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Prévention & sécurité - Page 12

  • Enième accident place Saint-Gorges, 9e arrondissement

    C'est un de nos fidèles lecteurs du blog via notre page FaceBook des Amis d'Action Barbès qui nous a informés de ce regrettable accident place Saint-Georges il y a quelques jours. D'autant plus regrettable que c'est le troisième en trois ans. Et, cette fois, des blessés ont été transportés à l'hôpital. C'était dans la nuit du samedi 27 mai, à 3h30 du matin... 

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    Tout le monde ne connaît pas la place Saint-Georges et certains roulent trop vite. C'est sans doute la cause la plus probable de cet accident. Il faut contourner la statue par la droite et pour cela ne pas dévaler la pente à grande allure. La statue venait d'être remise en état et la fontaine en eau il y a une dizaine de jours seulement, alors qu'elle ne coulait plus depuis 10 ou 15 ans. Et cela six mois après un autre accident...

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    Notre lecteur demeure tout près, sans qu'il ait eu besoin de nous le dire, nous l'imaginons. Bon connaisseur du terrain, il préconise un ralentisseur. A priori cela ne semble pas déraisonnable. Nous avons voulu demander l'avis de l'adjoint à la maire du 9e, Sébastien Dulermo. Il a, parmi d'autres, la délégation de la voirie.          

    Voici en partie sa réponse : 

    "Cette place a été rénovée en 2011. Si je prends ma casquette d'ingénieur voirie, cette place a été bien aménagée, même si je n'aurais pas mis de pavés, pour le coût et le bruit par rapport à la circulation des bus.

    L'installation d'un ralentisseur n'est pas compatible avec la circulation du bus 74. Ce qui aurait pu être installé lors du réaménagement c'est un plateau surélevé — comme il en existe un rue La Fayette pour faciliter la traversée en sortant du square Montholon — mais vu le dénivelé ça n'aurait pas eu un grand effet."

    Pour être très technique et bien faire comprendre la difficulté du cas, M. Dulermo ajoute que "Pour que ce soit confortable pour les usagers du bus il faut que le ralentisseur (le plateau) fasse plus de 12 m de long, auxquels s'ajoutent la longueur des rempants... " Et tout cela dans une courbe pour contourner la statue et sa fontaine.

    Autre contrainte, l'Architecte des Bâtiments de France, ce lieu étant classé, il est compliqué d'installer des équipements parfois "inesthétiques".

    La Mairie s'oriente vers l'installation de quatre coussins berlinois, ces bosses qui vont par deux, et sont suffisamment larges pour qu'au moins l'une des roues de votre voiture soit contrainte de passer dessus ! Ils seraient installés aussi bien dans la montée que dans la descente. On attend un chiffrage de la Direction de la voirie.  "Ces coussins ont l'avantage d'être compatibles avec la circulation des bus (l'essieu plus large des bus fait qu'ils n'ont pas besoin de ralentir) mais ont la contrainte d'être accidentogène pour les deux roues." souligne l'adjoint à la voirie. 

    Voilà, vous en savez autant que nous. Et si vous passez par là, en voiture, prenez le temps d'admirer la statue de Saint-Georges ! Euh, non, ce n'est pas Saint-Georges, pas de dragon non plus, c'est la statue de Gavarni, Paul Gavarni (1806-1866), un dessinateur qui s'était spécialisé dans la représentation de figures carnavalesques. La fontaine centrale d'origine était destinée à faire boire les chevaux, mais elle a été tarie lors du percement de la ligne de métro et plus tard, en 1911, remplacée par un monument à Gavarni avec sur son socle des figures en relief qui rendent hommage au Carnaval de Paris. 

  • Les vélos dévalent les boulevards Barbès et de Magenta

    Qui les arrêtera ? 

    Nous avons trouvé assez pertinent un commentaire d'une lectrice de notre blog à la suite de l'article sur le plan vélo du 18e. Le voici in extenso à nouveau : 

    "Je ne peux m'empêcher d'être interpellée par la demande des cyclistes d'emprunter la voie de bus Boulevard Barbès. En tant que piétonne circulant matin et soir sur les trottoirs du boulevard Barbès (et jamais sur la piste cyclable !) pour emmener mon fils de 2 ans à la crèche, j'ai constaté que les cyclistes se sont déjà largement octroyé ce droit, ainsi que celui de ne pas respecter les feux de circulation. Aussi lorsque l'on emprunte le passage piéton qui fait face à la rue de la Goutte d'Or, il est extrêmement fréquent de devoir éviter un cycliste lancé à pleine vitesse alors qu'il aurait dû s'arrêter au feu rouge en amont, je ne me sens absolument pas en sécurité sur ce passage piéton, et je crains régulièrement que mon fils soit renversé. Je précise que je traverse exclusivement quand le "bonhomme" est vert. Je suis bien entendu plus que favorable aux circulations douces et au plan vélo, mais j'ai parfois l'impression que tout ceci se fait au détriment des piétons et de leur sécurité."

    Qu'en pensez-vous ? Pas faux ? Pourquoi les cyclistes ne respectent-ils pas les feux rouges quand ceux-ci les concernent et représentent les seuls remparts à la sécurité des piétons ? Nous savons maintenant que c'était une erreur de placer la piste cyclable sur le trottoir, même si elle est encadrée par des arbres, sur le Magenta seulement. Ils sont trop distants les uns des autres pour marquer de façon claire l'existence de la piste aux yeux des piétons. De surcroît, la pente, dans le sens Nord-Sud, est un aiguillon supplémentaire pour rouler vite. C'est un miracle que les conflits entre piétons et cyclistes ne soient pas plus fréquents et plus dramatiques. Nous savons que les cyclistes vont crier au scandale à la lecture de cet argument.... mais ne serait-il pas bon de verbaliser de temps en temps les rouleurs sans discernement qui, tous les matins, prennent leurs trajets domicile-bureau via ces modestes bandes de macadam pour des épreuves de cyclisme de vitesse sur piste ?

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  • Salle de consommation: nouvelle réunion du comité de voisinage

    Cette 5e réunion du Comité de voisinage de la salle de consommation du 23 mai dernier avait une particularité, les représentants de la Préfecture de police, de l'Etat et de la Région étaient absents (Mildeca et Agence nationale de Santé-ARS). Rien d'anormal à cela, la période électorale oblige à un devoir de réserve. Le maire, Rémi Féraud, avait cependant tenu à maintenir le rythme des réunions qui se tiennent toutes les six semaines environ depuis l'ouverture de la salle. (voir notre article du 5 avril sur la précédente réunion)

    Quelques chiffres indiqués par Gaia

    Au 21 mai, 708 personnes étaient inscrites avec près de 2400 passages dans le dernier mois (23 000 depuis l'ouverture). Au mois d'avril ce sont quelque 400 personnes différentes qui se sont présentées (une petite moitié passe deux fois). Cette période n'a pas vu d'évènement particulier mis à part deux cas de surdosage avec envoi vers le service des urgences. Le rythme des maraudes est inchangé. Céline Debaulieu a rappelé l'importance de la prise en charge au-delà d'un simple passage d'où la présence d'une permanence de la sécurité sociale, d'un bus dentaire et du travail avec l'hôpital Fernand-Widal pour des consultations en psychiatrie.

    La parole aux associations de riverains

    Le problème des chiens laissés sans muselière voire sans laisse est toujours d'actualité avec pour conséquence une certaine insécurité et des nuisances sonores. Un responsable de Gaia a rappelé que les usagers doivent laisser les chiens dans le sas, mais que pour l'extérieur, le respect de la législation en vigueur est du ressort de la police ; on recherche par ailleurs une personne expérimentée dans le travail de soin entre personne/chien auprès des usagers de drogues.

    Une représentante du  Collectif des Riverains contre la salle est intervenue longuement décrivant le quotidien des riverains de la rue Paré essentiellement. "La salle est  gérée mais l'extérieur doit l'être aussi. Les habitants se sentent abandonnés et leur tracas ignorés et même méprisés" s'est-elle exclamée. Elle a rappelé que le Collectif n'était pas contre la Scmr et est revenue sur la nécessité de l'implanter ailleurs que dans une zone résidentielle en évoquant l'exemple de Strasbourg. Pour ce Collectif, les forces de police annoncées ne sont pas au rendez-vous. La sanisette est devenue une annexe de la salle de consommation. Elle a rappelé que le cahier de doléances transmis au maire en mars dernier était resté sans réponse. " Le comité est dans son rôle d'écouter le ressenti des habitants, leur témoignage. Mais une réponse négative est une réponse malgré tout " a répondu Rémi Féraud.

    Une habitante de la rue Paré, qui tenait toujours à dire qu'elle n'était ni pour ni contre, a expliqué que la situation s'était dégradée. "J'ai la liste des faits par jour et par heure" a-t-elle dit. Pour elle, la situation est tendue et a mal évolué et, désormais, elle souhaite le déplacement de la salle.

    Action Barbès a aussi des adhérents dans ce quartier et très proches la salle pour certains. Nous avons reconnu  l'emploi détourné de la sanisette, une situation qui n'est pas nouvelle. Nous ne ne minimisons pas ce que le Collectif décrit mais nous passons souvent dans les rues Paré et Saint-Vincent de Paul et ne retrouvons pas de seringues usagées sur l'espace public. Cela ne signifie pas qu'il ne se passe rien et qu'il n'y en a jamais, mais l'association estime que les propos sont exagérés. Chacun se focalise sur les nuisances propres à sa rue. Quant à la mission de la police, nous suivons au plus près le bilan de l'opération Barbès Respire qui inclut le secteur de la salle. Les moyens sont plus importants et la présence des policiers est bien réelle. Action Barbès demande que la salle soit ouverte sur une plus grande amplitude horaire et surtout que d'autres salles voient le jour en Ile-de-France, une nécessité pour une région de 12 millions d'habitants.

    Des représentants de parents d'élèves ont regretté qu'un réaménagement urbain n'ait pas été pensé, ce qui aurait permis la création d'un espace de médiation. Ils ont exprimé leur inquiétude face à la violence à laquelle sont confrontés leurs enfants et ont demandé d'autres lieux de distribution de matériel. Gaia a reconnu volontiers que le travail de médiation restait insuffisant par manque d'effectifs !

    Qu'en dit la mairie du 10e?

    L'expérimentation est pour 6 ans, l'emplacement n'est pas fixé au-delà. S'il y a des problèmes, la solution n'est pas de déplacer la salle avec eux.  Le maire reçoit des retours négatifs sur les abords immédiats de la salle, mais beaucoup de retours positifs plus loin. Les aménagements ne changent pas la présence de personnes, qui se regroupent sur un lieu. La SNCF a réalisé un embellissement du paysage urbain au croisement des rues Maubeuge et Paré, déplaçant de fait les marginaux qui avaient pour habitude de se regrouper là, un lieu éloigné des riverains, donc avec des conséquences moins perturbantes. "Je passe souvent aux heures de fermeture et constate que nous n'avons pas réussi à apaiser les trottoirs devant la salle et surtout en face. Il faut améliorer la situation dans le quartier. Je ne nie pas ces difficultés, mais on ne peut pas attribuer à la présence de la salle tous les problèmes rencontrés." a conclu le maire de l'arrondissement.

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    l'espace grillagé le long de la gare du nord rue de Maubeuge

    A savoir: le responsable du parking Indigo de la rue Paré a indiqué que les lecteurs à vigicode actuels seront bientôt remplacés par des lecteurs de ticket pour éviter les intrusions et qu'une demande d'autorisation pour la création d'un sas comme pour le parking du square Alban Satragne avait été déposée.

    La prochaine réunion est déjà fixée: elle aura lieu le 5 juillet.  

  • Barbès-Chapelle: nouveau point avec le chef de district

    Fidèle à ses engagements, Jacques Rigon chef de district continue d'accueillir très régulièrement, au commissariat du 20e, les associations concernées par l'opération "Barbès Respire "qu'on pourrait appeler désormais "Barbès-Chapelle Respire" (voir notre précédent article du 5 mai). Un point a donc été fait mercredi 24 mai.

    Nous recevons de nombreux commentaires sur le blog et sur notre boite mail à ce sujet. Certains riverains se désolent d'une situation qui n'évolue pas. Pourtant, nous constatons une présence policière accrue et des actions sont menées quotidiennement. Soyons justes, le travail à réaliser est gigantesque tant le quartier Barbès a été négligé et si la ZSP avait apporté quelques améliorations en ses débuts, un manque d'actions dans la durée a vite abouti à un échec. A cela s'ajoute le secteur de la place de la Chapelle qui nécessite une même vigilance.

    Quelques chiffres (depuis le 23 janvier)

    Saisies de marchandises diverses: 19 tonnes

    Evictions : 27 000

    Arrestations: 1 200 dont 67 pour vente illégale de cigarettes

    Verbalisations pour stationnement gênant: 5 900

    Enlèvements de véhicules les jours de marché: 167 (on a remarqué en effet que les camions ne se garaient plus sur les trottoirs; plus de livraisons nocturnes)

    Opérations spéciales: 170

     

    Espace public et mobilier urbain : des modifications à venir

    A la suite de la marche exploratoire que nous avons effectuée avec J. Rigon le 3 mai, une réunion s'est tenue avec les services de la ville du 18e. Nous n'y étions pas conviés mais nous avons pu avoir connaissance de quelques changements prévus.

    Tout d'abord, le kiosque à journaux du métro va être déplacé de quelques mètres côté 10e afin de libérer l'espace en bas des marches de la station. En principe, c'est prévu pour le mois prochain. Le passage piétons du boulevard de la Chapelle face à la brasserie sera élargi pour améliorer la traversée et un retour à deux files de circulation (du barreau Patin au carrefour Barbès) pourrait être décidé avec la suppression des places de stationnement, évitant ainsi la stagnation de groupes d'hommes, souvent des vendeurs de cigarettes. La Direction de la voirie et des déplacements (DVD) étudie actuellement cette hypothèse. Les croix de Saint-André derrière le kiosque ne pourront pas être supprimées pour des raisons de sécurité.

    Sur la placette Caplat-Charbonnière, les pots de fleurs ont été comblés en surface (voir notre article du 17 mai) et on réfléchit à végétaliser davantage l'espace.
    Enfin, pour les barrières du marché, la Fonctionnelle (brigade spéciale de la Propreté après certains marchés) serait désormais responsable de leur fermeture après le nettoyage du sous-viaduc, une tâche qui revient en principe au gestionnaire qui ne l'a quasiment jamais exécutée. On aurait pu penser à cette solution il y a bien longtemps. Merci "Barbès Respire" !

     

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    Preuve à l'appui quand les barrières sont bien fermées, aucun véhicule ne stationne sous le viaduc. La photo a été prise jeudi 25 mai, jour férié.

    Enfin, une autre nouvelle importante pour le secteur Barbès, la RATP remplacera à partir de fin juin l'ensemble des grilles de la station de métro par d'autres de 3 m de hauteur et les peignes seront supprimés. Durée des travaux : 4 mois.

    Du côté de la place de la Chapelle

    De nouveaux lampadaires seront installés et quelques croix de Saint-André supprimées. Un élagage des arbres est envisagée dans le square Louise de Marillac pour donner plus de visibilité aux caméras. Une commande a été passée auprès du prestataire de service chargé du dégraffitage pour une grande grande opération de nettoyage sur l'ensemble du boulevard de la Chapelle. Ainsi, les murs de la bibliothèque Goutte d'or sont concernés. Nous vous en parlions dans notre article du 13 mai. Ce ne sera pas du luxe !

    On étudie la possible fermeture du pont derrière le square Jessaint (entre le square et le réseau ferré), espace très dégradé et envahi par les pigeons. L'espace ainsi récupéré permettrait peut-être d'agrandir le square. D'ici là, le commissaire a suggéré la pose de barrières.

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    Les contrôles de commerces continuent avec des demandes de fermeture administrative pour ceux qui ne respectent pas la législation en vigueur ou encore pour travail dissimulé. Des opérations de mises à l'abri pour les migrants de la rue Pajol en partenariat Ville-Police ont lieu régulièrement.

    Le nouveau préfet de police de Paris est très vite venu voir l'ensemble du quartier Barbès-Chapelle et il a confirmé un retour à l'îlotage pédestre. Davantage de moyens ont été donnés avec notamment une présence renforcée place de la Chapelle, mais sans pour autant abandonner le reste du périmètre. Une réunion avec le préfet n'est pas dans les tuyaux pour le moment mais les points réguliers avec le chef de district permettent de faire avancer les choses.

    Un deuxième container sera installé derrière le square Louise de Marillac pour permettre de relancer les activités du Civic Line. Là, on est moins optimiste mais c'est une autre histoire..

  • Retour sur le comité vélo du 18e

    Le comité vélo du 18e arrondissement s'est réuni le 9 mai à la mairie d'arrondissment, sous la présidence de Carine Roland, 1ère adjointe au maire, et cycliste régulière, et Felix BEPPO, adjoint au maire chargé de la voirie, des transports et des déplacements. Etaient également présents des associations de cyclistes très actives à Paris (Mieux se déplacer en Bicyclette (MDB) et Paris en Selle, Action Barbès, un cycliste citoyen et des conseillers d'arrondissement de la majorité et de l'opposition.

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  • Balcon Vert: à quand la première fleur?

    Vous avez sans doute déjà vu plusieurs fois cette image de la rue d'Alsace avec son futur jardin dit "Balcon Vert". Nous avons à plusieurs reprises évoqué ce projet de longue date (voir article du 6 juillet 2016). Nous avons assisté à la présentation des options proposées par la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) le 16 mai dernier.

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    Rappelons que ce futur espace vert sera installé au dessus d'un hôtel haut de gamme (Okko Hotels).

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  • Le dimanche, sous le viaduc, on enlève...

    L'espace sous le viaduc du métro de la Ligne 2 pourrait être une promenade agréable comme elle le fut à son origine, et comme on peut encore le voir sur des cartes postales anciennes. Les temps ont bien changé depuis lors et de promenade, agréable ou pas, rien ! Ce sont même des voitures qui occupent le plus souvent ce grand espace, le dimanche particulièrement. Nous vous en parlons ici régulièrement. Nous en avons parlé également au commissaire chef du 2e district de Paris de la police de proximité qui manage l'opération Barbès Respire. Il nous a expliqué que, pour lui, il n'y avait pas de petits sujets ou de grands sujets pour rétablir le calme et la sécurité dans ce quartier, mal traité depuis des années. 

     

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    Enlèvement de voiture le dimanche 21 mai vers 15h. Crédits photos Guillaume Antoine.

     

    Cela pourrait paraître anodin de laisser des automobiles stationnées là le dimanche. Tout comme est anodin de ne pas ramasser des encombrants laissés par un plombier indélicat, parce que le service des enlèvements ad hoc n'a pas été alerté, en temps et en heure. Le bidet reste trois jours ! Le sac de gravats aussi.... Phénomène anodin aussi la paroi couverte d'affichages sauvages. De fil en aiguille, rien ne parait plus essentiel, ni propreté élémentaire, ni comportement simplement respectueux d'autrui ou du bien commun. En laissant s'enkyster les dysfonctionnements de l'ordre et de l'espace publics, on se retrouve dans la situation actuelle : des rats dans les squares, des sans-logis sous les ponts (ou sous les porches), des camions sur les trottoirs, des motos sur les aires de stationnement de vélos, des marchands à la sauvette partout où ils peuvent s'installer.... Le résultat est navrant, et quand la coupe est pleine, on assiste à une explosion de vindicte, une amplification hors limite dans les médias, des prises de position sur place par des candidats législateurs en manque de visibilité... La chienlit, aurait dit de Gaulle.

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    Donc, oui, nous apprécions l'opération Barbès Respire qui suit son bonhomme de chemin, qui veille au retour à la normale, point par point, après des saisies, des enlèvements, des rappels à la règlementation, des verbalisations, des déferrements, etc. Nous souhaitons que les politiques soutiennent le plus longtemps possible — en donnant les moyens et en les maintenant dans la durée — ce dispositif qui donnera des résultats petite touche par petite touche. 

    A noter à propos de l'enlèvement des véhicules automobiles stationnés sous le viaduc : il faut que la mairie, la voirie... s'engagent à fermer l'espace réservé au marché les jours sans marché autrement qu'avec des barrières dont les cadenas ne tiennent pas 15 jours ! Innovez, Messieurs! Trouvez ou copiez des solutions qui durent et sécurisent de façon plus efficace cet espace. 

    Ajoutons à ces avancées lentes de reconquête de l'espace public, la perspective de la promenade urbaine, notre belle Arlésienne bien à nous ! 

     

  • Stop aux barrières couteuses et inefficaces

     

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    La réparation a eu lieu à la mi-avril.(voir notre article du 14 avril)

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    Quel texte mieux que ces photos pourraient rendre plus compréhensible l’absurdité qui consiste à toujours prendre les mêmes mesures, à faire les mêmes réparations, tout en sachant que c’est peine perdue, qu’elles ne seront pas efficaces ? 
     
    C’est exactement ce qui c’est passé sous le viaduc du métro de la Ligne 2, sur le terre plein qui commence à la sortie de la station Barbès-Rochechouart, côté Guy-Patin. Le principe est que ce terre-plein est réservé deux fois par semaine au marché dit de La Chapelle ou Barbès — et dans sa version Préfecture Marché Lariboisière — et que les autres jours il est interdit au stationnement des automobiles. Pourtant le dimanche ils sont parfois plus d’une vingtaine à y stationner. 

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    Les barrières en état de marche dans la position fermée.

     
    Pour matérialiser l’interdiction, les entrées de chaque côté de cet espace sont fermées par des barrières mobiles en croix de Saint-André. Cet hiver, nous avions signalé que la partie mobile gisait nonchalamment près du distributeur de billet de la station depuis des jours, voire des semaines…. (lien vers l’article). Ce n’était pas la première fois que les barrières, d’un côté ET de l’autre du terre-plein, étaient cassées, déplacées, démontées, hors d’état pour faire simple. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que le principe même du cadenas n’est pas bien efficace. Car, en effet, la barrière une fois refermée est maintenue solidairement à la partie dormante par un cadenas. Pas plus. Les réparations sont couteuses, et en général tiennent un mois. Comme cette fois-ci encore. On comprendra ainsi les services de la voirie qui hésitent à lancer l’ordre de réparer. Nous demandons depuis très longtemps que les services imaginent un autre système qui serait à la fois plus efficace et moins couteux pour la bourse du contribuable parisien. 
     

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    Le résultat environ deux semaines pus tard.

    Mais quid des caméras de vidéo-surveillance ? N’en avons-nous pas une qui serait susceptible de balayer le champ entre les deux extrémités du terre-plein et qui serait assez précise pour relever les numéros d’immatriculation ? Y compris des véhicules qui circulent aux heures d’embouteillage du boulevard de La Chapelle, plus souvent dans le sens Est-Ouest. Un panneau indiquant « Ici vous êtes filmés ET verbalisés » serait de nature à limiter l’enthousiasme des délinquants…. Surtout s’ils reçoivent effectivement un PV quelques jours plus tard. Ces choses-là dans une petite communauté circulent assez vite. A défaut d’éviter tous les délits, les citoyens du quartier apprécieraient cette mesure plus rentable que les réparations des barrières à fond perdu. 

     

  • Portes ouvertes à l'hôpital Fernand Widal

    Samedi 20 mai , les hôpitaux de l'APHP ouvrent leurs portes au public. Dans notre quartier, l'hôpital Fernand Widal, 200 rue du Faubourg Saint-Denis, proposera des animations de 11h à 17h. Au programme notamment, une exposition interactive sur la mémoire, des informations sur les addictions et  "La Maison géante" qui permet de se rendre compte des dangers de la maison pour les jeunes enfants. Pour le programme complet, c'est ici.

     

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  • Des piétons un peu oubliés place de La Chapelle

    Le carrefour Chapelle est bien encombré depuis quelques semaines. Des travaux prévus, la modernisation du réseau d'alimentation en eaux bien nécessaire, certainement. Là rien à redire. Il faut bien que les travaux soient faits, tous les engins indispensables sont là, toutes les palissades de chantier sont installées, les chefs de chantiers ont dégagé toutes les zones utiles à l’opération et les ouvriers travaillent dans les meilleures conditions de sécurité qui soient. Jusque là tout va bien. En revanche, que dire des conditions dans lesquelles il est prévu que les piétons cheminent…. 

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    Quand on sait le nombre de piétons qui utilisent la station de métro Chapelle, on se pose des questions. Quand on connaît la propension des usagers de la voirie à moyennement respecter les injonctions de faire ceci ou cela, de traverser ici ou là… on anticipe des traversées plutôt risquées au milieu des automobiles. Voyez vous même sur ces quelques photos prises à une heure de peu de fréquentation. 
     

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    La traversée de la rue Louis-Blanc au droit de l’habituel passage pour piétons est impossible à cause de l’installation des algécos de chantier. Sur la palissade est accrochée un panneau jaune d’indication à l’attention des piétons : traversée obligatoire. Mais le chantier est long, les palissades détournent le piéton obéissant d’une bonne centaine de mètres sous les platanes de la rue Louis-Blanc avant de pouvoir gagner l’autre trottoir. Et de fait, ils sont nombreux à ne pas obéir et à longer les blocs béton rouges et blancs, directement sur la chaussée. On le sait bien : la ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre ! 

     

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  • Square Cavaillé Coll au menu du CQ Lariboisière

    Pour ce dernier conseil de quartier avant l'été, l'équipe d'animation a choisi d'évoquer le devenir du square Cavaillé-Coll. Pour les débats avec les habitants, elle a invité les élus concernés et des responsables d'association (Emmaüs Solidarité notamment) et de l 'Agence d'écologie urbaine de la direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE). Pour en savoir un peu plus avant le CQ, vous pouvez lire notre article du 15 mars.

    Ce sera le lundi 15 mai à 19h30 à l'école Belzunce.

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  • Barbès Respire: l'opération ne faiblit pas

    La réunion prévue avec le préfet Michel Cadot le 18 avril a été annulée au dernier moment. Vous l'avez peut-être lu dans la presse, le préfet a fait une chute grave de Vélib la veille. Hospitalisé, il a été remplacé le lendemain par Michel Delpuech alors préfet de la région Ile-de-France. Cela ne devrait pas avoir d'effet sur le dispositif Barbès Respire qui est sous l'égide du commissaire Jacques Rigon. Nous espérons pouvoir faire la connaissance du nouveau préfet prochainement.

    Nous avons reçu un courrier daté du 21 avril du sous-préfet (voir ci-dessous) qui montre la volonté des autorités de poursuivre les actions. Les chiffres indiqués ont été réactualisés lors de la rencontre du 24 avril.

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    Cliquez sur le fac simile pour agrandir.
      

    Les bons chiffres (cumulés depuis le 23 janvier)

    ∗ évictions : 23 743 les jours de marché

    ∗ procédures: 1 431

    ∗ destructions suite à ventes sauvette : 144 pour 15,800 t de textile et produits variés mis à la benne

     

    ∗ arrestations: 1059 dont 54 pour trafic de cigarettes

    ∗ verbalisations: 4648

    ∗ enlèvements de véhicules: 135

    Les opérations spéciales se poursuivent (140 à ce jour dont 29 sur les trafics)

    Le secteur Barbès-Goutte d'or

    Pour le secteur Barbès-Goutte d'or, la placette Caplat-Charbonnière fait toujours l'objet d'une attention particulière avec la présence en fin d'après-midi et début de soirée d'une compagnie de sécurisation. Nous le constatons, quand des policiers sont présents, le marché aux voleurs est compromis. Nous espérons que le dispositif sera élargi quand arriveront les beaux jours.

    Pour le marché, nous avons à nouveau exprimé notre satisfaction sur l'efficacité des interventions contre le stationnement gênant des camions (enfin ils sont bien stationnés), en faveur du départ de ceux-ci dès la fin du marché pour permettre le nettoyage par les agents de la propreté. L'allée centrale accueille encore trop de vendeurs à la sauvette, des herbes majoritairement, pourtant surveillée par les agents de la DPSP. La nuit, les livraisons semblaient avoir cessé mais un adhérent a pu constater une livraison vers 3h du matin il y a peu. Les mauvaises habitudes de certains commerçants du marché reprennent vite ! Le dimanche, nous constatons un peu moins de véhicules stationnés sous le viaduc. On ne peut toutefois pas y voir l'effet de la réparation récente des fameuses barrières car elle ne servent à rien, elles restent ouvertes et les cadenas ont déjà disparu ! (voir notre article du 14 avril). En désespoir de cause, nous avons demandé à J. Rigon d'intervenir auprès de la mairie du 18e  pour voir avec le gestionnaire du marché quelle solution pourrait apporter une amélioration.

    Du côté des ventes à la sauvette les jours de marché, elles ont encore lieu parfois dans l'enceinte du métro et aux abords mais le nombre de vendeurs a tendance à diminuer et ils s'installent plus tardivement ou ailleurs comme sur le pont Saint-Ange, au-dessus du faisceau de la gare du Nord.

    Sur le boulevard Barbès, on reconnait une amélioration, moins d'obstruction devant les porches, plus de respect de la part des occupants de l'espace public et davantage de contrôles. Les ventes sauvettes reprennent plutôt en fin de journée et le week-end. A noter que la meilleure circulation piétonne est dûe aussi à la réfection des pieds d'arbres par la mairie.

    Du côté de la rue A.Paré, une surveillance est désormais établie au moment de la fermeture de la SCMR.

     Nous avons attiré l'attention du commissaire sur la période du Ramadan (fin mai) qui traditionnellement occasionne une occupation très importante des trottoirs du boulevard de la Chapelle côté 18e. Pendant cette période, elle est quotidienne et oblige souvent à marcher sur la chaussée. On est bien dans le cadre de la réappropriation de l'espace public en faveur des riverains prônée par la Ville.

    Le secteur Chapelle

    La situation est encore tendue avec des comportements agressifs entre des hommes de communautés différentes et envers des femmes. Malgré les efforts des forces de police, les riverains ne ressentent pas d'amélioration d'autant que s'ajoutent aux ventes sauvette autour du métro et sur la place de La Chapelle, de nombreux vols à la tire et la présence de migrants installés essentiellement rue Pajol, occupation qui génère aussi des conflits. Le commissaire précise sur ce dernier point que des prises en charge pour des hébergements sont effectuées vers 22h avec l'appui d'un équipage. Mais il s'agit d'hébergement précaire, on l'aura compris. Le contact avec les commerçants de la rue Marx Dormoy qui rencontrent des problèmes se poursuit.

    Prochaine étape, les marches exploratoires avec Jacques Rigon qui n'avaient pas pu avoir lieu il y a 15 jours.

    Information de dernière minute : depuis cette réunion, une 1ére opération "coup de poing" a été menée mardi soir de la semaine dernière vers 20h00. Bouclage complet de la place et contrôle de toutes les personnes attroupées et des commerces environnants. 4 arrestations pour recel de vol, saisie de nombreux objets destinés à la revente (montres, ordinateur, paquets de cigarettes, chaussures de sport, bijoux fantaisie... ) et établissement de deux procédures pour travail dissimulé visant le restaurant "Le Bonois" au 1, rue Caplat et le "Chicken hut" au 5, rue Caplat.