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Dans le 10ème - Page 9

  • Collecte solidaire de vêtements pour enfants dans le 10e

    Au mois de novembre, dans le cadre de la Journée internationale des droits de l'enfant, la Fabrique de la Solidarité, le Centre d'Action Sociale Protestant et plusieurs mairies d'arrondissement (10e, 12e et 17e) vous appellent aux dons.
    Le confinement est une période au cours de laquelle nous sommes nombreux à vouloir nous rendre utiles. S'engager près de chez soi, c'est possible : dans le cadre de la Journée internationale des droits de l'enfant, et pour faire vivre l'entraide envers les personnes en situation de précarité, la Fabrique de la Solidarité lance une opération de collecte de vêtements et de chaussures pour enfants (jusqu'à 16 ans), réunissant trois mairies d'arrondissement, dont celle du 10e.
    Sont également associés à cette opération le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris, et le Centre d'Action Sociale Protestant, qui distribuera les dons aux enfants et adolescents accueillis dans ses structures du 10e, du 12e et du 17e.
    Les dons doivent bien sûr être en bon état, propres, et remis dans des sacs fermés. Sachez-le, le confinement ne vous empêche pas de vous déplacer pour ces circonstances : munissez-vous de l'attestation de déplacement (téléchargeable ci-dessous), et cochez la case n°4.
    Quant aux opérations de tri, elles seront organisées en deux sessions, avec des habitants du 10e, volontaires de la solidarité, souhaitant se mobiliser sur une action de solidarité, près de chez eux. L’ensemble des dons collectés et triés seront distribués dans plusieurs centres du Centre d’Action Sociale Protestant qui accueillent des familles.
     
    Infos pratiques
    - Dates de la collecte : du 20 novembre au 27 novembre 2020, aux horaires d'ouverture de la Mairie du 10e (de 8h30 à 17h)
    - Lieu de la collecte : auprès de l'accueil de la Mairie du 10e (72 rue du faubourg Saint-Martin, rez-de-chaussée, galerie B)
    - Conditions de la collecte : vêtements chauds et chaussures pour enfants et adolescents jusqu'à 16 ans, remis en bon état, lavés, et dans des sacs fermés

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  • Rejoignez Action Barbès !

    Si vous avez envie de vous investir dans l'association ou plus simplement de soutenir nos actions ? Alors c'est le moment de rejoindre Action Barbès, vous êtes le bienvenu. Chaque adhésion participe à la légitimité de l'association qui représente des habitants des 9e, 10e et 18e arrondissements et qui essaie de contribuer à l'amélioration du cadre de vie de nos quartiers.

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    Pour connaitre le fonctionnement de l'association, rendez-vous sur ce blog dans la rubrique "à propos", on vous y dit tout.

    Les adhérents qui n'auraient pas déjà renouvelé leur cotisation sont invités à le faire également.

    La cotisation annuelle est toujours fixée à 10 €, elle court sur l'année scolaire. Une seule adhésion est demandée par foyer.

    Pour régler votre cotisation, plusieurs solutions s'offrent à vous :

    - auprès d'un membre du conseil d'administration, en chèque ou en espèce ;

    - en ligne, en réglant par carte bleue, en suivant le lien suivant : https://www.helloasso.com/associations/action-barbes/adhesions/formulaire-d-adhesion-a-action-barbes ;

    - en retournant le bulletin d'adhésion ci-dessous accompagné d'un chèque de 10 € à l'adresse indiquée.

    Télécharger le fichier

    Il est à noter qu'il faut avoir sa cotisation à jour* pour participer à l'assemblée générale et à l'élection du conseil d'administration, qui seront virtuelles cette année, et qui vont se dérouler courant novembre.

     

    * ou à jour de sa cotisation de l'année précédente pour les personnes déjà adhérentes en 2019-2020.

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  • Salle de consommation à moindre risque : entretien avec José Matos, chef de service chez Gaïa

    Cela fait quatre ans que la salle de consommation à moindre risque (SCMR) a ouvert ses portes rue Ambroise Paré à Paris (10e). Pour l’occasion, nous avons interrogé José Matos, chef de service chez Gaïa, responsable des maraudes autour de la SCMR. Cet entretien permet de faire le point sur les questions de drogues autour de la gare du Nord, mais également plus largement sur le Nord parisien, et aussi de démentir certaines fakenews sur le sujet.

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    Portail d'entrée de la SCMR rue Ambroise Paré, octobre 2020

     

    Action Barbès : Pouvez-vous nous préciser votre fonction à Gaïa et votre rôle au sein de de la SCMR ?

    José Matos : Je suis chef de service au Caarud*. Caarud qui est porteur de la salle de consommation. Nous sommes deux chefs de service à la salle,  Jamel Lazic qui est en charge de la gestion à l’intérieur de la salle, et moi qui suis en charge de l’extérieur, c’est-à-dire des maraudes, des opérations de ramassage de seringues et de l’antenne mobile qui tourne cinq jours sur sept actuellement.

     

    Pouvez-vous, en quelques mots, rappeler le fonctionnement et le but de la salle de consommation à moindre risque ?

    La salle de consommation à moindre risque a deux objectifs, le premier est un objectif de santé publique, c’est-à-dire de permettre à des personnes très précaires – soixante pour cent des usagers de la salle sont SDF ou en situation de très grande précarité – de pouvoir consommer dans des conditions d’hygiène et de sécurité satisfaisantes , d’éviter les overdoses, d’éviter les risques liés à la consommation de produits et à l’injection, et de créer du lien, d’entrer en contact avec une équipe médico-sociale.

    Le deuxième objectif est lui un objectif de tranquillité publique. La salle étant implantée dans un quartier qu’on appelle une "scène ouverte", c’est-à-dire un lieu où se vend, s’échange et se consomme de la drogue, l’idée est d’agir sur cette scène préexistante, en limitant au maximum la consommation dans la rue, dans les toilettes publiques, dans les parkings, dans les halls d’immeuble…

    Pour fonctionner correctement et être en conformité avec la loi, la salle de consommation emploie un médecin à temps plein, un psychiatre à mi-temps et douze infirmières et infirmiers. Cela dément les mensonges dits par une candidate à la mairie de Paris lors d’un débat télévisée, qui affirmait l’absence de personnel médical dans la salle. Pourtant la simple lecture du cahier des charges des SCMR [voir en ligne sur legifrance.gouv] aurait suffi pour avoir confirmation de cet impératif médical. Cette offre est complétée avec des partenariats avec des structures de soin, notamment l’hôpital Fernand Vidal. Nous avons également une permanence de la sécurité sociale une fois par semaine.

    On nous pose souvent la question du sevrage (qui n’est pas une finalité de la SCMR) pour les usagers. Il faut dire que la question du sevrage n’est pas simple, il est difficile à envisager d’emblée une sortie de l’addiction vers un sevrage, c’est le fruit d’un processus complexe. Il s’envisage dans un parcours individuel accompagné sur un temps long. La salle est un premier maillon, souvent celui d’un tout premier contact avec une structure médico-sociale.

     

    La période du confinement a vu la retour de consommations de drogues dans l’espace public, d’injections en particulier, comment la SCMR a fonctionné durant cette période ? A-t-elle repris depuis un fonctionnement normal, en terme de personnes accueillies et d’amplitude d’ouverture de la salle ?

    Le confinement a eu un impact très important sur la salle. Nous avons décidé de maintenir la salle ouverte pour accueillir des usagers, mais pour ce faire il a fallu d’abord penser à protéger le personnel de la salle, et aussi les personnes qui fréquentent la salle. Sachant que la salle était à un niveau initial de 300 à 400 passages par jour habituellement, avec une ouverture le matin depuis octobre 2019, nous ne pouvions pas ouvrir sans opérer des changements : nous avons réduit le nombre de postes "d’injection" d’abord à quatre (au lieu de douze habituellement) puis à six, pour laisser un poste libre entre chaque personne, afin de pouvoir garantir la mise en place des gestes barrières pour tous. L’espace "d’inhalation" a lui été complètement fermé (six postes), les locaux ne permettant pas une aération suffisante pour que les personnes soient suffisamment en sécurité vis-à-vis de la Covid. Ces mesures ont considérablement réduit notre capacité d’accueil, limitant alors celle-ci à quatre-vingt passages maximum par jour. Aujourd’hui, avec six postes d’injection et toujours aucun poste d’inhalation, la salle actuellement ne peut accueillir qu’une centaine de passages par jour en moyenne.

     

    Quels sont les retours des habitants et riverains durant cette période et depuis, les signalements ont-ils augmenté ?

    Oui, forcément, ces personnes qui consomment des drogues n’ont pas arrêté avec le confinement, elles n’ont simplement pas pu venir le faire dans la salle, donc l’ont fait dehors comme avant. Nous avons maintenu des sorties quotidiennes pour ramasser les seringues laissées dans l’espace public et rencontrer les usagers dans le quartier. On a eu des appels de riverains auxquels on a tous répondu, environ trois par jour. Pour des intrusions dans des immeubles par exemple, on s’est déplacé systématiquement pour rencontrer l’usager, lui demander de sortir et faire un point sur sa situation. C’est vrai que cette période était très compliquée pour ces usages, n’ayant pas de solution alternative – nous sommes toujours la seule salle de consommation pour toute l’Ile-de-France. C’est vrai aussi que durant le confinement il y a eu plus d’appels, plus de matériel ramassé dehors : on a vu un retour des consommations à l’extérieur.

    D’une manière générale il faut dire que la situation autour de la salle n’est pas aussi pacifiée qu’on le souhaiterait et nous comprenons les exigences des riverains qui aspirent à une légitime tranquillité publique dans leur quartier. L’ouverture d’autres salles serait une solution forte pour améliorer les choses, mais il faut encore plus de travail de prévention vers les usagers, et aussi une plus grande présence policière.

     

    Quand on habite dans le secteur autour de la SCMR et qu’on est le témoin d’une scène d’injection dans l’espace public ou dans un hall d’immeuble, comment réagir ? Que doit-on faire (et ne pas faire) ? Qui doit-on appeler ?

    On peut nous appeler, nous avons une ligne dédiée aux riverains [tel : 07 62 49 93 45] qui est ouverte de 9 h à 21 h du lundi au vendredi et actuellement de 13 h à 21 h le week-end. On essaie de répondre et d’intervenir immédiatement, mais il arrive parfois que nous soyons déjà en intervention ailleurs.

    En dehors de ces horaires, mais aussi pendant, on peut appeler la police [tel : 17 / mail : ecoute10@interieur.gouv.fr]. C’est même le premier recours, car nous n’avons pas de moyens de coercition, seule la police peut contraindre une personne à quitter un lieu. Notre rôle est celui de la médiation, nous allons discuter, tenter de convaincre la personne de partir d’elle-même.

    On peut éventuellement aller soi-même parler avec la personne consommant de la drogue (à éviter en pleine injection), en restant poli (en vouvoyant la personne par exemple), en expliquant que sa présence est gênante et pose problème à cet endroit (cage d’escalier…). Généralement la plupart des usagers de drogue vont obtempérer et partir, ils cherchent plutôt à se cacher et éviter les situations de conflit. Dans le cas contraire il ne faut pas insister et appeler la police.

    J’en profite pour faire une mise au point sur la circulaire de politique pénale [Circulaire du 13 juillet 2016] et les fausses nouvelles répandues à ce sujet par des opposants à la salle. Il faut donc réaffirmer que la police est libre d’intervenir partout autour de la salle, devant la salle, et elle le fait, même à l’intérieur de la salle si besoin ! Le secteur n'est pas une zone de non-droit. La seule et unique exception est faite pour les usagers contrôlés à proximité qui sont autorisés à détenir une petite quantité de produit pour venir à la salle (NDLR : un usager doit présenter une dose de produit stupéfiant à consommer à l’entrée de la salle pour y rentrer, cela évite le deal à l’intérieur ; la salle ne fournit aucun produit stupéfiant ni produit de substitution). Une personne contrôlée par la police à proximité de la SCMR avec une grande quantité de produits est automatiquement arrêtée et emmenée en garde à vue, puis ensuite déférée au Parquet.

     

    Depuis plusieurs mois, on observe l’arrivée de nouvelles personnes en errance autour de la gare du Nord, principalement des fumeurs de crack apparemment, notamment dans la "cour des taxis" de la gare, proche de la salle de consommation. Cette présence est-elle liée à la SCMR ? Interfère-t-elle avec le fonctionnement de la salle ?

    Cette présence n’est pas liée à la SCMR. Il faut rappeler que la scène ouverte de toxicomanie autour de la gare existe bien avant l’implantation de la salle, et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle a été positionnée à cet endroit. C’est bien la gare du Nord qui attire ces personnes, la cour des taxis ayant un rôle de "place du village" dans cette scène ouverte. Les importantes évacuations de la Porte de La Chapelle et de la Porte d’Aubervilliers ont entrainé une pression très forte du côté de Stalingrad et du jardin d’Eole, mais aussi vers la gare. Il faut dire aussi que certaines personnes ont des "interdictions de territoire", la justice leur ordonnant de ne pas paraitre dans certains arrondissements comme les 18e et 19e arrondissements, et donc se rabattent sur le 10e. Nous voyons également de nouvelles personnes, notamment avec notre antenne mobile, Porte de la Chapelle, Porte d’Aubervilliers et au jardin d’Eole, et là c’est lié à la précarité qui grandit avec la crise de la Covid. Ces personnes viennent d’un peu partout, de Paris, de proche banlieue ou de la Grande Couronne, ou même de province, Paris ayant toujours eu un pouvoir d’attraction en matière de drogues. On voit depuis longtemps, des personnes venir à Paris pour un mois ou deux et puis repartir en province.

     

    Q : Plus généralement, le Nord parisien connait actuellement un phénomène inquiétant de consommation de crack qui semble encore s’étendre. Votre métier fait que vous connaissez bien la situation de la consommation de drogues sur le Nord de Paris. Pensez-vous que seul le démantèlement de la "colline du Crack" porte de la Chapelle en soit à l’origine, ou constatez-vous l’arrivée de nouveaux usagers de drogues ? Le cas échéant, est-ce que ces personnes répondent à un profil particulier ?

    C’est évidemment multi-factoriel, mais il est vrai que l’évacuation de la "colline  du Crack" Porte de la Chapelle, qui était devenue un lieu hors de contrôle, a dispersé les centaines personnes qui y gravitaient. Cela a eu principalement un impact sur Stalingrad et le jardin d’Eole mais aussi en Seine-Saint-Denis.

    C’est un des facteurs, mais il y en a d’autres, comme l’arrivée des migrants parmi les usagers de crack. Phénomène d’abord marginal il y a encore deux ans, la proximité de ces personnes à la rue (migrants et usagers de crack) a créé des échanges entre eux et il est moins rare aujourd’hui de voir certains migrants sans hébergement tomber dans la consommation de crack.

    Il y a également de nouveaux consommateurs qui sont des personnes à la situation économique précaire (intérimaires, intermittents du spectacle…) et qui ont "flanché" notamment avec le confinement et la crise économique. Ce phénomène accompagne chaque crise économique.

    Un autre facteur est la médiatisation, le sujet ayant eu une grande couverture médiatique, cela a un effet de "publicité". On peut rencontrer des personnes nous disant avoir vu un reportage à la télé et du coup être venues "voir sur place comment cela se passe !"

     

    Q : Il est question d’ouvrir des salles de consommation et de repos à destination de ces consommateurs de crack dont le comportement peut être parfois dangereux, pour eux-mêmes mais aussi leur environnement. Est-ce qu’il s’agirait de salle de même type que la SCMR de la rue Ambroise Paré (qui n’accueille pas de consommateurs de crack NDLR), ou de dispositifs spécifiques ? Autrement dit, est-ce que la politique de "réduction des risques**" (RDR) est la même pour les "injecteurs" que pour les fumeurs de crack ?

    Une salle de consommation est forcément adaptée à une situation donnée. Par exemple, la SCMR de Paris n’est pas pensée comme la SCMR de Strasbourg, cette ville ne connaissant pas de scène ouverte comme à Paris, les enjeux étant différents, même s’il y a un fond commun. Le modèle qui devra se mettre en place à d’autres endroits pour répondre à la problématique du crack devra forcément s’adapter à la consommation du crack. Ce serait l’inverse de ce qui se pratique à la SCMR de la gare du Nord, c’est-à-dire beaucoup de postes d’inhalation et moins de postes d’injection.

    Ce qu’il me semble indispensable, c’est que cela soit associé à des salles de repos, notamment la journée quand il n’y pas de lieux d’accueil pour les personnes en errance (les accueils de jour ne permettent pas de dormir).

    Mais au-delà de ces dispositifs, l’hébergement reste primordial. D’ailleurs, pendant le confinement nous avons offert des hébergements hôteliers à beaucoup de personnes, les plus fragiles. Aujourd’hui nous hébergeons environ soixante-dix personnes en hôtel. Cela permet de ramener les personnes vers des consommations plus raisonnées. La plupart des usagers baissent leur consommation et vont moins sur les scènes ouvertes lorsqu’ils sont hébergés dans des conditions décentes. D’une manière générale, même si ces personnes ne sortent pas de la consommation de drogues, elles "vont mieux", consomment moins et adoptent des comportements moins agressifs.

    Les horaires également doivent être adaptés pour correspondre à une demande spécifique. Comme nous nous sommes adaptés aux horaires des usagers à la SCMR de la gare du Nord, il faudra s’adapter aux horaires qui sont ceux des usagers de crack.

     

    Propos recueillis par téléphone le 25 octobre 2020.

     

    * CAARUD : Centres d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues, créés par la loi de santé publique 2004-806 du 9 août 2004 qui institutionnalise la politique de réduction des risques (RDR).

    ** Réduction des risques (RDR) : la politique de réduction des risques liés à la toxicomanie a été institutionnalisée en France par la loi de santé publique 2004-806 du 9 août 2004. Cette approche privilégie la prévention et les soins afin de limiter les risques sanitaires et sociaux liés à l'usage de drogues.

     

    Plaquette de présentation de la SCMR

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  • Maïwenn présente son dernier film, "ADN", au Louxor

    Ce mercredi 28 octobre, le Louxor accueille la réalisatrice Maïwenn, qui vient présenter son dernier film, ADN, avec Louis Garrel, Fanny Ardant et  Marine Vacth à l'écran. A noter : la séance est programmée à 18 h 45 pour permettre a chacun de suivre la séance et de pouvoir rentrer tranquillement chez soi avant le couvre-feu. La Louxor a d'ailleurs changé les horaires de sa programmation, avec une "dernière séance" à 19 h. Une programmation que vous pouvez consulter sur son site.

    Le film : Au sein d'une famille aux rapports compliqués et aux rancœurs nombreuses, la mort du grand-père va déclencher une tempête familiale et une profonde crise identitaire chez Neige, sa petite-fille. Dès lors, elle va vouloir comprendre et connaître son ADN.

    "Avant de tourner ce film j'étais très obsédée par des questions identitaires, d'où je venais, que représentait l'Algérie pour moi, au quotidien mais aussi dans mon âme intérieure, ces questions-là m'obsédaient jusqu'au point de m'empêcher de dormir, donc j'ai étudié sur mes origines, de façon boulimique, je n'étais jamais rassasiée."
    Maïwenn - Dossier de presse

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    C'est où ?

    Le Louxor,  170 boulevard de Magenta, Paris 10e

    C'est quand ?

    Mercredi 28 octobre 2020, à 18 h 45

  • "Mon premier festival" au Louxor

    "Mon premier festival", le festival parisien du cinéma destiné aux enfants revient pour une nouvelle édition du 21 au 27 octobre 2020. Comme chaque année, et parmi bien d'autres salles, le Louxor accueille des séances de ce festival pour les petits. 

    Un programme riche et réjouissant a été préparé pour un jeune public actuellement en vacances, et c'est 4 € la séance.

    Programme au Louxor :

    MERCREDI 21 OCTOBRE

    JEUDI 22 OCTOBRE

    VENDREDI 23 OCTOBRE

    SAMEDI 24 OCTOBRE

    DIMANCHE 25 OCTOBRE

    LUNDI 26 OCTOBRE

    MARDI 27 OCTOBRE

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    C'est où ?

    Le Louxor, 170 boulevard de Magenta, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 21 au 27 octobre 2020

  • "Une exposition exemplaire" à la médiathèque Françoise Sagan

    Comme bien d'autres manifestations culturelles, le festival Formula Bula a vu son édition 2020 annulée à cause de la pandémie. Toutefois les expositions prévues à la médiathèque Françoise Sagan sont maintenues. Vous pourrez ainsi découvrir jusqu'au 31 octobre, "Une exposition exemplaire" de Lisa Mandel.

    "Le 15 juin 2019 marque le premier jour d’Une Année exemplaire, l’incroyable challenge en forme de journal d’introspection que Lisa Mandel s’est imposé. Ce sacerdoce, après avoir été posté chaque jour durant un an sur les réseaux sociaux, devient une bande dessinée publiée à compte d’auteur. Une année exemplaire fût donc en premier lieu un journal numérique, puis un livre et enfin, aujourd’hui à Formula Bula, une exposition."

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    Dessin de Lisa Mendel

    C'est où ?

    Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 3 au 31 octobre 2020

  • Les Bouffes du Nord accueillent le festival La Dolce Volta

    Samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre 2020, le théâtre des Bouffes du Nord accueille le festival La Dolce Volta qui réunira quelques artistes qui font le succès de son jeune et séduisant catalogue.


    Les pianistes Philippe Bianconi, Jean-Philippe Collard, Geoffroy Couteau et Théo Fouchenneret, le Quatuor Hermès, le violoncelliste Gary Hoffman et l’altiste Adrien La Marca vous proposeront des concerts tout au long de ce week-end musical.

    Programme

    Samedi 31 octobre 2020 :

    15 h - Théo Fouchenneret et Adrien La Marca
    18 h - Philippe Bianconi et Gary Hoffman
    20 h 30 - Jean-Philippe Collard


    Dimanche 1er novembre 2020 :

    11h - Geoffroy Couteau et Raphaël Perraud
    15h - Quatuor Hermès et Geoffroy Couteau

     

    (Réservation : cliquer ici)

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    C'est Où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord,  37 bis Boulevard de la Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre 2020

  • Rue de Dunkerque : de longs travaux de canalisation en perspective

    Mardi 6 octobre, on découvrait avec étonnement qu’à partir de son carrefour avec la rue du faubourg Poissonnière, tout le tronçon de la rue de Dunkerque qui mène au boulevard de Magenta était maintenant en sens interdit. En vue de travaux, importants de toute évidence, des barrières de protection réduisaient déjà sa largeur de moitié, deux panneaux de sens interdit avaient été placés à ce carrefour et un feu rouge installé juste devant la boulangerie qui fait l’angle. Mais d’explication aucune et tous les véhicules continuaient tranquillement à emprunter ce passage nouvellement interdit. Bigre !

    Comme cela manquait vraiment de transparence, à force de chercher sur le net, on a fini par trouver un début d'explication, assez laconique sur le site de la Ville :

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    Pour des travaux annoncés sur sept mois, on n'en savait pas plus. Réseau EDF, GDF, Eau... ?

    Explication fournie depuis sur un grand panneau posé à l’aval des barrières de chantier : il s’agit de la phase deux de l’opération "Villette-Passy" concernant le renouvellement d’une conduite de transport d’eau dans le 10e, rues de l’Aqueduc et Lafayette, boulevard de Magenta et rue de Dunkerque. Mazette, ça c’est de la canalisation !

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    Mais ce dimanche 11 octobre, certains véhicules (voitures, taxis, deux-roues motorisés) continuent à faire la sourde oreille à ce sens nouvellement interdit et empruntent toujours ce tronçon de la rue de Dunkerque en sens contraire. Et pourtant, de deux gros panneaux de sens interdit, on est passé à quatre maintenant pour les chauffeurs qui ne les auraient pas encore vus !

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    Les plus obéissants qui arrivent du haut Dunkerque doivent rejoindre le Magenta et la gare du Nord en tournant à gauche dans la rue du faubourg Poissonnière, puis à droite au bout, presque en face du Louxor.

    Logiquement, on pourrait aussi supposer que tout en haut de la rue de Dunkerque, boulevard de Rochechouart au niveau du café-restaurant Les Oiseaux, un panneau avertirait de ce sens interdit à une centaine de mètres plus bas, mais rien. Donc venant du boulevard, toutes les voitures qui empruntent régulièrement ce raccourci qu’offre la rue de Dunkerque pour rejoindre directement le Magenta et la gare du Nord doivent maintenant tourner à gauche rue du Faubourg Poissonnière pour se retrouver….. juste un peu plus bas du boulevard qu’ils viennent de quitter, au carrefour avec le Magenta.

    Allez y comprendre quelque chose dans tout ça…… Mais l’enseigne qui a tout de suite compris ce qu’il allait lui en coûter pendant ces sept mois est la brasserie Bellanger, à l’angle des rues de Dunkerque et du faubourg Poissonnière. Très réactive, illico elle a déménagé en partie sa terrasse pour l’installer maintenant côté Poissonnière.

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  • Quartier Partagé collecte vos anciens ordinateurs et téléphones portables

    Il n'est désormais pas rare d'avoir du matériel électronique (ordinateurs et téléphones) inutilisé qui traine au fond de nos placards. L'association Quartier Partagé (un collectif d'associations du 10e arrondissement) vous propose une solution en lançant l'opération "Ordi et Portables en Partage". En partenariat avec la Maison du Canal et  Cogito Lab,  Quartier Partagé collecte vos anciens ordinateurs et téléphones portables pour en faire don aux associations du 10e qui hébergent ou viennent en aide aux populations précaires.

    Yvan et Nicolas vous proposent donc de reconfigurer vos ordinateurs ou vos portables qui dorment dans les placards avant de les redistribuer à celles et ceux qui en ont besoin.

    Trois points de collecte le samedi, de 11 h à 12 h au square Cavaillé Coll (place Franz Liszt), square Villemin (vers le boulodrome) ou square Saint-Laurent (Boulevard de Magenta). Il vous faut contacter l'association auparavant (quartierpartage@gmail.com / 07 86 73 07 83).

    Vous pouvez également remettre votre matériel :

    - Au Club des petits poètes, 16 rue Boy Zelenski, le lundi à partir de 17 h 30

    - A la maison du Canal, 13 -17 rue Louis Blanc, les 1er et 3e mardis et mercredis de chaque mois.

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  • Bouffes du Nord : Concert des Talents Adami Révélations Classiques

    Le théâtre des Bouffes du Nord met à l'affiche le concert des Talents Adami Révélations Classiques le 14 octobre prochain.

    Rendez-vous incontournable de la saison musicale du Théâtre des Bouffes du Nord, le concert des Talents Adami Révélations Classiques réunit huit artistes classiques : quatre lyriques et quatre instrumentistes à l’aube de leur carrière.

    Véritable label reconnu aussi bien par les professionnels que les mélomanes, l’opération Talents Adami Révélations Classiques offre un tremplin à ces jeunes artistes. Propulsés sur des scènes prestigieuses partout en France, ils essaiment et marquent la vitalité d’une nouvelle génération de talents classiques.

    Les artistes lyriques :

    Marianne Croux, soprano (Talent Adami Révélation Classique 2017)
    Lise Nougier, mezzo-soprano (Talent Adami Révélation Classique 2019)
    Sahy Ratia, ténor (Talent Adami Révélation Classique 2019)
    Timothée Varon, baryton (Talent Adami Révélation Classique 2018)

    Les artistes instrumentistes :

    Rafael Angster, basson (Talent Adami Révélation Classique 2019)
    Raphaël Jouan, violoncelle (Talent Adami Révélation Classique 2018)
    Rodolphe Menguy, piano (Talent Adami Révélation Classique 2018)
    Alexandre Pascal, violon (Talent Adami Révélation Classique 2018)

     

    Billetterie en ligne : cliquer ici

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    C'est où ?

    Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de la Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ? 

    14 octobre 2020, à 20 h 30

  • Contribuez à la définition du nouveau PLU parisien

    Du 26 septembre au 17 octobre 2020,  tous les acteurs de la ville de Paris (habitants, usagers, associations, conseils de quartier…) peuvent faire connaître leur vision de la ville de demain dans le cadre de la redéfinition du Plan local d'urbanisme (PLU).

    Le PLU détermine les règles d'urbanisme et de construction dans la ville. Hauteur des bâtiments, densification urbaine, protection du patrimoine, place du végétal... voilà autant de sujets qui sont concernés par le PLU. Il s'agit donc de participer à la définition de ces règles et de dire quelle vile nous voulons demain.

    La plateforme "idée-paris" est donc ouverte pour recevoir vos contributions jusqu'au 17 octobre 2020. Il n'est pas nécessaire d'avoir une vision globale et une réponse sur l'ensemble des points concernés, vous pouvez exprimer vos idées sur le volet qui vous intéresse en matière d'urbanisme et d'aménagement du territoire.

    Fidèle à son intérêt pour l'aménagement urbain, Action Barbès participera évidemment à cette consultation et proposera ses idées pour le Paris de 2030.

    Pour contribuer, c'est par là.

     

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  • Du tricot au square Cavaillé Coll

    Ce samedi après-midi au square Cavaillé Coll, entre la place Franz Liszt et l'église Saint-Vincent de Paul, l'association Quartier partagé vous propose un "Atelier le Tricot en Partage", ouvert à toutes et tous.

    Une maille pour apprendre, une maille pour donner. Vous savez tricoter ou vous souhaitez apprendre ou progresser ? Alors rendez-vous au square Cavaillé Coll pour croiser les aiguilles. Les réalisations (écharpes ou bonnets) seront offertes aux personnes dans le besoin suivies par les associations de Quartier Partagé.

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    C'est où ?

    Square Cavaillé Coll, Paris 10e

    C'est quand ?

    Samedi 19 septembre 2020, à 14 h