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commerce - Page 4

  • Des nouveautés dans le commerce du haut 9e

    Nous avons dans ce blog aussi nos « marronniers » ! Un regard sur les commerces qui changent dans nos rues en est un, qui permet de voir le temps qui passe et dans quel sens évolue l'activité commerciale. Le dernier pour Rochechouart datait de décembre 2017. Amusez-vous, un jour de pluie, à chercher les articles commerce via notre moteur de recherche dans la marge de gauche. Vous serez surpris de constater tous les changements. Vous y découvrirez aussi les dispositifs mis en place par la Ville pour tenter de maitriser la mono activité et la vacance commerciale en rachetant, quand cela est possible, des locaux mis à la vente en pied d'immeuble. Ce sont les opérations "Vital'quartier" menées par la Sémaest. Le blog tirait un bilan déjà le 20 janvier 2012.

    On ne regrettera pas vraiment l'enseigne de la supérette au 72 rue de Rochechouart, qui nous avait franchement déplu il y a quelques années. Gros lettrage, couleurs criardes. Puis elle s'était un peu améliorée à l'occasion d'un changement de gérant. On s'habitue à tout... Cet été, Super Market remplacé par Sitis Market a disparu.

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     D'une supérette à l'autre.
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    Et on saluera le dynamisme du restaurant italien qui l'a cannibalisé. Et oui ! D'un passage étroit donnant sur une petite cour à l'arrière du bâtiment, la salle de la pizzeria Faggio a quasiment triplé. Les affaires sont bonnes. En revanche, les commentaires sur les réseaux sociaux, laissent entendre que la qualité aurait baissé en quelque trois ans. Le bureau d'Action Barbès qui s'y est retrouvé à la rentrée, a apprécié ses pizzas. 

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    Faggio de nuit

    Sur le trottoir, en face, on notera avec curiosité les transformations du 75. Un local qui change de destination assez souvent. Il est passé d'une épicerie à une agence immobilière, puis un salon de massage pour devenir un restaurant Osteria. Tout cela en moins d'une décennie. En résumé, les commerçants ne font sans doute pas vraiment fortune, mais le local est attractif, il ne reste pas vide !

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    Au 71 la librairie spécialisée en bandes dessinées a baissé son rideau, le bail est à céder. Au 73, l'immeuble du garage ex-Peugeot, le dépôt vente de Mamie dort depuis un certain temps aussi. Verra-t-on ici ou là un nouveau restaurant ? Il semble que cette activité prenne le pas sur les autres commerces depuis quelques années. Y compris avec L'Epuisette qui a remplacé les bureaux de Peugeot dans ce même immeuble. Peut-être les seuls à dégager des marges alléchantes.

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    Traversons l'avenue Trudaine et ses platanes dorés, pour observer deux changements. A gauche, un restaurant dans lequel le conseil d'administration avait dîné plusieurs fois : Le Zaganin, au 81 rue de Rochechouart. Disparu au cours de l'été, et remplacé par Avis de tempête, ADT pour les intimes). Nous n'avons pas encore eu le temps de tester la carte et le cadre. A priori, ambiance jeune, des animations, de l'actualité sportive et des menus qui n'oublient pas les huîtres et les produits de la mer. Peut-être une bonne adresse pour anticiper les fêtes de fin d'année.

    Sur le trottoir des numéros pairs, au 90, un local a fini par faire l'objet d'un miracle. Après tant d'années, on ne croyait plus voir un jour une vie quelconque derrière la vitrine. Nous avions même obtenu auprès de l'adjoint au logement les raisons de ce long abandon : un imbroglio juridique. Pour l'instant nous nous réjouissons de sa reconversion, sans en savoir davantage. A suivre.

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    Et quand vous le pouvez, pensez à faire vos courses dans les commerces de quartier si vous tenez à les conserver en forme. Il sera trop tard quand les enseignes de grandes distributions auront gagné la partie. C'est déjà le cas dans nombre de villes moyennes.

     

  • Une fête des marchés bien discrète à Barbès

    Retour sur quelques jours qui devaient être festifs un peu partout dans Paris.

    La communication de la ville de Paris a surfé sur la Fête des marchés qui se tenait du 30 mai jusqu'au week-end des 2 et 3 juin. Depuis quelques années, en effet, la Ville s’attache à relancer la fréquentation des marchés, dont on constatait un certain assoupissement. Ces jours-là, elle participe financièrement à l’animation sur les marchés qu’elle confie à ses délégataires. De quoi s’agit-il ? Une animation avec des moments conviviaux, des ateliers récup’, des concours du plus bel étalage, des paniers de fruits et légumes à gagner, etc. Il n’est qu’à aller faire un tour sur le compte Twitter de notre gestionnaire local, le groupe Dadoun, pour voir un album photo de cet événement sur d’autres marchés. 

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    La mairie a même fait imprimer, en grand nombre,  des sacs en toile que les marchands ont mission de distribuer à leur clientèle. D’après nos informations, chaque commerçant reçoit un carton. Un agent du groupe Dadoun coordonne les animations. 
    Sur la photo ci-dessous, ne vous trompez pas. Si vous voyez un viaduc, sachez que c’est celui du boulevard de Grenelle et la cliente au large sourire qui montre le caddie isotherme qu’elle vient de recevoir est sur le marché de Grenelle (69 étals entre la rue de Lourmel et la rue du Commerce 15e). 

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  • Une fromagerie dans la Goutte d'Or

    Le 15 décembre dernier, une nouvelle fromagerie, la Laiterie de Paris, a ouvert ses portes dans la Goutte d'Or, au 74 rue des Poissonniers. Mais cette fromagerie créée par Pierre Coulon n'est pas une fromagerie comme les autres. D'abord par la démarche de crowfounding (investissement participatif) pour assurer son financement, ensuite et surtout, parce que dans cette fromagerie on fabrique fromages et yaourts. En effet, Pierre Coulon fabrique, affine et vend des fromages de vache, chèvre et brebis sur place à partir de lait bio venu de fermes de Normandie, de Bretagne et du Sud-Ouest. On remarquera le Myrha affiné avec la bière éponyme produite par la brasserie de la Goutte d'Or.

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    La grande attente dans le quartier qui s'est exprimée à l'annonce de la venue de la Laiterie de Paris s'est confirmée depuis son ouverture, la clientèle se bousculant dans la petite boutique-atelier de la rue des Poissonniers. L'implantation de cette fromagerie au pied d'un immeuble d'un bailleur social avec l'aide de la mairie du 18e nous montre qu'avec un peu de volonté politique, il est possible d'assurer un peu de diversification dans l'offre commerciale.

    Souhaitons bon vent et longue vie à la Laiterie de Paris !

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    (photo La Laiterie de Paris)

     

    La Laiterie de Paris, 74 rue des Poissonniers (ouvert de 16h à 20h du mardi au vendredi et de 10h à 13h et de 15h30 à 20h le samedi), métro : Marcadet-Poissonniers.

  • Un commerce fermait au 88, rue de Rochechouart

    Any Boutique, une boutique de prêt-à-porter et accessoires (!) un peu désuète, il faut bien le dire, mais qui avait sa clientèle fidèle depuis des lustres dans le haut de la rue de Rochechouart. Depuis quelques semaines, une affichette proclamait que les derniers articles vous seraient cédés à moitié prix, et que la boutique était à vendre. Voilà, c'est dit, "on ferme boutique" ! 

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    Le tronçon de la rue de Rochechouart entre la rue du Delta et le boulevard n'est pas au plus haut de sa forme, au niveau des commerces. La pharmacie à l'angle a fermé, avant l'été de mémoire, les deux locaux de l'immeuble au 90, chez Camille, un bar assez pittoresque du temps de sa splendeur (petite visite sur le blog de Paris-Bise-Art s'impose), et un quincaillier, sont dans un état désespéré qui dure depuis bientôt dix ans. Des renseignements glanés auprès des services de la Ville de Paris et du bailleur social, propriétaire de l'immeuble, nous ont appris qu'un litige sur les indemnités opposaient les parties, locataire contre bailleur, et qu'en attendant une résolution acceptée par tous, l'état des lieux continuait de souffrir, voire de se dégrader.

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  • Des tissus à la place des valises

    Nous sommes plusieurs, dans la rédaction, à partager notre temps entre nos belles provinces et Paris. Outre le fait que, les premiers jours qui suivent le retour, l'air parisien est encore difficilement respirable les jours de soleil, et que les trottoirs pourraient être mieux entretenus, une chose saute aux yeux. Ce sont les commerces. Prenez n'importe quelle rue, il s'en trouve toujours un ou deux qui ont changé d'affectation pendant notre absence. Le turn over du commerce parisien semble important. 

    Récemment, nous vous présentions une boutique du faubourg Poissonnière, aujourd'hui c'est l'angle de la rue de Clignancourt avec le boulevard de Rochechouart (paris 18e) qui a changé d'aspect. 

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    Avant et après le changement d'enseigne, le 1 rue de Clignancourt, Paris 18e 

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    Et les vitrines ont été réinstallées selon la règlementation des commerces parisiens. Bon point !

     

    Le local ouvert aux quatre vents sur des valises, des sacs et des pochettes en tous genres a laissé la place à une énième boutique de tissus. Toutes les rues alentour s'en sont fait leur spécialité. Le Marché Saint Pierre avait lancé le coup d'envoi dans les années 1920. Quittant leur commune d'origine de Levallois-Perret, deux familles cousines, les Dreyfus et les Moline, s'installaient à la Butte Montmartre en contrebas du Sacré-Coeur. En face, le magasin à plusieurs étages Tissus Reine arrivait, lui, en 1930, tirant son nom de la fille du célèbre marchand de tissus Bouchara.

    Au fil du temps et du succès qui le porte, le quartier devient un haut lieu de la vente du tissu au mètre, d'abord des tissus destinés au prêt à porter, puis, au fur et mesure que les productions chinoises envahissent le marché, que les femmes abandonnent la confection à domicile, les commerces vont se spécialiser dans le tissu d'ameublement, une tendance qui n'a fait qu'augmenter dans les dernières décennies. Au point de remplacer d'autres commerces et de verser bientôt dans la mono-activité. 

    Adieu donc à Luxor Maroquinerie, un commerce apparu en 1978 (d'après le Kompass) qui a définitivement baissé son rideau l'été dernier. Ne soyez pas triste en prévision de votre prochain voyage, un autre commerce propose dans le quartier des valises bon marché — elles sont tellement maltraitées dans les avions, notamment, que les bagages de prix sont à éviter. Nous l'avons quelque peu maltraité nous aussi, car sa marchandise avait une propension à envahir le trottoir... vous voyez peut-être de qui il s'agit, si vous êtes un lecteur attentif de notre blog. Oui, en bas du boulevard Barbès, angle de la rue Boissieu, Magic Five ! Les inspecteurs de la Ville lui ont fait quelques remontrances qui ont donné des résultats. Pas encore parfait, mais mieux. Toutefois, pas beaucoup plus pimpant que l'antique Toto. (Avant-après....)

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