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2021

  • C'est parti pour la Fête de la Goutte d'Or !

    Après une année sans, c'est encore avec plus de plaisir que nous retrouvons la Fête de la Goutte d'Or, un évènement devenu une institution ! Grâce à l'investissement de très nombreuses associations et bénévoles, vous allez pouvoir profiter de deux jours de festivités au square Léon. Concerts (avec des talents locaux notemment), animations pour les plus jeunes, jeux, sport... ce ne sont pas les animations qui manquent !

    Alors rendez-vous au square Léon ces samedi 2 et dimanche 3 juillet 2021 pour cette nouvelle édition de la Fête de la Goutte d'Or.

    fête-de-la-goutte-d-or,18e,2021

  • SCMR : les études confirment les apports positifs de ce dispositif

    L'Institut de Santé Publique de l'Inserm vient de publier le rapport scientifique sur les Salles de consommation à moindre risque en France. Ce rapport était attendu par beaucoup, car après cinq ans d'expérimentation des SCMR en France (Paris et Strasbourg), cette étude vient apporter des données objectives sur l'impact de ce dispositif, ainsi que des préconisations pour l'avenir. 

    Cet épais rapport de 349 pages comporte trois volets présentant les résultats de trois études complémentaires :

    • COSINUS : COhorte pour l’évaluation des facteurs Structurels et INdividuels de l’USage de drogues
    • COSINUS éco : Évaluation économique des salles de consommation à moindre risque
    • Recherche sociologique sur l’impact de la salle de consommation à moindre risque sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale

    Les résultats de ces études montrent des résultats clairement positifs, à des différents degrés, sur l'ensemble des axes de recherches : santé publique et réduction des risques,  diminution des coûts de santé publique, tranquillité publique.

    Nous avons lu attentivement ce rapport scientifique et nous en faisons ici une courte synthèse pour exposer les points saillants. Pour plus de précisions et de détails, vous pouvez vous reporter au rapport, un lien de téléchargement est disponible en bas de l'article.

     

    Un effet bénéfique pour la santé publique

    Commençons par l'étude COSINUS (COhorte pour l’évaluation des facteurs Structurels et INdividuels de l’USage de drogues), une étude lancée sur plusieurs années pour suivre l'évolution de la santé d'une cohorte d'usagers de drogue (p. 28-96). Cette partie s'intéresse aux usagers de drogues et aux effets d'une SCMR sur leur santé, leur lien avec le système de soins et leur insertion sociale.

    Côté santé, le rapport fait état notamment d'une diminution modeste des contaminations au VIH et à l'hépatite C (infections VIH - 6% et VHC  - 11%), d'une baisse significative des complications liées aux injections, et d'une réduction des overdoses pour les usagers "exposés" à une SCMR. Cela entraine une diminution des passages en service d'urgences mais également des consultations chez les médecins généralistes et spécialistes. Le rapport précise toutefois que "[…] le fait d’avoir fréquenté les SCMR n’a pas permis d’améliorer l’accès au dépistage VHC, aux médicaments de l’addiction aux opiacés, à la médecine de ville".

    Autres points marquants de cette étude : les usagers de drogues fréquentant une SCMR sont beaucoup moins enclins à commettre des délits. De même, et très logiquement, ils s'injectent nettement moins dans l'espace public. Conséquemment, les seringues abandonnées dans l'espace public sont beaucoup moins nombreuses.

     

    Les SCMR permettent des réductions de dépenses publiques

    Le second volet de ce rapport présente les résultats de Cosinus Éco (Évaluation économique des salles de consommation à moindre risque). Les chercheurs mobilisés pour cette étude ont produit une estimation du rapport coûts/efficacité  des SCMR vis à vis des dispositifs existants comme les CAARUD (p. 97-122). 

    L'étude économique s'est attachée à mettre en balance les coûts et les bénéfices apportés par les SCMR. Les résultats exprimés sur une projection à dix ans d'existence des SCMR. L'étude montre que la SCMR parisienne évite 22 décès (- 6,7 %), elle réduit les risques de contamination aux VIH VHC (voir plus haut). Mais les coûts médicaux évités les plus importants sont ceux liés aux passages aux urgences évités (3.487 millions d'euros), puis ceux liés aux endocardites (1.730 millions d’euros), aux abcès (1.045 millions d’euros), aux overdoses (0.495 millions d’euros). 

    Et même si l'implantation entraine des dépenses et des coûts supplémentaires dus à son efficacité (une vie sauvée engendre des coûts de santé à plus à long terme), les chercheurs de l'Inserm de conclure que "[les] analyses et les conclusions qui en découlent sont conservatrices et suggèrent que les SCMR seraient coût-efficaces dans le contexte de la France". Autrement dit, qu'il serait économiquement bénéfique pour la société de déployer le système de SCMR en France.

     

    La présence d'une SCMR n'entraine pas de dégradation du quartier qui l'accueille

    Cette partie nous intéresse particulièrement, et ses analyses et ses conclusions ne surprendront pas celles et ceux qui suivent de près ce dossier de manière objective. Il s'agit donc de "La recherche sociologique sur l’impact de la SCMR sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale", une étude dirigée par la chercheuse Marie Jauffret-Roustide (p. 124-303).

    Cette étude s'appuie sur plusieurs matériaux :  une série d'entretiens avec des riverains de la salle (pro, opposants et indifférents), des professionnels de la RDR, des policiers du secteur, des agents de la gare du Nord... ;  une analyse des discours médiatiques sur la SCMR ; ainsi que l'analyse de l’enquête EROPP (Enquête sur les représentations, Opinions et Perceptions sur les Psychotropes) menée en 2018.

    Plusieurs points sont à retenir. Commençons par l'aspect médiatique où l'ont voit, sans surprise, que les médias généralistes ont une tendance nette à donner plus la parole aux riverains opposants à la SCMR, faisant souvent le choix du sensationnalisme. C'est ce que nous constatons avec le journal Le Parisien, par exemple, dont la journaliste en charge du secteur à cesser subitement de nous interroger depuis que la salle est ouverte alors que cette même journaliste faisait très régulièrement appel à notre association auparavant. Un choix de la subjectivité délibéré donc. Ce traitement médiatique biaise forcément la perception que l'on se fait du quartier vu de l'extérieur. Pour autant, les riverains affichent une pluralité de positions que l'on retrouve à travers les différents entretiens menés avec eux.

    L'étude montre clairement que le secteur Gare du Nord/Lariboisière accueillait une scène ouverte de toxicomanie bien avant l'implantation de la SCMR et que les problèmes rencontrés aujourd'hui dans les rues avoisinantes ne sont pas tous imputables à la SCMR (amalgame que peuvent faire les opposants, souligne le rapport), tant s'en faut !

    Les chiffres émanant du commissariat du 10e ne montre aucune augmentation de la délinquance imputable à la SCMR. Le secteur Lariboisière ne fait d'ailleurs pas plus l'objet d'appels de riverains pour des questions de toxicomanie que les autres secteurs du 10e arrondissement.

    Ce qu'il ressort globalement c'est que dans ce périmètre, c'est bien la Gare du Nord qui attire des usagers de drogues et non la SCMR.

     

    Un outil efficace à déployer

    Le rapport scientifique de l'Inserm conclut à des effets positifs de l'implantation de SCMR là où existent des scènes ouvertes de toxicomanie. Il est préconisé d'ouvrir d'autres structures, dont certaines pourraient s'adosser à des dispositifs existants, comme certains CAARUD qui pourraient se voir adjoindre une salle de consommation. Cela permettrait des économies substantielles en terme d'investissement.

    Il revient maintenant au gouvernement de prendre ses responsabilités et de mettre en œuvre ces recommandations pour une meilleure prise en charge des usagers de drogues et particulièrement ceux sans hébergement, pour des raisons évidentes de santé publique mais également de tranquillité publique.

     

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    Entrée de la SCMR rue Ambroise Paré, mai 2021

  • Nuit de la Solidarité 2021 : appel à bénévoles

    Le 25 mars prochain se déroulera la 4e édition de la Nuit de la Solidarité. L'objectif de cette démarche est d'aller à la rencontre des personnes sans-abri pour mieux connaître leur situation et leurs besoins. Afin de mener à bien cette opération, il est fait appel à des bénévoles sur le terrain, peut-être vous ?

    La Nuit de la Solidarité a pour objectif de mieux connaitre les profils et les besoins des personnes à la rue pour adapter les politiques sociales envers ces populations fragiles. Cette année, une attention particulière sera apportée à l'évaluation de l'impact de la crise sanitaire sur la précarité et les situations de rue à Paris.

    L'organisation de ce décompte de nuit repose en grande partie sur la mobilisation des bénévoles. Pour la bonne organisation de cette opération, vous pouvez vous inscrire en tant que responsable d'équipe ou de bénévole sur le terrain. Peuvent participer à cette opération tout citoyen de plus de 18 ans le jour de l’opération.

    Les inscriptions sont ouvertes à tous les Parisiens ou habitants d’Ile-de-France : cliquer ici pour vous inscrire.

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  • Les Conseils de quartier reprennent dans le 18e

    Les réunions publiques des Conseils de quartier du 18e arrondissement reprennent pour l’année 2021 au cours de ce mois de mars. Règles sanitaires obligent, ces rencontres se feront en ligne. Vous pouvez proposer des sujets à inscrire à l'ordre du jour. Concernant les quartiers qui nous concernent, voici les rendez-vous à venir (suivez les liens pour plus d'informations, vous inscrire et recevoir le lien de connexion) :

     

    Rencontre publique du Conseil de Quartier Goutte d’Or – Château Rouge :

    Jeudi 18 mars 2021 à 18 h 30 en ligne (plus d'informations)

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    Rencontre publique du Conseil de Quartier Chapelle – Marx Dormoy :

     Mardi 23 mars 2021 à 18 h 30 en ligne (plus d'informations)

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    Rencontre publique du Conseil de Quartier Montmartre :

    Mardi 30 mars 2021 à 18 h 30 en ligne (plus d'informations)

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  • Le jazz à l'honneur pour la 6e édition de l'Université Populaire de la Musique

    Pour cette 6e édition de l'Université Populaire de la Musique, c'est le jazz qui est mis est à l'honneur !

    Cette nouvelle édition de l'Université Populaire de la Musique se réinvente pour s'adapter aux conditions sanitaires actuelles en vous proposant des rendez-vous en ligne. Podcast et vidéo seront mis en ligne du 2 au 16 mars sur une page dédiée sur le site de la Mairie du 18e (cliquer ici), accompagnés de multiples supports pour plonger au cœur de la thématique du jazz avec les artistes.

    La programmation :

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  • Notre proposition pour le Budget participatif 2021 : "De jolies bordures pour les pieds d’arbre végétalisés"

    Il ne reste plus que deux jours avant la fin du délai pour le dépôt des propositions pour le Budget participatif 2021 (fin des dépôts le 28 février à 20 h). À la fin de cette première phase, se fera la sélection des projets retenus pour être proposés aux suffrages des Parisiennes et des Parisiens.

    Notre association est maintenant habituée à proposer des projets, dont plusieurs ont été retenus et élus par les habitants ces dernières années (éclairage du viaduc du métro, en 2015 ; une rue-jardin Richomme en 2017). Notre dernière proposition, la mise en lumière de l'église St Bernard de la Chapelle, couplée à la proposition de rénovation de la flèche de l'église, a remporté le suffrage des habitants du 18e arrondissement lors de la dernière édition du Budget participatif en 2019. Cette année, c'est pour le budget "tout Paris" que nous faisons un proposition. 

    Les propositions pour "tout Paris" doivent répondre cette année à la thématique "Le Paris de demain". Notre projet intitulé "De jolies bordures pour les pieds d’arbre végétalisés" s'inscrit dans cette thématique. Nous proposons donc la création de bordures protectrices et décoratives pour les pieds d’arbre végétalisés.

    La ville de demain s’annonce plus verte et plus investie par ses habitants. Dans cette perspective, le permis de végétaliser octroyé par la ville permet d’emblée à des habitants de végétaliser des pieds d’arbre notamment. Ce mouvement de réappropriation de l’espace public répond à deux aspirations fortes des habitants pour la ville du futur : une ville plus verte et plus belle encore.

    Cependant, ce mouvement amorcé depuis quelques années, et qui prend de l’ampleur, produit des résultats très inégaux en termes de protection des plantations, de sécurité et d’esthétique. Si la végétalisation des pieds d’arbre est bien accueillie par les habitants, en revanche certains aménagements de bordure posent problème d’un point de vue esthétique et surtout de sécurité. S'ajoute un problème non négligeable, celui de la visibilité des installation par les personnes mal-voyantes. 

    Nous proposons donc que pour chaque pied d’arbre bénéficiant d’un permis de végétaliser la Ville y installe systématiquement des bordures de protection, solides et esthétiques. Cela permettrait donc d’assurer une protection durable des végétaux tout en respectant l’esthétique des rues parisiennes.

    Il pourrait être imaginé deux modèles (circulaire et rectangulaire) pouvant s’adapter aux différentes formes et dimensions de pied d’arbre. Leur esthétique devrait s’inscrire dans le "style parisien", être assorti au mobilier urbain existant. C’est-à-dire qu’il puisse s’intégrer harmonieusement aussi bien dans des quartiers à caractère historique que dans les nouveaux quartiers de la Capitale. Ce dispositif devra également répondre impérativement à des critères de visibilité pour faciliter les déplacements des personnes mal-voyantes.

    Les Parisiennes et les Parisiens aspirent à plus de végétal dans la ville de demain, mais également à une ville plus belle et plus accessible, notre proposition s’inscrit donc dans ce mouvement pour répondre utilement aux problématiques afférentes.

    Si d'emblée vous voulez soutenir notre idée, n'hésitez pas à "liker" notre projet sur le site du Budget participatif, vous pouvez même vous associer au projet.

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  • La bibliothèque de la Goutte d'Or élargit ses horaires d'ouverture

    Après une réouverture ratée et une seconde très réduite, la bibliothèque de la Goutte d'Or élargit ses horaires d'accueil à partir d'aujourd'hui, la situation sécuritaire le permettant à présent. Vous pourrez donc allez à la bibliothèque tous les après-midi du mardi au samedi.

    La situation dans les rues environnantes s’est sensiblement améliorée sur ce secteur, grâce à une présence policière exceptionnelle sur la place formée par le croisement des rues de Chartres, de la Charbonnière, Fleury et Boris Vian, et sur laquelle s'ouvre la bibliothèque. On espère le même investissement policier pour les secteurs proches, celui de Barbès en particulier, car mécaniquement la présence policière concentrée en un point donné provoque des reports aux alentours.

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    Horaires d'ouverture :

    À partir du mardi 9 février
    Du mardi au samedi de 14 h 30 à 17 h 30

  • Un peu de théâtre confiné ?

    Pour les encore longues soirées d’hiver, un pièce de Sacha Guitry, qui en plus de distraire, rend hommage à Claude Brasseur récemment disparu. C’est une pièce enlevée, intelligente, qui met en scène les problèmes de famille et de transmission entre génération. Que du banal, mais bien écrit. Des acteurs, les Brasseur, père et fils, très en forme. 

    Visible sur France.tv jusqu’à fin mars, comme si vous étiez dans un fauteuil d’orchestre au théâtre Edouard VII, en 2008.

    Ça se tente, non ?

    -> Lien de connexion

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  • Les vœux d'Action Barbès pour 2021

    Après s'être souhaité le meilleur pour 2020, on n'ose réitérer l'exercice pour 2021, tant l'année qui vient de passer a surtout été celle d'une catastrophe sanitaire mondiale sans précédent, doublée d'une grave crise économique. Une crise économique qui ne fait, hélas, que commencer. Pour autant, gardons tout de même l'espoir d'une année meilleure, diront les optimistes, ou d'une année "moins pire", diront les pessimistes.

    Si nous formulons des vœux pour cette nouvelle année, ceux de bonne santé sont évidemment ceux qui nous viennent en premier à l'esprit. Espérons donc que cette année nouvelle soit celle qui verra l'humain venir à bout de ce fichu virus qui bouleverse nos vies. Espérons aussi que les solidarités individuelles et collectives se développent plus encore afin de ne pas laisser dans la détresse les trop nombreuses personnes qui vivent dans la rue et dans le dénuement, et qui sont les premières à subir les effets néfastes de cette crise sanitaire et économique.

    Sur le plan de la sécurité, si 2020 a été marquée par une recrudescence très inquiétante des crimes et délits dans nos quartiers, espérons qu'en 2021 les autorités préfectorales prennent enfin pleinement conscience de la situation vécue par les habitants du nord-est de Paris, qu'elles arrêtent de s'abriter derrière des statistiques abstraites et prennent réellement des mesures concrètes à la hauteur des enjeux pour rétablir l'État de droit qu'elles n'assurent plus ici.

    L'année qui commence va tout de même voir des réalisations positives dans nos rues, avec la végétalisation de la rue du Delta par exemple, ou encore les travaux de réaménagement de la "rue-jardin Richomme". Espérons aussi que cette nouvelle année verra enfin l'achèvement des travaux de la Promenade urbaine. Et quand on parle de travaux, on pense concertation. De ce côté, on espère vivement que cet an neuf sera celui de vraies concertations avec les habitants, une phase indispensable à la réussite de tout projet urbain.

    Et 2021 c'est une année un peu spéciale pour notre association qui fête ses vingt ans d'existence. En effet, c'est en 2001 qu'est née Action Barbès. Enfin, nous devrions dire les trois Action Barbès, car, rappelons-le, au départ ce sont trois associations qui se sont constituées, une par arrondissement. Mais bien vite, Action Barbès n'a formé plus q'une seule association, unissant les forces des habitants des trois arrondissements. Durant ces vingt années notre association a porté haut les voix des habitants pour apporter des améliorations à notre cadre de vie. Et même s'il y a encore fort à faire dans cette perspective, réjouissons-nous des nombreux projets portés par Action Barbès qui ont abouti et contribué à changer positivement les choses. Pensons à la réhabilitation du Louxor, au retour d'une brasserie à Barbès, à la Promenade urbaine, à la création d'une "rue-jardin Richomme", ou encore à la pacification de la circulation dans la Goutte d'Or. Mais à côté de ces grands projets, Action Barbès, c'est aussi un engagement incessant de ses représentants et de ses adhérents, tous bénévoles, pour contribuer à résoudre une multitude de petits problèmes du quotidien, avec une participation active aux différentes instances où s'exprime la parole des habitants (Comité de pilotages, commissions d'arrondissement, conseils de quartier, comités de voisinage, suivi de projets...). Et vingt ans plus tard, notre détermination est toujours aussi forte à vouloir améliorer le cadre de vie dans nos quartiers. Nous espérons vivement pouvoir fêter dignement cet anniversaire tous ensemble en fin d'année scolaire, la situation sanitaire d'alors en décidera !

    Nous souhaitons à chacune et à chacun le meilleur pour cette année nouvelle, que la vie vous soit douce, et que cet an neuf soit celui de l'espoir d'une société meilleure permettant à chacune et à chacun de s'épanouir affectivement, socialement et professionnellement.

     

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    Rue Richomme, été 2020

  • Budget Participatif, des nouveautés pour l'édition 2021

    Après une année sans, municipales obligent, le Budget Participatif revient en 2021.  Le Budget Participatif c'est 5 % du budget d'investissement de la Ville qui sont affectés par ce dispositif. Et cette nouvelle édition connait quelques changements  notables par rapport aux précédentes.

    La première nouveauté de ce Budget Participatif concerne le budget dit "Tout Paris". Les propositions ne seront pas totalement libres, elles devront s'inscrire dans des thématiques déterminées. 

    Comme habituellement, chaque arrondissement aura son Budget Participatif. La municipalité semble avoir compris que la surabondance de projets lauréats embouteille les services qui peinent à mettre en oeuvre l'ensemble des projets retenus par les Parisiens (bon nombre de projets élus il y a plusieurs années sommeillent encore dans les cartons). Cette année, le nombre de projets lauréats sera limité, de deux à cinq projets par arrondissement, en fonction du nombre d’habitants et de la présence de quartiers populaires.

    Autre changement important, qui concerne, lui, le mode de scrutin. Jusque-là, on choisissait ses projets préférés, au niveau de l'arrondissement et à celui de "Tout Paris", et les projets emportant le plus de suffrages étaient lauréats. En 2021, la Ville de Paris introduit le système de "jugement majoritaire". Il s'agit d'un mode de scrutin, créé par deux chercheurs du CNRS, Michel Balinski et Rida Laraki, qui repose sur la méthode dite "de la meilleure médiane". On ne se contente pas de choisir ses projets préférés, mais on donne une appréciation aux projets, de l'adhésion complète au rejet. Pour l'emporter, un projet doit non seulement engranger des voix mais surtout une appréciation la plus favorable possible. Cette méthode permet d'éviter de retenir un projet qui serait certes populaire, mais qui rencontrerait aussi une forte opposition parmi les votants. Avec ce système, seuls les projets les plus consensuels l'emporteront désormais.

    Question calendrier, la plateforme de dépôt des projets sera ouverte le 4 février 2021 jusqu'à la fin du mois février. Le vote par les Parisiens sera organisé à l’automne 2021.

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  • Adhérer à Action Barbès

    cotisation,action-barbès,2021,2020,adhérer,associationLa campagne d'adhésion d'Action Barbès est lancée. Vous pouvez d'emblée adhérer pour l'année 2020-21.

    Si vous avez envie de vous investir dans l'association ou simplement de soutenir nos actions, alors c'est le bon moment pour rejoindre Action Barbès. La cotisation annuelle est fixée à 10 €, elle court sur l'année scolaire. Une seule adhésion est demandée par foyer.

    Pour régler votre cotisation, plusieurs solutions s'offrent à vous :

    • En retournant le bulletin d'adhésion ci-dessous accompagné d'un chèque de 10 € à l'adresse indiquée

    Bulletin adhésion AB 20 21.pdf

     

    • Ou en ligne, en réglant par CB, en suivant le lien suivant :

     

    Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez nous contacter par mail : actionbarbes@gmail.com