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Action Barbès - Page 75

  • Les crues de la Seine et son bassin

    La presse nous a beaucoup parlé de la crue de la Seine toute la semaine dernière : passera-t-elle la ligne des 6,20 atteinte en juin 2016 ? Ouiiiiiiiiii ! le pic était prévu pour le week end dernier, exactement dans la nuit de samedi à dimanche, et puis nooooooon finalement. Et tant mieux. Tout le monde s'en réjouit. Ce marronnier-là a les pieds dans l'eau, et pour un certain temps, puisque la décrue est annoncée comme très lente par les experts. Ce sont les ouvrages d'art qu'il faudra tenir sous haute surveillance, car la pression de l'eau, sa force destructrice, est importante et ne doit pas être minimisée. 

    La préfecture de police a mis en ligne le 25 janvier une vidéo de la Seine traversant Paris, filmé à partir d'un drone qui survole la capitale. Vous l'avez certainement vue, car elle a été reprise par tous les media en ligne. C'est en effet spectaculaire. Ces images permettent d'imaginer ce que 2 mètres de plus d'eau dans les rues de Paris proches du fleuve — la crue fameuse de 1910 — ont pu causer comme dégâts. Les dégâts seraient bien plus grands et désastreux au 21e siècle car, entre temps, la ville est devenue une ville connectée et fragile. Fragile d'un côté mais aussi mieux armée de l'autre pour anticiper la montée de l'eau, retenir les millions de mètres cubes qui tombent du ciel en amont de la capitale. 

     

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    L'Ile-de-France est le point de rencontre d’importants cours d’eau, tels que la Seine, la Marne, l’Oise et l’Yonne, pour ne citer que les plus importants, drainant un bassin versant d’une superficie de 64 000 km2 en sa sortie, soit cinq fois la superficie de la région Île-de-France. Pour l’essentiel, ce bassin versant est soumis aux influences océaniques qui génèrent des crues hivernales de plaine, généralement prévisibles à quelques jours. On notera que parmi les affluents de la Seine, l’Yonne est sans conteste celui qui influence le plus la crue du fleuve. Elle se caractérise par un temps de réponse rapide et par une contribution très importante aux débits de la Seine en crue. Cela s’explique par la pente relativement importante de cette rivière ainsi que par le fait que son bassin versant draine un socle cristallin très imperméable et très arrosé.

    En amont de Paris, quatre bassins de rétention des eaux de pluie existent déjà, mais peut-être en faudrait-il un cinquième... 

    On les trouve 

    - près de Saint-Dizier, sur la Marne, c'est le lac du Der-Chantecoq
    - près de  Arcis-sur-Aube, ce sont le lac Amance et le lac du Temple 
    - non loin de Troyes, c'est le lac d'Orient, sur la Seine
    - et enfin sur l'Yonne, bien en amont de Clamecy, c'est le lac de Pannecière.

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    Source : http://www.seinegrandslacs.fr/quatre-lacs-reservoirs

    Une petite recherche sur les crues de la Seine en dit long sur le passé de notre administration. Que de dossiers soigneusement tenus ou mis à jour au fil des siècles ! La première crue dont on a une trace date de 582 et est mentionnée par Grégoire de Tours. A l'époque les champs et les pâturages devaient occuper la plus grand partie de ce que représente la ville et ses faubourgs de nos jours. La crue qui est restée comme une référence dans la mémoire de tous les franciliens est celle de 1910. Immortalisée par d'innombrables photos, une technique encore récente mais qui trouvait là une opportunité de faire ses preuves. (voir le Monde Illustré du 29 janvier 1910)

    le-monde-illustre-du-29-janvier-1910.jpg

    D'autres crues sont inscrites dans les annales: celle de janvier 1924 avec 7,32m à l'échelle de Paris-Austerlitz, celle de janvier 1955, avec 7,12m et d'autres moins importantes, mais parfois avec des hautes eaux sur une longue durée, comme en 1982.

     

    crue
    Le Matin du 30 janvier 1910

     Nota : beaucoup d'informations sont disponibles sur le site de la DRIEE. 

  • Une série de concerts au Phonomuseum

    Nous relayons toujours volontiers les évènements organisés par le Phonomuseum. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore le lieu, il vaut le détour.

    Ce sera pas moins de 4 concerts qui seront proposés aux mélomanes avec le trio Cordes à Bretelles entre le 5 et le 7 février à 20h30 le 5 et le 6,  à 17h30 et 20h30 le 7.

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    Vous pouvez réserver à prodcoupdecoeur@wanadoo.fr

  • Château Rouge, ça bouge...

    Le 11 janvier dernier, se tenait à l'Institut des Cultures d'Islam rue Léon une réunion organisée à l'initiative de l'Hôtel de ville sur les problématiques rencontrées sur le secteur Dejean-Château Rouge. Cette rencontre, qui fait suite à celle de décembre dernier en présence d’Anne Hidalgo,  a réuni des représentants du cabinet de la maire de Paris, Michel Neyreneuf et Sandrine Mees (conseillers du 18e), les services de la ville (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection -DPSP-, Services de propreté et de la voirie, Équipe de Développement Local), l'agence Ville Ouverte, des représentants associatifs (La Vie Dejean, Action Barbès) et quelques habitants.

    Dans un premier temps, la parole a été donnée aux représentants de l'Hôtel de ville pour présenter la méthode et le calendrier de l'opération de reconquête de l'espace public sur le secteur Dejean-Château Rouge. L'idée est faire travailler assez rapidement et de concert l'ensemble des services de la ville concernés, en concertation avec les commerçants, les associations et les habitants du secteur. La mise en œuvre de cette approche participative est pilotée par une agence de concertation « Ville Ouverte » (ville-ouverte.com) avec l'appui de l'Équipe de Développement Local (EDL). Pour sa part, L’EDL mène des rencontres avec les commerçants ; une première rencontre a eu lieu le 14 décembre dernier mais pour un secteur limité à la rue Dejean pour l’instant. Des groupes thématiques doivent se mettre en place avec les associations et habitants pour faire émerger des propositions. L’ensemble de ces groupes et les commerçants vont se rencontrer le 6 février prochain pour faire remonter les premières actions /aménagements à mener. Une nouvelle réunion avec Anne Hidalgo est prévue mi-février. L'Hôtel de ville souligne que, dès à présent, un effort est mené par la DPSP notamment avec l’arrivée des nouveaux effectifs. Des aménagements seront assez vite entrepris, par exemple avec l'implantation de bacs végétalisés et il est proposé que ces plantations soient aménagées avec la participation des habitants. Nous avons souligné qu'il faut veiller à ce que l’entretien et le nettoyage soient réguliers pour ne pas donner un sentiment d’abandon, et l’expérience montre que s’il est nécessaire que l’entretien soit régulier pour que cela fonctionne, on ne peut pas se reposer uniquement sur les particuliers pour l'assurer.

    Dans un second temps, la parole a été donnée aux associations et habitants pour une série de remarques et de questions. Les premières remarques ont d'emblée pointé la sous représentation des associations et des habitants (seulement 7 personnes sur la trentaine présente à la réunion), il est répondu que la rapidité d'organisation de cette réunion n'a pas permis de faire venir plus de personnes mais que Ville Ouverte va élargir la base d'habitants consultés, notamment par une présence sur l’espace public pour prendre des contacts directement avec les riverains. Les habitants et commerçants du secteur intéressés à participer à cette concertation sont invités à prendre contact avec l'agence Ville Ouverte en envoyant un mail à cette adresse : tousmobilises@chateaurouge.info

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    Les habitants ont dit leur lassitude de voir défiler les expérimentations et les interventions de la ville depuis des années sans qu’une amélioration se fasse réellement sentir. Beaucoup de remarques ont porté sur les difficultés de la vie au quotidien pour les habitants de ce secteur. Il a été soulevé la question des commerçants dont la plupart de la clientèle vient de l'extérieur du quartier et du peu d'intérêt qu'ils portent à la qualité de vie du quartier ; des riverains ont évoqué la complicité active de certains commerçants avec les vendeurs à la sauvette ; beaucoup se demandent comment travailler avec eux. Il a été également rappelé que lors de la dernière tentative de réaménagement de la rue Dejean, les commerçants avaient fait preuve d’une opposition farouche à tout changement, défendant leur pré carré.

    Du côté sécurité, il a été demandé que le champ d'action de la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) soit plus étendu dans le temps, le soir et le week-end en particulier. La DPSP et la préfecture travailleront en ce sens et de concert a répondu la ville. Plusieurs habitants s'inquiètent du développement de la prostitution de rue, de jour comme de nuit, qui entraîne beaucoup d’intrusions et d'effractions dans les immeubles et les parkings. Ils ont rappelé qu’il faut agir avant tout sur les réseaux qui organisent cette activité et "tiennent" les rues. Plus généralement, les habitants ont donc demandé de faire appliquer la loi, plutôt que de chercher de nouvelles méthodes. Une demande entendue par les élus : "il est important et nécessaire de faire respecter la loi mais il faut aussi agir sur d’autres leviers pour faire perdre les vieilles habitudes".

    Michel Neyreneuf est intervenu pour demander que l’on précise le secteur concerné et a proposé un élargissement du périmètre qui pourrait descendre jusqu'à la rue Marcadet.

    Des habitants ont également proposé que soient menées des actions positives afin de montrer ce qui va bien dans le quartier ; les habitants veulent aussi une meilleure image de leur quartier.

    La position d'Action Barbès

    Nous avons rappelé que le secteur de Château Rouge est un centre d’attractivité commerciale à vocation régionale mais totalement sous-dimensionné pour absorber une partie de l'activité commerciale qui s'y développe, celle du commerce de gros et demi-gros. Les locaux sont souvent trop petits pour l’activité de gros et demi-gros qu’ils abritent et les rues saturées de véhicules de clients, notamment le week-end. Le projet du "Marché des Cinq continents" étant tombé dans l’oubli, cette activité ne sera pas déplacée et il faut donc aborder l’amélioration du cadre de vie du quartier en intégrant cette problématique. Si le commerce est libre, il faut aussi savoir le réguler et en l'occurrence ne pas favoriser ici le développement du commerce de gros. Restreindre l’accès automobile qui participe aux nuisances subies (stationnement anarchique, en double-file ou sur les passages piétons, pour chargement…) est une piste à renforcer sachant que le quartier est très bien desservi par les transports en commun. Au-delà du bien être des riverains, c’est aussi un pas vers le respect des accords de Paris sur le climat. Et un autre pas dans ceux d’Anne Hidalgo pour améliorer l’air que respirent les Parisiens. Il faut aussi être ferme avec les commerçants quant à l’usage qu’ils font de l’espace public : des containers de poubelle et des palettes de produits sont entreposés à longueur de journée sur les trottoirs considérés comme des annexes de boutiques trop étroites. L’idée de mettre à disposition des compacteurs de cartons pour les professionnels, idée qui a été évoquée lors de la première réunion, nous semble contre-productive. En effet,  si un commerçant veut établir une activité de gros, il est dans son bon droit, mais c’est à lui seul de veiller à trouver un local adéquat avec un local poubelles suffisant et correspondant aux besoins de son activité, et non à la ville de pallier ces manques. Il ne s'agit évidemment pas de transformer Château Rouge, de changer son identité à laquelle les habitants sont très attachés, mais de pouvoir y vivre et y circuler comme dans n'importe quel autre quartier de Paris.

  • Propreté de Paris: quelle politique? épisode 1

    Début juillet 2017, une réunion était organisée (un peu dans l'urgence) par la ville tant le mécontentement des Parisiens se faisait entendre un peu partout. Nous étions conviés (voir notre article du 31 août) à cette rencontre en présence de la maire de Paris. Puis le 1er septembre, Action Barbès était auditionnée par la Mission d'information et d'évaluation de la Propreté du Conseil de Paris (MIE), présidée par Florence Berthout maire du 5e et dont le rapporteur est le maire du 18e, Eric Lejoindre. Cette Mission a auditionné 78 personnes: élus, responsables de services, institutionnels (RATP, SNCF, bailleurs sociaux, syndicats, CCI (Chambre de commerce et d'industrie), prestataires de marchés publics, régies de quartier... et associations. Le monde associatif était représenté, d’une part, par Action Barbès, et d’autre part par l’association des villes pour la propreté urbaine (AUVP), donc pas vraiment une association locale. On nous avait promis de recevoir le bilan de cette mission, chose faite.  Il s'agit d'un très long rapport (234 pages !) et donc pas question de le publier dans son ensemble mais nous pourrons le faire suivre aux plus courageux sur simple demande! Il fait état de données intéressantes et de préconisations pour 2018.

    Dans ce premier article, nous évoquerons les ressources existantes.

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  • Des changements dans le contrôle du stationnement automobile

    Dès l'été 2016, il était question de la privatisation du contrôle du stationnement dans le cadre du projet de réforme du statut de la Ville de Paris. Les pouvoirs de circulation et de police dans la capitale, exercés par la préfecture de police, étaient revendiqués par la municipalité depuis des lustres (loi de modernisation de l'action territoriale et d'affirmation des métropoles). Revenir aux statuts des autres villes de France (hors loi dite PLM), c'était aussi récupérer les quelque 1800 agents de surveillance de la ville (ASP), nos anciennes pervenches et autres diminutifs plus ou moins gentils dont on les avait affublés au cours du temps. Ces personnels étaient financés par la ville mais restaient sous l'autorité du préfet. Dans l'esprit de la maire, ce retour des effectifs de police devait se coupler avec une réorganisation de leur mission, et notamment les dégager du contrôle du stationnement.

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  • Deux saints célébrés à Montmartre le week end prochain

    Les Bretons de la Baie de Saint-Brieuc font la fête à Montmartre

    le week end des 27 et 28 janvier. 

     

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    Durant deux jours, un marché de la mer aura lieu Place des Abbesses de 8h30 à 18h. Au programme (ou plutôt au menu !) : étals de poissonnerie et de crustacés, sans oublier bien sûr la fameuse et fabuleuse Saint-Jacques, mais également producteurs et animateurs bretons proposant crêpes, conserveries, algues et autres trésors gourmands venus de Bretagne.

    Pourquoi alors titrer "deux saints célébrés à Montmartre", si seules les coquilles sont évoquées par les Bretons ? Parce qu'à quelques jours près, c'est la Saint-Vincent, en fait le 22, et il est le patron des vignerons. Encore une curiosité, puisque les vignerons... en Bretagne... Oublions tout cela, c'est simplement une occasion de faire la fête et de déguster des coquilles toutes fraîches.

    Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici une idée des quantités dégustées pour la dernière édition, en 2017, c'est près d’1 tonne de poissons, 10 tonnes de coquilles Saint-Jacques, 1000 litres de soupe de poissons et 1,5 tonnes d’huîtres qui ont été vendus durant ces deux jours de fête. La Bretagne à Montmartre, un concept qui plait !

  • Les femmes dans l'espace public : débat au Sohan Café

    Le Sohan café lieu évoqué dans notre article du 7 décembre est aussi un lieu de rencontres et de débats. Ainsi, l’Assemblée des Femmes de Paris-Ile de France organise un Café femmes (mais évidemment ouvert à tous!) avec Céline PINA, auteure de « Silence coupable » le jeudi 1er février 2018, de 19 à 21h sur le thème : « Pourquoi la femme dans l’espace public pose question? ». Rendez vous donc au 30 boulevard de la Chapelle dans le 18e.

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  • 1er Conseil de quartier Goutte d'or - Château rouge 2018

    La prochaine réunion publique du Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge se tiendra le 31 janvier prochain. Il s'inscrit dans la continuité du précédent pour faire émerger des idées et des projets dans le cadre du budget du Conseil de quartier et du Budget participatif.

    A l’ordre du jour de cette soirée :

    - Présentation et vote des habitants sur deux projets d’investissement qui sont soumis au conseil de quartier

    - Atelier de co-construction pour concrétiser les idées de projets que vous avez pour votre quartier : utilisez le budget participatif et le budget du conseil de quartier.

    Cette rencontre fait suite à celle qui a eu lieu au mois de novembre 2017. Elle vous permettra d’échanger entre habitants et structures du quartier pour continuer la dynamique et contribuer à l'amélioration du quartier en étant force de propositions pour 2018.

    Mercredi 31 Janvier 2018 

    à 19h00 

    École élémentaire Richomme – 9 rue Richomme 75018

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  • Année du vélo: le bilan de Paris en Selle

    2018 sera-t-elle une meilleure année que la précédente pour les cyclistes ? Il faut dire que les choses commencent bien mal avec du retard et des dysfonctionnements pour le nouveau Vélib que nous avions testé (voir notre article du 2 novembre).

    Autre point négatif, le retard important de la mise en place du Plan vélo pour lequel nous avions participé dans le 10e et le 18e aux premières concertations.

    Nous relayons ici la présentation de la conférence de presse de Paris en Selle qui a eu lieu le 9 janvier à La Recyclerie porte de Clignancourt. L'association n'est pas tendre avec la ville mais il faut reconnaitre qu'elle souligne quelques vérités. Elle regrette notamment le manque de concertation en ce qui concerne les aménagements cyclables de la voie Georges Pompidou, les reculs sur le Réseau Express Vélo (REV) avec 21km abandonnés, soit un quart du projet, sans oublier les pistes non satisfaisantes. Elle souligne une communication peu réaliste pour rester correct. N'hésitez pas à en savoir plus en allant sur le site de cette association.

    En ce qui nous concerne, nous serons attentifs lors de la réalisation des pistes cyclables du boulevard de la Chapelle. 

  • Exigeons la culture pour tous

     
    Expression libre .... Un de nos adhérents de longue date a pris la plume pour nous écrire sa détermination, et peut-être aussi une certaine exaspération. Nous vous le livrons tel quel. Ce sera l’occasion éventuellement de vous exprimer dans les commentaires si vous trouvez sa position excessive, ou utopiste. Dites-nous. Ou dites-le lui, c'est ainsi que s'engage le dialogue. 
     

    Dans le projet de promenade urbaine qui nous occupe depuis plusieurs années — je fais partie des adhérents de la première heure en 2001 —, précisément depuis l'automne 2013, nous avons souvent cherché quelles étaient les marges d'intégration de la culture au coeur du dossier. La culture doit conquérir sa place et son espace, partout dans Paris. Le 104 et le centre Barbabra montrent que c'est possible, les quais de Loire et de Seine avec leurs salles de cinéma MK2 aussi. Et d’autres. Les abords de la Rotonde, haut lieu du trafic de crack au début des années 2000, ont bien changé au fil du temps. 

    Ce n'est pas sans peine que votre lecture critique de la démarche de l'atelier d'architecture autogéré (AAA) a permis de renouer des contacts avec les acteurs culturels de l'axe Barbès-Stalingrad, et de, semble-t-il, raviver la demande culturelle auprès de l’Hôtel de Ville. Bien que cet itinéraire traverse des quartiers populaires, il me semblait légitime qu'on y privilégiât un accès plus direct à la culture. Ou faudrait-il dire, PARCE QUE ce parcours traverse des quartiers populaires.... oui, justement. C'est bien le sens de votre action actuelle et de nos actions anciennes quand il fallait défendre la réouverture du Louxor à Barbès. Nous manifestions en nombre à l’époque devant les portes condamnées du cinéma, devant ses mosaïques couvertes d'affiches.

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  • La piscine des Amiraux en rénovation : une bande audio...

    Nous vous proposons de découvrir "Paris fait Paris, le podcast" : 

    Chaque premier mercredi du mois un bâtiment parisien en chantier est présenté à travers une visite sonore en immersion dans les coulisses de sa construction. L’architecte et les principaux intervenants du chantier nous racontent les grandes lignes et les petites histoires de l’ouvrage.

     

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    La piscine des Amiraux, 6 Rue Hermann-Lachapelle, Paris 18e. 

     

    La piscine des Amiraux est une construction remarquable située dans le 18e arrondissement, sortie des plans de l'architecte Henri Sauvage, en 1930 et classée à l’inventaire des monuments historiques, selon le site de la ville, depuis mars 1993. Une visite de chantier, organisée par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement de Paris (CAUE) a eu lieu en juin 2017. Cette visite a été mise en onde et est disponible sur le site de la ville (au même titre que d'autres, que nous vous laissons découvrir). On doit la restauration à François Châtillon, architecte en chef du patrimoine, qui nous explique son travail en vidéo ici

    La fameuse piscine d'Amélie Poulain dans le film de Jean-Pierre Jeunet a rouvert ses portes le 8 novembre dernier, et l'événement lui a valu un article dans le Parisien, parmi d'autres.

    Note : 

    Pour découvrir d'autres chantiers de rénovation de notre patrimoine parisien, abonnez-vous, gratuitement,  sur les principales plateformes de podcast ci-dessous et écoutez l'intégralité des visites de "Paris fait Paris"

    Emissions produites par tema.archi, à l’initiative de la Direction des Constructions Publiques et de l’Architecture de Paris et du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Paris.

     

     

  • Une bonne résolution pour 2018: adhérer à Action Barbès

    Chaque début d'année, c'est le même rituel pour le bureau d'Action Barbès, nous écrivons à nos adhérents un peu "oublieux" afin qu'ils renouvellent leur cotisation. Une fois n'est pas coutume, nous  profitons du blog pour lancer un appel aux habitantes et habitants du quartier qui souhaitent soutenir nos actions ou apporter leurs idées. Mieux encore,  être actifs au sein de l'association pour continuer à améliorer la situation dans notre quartier et il y a du pain sur la planche avec le suivi du dossier de la Promenade urbaine, les problèmes de sécurité, l'occupation de l'espace public, les commerces, la malpropreté...

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    Pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas encore, nous avons une présentation dans la rubrique "A propos" et le bulletin d'adhésion est également en ligne. Vous pouvez aussi nous écrire (actionbarbes@gmail.com), nous sommes derrière l'écran.

    Alors on vous attend !