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Action Barbès - Page 74

  • La bibliothèque Goutte d'or et DansMaRue

     
    Nous vous en avons parlé plusieurs fois, déjà, et il n’est pas inutile de recommencer aujourd’hui.

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    De quoi s’agit-il ? De l’application de la ville qui s’appelle DansMaRue. Vous connaissez bien sûr… c’est un application municipale que vous pouvez découvrir sur la plateforme de la ville (paris.fr). Elle est téléchargeable également par vos téléphones portables sous Androïd sur les plateformes de Google Play ou vos téléphones Apple sous OIS (Apple Store).  Les avis sont partagés sur son efficacité. Toutefois, même si seulement un quart des signalements sont traités de façon satisfaisante, c’est toujours 25% de cas ! Ce sont des dépôts sauvages qui sont ramassés, des affiches qui sont décollées, des dysfonctionnements réparés. Alors prenons patience et continuons à signaler.
     
    Pour autant, un cas nous interpelle quotidiennement, nous qui habitons dans ce quartier autour de Barbès, nous qui passons boulevard de la Chapelle, comme il interpelle aussi tous ceux qui passent en métro, sur le viaduc de la Ligne 2 … Où est-il ce "cas grave" ? vous demandez-vous. C’est la façade sud de la bibliothèque de la Goutte d’Or, juste à côté du Centre Barbara.
     

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    Bd de la Chapelle le 7 février 2018 @ElisabethCarteron

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  • Le grand n'importe quoi des vélos à Paris

    De temps en temps, nous ouvrons nos colonnes aux adhérents d'Action Barbès qui le souhaitent. L'un d'eux nous a fait part de son grand agacement sur les dysfonctionnements du Vélib version 2018, agacement sans doute partagé par de nombreux utilisateurs au vu des commentaires que l'on peut lire dans la presse et les réseaux sociaux depuis le début de l'année. Ce même adhérent avait pourtant testé et apprécié ce vélo nouvelle génération lors de sa présentation (voir notre article du 2 novembre 2017).

    « Free floating » est le dernier mot à la mode à propos des vélos à Paris. Mais Vélib' 2018 est aussi en bonne position dans la liste. De quoi parlons-nous ?

    Tout d'abord de ces vélos de couleur verte, orange, jaune qui trainent depuis quelques semaines sur les trottoirs de Paris. Vous ne pouvez pas manquer leur style flashy. Avec une application chargée sur votre smartphone et une inscription en ligne en bonne et due forme (une petite caution à payer), vous repérez un vélo et vous le débloquez en utilisant le QR code. Quand vous le déposez, vous le cadenassez sur la roue arrière. Malgré leur belle couleur, les vélos sont rustiques et à dire vrai pas très agréables à utiliser (pas très confortables et à une seule et unique vitesse). Mis à part le vandalisme, la fiabilité du système n'est pas au top. Une fois que vous avez « codé » le vélo pour le débloquer avec votre téléphone, pas sûr que la liaison se fasse via votre opérateur téléphonique et que la roue arrière soit libérée. Mais le plus problématique est ailleurs. Ces vélos en libre service peuvent être pris et surtout déposés n'importe où. Alors, on en trouve partout. Ils viennent s'ajouter aux deux roues motorisées sur les trottoirs les plus larges mais ne se gênent pas non plus pour stationner sur ceux qui sont étroits, très nombreux à Paris. Donc, au risque de passer pour un vieux réac, je dis que c'est l'anarchie des vélos. Personnes handicapées, notamment les mal-voyants, parents avec poussette, personnes âgées, ... tout le monde est content !

    Vélib' 2018, c'est une autre affaire et sans doute beaucoup plus grave. Decaux, c'est Decaux, on peut aimer ou ne pas aimer mais il faut reconnaître que dès son lancement en 2007, Vélib' a assez bien fonctionné. Pour des raisons certainement très valables, la Ville de Paris au sein de Autolib Vélib Métropole a décidé de confier les nouveaux Vélib' au consortium Smoovengo, petite start-up de Montpellier ayant, certes une expérience en vélo en libre service, mais pas dans un périmètre de la taille de Paris Métropole. Fin 2017, les annonces triomphalistes de la Ville de Paris nous promettaient monts et merveilles, on allait voir ce qu'on allait voir à partir du 1er janvier 2018 avec les vélos connectés dernier cri dont certains à assistance électrique. A l'automne, des séances d'essai de ces nouveaux vélos ont été organisées un peu partout et les impressions étaient très bonnes. Il est vrai qu'ils sont agréables.

    Et patatras ! Voilà que les nouvelles stations ne sont pas prêtes et que la quantité de vélos promise n'est pas au rendez-vous (300 au lieu de 1000 disent les mauvaises langues. Est-ce vrai?). Les habitués de Vélib' sont en manque. On passe sur les bugs du site Internet ou de l'appli, on peut passer aussi sur le fait que Smoovengo n'a pas envoyé systématiquement aux abonnés la nouvelle carte, on peut aussi comprendre que le nombre de stations en service soit inférieur à ce qui était prévu initialement tant les travaux à réaliser sont importants. Mais des doutes sur le système lui-même apparaissent. Le boîtier embarqué sur les vélos permettant de se connecter à la borne et d'ainsi le libérer ne semble pas toujours fonctionner car justement, il n'arrive pas à se connecter à la borne. Et combien de stations sensées être en service ne fonctionnent pas ? Une information parue cette semaine sur Internet et qui demande à être vérifiée donne la clé du mystère : les bornes ne seraient pas branchées sur le réseau électrique mais fonctionneraient avec une batterie. Une fois cette batterie à plat, c'est toute la station qui est hors service. Si cela est la réalité, on va avoir de bonnes raisons de râler.

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    rue de Dunkerque- angle Magenta lundi 12/02 vers 14h, station mais hors service

    C'est tout le vélo qui souffre actuellement à Paris. Le fameux Plan Vélo de l'Hôtel de Ville qui prévoit 15% des déplacements dans la capitale à l'horizon 2020 par ce mode de transport a pris beaucoup de retard. Les difficultés de Vélib' ne vont pas arranger les choses. D'ailleurs, regardez autour de vous, à Paris, des Vélib' vous n'en voyez presque pas.

     

  • Réunion sur Château rouge: Action Barbès persona non grata?

    Pour la 1ère réunion de concertation sur le secteur Château Rouge en présence de la maire de Paris le 7 décembre 2017, Action Barbès n'avait pas été conviée. Nous l'avions appris (merci twitter) alors que la réunion battait son plein et avions alors fait part de notre étonnement et agacement. La propreté était un des thèmes principaux, or nous participons assidument aux réunions de la commission propreté dans le cadre du conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge. Bon, l'erreur est humaine. Nous avions alors participé à la réunion d'information du 11 janvier (voir notre article du 31 janvier). Nous  avions également répondu présent pour les réunions du 1er et du 6 février qui avaient été constructives et nous ne manquions pas de le souligner (voir notre article du 12 février), nous avons également transmis une liste de propositions   (pratiquement toutes retenues dans le cadre de cette concertation). Nous attendions donc impatiemment le prochain comité de pilotage en présence de la maire de Paris.

    Et puis, nous découvrons le 13 février au soir (encore merci twitter) la photo des invités à la mairie du 18e autour d'Anne Hidalgo pour ce fameux comité.

    paris,paris 18e

    Après échanges dans la soirée avec la mairie du 18e, on nous affirme que les mails d'invitation sont bien partis. Vérification... rien dans notre boite. Doute... mais nous apprenons que nous ne sommes pas seuls à avoir rencontré ce problème de messages perdus. Depuis la création de notre association en 2001, nous n'avons pas souvenir d'avoir laissé une chaise vide lorsque nous étions invités à participer !


    Alors, que penser ? Il y a deux réponses possibles : un cafouillage dans la communication de la mairie ( manque de professionnalisme ?) et ce n'est pas acceptable, ou bien, cet oubli est volontaire et sachant l'implication d'Action Barbès dans le quartier, c'est un déni de démocratie.

    La fois de trop ? Nos lecteurs devront donc se contenter de ce billet d'humeur et  attendre un possible compte rendu de la mairie du 18e. Pour l'anecdote de la soirée, nous avons tout de même pu apprendre les jours et heures des opérations de verbalisations des ventes à la sauvette et des incivilités par un tweet malheureux d'Anne Hidalgo que nous avons signalé et qui a été bien vite retiré !

    Allez, c'est promis, on vous en dira plus dès qu'on sera invité.

  • ZSP élargie: c'est parti!

    Une très longue réunion menée par le chef de district Jacques Rigon s'est tenue lundi 5 février au commissariat du 20e  dans le cadre de l'opération Barbès Respire (voir notre article du 8 janvier). Adieu Barbès-Chapelle Respire, il faudra désormais écrire ZSP élargie.

    Pour échanger sur les avancées de ce dispositif, les représentants d'associations et de collectifs ne seront désormais plus seuls autour de la table. En effet, pour cette 1ère rencontre de l'année 2018, étaient présents les commissaires des 10e et 18e Damien Vallot et Valérie Goetz, un représentant du cabinet du préfet, des policiers chargés des cellules d'écoute mises en place récemment. Et côté ville, S. Bribard élu du 10e, A. Thini-Villerel chargé de mission au cabinet du maire du 18e, C. Bourguet du cabinet de Colombe Brossel et C. Lever-Matraja responsable de la DPSP 18e.

    L'association Vivre Gare du Nord et Est et le collectif Tranquillité Myrha ont désormais rejoint SOS La Chapelle, Demain La Chapelle, le Collectif Barbès, La Vie Dejean et Action Barbès autour de la table.

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  • Réaménagement de la rue de Clignancourt: bientôt une réunion publique

    Dans un précédent article, en avril, nous vous avions fait part de l'avancement du projet de réaménagement de la rue de Clignancourt entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani.
    Une récente réunion organisée fin janvier 2018 à la Mairie du 18e, à laquelle nous participions, a permis de faire le point. Notons qu'en raison des nombreux projets du Budget participatif, le calendrier initialement envisagé lors de la réunion de mars 2017 (concertation prévue en septembre 2017) a été décalé.

    La mairie a confirmé que le projet, inscrit dans les engagements de la mandature, serait bien réalisé avant 2020. Il a ainsi été inscrit avec une enveloppe d'environ 600 000€ au budget 2018, voté en décembre 2017. Les travaux estimés à 4 mois devraient se terminer fin 2018-début 2019 : c'est l'objectif. 

    La mairie envisage d'organiser une réunion publique en avril 2018 pour présenter le projet et recueillir l'avis des riverains. Afin de tenir le calendrier, la mairie devrait présenter une proposition relativement poussée, avec uniquement quelques adaptations possibles ou ponctuelles. Cette présentation s’inscrirait dans le cycle de réunions relatives aux projets d'aménagements de l'arrondissement : place jules Joffrin en début d'année et aménagement de la rue Marcadet, au printemps.

    Une réunion en avril prochain devrait offrir l'occasion aux habitants de donner leur avis, car, à ce stade, les propositions présentées seront plus affinées, et ne supporteront vraisemblablement que des adaptations à la marge. On est là dans le cycle des concertations sur les aménagements de l'arrondissement, telle la place Jules Joffrin en début d'année, et la rue Marcadet dès le printemps. 

     

    Quel aménagement pour la rue de Clignancourt?

    Sur les deux solutions pressenties (avec ou sans séparateur physique pour le couloir de bus), l’approfondissement des études a conduit les services de la voirie à privilégier la solution sans séparateur (seul un marquage au sol pour matérialiser le couloir de bus ouvert aux vélos). Cette solution a pour avantage de permettre d'élargir au maximum le trottoir Ouest, d'aménager côté Est une semi-zone de livraison devant le magasin Leader Price (dont l'accès serait plus compliqué avec séparateur) et d'avoir un bilan de places de stationnement plus favorable, comprenant notamment un grand nombre d'aires de livraison. Soulignons en effet que la solution avec séparateur entrainait côté Ouest des réductions de trottoir par rapport à la situation actuelle.

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    De notre point de vue, un des points qui pouvait nous conduire à militer pour un séparateur physique était l'irrespect fréquent du couloir de bus et le stationnement illégal quasiment permanent sur ce tronçon de rue. Nous avons l'espoir que les choses changent avec la mise en œuvre récente de la réforme du statut de la Ville de Paris, et le transfert à cette dernière du contrôle et de la verbalisation du stationnement gênant (lire notre article sur le sujet).

    Lors de la réunion, il est apparu essentiel d'approfondir certains points :
    - traitement en plateau piétonnier des rues perpendiculaires qui débouchent dans la rue de Clignancourt. A minima, au débouché de la rue André del Sarte où se trouve l'école maternelle.
    - végétalisation. Comme il n'est pas possible de planter des arbres, il est prévu des jardinières avec arbres ou arbustes. Afin d'assurer la qualité dans le temps de ces plantations, nous demandons à la Direction des espaces verts son engagement au niveau de l'installation et de l'entretien, comme pour les jardinières de la placette Charbonnière. 
    - potelets. Pour le trottoir est (qui ne sera pas agrandi), une solution pour augmenter la place disponible pour les piétons serait de supprimer les potelets. De son expérience, la mairie du 18e est peu favorable à une telle proposition. 
    - possibilité de limiter la vitesse à 30 Km/h, en lien avec les exigences du commissariat du 18e de ne pas avoir de difficultés à rejoindre ses locaux situés au 79 rue de Clignancourt (en particulier refus du commissariat de réaliser un aménagement de type zone 30)


    La réunion à venir devrait ainsi présenter principalement le projet d'aménagement sans séparateur physique de la voie de bus. Nous essaierons bien évidemment d'y être !

  • Secteur Dejean-Château Rouge, suite de la concertation

    Dans un précédent article "Château Rouge ça bouge", nous avons évoqué l'opération menée par la ville de Paris pour pacifier les usages de l'espace public dans le secteur Dejean-Château Rouge et en particulier la réunion d'information du 11 janvier dernier. À la suite de cette réunion, l'agence Ville Ouverte, mandatée par la ville pour mener avec l'Équipe de Développement Local (EDL) la concertation avec les riverains, commerçants et associations locales, a entrepris d'organiser des rencontres dans les rues du quartier puis des réunions d'habitants afin de recueillir les idées et les propositions sur les actions à mener dans le secteur. Nous avons participé à une de ces réunions le 1er février et avons élaboré une série de propositions écrites à cet effet. 

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    Mardi 6 février, une nouvelle réunion s'est tenue au collège Georges Clemenceau, rue des Poissonniers. Animée par Ville Ouverte, cette rencontre a rassemblé des représentants du cabinet d'Anne Hidalgo et de la mairie du 18e arrondissement, la commissaire du 18e arrondissement Valérie Goetz, les services de la ville concernés (propreté, sécurité, voirie...), l'EDL, des commerçants, des habitants et des associations locales.

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    Il a d'abord été présenté 49 propositions qui synthétisent les idées formulées durant la phase de consultation, des propositions aussi diverses que l'installation de stations Trilib, la limitation des horaires de livraison ou encore l'ouverture d'un lieu culturel dans le quartier. Ces propositions ont été regroupées en cinq groupes thématiques : propreté, apaisement, partage, embellissement et fonctionnalité. Dans un premier temps, chaque participant a indiqué la proposition qu'il préfère dans chacun des thèmes. Les participants se sont ensuite répartis en groupes par thématique, réunissant habitants, commerçants et pouvoirs publics afin de discuter prioritairement des propositions ayant réuni une majorité d'avis favorables. Ces discussions ont permis de débattre des différentes propositions et d'en préciser les modalités de mise en oeuvre. Pour finir, chaque groupe a présenté à la salle les conclusions des échanges. Les participants ont relativement joué le jeu, provoquant des discussions inédites et intéressantes entre commerçants et habitants, même si ces derniers ont souligné que leur participation ne devait pas être comprise comme un blanc-seing donné aux pouvoirs publics ; pour beaucoup d'habitants, mais aussi de commerçants, la prudence reste de mise.

    Les idées retenues et leur mise en oeuvre seront prochainement annoncées lors d'une réunion publique, nous ne manquerons pas de tenir informés les lecteurs de ce blog. 

  • Concert de soutien au Phonomuseum avec Jacky Terrasson

    Encore un beau concert en perspective au Phonomuseum le jeudi 22 février à 19h30: cette fois, le jazz sera au menu avec le pianiste Jacky Terrasson. Il s'agira d'un concert de soutien au musée. D'autres suivront tout au long de l'année 2018. On ne saurait que trop vous conseiller de réserver car le nombre de places est limité.

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    Pour tout savoir sur ce concert, cliquez ici.

     

  • Budget participatif 2018

    La première phase du Budget participatif 2018 vient de s'achever avec la clôture des dépôts de propositions le 4 février dernier. Le budget participatif entre à présent dans sa deuxième phase, celle de l'étude de faisabilité et d'estimation par les services de la ville.

    Fort du succès remporté par le projet "Une Rue-jardin Richomme" qui a été retenu par les Parisiennes et les Parisiens en 2017, Action Barbès lance de nouvelles propositions pour ce budget participatif. Revue des projets :

     

    Éclairage de l'église St Bernard de la Chapelle

    Ce n'est pas là une idée nouvelle car nous l'avions présentée l'année dernière déjà. Mais ce projet ayant rencontré un bel écho auprès des habitants et d'autres associations et n'ayant échoué qu'à quelques dizaines de voix, il nous semble opportun de le présenter de nouveau : 

    "L'église Saint-Bernard de la Chapelle est l'unique monument historique du quartier de la Goutte d'Or. Connue pour son occupation en faveur des Sans-papiers en 1996, elle abrita également le Club de la Révolution de Louise Michel pendant la Commune de Paris. Cette église néo-gothique de l'architecte Magne, bâtie de 1858 à 1861, est une fierté et un repère central pour tous les habitant-es du quartier, et de plus en plus de touristes et de Parisiens font un détour sur le chemin de Montmartre pour venir l'admirer. Cependant, cet édifice est plongé dans le noir une fois la nuit venue. L'idée d'un éclairage LED pour mettre en valeur sa flèche, ses arc-boutants et autres gargouilles permettrait de mieux apprécier ce monument la nuit venue, d’en faire un repère urbain nocturne et également de valoriser le quartier de la Goutte d'Or."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Des jeux d'eau au square Léon

    Un nouveau projet dans la perspective des chaudes journées d'été à la Goutte d'Or : 

    "Le square Léon est un lieu central dans la vie de la Goutte d'Or, une parenthèse verte pour beaucoup d'habitants et un espace de jeux pour les nombreux enfants du quartier, or ce square ne possède qu'un simple point d'eau. Le projet consiste en l'aménagement de jeux d'eau (brumisateurs, fontaines, miroir d'eau) qui fonctionneraient lors des beaux jours. Ces équipements permettraient de se rafraîchir lors des fortes chaleurs et offriraient un espace ludique pour les enfants du quartier, dont beaucoup ne peuvent pas partir en vacances l'été. Dans une moindre mesure, ces jeux d'eau offriraient une alternative aux ouvertures intempestives de bouches d'incendie lors des fortes chaleur."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Fresques temporaires sur les murs d'enceinte de lariboisière

    Coté 10e, c'est un peu d'art que nous proposons :

    "L'APHP prévoit dès cette année des travaux de restructuration de Lariboisière. Le mur nord, boulevard de La Chapelle, reste très dégradé et les abords sales. De même le mur à l'angle des rues Paré et Patin (maternité) visible depuis le boulevard Magenta présente une surface qui mérite une belle fresque. Etant donné les destructions prévues (dans les 2 ou 3 prochaines années), nous préconisons des fresques temporaires dans des budgets modestes avec une carte blanche aux artistes."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Mise en lumière du viaduc ligne 2 de Barbès à Jaurès

    Ce projet qui s'inscrit dans le prolongement de la promenade urbaine a été élaboré conjointement avec les associations Demain La Chapelle et SOS La Chapelle :

    "Ce viaduc, situé sur la voie d’accès nord de la capitale, est méconnu et délaissé alors qu’il figure parmi les ouvrages remarquables de Paris, ce d’autant plus que l’absence d’éclairage génère une ambiance inhospitalière qui n’incite pas à la promenade. Le projet consiste en une mise en lumière artistique et poétique du viaduc, sur chacun de ses éléments constitutifs : Les arches métalliques, Les voûtes, Les piliers en pierre et leurs blasons, Les stations, Les surfaces au sol du terre-plein central. Ce projet s’inscrit dans le projet de Promenade Urbaine. Cela permettrait de revaloriser un ouvrage d’art structurant et emblématique du nord de Paris, de mettre en valeur l’ouvrage d’art de type Eiffel qui relie les stations de Barbès à Jaurès, d'éclairer la surface sous le viaduc, afin de rendre cet espace agréable et plus sûr, et de créer un trait d’union lumineux entre les 3 arrondissements (10e, 18e et 19e), d’est en ouest et du nord au sud."

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  • Si vous aimez la poésie persane

    Nous vous proposons un nouveau rendez vous au Sohan Café avec Myriam Bahramian, une passionnée de poésie persane. Tout comme Lisa qui gère le lieu, elle est née en Iran et vit en France depuis plusieurs décennies. Elle se consacre à la traduction et à la diffusion des oeuvres de poètes persans. Elle dédicacera son dernier livre "Le Mont Damâvand et ses poètes "  le vendredi 9 février à partir de 19h. Cet ouvrage présente des oeuvres, considérées en Iran comme des messages de résistance à toutes les oppressions, de Nima Yushij, Forough Farrokhzad et Siavash Kasraï.

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    Le Sohan café est pour celles et ceux qui ne le connaissent pas encore au 30 boulevard de la Chapelle côté 18e.

  • Propreté de Paris: quelle politique ? épisode 2

    Dans l'épisode 1, nous avons surtout évoqué les données chiffrées indiquées dans le rapport sur la propreté (voir notre article du 30 janvier).

    Sans entrer dans les détails, contentons nous de lister les problèmes relevés et les leviers d'action pour tenter de les résoudre. A savoir : l'organisation interne du service de la propreté, la coordination des services intervenant sur l'espace public, le partage entre la régie et les prestataires privés et le co-pilotage entre les mairies d'arrondissement et la mairie centrale. Ces questions sont revenues souvent lors des auditions peut-on lire dans le rapport, aussi bien de la part des syndicats que des élus de la majorité comme de l'opposition. Il faut savoir que depuis 2017, les maires d'arrondissement disposent d’une dotation d’investissement d’un montant global de 500 000 €, afin d’acheter des petits matériels de propreté. Un montant insuffisant d'après les élus. On précise aussi dans le rapport que les plans de propreté sont co-élaborés avec les maires qui parfois y associent les conseils de quartier.

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  • Conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc

    Nous suivons toujours avec intérêt les conseils de quartier voisins car de nombreux sujets nous concernent. A commencer par la Promenade urbaine. L'équipe d'animation a choisi de faire le point sur les projets du quartier Louis Blanc Aqueduc: le devenir de la caserne Château Landon,

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    la pergola végétalisée de la Gare de l'Est (rue du faubourg St Martin le long des voies ferrées jusqu'à Château Landon),

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    la transformation de la place Jan Karski (voir notre article du 3 mars 2017) et le Réseau Express Vélo (REV) un peu à la peine et que nous évoquions dans notre article du 23 janvier.

     

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  • Les crues de la Seine et son bassin

    La presse nous a beaucoup parlé de la crue de la Seine toute la semaine dernière : passera-t-elle la ligne des 6,20 atteinte en juin 2016 ? Ouiiiiiiiiii ! le pic était prévu pour le week end dernier, exactement dans la nuit de samedi à dimanche, et puis nooooooon finalement. Et tant mieux. Tout le monde s'en réjouit. Ce marronnier-là a les pieds dans l'eau, et pour un certain temps, puisque la décrue est annoncée comme très lente par les experts. Ce sont les ouvrages d'art qu'il faudra tenir sous haute surveillance, car la pression de l'eau, sa force destructrice, est importante et ne doit pas être minimisée. 

    La préfecture de police a mis en ligne le 25 janvier une vidéo de la Seine traversant Paris, filmé à partir d'un drone qui survole la capitale. Vous l'avez certainement vue, car elle a été reprise par tous les media en ligne. C'est en effet spectaculaire. Ces images permettent d'imaginer ce que 2 mètres de plus d'eau dans les rues de Paris proches du fleuve — la crue fameuse de 1910 — ont pu causer comme dégâts. Les dégâts seraient bien plus grands et désastreux au 21e siècle car, entre temps, la ville est devenue une ville connectée et fragile. Fragile d'un côté mais aussi mieux armée de l'autre pour anticiper la montée de l'eau, retenir les millions de mètres cubes qui tombent du ciel en amont de la capitale. 

     

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    L'Ile-de-France est le point de rencontre d’importants cours d’eau, tels que la Seine, la Marne, l’Oise et l’Yonne, pour ne citer que les plus importants, drainant un bassin versant d’une superficie de 64 000 km2 en sa sortie, soit cinq fois la superficie de la région Île-de-France. Pour l’essentiel, ce bassin versant est soumis aux influences océaniques qui génèrent des crues hivernales de plaine, généralement prévisibles à quelques jours. On notera que parmi les affluents de la Seine, l’Yonne est sans conteste celui qui influence le plus la crue du fleuve. Elle se caractérise par un temps de réponse rapide et par une contribution très importante aux débits de la Seine en crue. Cela s’explique par la pente relativement importante de cette rivière ainsi que par le fait que son bassin versant draine un socle cristallin très imperméable et très arrosé.

    En amont de Paris, quatre bassins de rétention des eaux de pluie existent déjà, mais peut-être en faudrait-il un cinquième... 

    On les trouve 

    - près de Saint-Dizier, sur la Marne, c'est le lac du Der-Chantecoq
    - près de  Arcis-sur-Aube, ce sont le lac Amance et le lac du Temple 
    - non loin de Troyes, c'est le lac d'Orient, sur la Seine
    - et enfin sur l'Yonne, bien en amont de Clamecy, c'est le lac de Pannecière.

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    Source : http://www.seinegrandslacs.fr/quatre-lacs-reservoirs

    Une petite recherche sur les crues de la Seine en dit long sur le passé de notre administration. Que de dossiers soigneusement tenus ou mis à jour au fil des siècles ! La première crue dont on a une trace date de 582 et est mentionnée par Grégoire de Tours. A l'époque les champs et les pâturages devaient occuper la plus grand partie de ce que représente la ville et ses faubourgs de nos jours. La crue qui est restée comme une référence dans la mémoire de tous les franciliens est celle de 1910. Immortalisée par d'innombrables photos, une technique encore récente mais qui trouvait là une opportunité de faire ses preuves. (voir le Monde Illustré du 29 janvier 1910)

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    D'autres crues sont inscrites dans les annales: celle de janvier 1924 avec 7,32m à l'échelle de Paris-Austerlitz, celle de janvier 1955, avec 7,12m et d'autres moins importantes, mais parfois avec des hautes eaux sur une longue durée, comme en 1982.

     

    crue
    Le Matin du 30 janvier 1910

     Nota : beaucoup d'informations sont disponibles sur le site de la DRIEE.