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  • Affichage sauvage et élections municipales : petite note aux candidats

    Alors que la campagne pour les municipales 2020 bat son plein, on voit ressurgir les mauvaises habitudes, celle de l'affichage sauvage en particulier.

    Le sujet de la propreté est un des sujets majeurs de cette élection, et pour cause, c'est un problème très important que rencontrent tous les quartiers de Paris. Et dans ce dossier, l'affichage sauvage est un véritable fléau qu'il convient d'éradiquer, et de s'en donner les moyens.

    C'est dans ce contexte que l'on constate avec beaucoup de dépit que les mêmes qui prétendent "nettoyer Paris" sont ceux qui contribuent à la salir avec de l'affichage sauvage. 

    Nous n'avons pas de conseils à donner en matière de stratégie électorale aux candidats au siège de maire de Paris, mais il nous semble totalement contre-productif d'user de ce procédé d'un autre temps. Les électeurs peuvent être informés sans que l'on salisse le mobilier urbain et les murs de la ville pour cela, et, encore une fois, surtout lorsque l'on prétend de s'occuper à la rendre propre !

    Alors, chères candidates et chers candidats, soyez exemplaires et montrez-nous qu'en 2020 il est possible de mener une campagne électorale qui n'utilise pas les moyens  -salissants - d'un autre siècle.

    Nous vous donnons ici les exemples que nous avons constatés dans nos quartiers,  il y en peut-être d'autres, chacun s'y reconnaitra.

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  • Élections européennes : la propreté grande perdante à Paris

    Les élections européennes se sont déroulées dimanche dernier et, logiquement, ce scrutin marque la fin de la campagne politique. Et pourtant, des semaines, des mois encore, nous subirons dans les rues de Paris la saleté de tous les affichages sauvages auxquels se sont adonnés la plupart - mais pas tous - des partis politiques en lice. Et pendant des semaines, des mois encore, nous verrons les bobines des candidats, aujourd'hui heureux ou malheureux du sort réservé par les urnes, mais qui ne se soucient guère de l'effet détestable de la saleté engendrée par ce type d'affichage illégal.

    Il est assez incompréhensible que les partis politiques continuent encore ce genre d'action un peu dépassée, pourtant très impopulaire auprès des électeurs, alors que pour beaucoup, faute de militants, ils doivent faire appel à des sociétés spécialisées dans ce vandalisme publicitaire. D'ailleurs, il n'est pas rare de voir des affiches de candidats concurrents soigneusement alignées côte à côte par ces mêmes afficheurs qui comptent plusieurs partis-clients.

    Alors que les municipales de 2020 s'annoncent, nous espérons que les candidats au siège de maire de Paris sauront respecter la ville qu'ils prétendent diriger et ne saliront pas les murs et le mobilier urbain de la ville (sans parler des dégradations qu'occasionnent ces collages sur les supports), et que la majorité municipale actuelle sévisse effectivement et systématiquement contre cette pratique, quitte à adresser des amendes... à son propre parti !

    Petit florilège européen :

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  • La bibliothèque Goutte d'or et DansMaRue

     
    Nous vous en avons parlé plusieurs fois, déjà, et il n’est pas inutile de recommencer aujourd’hui.

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    De quoi s’agit-il ? De l’application de la ville qui s’appelle DansMaRue. Vous connaissez bien sûr… c’est un application municipale que vous pouvez découvrir sur la plateforme de la ville (paris.fr). Elle est téléchargeable également par vos téléphones portables sous Androïd sur les plateformes de Google Play ou vos téléphones Apple sous OIS (Apple Store).  Les avis sont partagés sur son efficacité. Toutefois, même si seulement un quart des signalements sont traités de façon satisfaisante, c’est toujours 25% de cas ! Ce sont des dépôts sauvages qui sont ramassés, des affiches qui sont décollées, des dysfonctionnements réparés. Alors prenons patience et continuons à signaler.
     
    Pour autant, un cas nous interpelle quotidiennement, nous qui habitons dans ce quartier autour de Barbès, nous qui passons boulevard de la Chapelle, comme il interpelle aussi tous ceux qui passent en métro, sur le viaduc de la Ligne 2 … Où est-il ce "cas grave" ? vous demandez-vous. C’est la façade sud de la bibliothèque de la Goutte d’Or, juste à côté du Centre Barbara.
     

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    Bd de la Chapelle le 7 février 2018 @ElisabethCarteron

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  • Le retour de l'affichage sauvage

    Récemment nous avons dénoncé le peu de civisme des colleurs d’affiches, qu’ils soient d’un parti ou d’un autre, cela n’a pas d’importance, on leur demande juste de ne pas transformer notre ville en panneau électoral. Les vrais panneaux sont là pour cela et coûtent déjà bien assez chers, sans que notre contribution à la vie de la cité soit augmentée pour décoller sur les murs des affiches que personne le voit plus, ne lit plus. 
     
    Au-delà de ces désordres ponctuels, liés aux périodes électorales — qui malgré tout reviennent souvent… — il existe aussi des surfaces lisses, verticales et propices au collage sauvage qui ne devraient pas passer inaperçues aux yeux des services de la voirie, de la propreté et l’environnement… Est-ce bien normal que le mur de la bibliothèque de la Goutte d’Or, qui donne sur le boulevard de La Chapelle, soit en permanence couvert d’affiches ? Actuellement ce sont des candidats à une élection  en Algérie, mais d’autres fois, ce sont des chanteurs, des artistes, des événements festifs de toutes sortes, ou encore des appels lancés par des leaders charismatiques évangéliques… Un passage régulier de décollage ne serait pas de trop. Ou mieux encore, une protection qui interdirait le collage. 
     

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    Autre mur très affectionné par les colleurs d’affiches, un peu plus loin en allant vers la rue de Tombouctou, celui de l’immeuble resté plusieurs années en état de construction inachevée. Nous avons observé ces derniers jours le retour d’ouvriers sur ce chantier, une porte a été ménagée dans la façade, et manifestement il s’y passe quelque chose. Espérons que la construction reprenne, que les aménagements intérieurs soient rapidement remis en route. De mémoire, il s’agissait d’un immeuble destiné aux activités de l’association EGO

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  • Qui peut encore lire les panneaux indicateurs ?

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    Faire connaître ses opinions, ses sympathies, ses rancœurs, par voie d’affichage est une pratique très répandue, mais qui passe souvent par un affichage dit « sauvage ». C’est ainsi que l’espace public est défiguré … mais, et c’est plus grave, certains de ces affichages n’hésitent pas à masquer des éléments de signalisation (panneaux, répétiteurs piétons, etc …), au risque de désorienter, voire mettre en danger les usagers de la voie publique.

    En cette période de campagnes électorales, les prétendants aux responsabilités politiques ne pourraient-ils convaincre leurs adeptes de se comporter en citoyens responsables ?

    C'est la question que pose une de nos adhérentes qui nous a fait parvenir la photo ci-dessus. Nous avons connu des affichages encore plus sauvages au fil des années, et nous trouvions qu'ils avaient plutôt diminué, dans nos rues, sur les murs... Est-ce une simple impression, ou la conséquence d'une réglementation plus répressive ? Quoi qu'il en soit, la tendance en matière d'affichage se porte en effet sur les éléments verticaux, les potelets qui maintiennent le stationnement hors des trottoirs, les feux tricolores et autres poteaux indicateurs, tout le mobilier urbain quelle que soit l'information qu'il porte. 

    Pourtant ce type de comportement est puni par la loi mais de manière différenciée en fonction des villes. En période électorale comme ces derniers mois, à Paris, il semble que la Ville ne poursuive pas avec fougue les colleurs peu respectueux de l'environnement au nom d'une vitalité démocratique (lu dans le Parisien.... ) alors que la maire de Lille, parmi d'autres, poursuit les candidats de façon systématique et fait payer leurs partis. A Toulouse, ces derniers ont même été avertis : ce sera 12 euros par affiche décollée par les services de la ville (lu dans Actu Côté Toulouse).

    Pour mémoire, tout affichage relatif à l'élection en dehors des emplacements réservés à cet effet ou en dehors des panneaux d'affichage d'expression libre est puni d'une amende de 9000 euros. Une réglementation applicable depuis le 1er septembre 2013. Outre le code électoral, il y a également la loi dite Barnier, relative au renforcement de la protection de l'environnement. En cas d'affichage sauvage constaté, le maire ou le préfet peut faire procéder à la suppression immédiate des affiches. Les auteurs, eux, peuvent encourir une amende administrative de 750 euros à laquelle il faut ajouter une amende délictuelle qui peut se monter à 3740 euros. Affichage de type commercial ou politique.