Prévention & sécurité - Page 15
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De la rencontre avec le commissaire Jacques Rigon, chef du 2e district de Paris
Le titre est ambigu ? Il y a beaucoup à dire et nous avons décidé de traiter les sujets les uns après les autres, pour plus de clarté. Les problématiques de Barbès s’étalent aussi bien dans l’espace public que dans la presse et depuis peu, d’une manière un peu invasive, à la table du préfet, qui a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ou comme il l’a dit lui-même « de changer de braquet » (voir notre article du 21 janvier dernier).Il a proposé de réunir la même assemblée tous les deux mois. Coordinateur de cette nouvelle politique offensive de la Préfecture, le commissaire Jacques Rigon nous a sollicités pour une rencontre en début de semaine. Première réunion pour faire le point, échanger nos connaissances, lui, nous dire les premiers chiffres des actions de la semaine dernière, et nous, lui communiquer nos observations d’habitants du quartier. Nous sommes convenus de nous revoir tous les quinze jours. Il semble en effet qu’on ait changé de braquet, peut-être même le vélo est-il plus sportif.Lien permanent Catégories : Commerce, Dans le 10ème, Dans le 18ème, Prévention & sécurité 7 commentaires -
Salle de conso : Comité de voisinage n°3
Le 3ème Comité de voisinage dans le cadre du suivi du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) s'est tenu le jeudi 26 janvier à la mairie du 10e arrondissement. Nous vous donnons ici l'essentiel de ce qui s'y est dit. Pour les personnes particulièrement intéressées, notez que les compte-rendus complets de ces réunions seront mis en ligne sur le site de la mairie du 10e, certes avec un certain décalage puisqu'il faut que ces documents soient approuvés d'une réunion à l'autre. (lien avec la page de la mairie du 10e dédiée au sujet)
Tous les acteurs concernés étaient présents avec même la présence du nouveau commissaire du 10e arrondissement. L'ordre du jour consistait essentiellement en un point de la situation par l'association Gaia qui gère la salle d'injection et d'un point de situation du quartier avec les évolutions constatées.
Gaia a remis en séance des tableaux de chiffres à propos de la fréquentation de la salle pour chaque mois depuis son ouverture (octobre 2016) et des statistiques de fréquentation pour les lundis et samedis.
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Situation à Barbès: le préfet réagit
A la suite des nombreux courriers de riverains et d'Action Barbès envoyés au préfet de police de Paris en décembre, ce dernier a réagi et organisé une réunion le 17 janvier dernier à la mairie du 18e (voir notre article du 5 janvier).
Le soir même, Le Parisien relatait dans son édition du soir en ligne l'essentiel de la réunion avec le Préfet sous la plume de sa journaliste Cécile Beaulieu. Vous pouvez le lire ici. On y retrouve les grandes lignes des actions que la police s'engage à mettre en œuvre avec détermination pour regagner la maitrise de l'espace public, redonner la liberté de mouvement aux habitants, faciliter les allers et venus des femmes dans ce même espace public souvent accaparé par une présence trop masculine, mettre un terme aux ventes de cigarettes en remontant et en faisant tomber les filières...
Nous y étions.
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Conseil de quartier Lariboisière: ce sera le 1er février
Des sujets bien différents seront abordés pour le premier conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul de l'année 2017.
- l'avenir du marché Saint-Quentin mais aussi les commerces de proximité avec les actions de la Semaest
- le plan sauvette mis en place depuis quelques mois sur Paris et qui concerne le quartier Barbès
- les travaux d'aménagement de la rue d'Alsace dans le cadre du projet de Balcon Vert
- la réorganisation du square Alban Satragne
- un bilan de la Salle de consommation à moindre risque trois mois après son ouverture
Et pour finir, un point sera fait sur les projets votés dans le cadre du budget d'investissement du conseil de quartier.
Rendez vous à l'école élémentaire 3 rue de Belzunce à 19h le 1er février
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Documentaire sur les urgences de Lariboisière à La Sorbonne
Le service culturel de Paris-Sorbonne propose la projection d'un documentaire sur les urgences de l'hôpital Lariboisière le 26 janvier à 19h30 dans l'amphithéâtre Richelieu, 17 rue de La Sorbonne. Ce film a été réalisé par Sylvain Calves, un thème d'actualité toute l'année mais plus encore en période hivernale. Cette projection, en présence du réalisateur, est à l’initiative de Jean-Christophe Abramovici, Professeur en littérature, spécialisé dans l’histoire des idées du dix-huitième siècle, qui a accepté de répondre aux questions d’Action Barbès.
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Un panneau décoratif?
Sur le boulevard de la Chapelle, à l'emplacement du marché, il est une disposition qui pourrait apporter quelques occasions de verbaliser à bon compte et en peu de temps. Qu'on se le dise au sein des brigades d'agents verbalisateurs !
Si l'on considère le panneau planté bien en vue sur le trottoir à mi-parcours de l'espace réservé au marché des mercredis et samedis, on peut lire ceci :
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que tout automobiliste qui stationnera son véhicule sur ces emplacements entre minuit et 18h30 le mercredi et le samedi s'exposera à un enlèvement.
Avant l'enlèvement, on peut déjà verbaliser en journée ...
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que les véhicules d'approvisionnement sont attendus entre 5h et 14h30, voire 15h le samedi. Mais le reste du temps, c'est à dire entre minuit et 5h, et au-delà de 15h et jusqu'à 18h30, ils n'ont rien à y faire.
Il nous semble qu'un espace dégagé de tout véhicule de marché ou pas, après 14h30 le mercredi et 15h le samedi, sur le terre-plein et les bas-côtés, faciliterait largement la tâche de la brigade des marchés à la Propreté de Paris, et que l'environnement y gagnerait beaucoup.
Pourquoi afficher des règles, des injonctions, des menaces, si rien n'est fait pour qu'elles soient respectées ? Ou rarement, car il faut noter qu'un effort a été fait à l'automne. Mais, comme avec les enfants, si la règle n'est pas un minimum observée dans le temps, la bonne habitude d'un instant retombe dans l'oubli.
Pour être précis et ne pas évoquer des délits imaginaires — qui nous seraient reprochés dare dare — , les véhicules de particuliers sont plutôt rares aux heures dites, en revanche il y a beaucoup de petites estafettes, qui arborent un carton derrière le pare-brise où il est marqué «véhicule du marché » sans qu'aucune autorisation n'apparaisse, comme cela est pourtant la règle. Quand on vous dit que ce marché a besoin d'être remis dans les rails pour que la réglementation soit respectée, que les marchands trouvent une place pour stationner quand ils sont en droit d'en disposer, que les clients circulent librement et en toute sécurité, qu'ils trouvent des produits de qualité proportionnellement à leur attente, et ainsi de suite.... Du travail sur la planche d'ici à l'été 2018, soit à la fin de la 1ère tranche de travaux de rénovation du sous viaduc prévue par la RATP et qui commencera en juillet 2017.
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Salle de conso : Pourquoi ne pas la visiter ?
Des journées portes-ouvertes ont été organisées la semaine avant l’ouverture de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) en octobre, puis les jeudis 17 et 24 novembre, et les 8 et 15 décembre. Nous vous en avons parlé le 9 décembre dernier : salle de conso : une visite.
Si toutefois vous n’avez pas eu la possibilité de venir à ces dates, que des personnes de votre connaissance ou des voisins souhaitent découvrir les locaux, rencontrer une partie de l’équipe de Gaïa, mieux connaitre le fonctionnement de la salle et tous les services qui sont proposés, l'association qui gère et anime le dispositif vous propose de nouvelles dates :
Les visites ne peuvent se faire qu’en matinée, hors des heures d’ouverture de la SCMR aux usagers :
- Samedi 21 janvier 2017 de 10h00 à 12h30
- Jeudi 2 février de 10h00 à 12h30
- Jeudi 2 mars de 10h00 à 12h30
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La réponse de Michel Cadot, préfet de police
Notre courrier à Monsieur le préfet est encore en ligne, vous pouvez toujours le consulter, il date du 12 décembre 2016. Et bonne nouvelle, nous venons de recevoir une réponse, elle est consultable ci-dessous (cliquer sur l'image pour agrandir).
Nous remarquons que les services préfectoraux note "Vos références : lettre pétition du 1er décembre 2016". Or, nous n'avons pas envoyé de pétition. Celle-ci émanait d'un mouvement de protestation des habitants du boulevard Barbès avec lesquels nous échangeons régulièrement et dont certains sont adhérents de notre association.
Nous serons présents à la réunion du 18 janvier à la mairie du 18e arrondissement, réunion de travail qui réunira les autorités de police et les riverains. (mercredi à 15h pas une réunion pour les personnes qui travaillent !)
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2017: quoi de neuf à Barbès
2017 commence. Voilà ce que nous pourrions écrire sur la situation actuelle en ce début de nouvelle année :
Le marché des biffins sous le viaduc Barbès-La Chapelle qui se tient les après-midi de marché et celui dit "des voleurs" place de la Charbonnière qui, lui, se tient tous les soirs ont occupé une grande place dans l'actualité de cette semaine.
La question est complexe et les solutions difficiles à trouver. Peut-on se contenter des actions ponctuelles de la police dont le résultat n'est que de déplacer les problèmes ? Bien sûr que non. Avoir déplacé le marché des biffins de Belleville à Barbès comme cela semble être le cas n'a rien résolu du tout. Même si les autorités, Mairie de Paris et Préfecture de police, se targuent de quelques résultats, on sent bien que celles-ci sont désarmées devant la situation. Le problème est social. Le développement de ces marchés de la misère est un symptôme évident de la crise que nous traversons.
En attendant, il faut aussi dire que ce sont les riverains du boulevard de La Chapelle, ceux des rues adjacentes et d'une manière générale tout ceux qui fréquentent ce quartier qui souffrent. Le plus difficile à supporter et le plus inquiétant aussi est l'état de saleté dans lequel ces marchés laissent l'espace public.Comme nous avons une fâcheuse tendance à Action Barbès à tout archiver depuis 2001, nous avons retrouvé le texte que vous venez de lire dans une newsletter de décembre...2013 !
Incroyable, non ? Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est en pleine actualité.
Alors qu'est-ce qui a vraiment changé depuis tout ce temps ? Soyons honnêtes, on a eu de bonnes choses: après la mise en place de la ZSP en 2012 (mais plus de réunion depuis presque deux ans), l'ouverture du cinéma Le Louxor (avril 2013), puis celle de la brasserie Barbès (avril 2015) et encore celle de la salle de consommation à moindre risque (octobre 2016).
Le problème, c'est que la situation globale du quartier s'est plutôt dégradée. Nous avons d'ailleurs écrit de nombreux articles sur le sujet récemment (le 24 novembre, le 28 novembre,). Puis, nous avons décidé de nous adresser directement au préfet de police après notre rencontre du 2 décembre avec les maires des 10e et 18e. (voir notre article du 17 décembre).
Ce courrier est toujours à la disposition de nos lecteurs, que nous engageons vivement à suivre la même voie : envoyez-le à Monsieur le Préfet. (Télécharger cette lettre)
Nous avons eu de nombreux retours de riverains qui annonçaient avoir envoyé ce courrier et l'avoir diffusé auprès de leurs voisins. De très nombreux commerçants de la Goutte d'or ont eux aussi signé cette lettre qui a été envoyée par un de nos adhérents avant les fêtes. Et nous savons que d'autres commerçants suivront (trêve de fin d'année oblige).
**** Nous venons de recevoir une réponse du préfet de police. A lire demain sur notre blog !
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Promenade urbaine: on est parti jusqu'en 2020
Beaucoup d'habitants étaient venus la semaine dernière au nouveau centre d'animation du boulevard de la Chapelle pour la présentation du bilan du Civic Lab. On constatait cependant que peu de riverains du 10e avaient franchi le viaduc. Les plus motivés sans doute, des membres du conseil de quartier Louis Blanc- Aqueduc et d'associations de quartier. Le gros des troupes venait donc du quartier autour de la place de la Chapelle, logique puisque le Civic Lab y était installé jusqu'au malheureux incendie début décembre.
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Situation dégradée à Barbès : une proposition d'action aux riverains
Nous avons publié ici ces dernières semaines plusieurs articles à propos de la situation très dégradée à Barbès : un article le 24 novembre, puis deux articles le 28 novembre, voir ici et là.
Nous avons depuis fait le point avec les maires des 10e et 18e en présence de personnes vivant ou travaillant dans le quartier. De cette réunion, il est clairement ressorti que les mairies d'arrondissement sont désarmées devant un tel problème et que l'acteur principal est la préfecture de police de Paris. C'est d'ailleurs le sens de la lettre commune adressée par les deux maires au préfet de police et que nous avons publiée le 28 novembre. Marque aussi de la difficulté des maires d'arrondissement à gérer le problème, le voeu adopté en conseil d'arrondissement du 18e ce mois-ci.
Dans ce contexte, Action Barbès a également écrit au préfet de police et nous rendons aujourd'hui cette lettre publique.
Vous pouvez télécharger cette lettre en cliquant sur l'image
Mais nous pensons qu'il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin. Nous avons préparé un modèle de lettre et nous vous proposons que chacun la télécharge, la complète avec son nom et son adresse, la signe et l'expédie au préfet de police. Peut-être l'accumulation de ces lettres sur le bureau du préfet aura-t-elle un impact. Voici cette lettre à télécharger en cliquant sur l'image :
Si vous envoyez cette lettre, merci de nous le signaler par un court courriel envoyé à action.barbes@gmail.com.
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Salle de conso : Comité de voisinage n°2
La deuxième réunion du Comité de voisinage dans le cadre de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) s'est tenue le lundi 21 novembre dernier (voir notre article du 10 octobre dernier sur la première réunion de ce comité).
Comme vous le montre la photo, l'assiduité des différents organismes membres du comité est réelle et les débats de très bonne tenue. L'ordre du jour de la réunion était particulièrement chargé, aussi vous ne trouverez dans cet article qu'un résumé aussi complet que possible de ce qui s'y est dit.
Allons d'abord à l'essentiel : depuis son ouverture le 17 octobre dernier, la vie du quartier n'a pas été bouleversée et tout se passe relativement bien. Chacun reconnait tout au long de la réunion qu'il est beaucoup trop tôt pour tirer quelque conclusion que ce soit de ce mois d'opération. Un renforcement de la présence policière a été notée.
La Charte du comité de voisinage a été définitivement adoptée au cours de la réunion. Celle-ci intègre les demandes de modifications qui avaient été faites au cours du premier comité. Sa lecture fixe bien les domaines de compétence du comité et son fonctionnement. Vous pouvez la télécharger : Charte du comité de voisinage.
L'association GAIA qui gère la salle a donné des informations à propos de son fonctionnement depuis son ouverture : ...