Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

commerce - Page 6

  • Les progrès de notre brasserie de Barbès

    vano au fusin.jpg

    Côté construction, ça pousse bien. Les entreprises engagées sur ce chantier ne ménagent pas leur peine, et sont relativement bien intégrées au paysage derrière leurs palissades. Si le bruit perturbe parfois un peu les riverains, il ne dépasse guère le niveau de décibels habituel dans ce carrefour déjà bruyant.

    P1060278.jpg

    En revanche, le chantier ne perturbe que très peu les vendeurs de cigarettes à la sauvette, entre deux passages des unités de police. C'est bien dommage. Cette situation a poussé les preneurs de bail de la future brasserie de Barbès à solliciter une réunion avec la mairie et le représentant de la Préfecture de police. Nous avons eu confirmation de sa tenue par l'élue chargée du commerce dans le 18e. Il s'agissait en toute sérénité d'anticiper l'état de sécurité aux abords de l'établissement.

    Nous résumerons donc que les affaires vont leurs cours, que le propriétaire de la parcelle est satisfait de ses preneurs de bail, et que ces derniers sont impatients que le bâti soit terminé pour débuter les aménagements intérieurs. Afaf Gabelotaud nous a affirmé qu'il s'agissait d'un beau projet, d'un café de qualité. Attendons l'ouverture qui, selon le planning, devrait avoir lieu en février 2014. Gageons que nous y tiendrons des réunions politiques lors de la campagne municipale !!

    Du côté de l'autre parcelle — car vous vous souvenez, que Vano occupait deux parcelles distinctes appartenant à deux propriétaires-bailleurs distincts eux-aussi — les perspectives n'en finissent pas de s'assombrir. Il a été question d'une implantation de l'agence Gaz de France située boulevard Barbès, plus haut. Un transfert qui leur aurait permis de mettre l'agence aux normes d'accessibilité pour tous. Le projet est tombé à l'eau. Un bref moment, on a parlé d'une épicerie fine, peut-être pas Fauchon, mais un commerce de qualité, donné sans suite. Plus tard, une supérette devait prendre la suite : coulée aussi. Il subsiste l'éventualité qu'un Foot Locker ne vienne ou ne revienne (car l'on me dit que déjà un magasin de chaussures de sport avait pignon sur rue à cet endroit) s'installer là. Ce n'est pas très folichon ! On espérait un commerce de proximité, une enseigne qui nous fasse un peu plus rêver que des Nike ou des Reebok, ou même des Adidas ou du Coq Sportif (pas très présent sur les présentoirs!). D'autant que le nec plus ultra, à l'heure d'internet et des commandes en ligne, devient quand même de profiter des promotions sur le site de l'importateur (la page des promos du moment).

    Le but du propriétaire bailleur est de viser le meilleur profit et de privilégier le type de commerce susceptible de lui garantir une location pérenne, sans accident de parcours pendant les longues années du bail. Son raisonnement le conduit à cibler une clientèle locale, à savoir beaucoup de jeunes de milieu modeste qui chaussent plus sûrement des baskets que des mocassins semelle cuir. Nous pouvons difficilement l'en blâmer, nous vivons dans une économie de marché capitaliste. Souvenons-nous que nous avons échappé à un KFC, une enseigne que notre propriétaire n'aurait pas spontanément refuser...

    paris,barbès,vano,travaux,brasserie,moussié

    paris,barbes,brasserie,commerce,chantier,travaux,moussié

    Foot Locker, cette enseigne de vente de chaussures de sport dispose déjà de 5 magasins à Paris, dont ceux du 45, rue de Rovoli, de la mezzanine dans la Gare du Nord, de l'espace commercial de la gare Saint-Lazare.

    Il semble que les enseignes nord-américaines inspirent confiance au propriétaire des lieux.

  • Elargir ou pas les zones touristiques pour le commerce ?

    Fin avril, Anne Hidalgo relançait la question du travail dominical dans certaines zones de la capitale. Un sujet qui s'est déjà invité à droite dans la pré campagne municipale. S'agirait-il de zones existantes à élargir comme à Montmartre dans le secteur des Abbesses, où les commerçants le demandent, ou bien de la création de nouvelles zones ?

    Actuellement, 7 secteurs sont déclarés « zones touristiques », certains en partie seulement : rue de Rivoli, place des Vosges et rue des Francs Bourgeois, rue d'Arcole, Champs Elysées, viaduc des arts rue Daumesnil, boulevard Saint-Germain, Butte Montmartre.

    « Je suis prête à revoir la carte des zones touristiques à Paris, à condition que l’on travaille sur le dialogue social et la création d’emplois. Si l’on va dans cette voie-là, je veux un pacte » avec les milieux professionnels, a affirmé Anne Hidalgo. Et « des riverains associés aux décisions » a ajouté B. Delanoe. Mais au delà des seuls habitants, la question n'est-elle pas de société ?

    D'un côté, nous avons des commerçants qui souhaitent travailler davantage (« travailler plus pour gagner plus » aurait-on dit en d'autres temps !) et augmenter leur chiffre d'affaires, puis des étudiants qui souhaitent trouver des petits boulots. De l'autre, des salariés (on sait que les femmes sont nombreuses dans ce secteur) dont on sait bien qu'ils n'auront pas forcément le choix. Accepter ou non les journées que propose le patron ne se fait pas en toute liberté, on le sait bien.

    Souhaite-t-on vraiment que les dimanches soient consacrés aux achats ou même au lèche-vitrine sans acte d'achat ? A-t-on envie d'une société où faire les boutiques devienne un loisir dominical pour la majorité des salariés ? C'est déjà le cas en proche et lointaine banlieue avec certains magasins de bricolage ou d'ameublement. Là, pas besoin de zones touristiques. Les classes plus aisées, en revanche, savent s'en dispenser, n'en voyant l'intérêt que dans des cas exceptionnels. Mais les plus modestes, éloignées des centres culturels où l'on peine à les attirer, sont logés au plus près des grands centres commerciaux et autres usine-centers nichés dans les banlieues, « agrémentés » de quelques restaurants fast food clignotant dans le soir. Autoriser davantage la vente le dimanche — même si l'on comprend bien ici, à Paris, qu'il ne s'agit pas des supermarchés, mais plutôt des grands magasins de la rive droite  — c'est un signe fort qui illustre le type la société que l'on construit ensemble.

    Reste l'argument auquel aucun élu, encore moins un candidat, ne peut faire la sourde oreille : c'est créateur d'emploi. Ah, alors.... Et pourquoi donc ? Ici, à Paris règne une certaine injustice entre les enseignes illuminant les Champs Elysées, par exemple, et les Grands Magasins du boulevard Haussmann. Leur clientèle est en très grande partie étrangère. Venue en groupe, coachée par un "tour operator", elle ne reste parfois qu'une seule journée à Paris et se rue vers les quartiers animés, où les commerçants les accueillent sourire aux lèvres, eux et leurs cartes de crédit. Un manque à gagner pour le Printemps et les Galeries Lafayette, pour être clair, eux qui ne peuvent ouvrir que cinq dimanche par an. Donc, grosse pression sur les candidates... même si certains au Conseil de Paris se montrent réticents, par exemple, Christian Sauter. Nous avons cherché à savoir si Anne Hidalgo lors de son récent meeting au Bataclan a renouvellé sa proposition de prolonger les plages horaires, ou bien si, prudemment, elle l'a mise en sourdine. En vain, il n y a pas eu d'écho.

    Et dans notre quartier ? Imaginons une minute que le secteur Barbès devienne zone touristique. C'est pour l'instant pure fiction. Les boutiques de vêtements de cérémonie attirent déjà une foule importante le samedi car elles sont concentrées sur un petit périmètre, mais grignotent néanmoins du terrain au détriment du commerce de proximité. Les acheteurs viennent pour leur très grande majorité en voiture de banlieue et, même de province. On l'observe aux immatriculations. Des problèmes de circulation et de stationnement en perspective...

    Après la réouverture d'un lieu culturel comme le Louxor, on imagine mal les boutiques Tati, et les nombreuses autres, ouvertes le dimanche (on échappera désormais à Vano !). A côté, n'oublions pas qu'on ferme Virgin.  Allons plutôt au cinéma. 

     

    ­_/_/_/ Pour mémoire, l'article de Libération du 17 décembre 2012 sur le travail le dimanche : Ce que dit la loi 

     

  • 7e COPIL Barbès : le commerce

    Poursuivons l'examen des informations transmises lors du comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier. (Lire les articles précédents ici et )

    Daniel Vaillant, le maire du 18e arrondissement, a confirmé les échanges fructueux avec le propriétaire de la parcelle située à l'angle des boulevards Barbès et de La Chapelle. Ce vieux monsieur, issu lui-même d'une famille auvergnate qui a prospéré dans les cafés parisiens, s'est engagé à reconstruire l'édifice détruit par un incendie en juin 2011, via l'indemnisation liée au sinistre, et à trouver un aménageur qui proposerait un établissement de qualité. Il semble que ce soit chose faite, et que la brasserie ouvre d'ici à la fin de l'année. Après démolition en début d'année, on peut maintenant observer les nouveaux murs, au moins le premier étage, derrière les palissades. 

    Nous avons lu dans la presse un article signalant la présence d'un café ouvert par les Frères Moussié, les futurs repreneurs à Barbès, qui nous semble de bon augure. A lire ici : Au comptoir du Parisien. (Le Parisien du 28 avril 2013)

    Une nouvelle moins souriante a été également confirmée : les difficultés de Virgin, non seulement sur les Champs Elysées, mais aussi boulevard Barbès. On avait espéré un temps que la fermeture du Virgin Megastore était largement due à la flambée les loyers sur la célèbre avenue (on a lu 6 millions d'euros de loyer par an pour le magasin Virgin). Mais le mal était plus profond, et bientôt une dizaine de magasins de Virgin ont été menacés de fermeture. Le dépôt de bilan a eu lieu début janvier 2013, suivi d'un redressement judiciaire décidé par le Tribunal de commerce de Paris avec une période d'observation de 4 mois, qui arrive à son terme. Des repreneurs se sont proposés, dont Rougier & Plé. Lire l'article du Parisien qui brosse le tableau des onze années de Virgin à Barbès. 

    Nous avons appris que les locaux occupés par Virgin Barbès sont la propriété d'un bailleur social, Paris Habitat, et qu'à ce titre, la ville pourra sans doute intervenir favorablement auprès dudit bailleur si le tribunal accorde du crédit à un repreneur. Daniel Vaillant a déclaré qu'il resterait très vigilant car Barbès n'a pas besoin d'un soldeur supplémentaire... Attendons le 23 mai prochain, date à laquelle le tribunal de commerce doit rendre sa décision après examen des offres. 

    Sur le 10e, le sujet commerce a été également évoqué : de façon moins dramatique mais tellement récurrente que Rémi Féraud a très fermement demandé à la DPP de verbaliser les commerçants dont les étals débordent sur l'espace piétons, dans le haut du boulevard de Magenta. Plusieurs fois, ils ont été avertis de leurs droits à occuper le trottoir et des limites à respecter. Malgré cela, ils contraignent les piétons à se déporter sur les pieds d'arbres, ou sur la piste cyclable. 

    Notre association a regretté que le périmètre de Vital-Quartier suive trop aveuglément les limites de l'arrondissement — en l'occurence du 10e dans le faubourg Poissonnière — laissant tout loisir aux entreprises de vente de vêtements de cérémonies de "coloniser le milieu", à savoir tous les locaux du faubourg situés entre la rue du Delta et la jonction avec Magenta, à l'exception du transporteur au 185 et du coiffeur au 183bis. A contrario, nous nous sommes félicités du rachat de plusieurs murs de boutique dans la rue de Dunkerque, dont ceux de la librairie NordEst. La Sémaest qui pilote ces opérations, s'est dotée d'une filiale foncière en coopération avec la Caisse des dépôts et consignations, qui permettra plus de liberté dans d'éventuelles acquisitions de cet ordre.

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=86275&role=2

    On voit clairement sur la carte ci-dessus le triangle de Vital Quartier
    "Entre les deux gares" situé au sud du bd de La Chapelle.

  • Au conseil d'arrondissement du 10e hier soir...


    paris,10e,commerce,préemption,baux,fonds.... les conseils de quartier s'exprimaient sur leurs problèmes locaux. Le règlement du conseil d'arrondissement du 10e permet aux conseils de quartier de présenter un voeu et d'obtenir en réponse la position de l'équipe municipale. Nous saluons toujours dans notre blog cette avancée démocratique qui n'existe pas dans tous les arrondissements. 

    Au pré-conseil d'arrondissement, donc, le conseil de quartier Château d'eau Lancry, très actif sur la problématique des étalages et terrasses présentait un voeu dont nous reprenons ci-dessous les demandes:

    • Bilan de la situation dans l'arrondissement,

    • Elaboration concertée d'une Charte pour le 10e

    • Mise en oeuvre ou renforcement des opérations de contrôle dès les beaux jours

    • Mise en place d'un comité de suivi associant élus, professsionnels et habitants au travers du Conseil de quartier


    paris,10e,commerce,préemption,baux,fondsSi dans notre quartier, situé autour du carrefour Barbès, nous avons plus à souffrir des débordements d'étalages et notamment ceux des magasins de chaussures du boulevard de Magenta, puis sur le boulevard de Rochechouart côté 18e, des colifichets pour touristes après Anvers, dans le quartier Château d'Eau Lancry le problème est constitué plutôt par les terrasses de cafés et restaurants. Il manque l'affichage – obligatoire - de leur autorisation ; il n'y pas de marquage au sol ; les débordements sont fréquents ; les menus et les chevalets balisent le trottoir ; les riverains se plaignent du bruit en soirée; enfin le manque de place pour le passage des handicapés est notoire...

    «  Un bilan représente un travail long et important. Une charte a déjà été réalisée pour la Cour des Petites Ecuries et, pour le moment, ma priorité est de faire la même chose rue du Faubourg Saint-Denis» a précisé Hélène Duverly, l'élue chargée du commerce dans le 10e . « N'hésitez pas à signaler une terrasse qui déborde ! »  a ajouté le maire.

    Le conseil de quartier Louis-Blanc Aqueduc revenait une fois de plus sur la création de périmètres de préemption des fonds de commerce et des baux commerciaux, des mesures rendues possibles par la loi du 2 août 2005. Il s'agit de permettre la sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité. Sujet déjà évoqué sur notre blog il y a un peu plus d'un an (notre article du 20 janvier 2012).

    Si dans notre quartier l'opération Vital quartier a permis le rachat de plusieurs boutiques rue de Dunkerque récemment et rue de Maubeuge, le dispositif n'a pas d'impact sur le secteur Gare du nord - La Chapelle. Il s'agit donc d'aller plus loin. De nombreuses villes ( 116 en Ile de France) ont exercé leur droit de préemption lors de la cession de fonds de commerce, mais aussi de baux commerciaux.

    Cette fois, il semblerait qu'il y ait des avancées significatives de la part de la ville de Paris. Rémi Féraud a reconnu que l'opération Vital Quartier se heurte à des limites et qu'il faudra trouver d'autres pistes pour enrayer la mono activité de certains secteurs. «  Très certainement dans la prochaine mandature » a t-on entendu.

    Du côté du patrimoine, on a reparlé de l'église Saint-Vincent-de-Paul dont l'état nécessite encore bien des restaurations. Peut-être vous souvenez-vous des laves émaillées rendues aux façades de l'église au début de l'été 2011 ? 

    paris,10e,commerce,préemption,baux,fonds

    Il s'agit maintenant de s'occuper de la toiture qui est d'origine et n'a quasiment jamais bénéficié de réparations. Mais cela a un coût : 4 millions d'€uros qu'il faudra budgéter dans la prochaine mandature. En attendant un grand lifting, on se contentera de la restauration du péristyle (frises en bronze entre autres) pour une somme plus modeste de 38 830 €.

    Pour mémoire, toutes les églises construites avant 1905 sont propriétés de la ville qui doit donc en assurer l'entretien.

  • Encore un commerce qui ferme

    Que vous soyez amateur de patisseries orientales ou non, vous déplorerez avec nous la fermeture de ce commerce situé rue du faubourg Poissonnière, au 189. 

    P1050914.jpeg

    Que pensez-vous qui remplacera les patisseries au miel, sentant bon le sud ? Nous parions pour des robes de cérémonie.... Et vous ?

     

  • La poissonnerie de la rue des Martyrs

    La poissonnerie bleue de la rue des Martyrs est fermée. Vous l'aviez noté aussi ! Une belle poissonnerie, installée depuis bien longtemps et fréquentée par tous les amateurs de poissons du quartier. 
    Que s'est-il passé ? 
    Un départ en retraite sans repreneur ?? 

    paris,martyrs,commerce,poissonnerie,protection,plu

    Nous nous sommes renseignés auprès de l'élu du 9e chargé du commerce (notamment du commerce, car ses délégations sont plus vastes) : "Elle a effectivement fermé fin novembre, par suite d'un litige privé entre le bailleur et le commerçant. Le local est concerné par la disposition du PLU qui protège les locaux artisanaux rue des Martyrs. Seul un artisan est donc susceptible de reprendre ce local. A notre connaissance, pas moins d'une quinzaine de poissonniers ont manifesté un intérêt et deux offres seraient en cours d'examen par le propriétaire bailleur, en vue d'une reprise effective qui serait programmée en février." Merci à Frédéric Hervo pour ces informations.
     
    Concernant la protection de l'artisanat local, Pauline Véron, ajointe au maire de Paris et élue du 9e, nous disait également qu'elle se félicitait de cette clause qu'elle avait contribué à faire inscrire au Plan local d'urbanisme (PLU) lors de sa dernière mouture, car elle renforce les moyens de la municipalité pour veiller au maintien des commerces de bouche, notamment, mais de l'artisanat parisien en général. 
    Nous sommes heureux de cette issue, car les poissonneries ne sont plus très nombreuses. Doit-on y voir à nouveau un signe de l'intolérance des habitants à l'égard de nuisances, cette fois olfactives ?
  • La brasserie de la Goutte d'Or

    images?q=tbn:ANd9GcTTjY9dMTDRtZnvuXCNuJAbLUZV_t_LgkhqE9rnayE-ubs1gSnxYhzgx5gQui est allé boire une pinte à la nouvelle brasserie de la Goutte d'or ? Vous vous souvenez tous de l'ancien café social "Les lectures gourmandes" installé au 28-30 rue de la Goutte d'Or, angle rue des Gardes. Il est resté un certain temps derrière des vitres badigeonnées qui occultaient l'intérieur.  Puis, après des travaux et des accords avec la ville, une brasserie est née... avec une inauguration le 5 octobre dernier. 

    L'excellent article du Dixhuit-Info paru l'année dernière donnait en avant-première tous les détails de l'opération pilotée par Thierry Roche, brasseur à la Goutte d'Or. Sa brasserie a été inaugurée il y a quelques mois et nous n'avons pas encore trouvé le temps de nous y rendre. L'aventure est pourtant assez singulière pour qu'on s'y arrête. Et même pour qu'on y aille en groupe goûter la boisson.... 

    Vous qui habitez à côté et qui avez testé le lieu et la bière, donnez nous vos impressions !

    images?q=tbn:ANd9GcQjQJYM3RwEZ67_RZ-tPPIkkmiDqFbMl5vPd32nJAOp7IuoqDVY5w527771_393532980716623_1293209330_n.jpg

     

  • Un deuxième commerce "Vital'Quartier" rue de Maubeuge, au 83

    paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartierAprès la boutique "Une fée dans l'atelier" ouvert en février 2011 (voir notre article sur le groupe de travail local en faveur du commerce), c'est un commerce de produits italiens qui a été inauguré au 83, rue de Maubeuge jeudi 11 octobre par le maire du 10e. De nouveau, il s'agissait d'un local en mauvais état, vide et sans preneur de bail en vue, qu'a acheté la Semaest dans le cadre de l'opération Vital'quartier.  Rappelons le, cette société d'économie mixte de la Ville de Paris a pour mission de lutter contre la mono activité commerciale. Nous avons fait un tour d'horizon des activités de la SEMAEST dans le blog en janvier dernier, d'un clic retrouvez notamment le périmètre d'intervention. (sur la photo de gauche à droite,  Philippe Ducloux, Président de la Semaest, Alexandra Cordebard 1ère adjointe, Rémi Féraud maire du 10e, Elisabeth Carteron présidente d'Action Barbès et Hélène Duverly adjointe chargée du commerce)

    Toutefois on ne peut pas ignorer qu'à côté de ces efforts en faveur de la diversité, les magasins de vêtements de cérémonie ne cessent de tendre et d'ouvrir de nouveaux points de vente. Le dernier en date est au 4 rue du Delta, une petite boutique très exiguë, dont l'enseigne annonce qu'elle se proposera de faire des retouches. Depuis le début du mois, un ouvrier s'y activait en vue d'une ouverture prochaine. Les parois de la boutique bientôt garnies de panneaux sombres et de crochets en grand nombre ne laissaient pas beaucoup de doute sur l'activité.

    Ici, au 83 rue de Maubeuge (voir photo ci-dessous), réjouissons-nous de l'ouverture d'un commerce de bouche, Dascoli. Le patron est italien, originaire de Naples, et propose des produits de qualité choisis avec soin. Les jambons et les ravioli ont l'air bien appétissants... Nous attendons vos retours de critiques gastronomiques !


    paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartier       paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartierL'action de la Semaest se poursuit efficacement rue de Dunkerque puisque les locaux de la librairie Nordest, de la quincaillerie Bricoroux,  de la boutique de reprographie au 36 ont été rachetés récemment à un même propriétaire. Le local du 37, une agence d'intérim fermée, a également été acheté. Il sera rénové puis commercialisé comme le 83, rue de Maubeuge. Des actions qui permettront d'éviter des hausses de loyer excessives pour ces commerces et donc de les maintenir dans notre quartier. 

    Notre quartier a plus de chance que le secteur Louis Blanc Aqueduc (également inclus dans la zone Vital quartier) qui n'a à ce jour vu que deux boutiques achetées pour être transformées en commerce de proximité (54,rue de l'Aqueduc, un local Bio et 264, rue du Faubourg Saint-Martin, le restaurant Louloucam).

    Pour bien comprendre les principes de l'action de la Sémaest et de l'opération Vital'quartier, il est recommandé de regarder cette vidéo très explicite, extraite de leur site :


    Film Semaest Vital Quartier par semaest

    Il existe de nombreuses mono-activités à Paris selon les quartiers : 
    - dans le 10e, on connait les salons de coiffure entre la mairie du 10e et Chateau d'eau les agences d'intérim rue de Maubeuge les boutiques de vêtements de cérémonie boulevard de Magenta et autour
    - dans le 11e les grossistes de textile - comme l'illustre la vidéo ci-dessus -
    - dans le 12e les boutiques d'informatique rue Montgalet pour ne citer que celles-la.

    Des rues ou mêmes des quartiers où se regroupent un même type d'activité ont toujours existé à Paris. Le faubourg Saint-Antoine est un cas d'école : il a longtemps abrité des ateliers de fabrication de meubles et des ébénistes. Il reste quelques voies privées ou semi-privées où se côtoient encore les magasins de vente. Plus guère d'ateliers de fabrication... Le regroupement par métier est un phénomène naturel. Il devient un problème quand il provoque la disparition des autres commerces et notamment ceux de bouche. 

    paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartier

  • Le Monop du haut Magenta revoit ses horaires

    Depuis quelques jours, nous étions étonnés de voir les grilles fermées du Monop installé en haut du boulevard de Magenta. Fermées quand nous rentrons un peu tard....

    Notre curiosité nous a poussés jusqu'à demander au personnel, puis de fil en aiguille au gérant de cette enseigne, ce qu'il en est.. En effet, il a été décidé d'avancer de deux heures la fermeture du magasin. Depuis le 3 septembre, c'est désormais à 22 heures, au lieu de minuit.

    Le gérant regrette que cette mesure lui fasse perdre un peu de son chiffre d'affaires, mais il nous a semblé, à l'entendre, que cette fermeture à 22 heures satisfait par ailleurs les inquiétudes de son personnel, souvent importuné par des buveurs nocturnes. Il l'avoue tout de go, à ces heures tardives l'essentiel des ventes concerne l'alcool. On peut aussi imaginer que l'état d'ébriété avancée de certains acheteurs induise des comportements désagréables, voire violents, qu'il n'est pas aisé de maîtriser.

    Le gérant pense que cette mesure ne pourra que contribuer à plus de calme dans le quartier, autour du magasin. Pas faux : nous avions eu quelques échos d'une situation moins sécurisante pour les clients. Les habitants des immeubles situés au-dessus s'en féliciteront également.

  • Consommer autrement

    paris,credoc,consommation,développement-durable,commerce,recyclageUn rapport intéressant du CREDOC vient d'être publié et une synthèse de celui-ci mise en ligne. Il s'attache à dénombrer et à analyser les différentes formes de seconde vie des objets, tous nos objets quotidiens, du vêtement à l'ordinateur en passant par l'incontournable téléphone portable. Connaissant le taux rapide d'obsolescence de certains objets et le manque de solidité à l'épreuve de leur utilisation de certains autres, quelles sont nos réactions de citoyens du 21e siècle ? Elles sont très contrastées selon notre âge, notre appartenance à une couche sociale, autrement dit notre niveau d'aisance, ou encore notre lieu de résidence, citadin ou rural. D'autres caractéristiques sont prises en compte par les sociologues, telles que les implications dans des partis, des syndicats, ou des courants de pensées.

    Leurs conclusions tendent vers un mode de consommation qui se modifie durablement. 

    Découvrez la synthèse par un simple clic : elle mérite réflexion.

    paris,credo,consommation,développement-durable,

  • Vendredi : une fanfare au marché d'Anvers

    C'est la fête annuelle des marchés parisiens. C'est ce qu'annonce le site de la Ville. Il vous propose même une interview du chef Alain Ducasse, si cela vous tente, cliquez sur le curseur au centre de l'écran :


    Alain Ducasse aime Paris... et ses marchés par mairiedeparis

    Il n'est pas certain qu'Alain Ducasse fasse ses courses place d'Anvers, mais vous pouvez peut-être y rencontrer d'autres célébrités car le quartier en fourmille et toutes ne sont pas à Cannes. C'est ce qui se dit.... nous ne sommes pas allés vérifier.

    2113927240_m.jpgSi vous avez raté le marché d'Anvers vendredi entre 18h30 et 19h30, à l'heure de passage des Monty Pistons, il vous reste une possibilité d'acheter vos légumes en musique, c'est au marché couvert Saint-Quentin, dimanche de 10h à 11h et vous aurez la chance d'entendre des Ladies Stylées... Le groupe est John and the ladieStylées, pour être exact. C'est gai et plein d'entrain, écoutez vous-mêmes.

    Marché Anvers (9e) de 18h30 à 19h30 (métro Anvers) : Les Monty Pistons

    Marché couvert Saint-Quentin (10e) de 10h à 11h (métro Gare de l’Est) : Les Ladiestylées

    Si vous marquez autant d'intérêt pour les fanfares que pour les fruits et légumes, nous ne saurions trop vous conseiller de visionner le site de youtube où sont visibles des vidéos, souvent amateurs, sur les fanfares qui ont concouru au Concours National des fanfares de Saint-Ouen en 2010 et à Brest en 2011. C'est très joyeux et bon enfant.

  • On nous envoie des photos du Louxor

    paris,barbès,louxor,commerce,hélène-duverly,étalageNous avons reçu des photos récentes du cinéma Le Louxor : elles datent de la dernière visite organisée par la Mission cinéma de la Ville de Paris, le 24 avril précisément. Les places de visiteurs sont distribuées au compte-gouttes car elles doivent être très encadrées. Avertie par nos soins de l'imminence d'une visite, une des élues du 10e, Hélène Duverly, a pris plaisir à voir l'avancement des travaux et nous envoie quelques photos, prises par Pierre-Clément JULIEN. Si vous ne connaissez pas Hélène Duverly, cette fois, vous ne pourrez pas la manquer... En dehors de ces activités de travaux publics (avec casque obligatoire !), elle a pris la délégation du commerce dans le 10e arrondissement en 2008, et à plusieurs reprises, Action Barbès a  fait des tournées dans le quartier avec elle, pour relever les débordements de certains étalages ou terrasses sur l'espace public.

    Notre souci de préserver l'espace public dans nos quartiers, soumis à une forte pression des commerces et de l'affluence des clients, a trouvé auprès de cette élue un certain écho. Mais comme chacun sait, tout est affaire de persévérance et de vigilance, car l'étal retiré aujourd'hui réapparait souvent le lendemain, ou au mieux... le surlendemain.

    La vue ci-dessous laisse voir l'espace par lequel circulent tous les matériaux : les poids lourds peuvent passer en effet sous ces poutrelles. On est là sous la construction amovible située sur le trottoir du boulevard de La Chapelle. On aperçoit la station aérienne du métro, à gauche de la photo.

    paris,barbès,louxor,commerce,hélène-duverly,étalage

    Et toujours les jolies mosaïques qui enchantent tous les visiteurs....

    paris,barbès,louxor,commerce,hélène-duverly,étalage

    qui ne manquent pas de constater, comme nous, qu'il était temps de les restaurer, car des pièces sont manquantes, abîmées, et des fissures sont apparues.