un film que les habitants du nord-est parisien ont fini par connaître par cœur : quand, après un certain temps, une scène de consommation à ciel ouvert atteint les limites de l’indignité des consommateurs et de l’exaspération des  riverains, le Ministère de l’Intérieur ordonne son déplacement vers un autre quartier, sans pour autant participer à la mise en place de solutions structurelles et pérennes qui sont pourtant connues, de part les réussites des projets menés en Europe et à l’international, et préconisées depuis des années par la communauté scientifique et le champ médico-social.

    Certes, nous partageons votre colère face aux mensonges et aux manquements du Ministère de l’Intérieur. Cependant, un passage de votre pétition nous a fait réagir, par son inexactitude ou sa malhonnêteté, et souhaitons en informer nos concitoyens.

    Vous déclarez : « Vous seul, Monsieur le Président de la République, avez l’autorité pour impulser et imposer une coordination des acteurs, mettre fin à cette honte et mettre en place un modèle français de sortie du crack. »

    De fait, vous n’êtes pas impuissants. Si l’État porte effectivement une responsabilité dans ce statu quo insupportable, les élus locaux ont néanmoins bel et bien la capacité d’agir à leur niveau. Et lorsque ceux-ci décident sciemment de ne rien faire, ils deviennent eux aussi responsables de l’enlisement de la « crise du crack » dans nos quartiers.

    Quand nous constatons qu’un distributeur de kits stériles a été démonté à Aubervilliers sur demande de la Mairie ou quand nous apprenons que la Mairie du 19e a refusé l’installation d’un algéco temporaire Square Forceval et, contrairement à l’engagement pris par le Maire avant sa réélection, a également rejeté de multiples propositions d’ouverture de centres d’accueil, de repos et d’hébergement, dont un pour femmes, nous ne pouvons pas totalement croire en la sincérité de votre démarche.

    Par ailleurs, nous notons que, lorsque les quelque 250 personnes qui vivaient dans le tunnel Sigmund Freud dans le 19e, ont été mises à l’abri, cela a essentiellement été le fruit d’une action municipale, alors que cela relevait avant tout des compétences de l’État. Cette réussite démontre bien votre pouvoir d’agir en tant que maires.

    Vous enjoignez le Président de la République à avoir « le courage de réquisitionner certains lieux vacants pour en faire des centres de soins et d’hébergement à taille humaine ». 

    Nous vous disons, chiche ! C’est la raison pour laquelle nos collectifs ont signé votre pétition, mais puisque les territoires touchés par la toxicomanie de rue font nécessairement partie de la solution, il vous appartient de montrer l’exemple en vous prononçant en faveur de l’ouverture de tels centres. En effet, les expériences montrent, en France comme à l’international, que les dispositifs de prise en charge des toxicomanes ne sont efficaces que s’ils se trouvent avant tout à proximité des scènes de consommation. En la matière, il relève de votre seul pouvoir de Premier Magistrat d’initier l’ouverture de ces centres. Votre pétition prendra alors tout son sens, si dans un second temps, le gouvernement devait en refuser le principe.

    Mais tout refus de votre part qui instrumentaliserait la précarité des quartiers touchés pour justifier de la non-ouverture de structures, arguant qu’il ne faudrait pas « rajouter de la misère à la misère », serait indécent. En effet, il est aujourd’hui admis que les structures de prise en charge apaisent et soulagent les quartiers qui font face à la toxicomanie de rue, comme nous l’avons observé depuis six ans aux abords de la Gare du Nord et comme l’attestent les différents rapports de l’Inserm ou de l’Assemblée nationale.

    Pour mettre fin à ce film qui a trop duré et construire le « modèle français de sortie du crack » que vous appelez de vos vœux, nous vous invitons à éviter deux pièges dans lesquels la majorité des responsables politiques sont tombés :

      1. L’électoralisme : faites confiance aux recommandations du corps médico-social, inspirez-vous des réussites de nos voisins européens et ne vous laissez pas prendre en otage par des collectifs d’habitants en colère qui ne représentent pas nécessairement la majorité de la population ;
      2. Les nombreux préjugés sur les dispositifs de réduction des risques et les consommateurs de drogues : contrairement à ce que l’on entend sur les réseaux sociaux, les dispositifs de réduction des risques conviennent à la consommation de crack, sont majoritairement acceptés par la population (80 % des Français y sont favorables et 55 % accepteraient l’installation d’une structure à proximité de chez eux, voir le rapport de l’Inserm), apaisent le quartier d’implantation et réduisent les troubles à l’ordre public, et sont complémentaires à des dispositifs de sevrage.

    Enfin, nous vous demandons de faire preuve du même courage politique que celui que vous invoquez au Président de la République, pour engager concrètement votre territoire dans la co-construction d’un maillage francilien de centres de prise en charge des toxicomanes.

    Il n’existe pas de solution unique. C’est pourquoi l’extrême complexité de la situation convoque une grande diversité de dispositifs de petites tailles : centres d’hébergement, espaces de repos ouverts jour et nuit, SCMR, centres de soin, en passant par la distribution de matériels de prévention et l’analyse des drogues, jusqu’aux cures de désintoxication et aux communautés thérapeutiques.

    S’il doit y avoir un début de réponse, celle-ci ne viendra pas d’en haut : elle viendra d’élus locaux courageux, comme vous, à Paris et dans le Grand Paris, dans le Nord-Est parisien comme dans le centre. Votre courage sera récompensé car vous aurez su faire rimer santé publique avec tranquillité et sécurité publiques sur vos territoires, dont vous avez, nous n’en doutons pas, la plus grande préoccupation.

    Action Barbès (Paris 9, 10 et 18)
    DASCQ (Paris 19)
    Mieux Agir Contre le Crack (Paris 10, 18 et 19)
    Parents-Riverains SCMR (Paris 10)

     

    Si vous souhaitez soutenir cette initiative, vous pouvez le faire en partageant cette tribune et en signant cette pétition : "Maires de Paris, du Grand Paris : prenez vos responsabilités face à la toxicomanie de rue !

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  • "Goutte d’Or Palace", un court-métrage au Louxor

    À noter dans vos agenda : l'Institut des Cultures d'Islam (ICI) vous invite à la projection du court-métrage Goutte d’Or Palace le 15 janvier prochain au Louxor. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles.

    En 2021, l’artiste Marie de Busscher a mené avec l’ICI, le café social  Ayyem Zammen, au cœur de la Goutte d’Or, le projet « Mémoires des salles obscures ». Ce projet intergénérationnel autour des cinémas autrefois présents dans le Nord de Paris a convoqué les souvenirs des aînés ayant fréquentés ces lieux de Culture pour les confronter au regard que portent des jeunes sur ce patrimoine. L’ensemble des rencontres, visites et ateliers qui ont eu lieu tout au long de l’année, ont fait naître le film Goutte d’Or Palace. Ce court-métrage nous entraine dans l’histoire de ces cinémas devant lesquels nous passons tous les jours sans connaître leur riche passé.

    Marie de Busscher est cinéaste. La disparition des lieux et des liens qui s’y construisent sont au cœur de son travail. C’est aujourd’hui sur les salles de cinéma de quartier, bien patrimonial commun, lieu collectif de culture, de transmission, d’échanges, de projection et d’émancipation, qu’elle a souhaité poser son regard et le partager."

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    C'est où ?

    Cinéma Le Louxor, 170 boulevard Magenta, Paris 10e

    C'est quand ?

    15 janvier 2022, à 10 h 30

  • Recyclons nos sapins de Noël

    Les fêtes de fin d'année sont passées et revoilà l'épineuse question du sapin à débarrasser. La réponse n'est pas sur le trottoir, il est toujours bon de le rappeler. 

    Pour cela il existe presque deux cents points de collecte dans tout Paris pour recycler les sapins de Noël, ces points de collecte sont ouverts jusqu'au 20 janvier 2022.

    Les sapins sont broyés sur place, et ce broyat est ensuite utilisé dans le cadre de l’exploitation des jardins. Pas de transport, c’est aussi moins de pollution ! Le broyat obtenu est utilisé par les jardiniers de la Ville comme paillage, pour protéger les sols et plantations des jardins de l’évaporation de l’eau ou du froid. Le broyat de conifères étant particulièrement acide, il n'est pas adapté à l'utilisation en compost ; en revanche, ses propriétés anti-germinatives sont parfaites pour limiter la prolifération des herbes folles de manière écologique, il agit comme désherbant naturel.

    Parmi tous ces points, retenons-en trois qui concernent nos quartiers :

    • Square d'Anvers (9e) – 3, place d’Anvers
    • Square Cavaillé-Coll (10e), Place Franz-Liszt
    • Square Saint-Bernard-Saïd Bouziri (18e) – rue Affre

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