Saurez-vous localiser cette singularité ? C’est une mutualisation de la fonction de conciergerie. Et pourquoi pas ?
Certes, la rue n’est pas très longue, mais malgré tout elle compte une dizaine d’immeubles de cinq étages. Si une même personne doit cumuler le nettoyage de plusieurs cages d’escalier, la tâche de ce gardien-là est bien lourde. Cependant il existe maintenant une partition de l’activité des gardiens, et la partie nettoyage peut être confiée (doit-on dire externalisée ici ?) à une entreprise extérieure, tout comme la sortie des ordures ménagères. Par exemple Commeneuf-Nettoyage, ou Ara-Nettoyage, et bien d’autres, le nombre de ces entreprises a explosé proportionnellement à la diminution de celui des concierges. Changement d’époque. Une économie pour les copropriétés ? Peut-être. Mais qui réceptionne les nombreux paquets d’Amazon, de Cdiscount, etc. ? Cette tendance explique aussi, parallèlement, la présence des conteneurs verts sur les trottoirs plus longue que de raison, quand la collecte a du retard. Une incitation à une fouille désordonnée de certains biffins. Conclusion, la suppression du gardien ou de la gardienne n’a pas que des aspects positifs.
Bon, un indice ? La rue porte le nom d’un peintre belge du 19e s. qui était propriétaire du terrain sur lequel elle a été tracée et construite. Cela vous aide ?