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Le retour de l'affichage sauvage

Récemment nous avons dénoncé le peu de civisme des colleurs d’affiches, qu’ils soient d’un parti ou d’un autre, cela n’a pas d’importance, on leur demande juste de ne pas transformer notre ville en panneau électoral. Les vrais panneaux sont là pour cela et coûtent déjà bien assez chers, sans que notre contribution à la vie de la cité soit augmentée pour décoller sur les murs des affiches que personne le voit plus, ne lit plus. 
 
Au-delà de ces désordres ponctuels, liés aux périodes électorales — qui malgré tout reviennent souvent… — il existe aussi des surfaces lisses, verticales et propices au collage sauvage qui ne devraient pas passer inaperçues aux yeux des services de la voirie, de la propreté et l’environnement… Est-ce bien normal que le mur de la bibliothèque de la Goutte d’Or, qui donne sur le boulevard de La Chapelle, soit en permanence couvert d’affiches ? Actuellement ce sont des candidats à une élection  en Algérie, mais d’autres fois, ce sont des chanteurs, des artistes, des événements festifs de toutes sortes, ou encore des appels lancés par des leaders charismatiques évangéliques… Un passage régulier de décollage ne serait pas de trop. Ou mieux encore, une protection qui interdirait le collage. 
 

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Autre mur très affectionné par les colleurs d’affiches, un peu plus loin en allant vers la rue de Tombouctou, celui de l’immeuble resté plusieurs années en état de construction inachevée. Nous avons observé ces derniers jours le retour d’ouvriers sur ce chantier, une porte a été ménagée dans la façade, et manifestement il s’y passe quelque chose. Espérons que la construction reprenne, que les aménagements intérieurs soient rapidement remis en route. De mémoire, il s’agissait d’un immeuble destiné aux activités de l’association EGO

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Commentaires

  • Précision à propos de l'immeuble inachevé : cette parcelle était visée par le plan de "rénovation urbaine" de 1983. Ses occupants, familles modestes et commerces, ont fini par été expulsés pour faire place à des logements sociaux. Il s'est finalement avéré que le projet était destiné à loger des ex-toxicomanes mais aussi à héberger un gros centre d'accueil pour usagers de drogues dures (ce qui a toujours été caché). La construction a commencé, puis s'est arrêtée, et voilà (en résumé) où nous en sommes, 34 ans après le début de l'opération. En d'autres termes, ce sont les autorités municipales qui ont créé cette verrue. Or ce n'est pas un cas isolé à la Goutte d'Or, - loin s'en faut -, où, au non de la lutte contre l'insalubrité, on a même créé des zones insalubres, comme les arcades de la rue de la Goutte d'Or. Ces lieux déshérités, tristes et laids, sont bien sûr les premiers à recueillir tags et affichages sauvages...

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