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Élections européennes : la propreté grande perdante à Paris

Les élections européennes se sont déroulées dimanche dernier et, logiquement, ce scrutin marque la fin de la campagne politique. Et pourtant, des semaines, des mois encore, nous subirons dans les rues de Paris la saleté de tous les affichages sauvages auxquels se sont adonnés la plupart - mais pas tous - des partis politiques en lice. Et pendant des semaines, des mois encore, nous verrons les bobines des candidats, aujourd'hui heureux ou malheureux du sort réservé par les urnes, mais qui ne se soucient guère de l'effet détestable de la saleté engendrée par ce type d'affichage illégal.

Il est assez incompréhensible que les partis politiques continuent encore ce genre d'action un peu dépassée, pourtant très impopulaire auprès des électeurs, alors que pour beaucoup, faute de militants, ils doivent faire appel à des sociétés spécialisées dans ce vandalisme publicitaire. D'ailleurs, il n'est pas rare de voir des affiches de candidats concurrents soigneusement alignées côte à côte par ces mêmes afficheurs qui comptent plusieurs partis-clients.

Alors que les municipales de 2020 s'annoncent, nous espérons que les candidats au siège de maire de Paris sauront respecter la ville qu'ils prétendent diriger et ne saliront pas les murs et le mobilier urbain de la ville (sans parler des dégradations qu'occasionnent ces collages sur les supports), et que la majorité municipale actuelle sévisse effectivement et systématiquement contre cette pratique, quitte à adresser des amendes... à son propre parti !

Petit florilège européen :

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Commentaires

  • Excellente réflexion ! Envoyez donc le lien vers nos conseillers municipaux chargés de la propreté et à Christophe Najdovski pour faire bon poids. Pour le cas où l'article et ses photos ne seraient pas arrivés jusqu'à leur bureau.
    C'est d'autant plus idiot que beaucoup de panneaux légaux n'ont pas été couverts des affiches des candidats faute de moyens pour les faire imprimer. Débauche d'un côté, pénurie de l'autre. Saleté partout.

  • Tout à fait d'accord, de même qu'avec la remarque de Lise ci-dessus. D'ailleurs les candidats ont aujourd'hui d'autres moyens de se faire connaître que l'affichage sauvage. De plus, ce sont surtout nos quartiers défavorisés qui sont victimes de ce vandalisme (quelle belle manifestation de mépris inconscient...). Le plus choquant à mes yeux est que le principal pollueur est Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris, dont on connaît par ailleurs l'intérêt et le dévouement pour les quartiers populaires. Non seulement il bafoue les règles édictées par sa propre équipe, mais en plus ses affiches recouvrent les murs d'immeubles HLM dont il est en charge, en tant qu'adjoint au logement...!

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