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commerce - Page 7

  • Une annonce publicitaire, une fois n 'est pas coutume

    paris,18e,Tati,publicitéC'est la première fois que nous recevons une annonce publicitaire sur notre adresse associative de la part de Tati. Ont-ils intensifié leur action commerciale via le net, ou bien ont-ils découvert notre existence ? C'est la question. En attendant, nous vous faisons cadeau de ce I love TATI relooké...

     

    Si vous avez envie d'en profiter, c'est du 28 mars au 7 avril 2012.

    Sachant que le Louxor ouvrira ses portes au printemps 2013, que TATI partage tout aussi emblématiquement ce lieu parisien avec le Louxor depuis des décennies, la MCVP ne pourrait-elle tenter un partenariat pour communiquer sur l'ouverture de son cinéma ? Des sacs représentant le bâtiment peut-être ?

  • Cinq ans après

    On oublie assez vite les démolitions et les constructions qui les remplacent. Voici un même emplacement situé sur la nouvelle placette Charbonnière, créée le long du boulevard de La Chapelle en neutralisant une partie de l'espace anciennement ouvert à la circulation.

     

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    L'immeuble s'inscrit dans un souci de rénovation urbaine et d'éradication des immeubles mal entretenus et insalubres.

    Les pieds d'immeubles nouvellement construits sont parfois difficiles à occuper, à louer à des commerces. Ici, le rez de chaussée est partagé entre l'entrée du parking en sous-sol et une boutique de produits orientaux. A côté, le café vient de sortir quelques tables en terrasse pour fêter l'arrivée du printemps.

  • Vital'quartier, une action contre la mono-activité commerciale

    Une réussite dans le quartier Château d'eau Lancry – un échec dans le quartier Entre deux gares

    Rappelons que la Ville de Paris tente depuis quelques années de limiter les effets néfastes des quartiers de mono activité commerciale. La Semaest est chargée de mettre en œuvre cette politique dans le cadre de l'opération « Vital' Quartier2 ». Pas facile à orchestrer. Liberté du commerce oblige.
    Il s'agit d'acquérir des locaux commerciaux soit par un achat à l'amiable, soit en utilisant un droit de préemption après une DIA (déclaration d'intention d'aliéner), ou encore par la signature d'un protocole avec un acquéreur qui s'engage à maintenir une activité précise.
    Dans le 10e, deux secteurs ont été délimités il y a un peu plus de 3 ans :

    • Château d'eau Lancry et,
    • pour notre quartier, «  Entre deux gares » (carte).

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     Opération qui se terminera fin 2021.Une réunion en mairie le 11 janvier devait permettre de faire le point depuis la réunion initiale du groupe de travail local (GTL) en février 2010 (voir notre bulletin n° 23 de mars 2010 page 2).

     D’une façon générale, on note un ralentissement des ventes lié en grande partie à la période que nous traversons.

    Pour autant quelle évolution observe-t-on par chez nous?
    Contrairement au secteur Lancry qui se transforme et se dynamise, le secteur « Entre Deux gares » n’évolue pas (deux fois moins de transactions que pour Lancry - 27 en 2009). La Sémaest a donc peu d’opportunités d’intervention. Les boutiques de vêtements de cérémonie (bd de Magenta, Faubourg Poissonnière, rues de Dunkerque, de Rocroy, Ambroise-Paré) et  les agences d’intérim guettent les locaux qui se libèrent. N’oublions pas que le secteur comprend également l’autre côté de la gare du nord (quartier Louis-Blanc-Aqueduc) avec de très nombreux commerces exotiques et des boutiques de téléphonie dites call-box, ces dernières en forte augmentation.
    Des représentants du conseil de quartier Louis-Blanc étaient justement venus pour témoigner de cette situation. Ils ont rendu leur analyse : à leurs yeux, la Ville a une vraie difficulté à être informée suffisamment tôt d’une transaction. Les futurs acquéreurs sont, eux, très attentifs au marché, ils s'organisent et sont très réactifs. Résultat, aucune acquisition n’est possible.
    On se pose des questions : situation irréversible ? Certains en sont convaincus. Actions menées trop tardivement ? Peut-être, oui. Il aurait fallu démarrer dès la première mandature, pour enrayer la tendance.

    Par ailleurs, un autre point intéressant a été soulevé: le manque de cohérence, voire de communication, entre les différentes sociétés d’économie mixte (SEM) de la Ville. Les bailleurs sociaux ne se préoccupent pas de cette problématique lorsqu'ils louent les locaux en rez de chaussée. La Ville peine à travailler avec eux. Pourquoi ? Rémi Féraud le reconnaît volontiers : «  Il y a une cohérence à trouver. La Seamest devrait interpeller Lyne Cohen Solal (adjoint au maire chargée du commerce) et le maire de Paris à ce sujet. »

    Article 58 : Peut-être une aubaine.
    Jean-Pierre Leroux du conseil de quartier Louis-Blanc est revenu sur l’article 58 de la loi Dutreil 2005-882 du 2 août 2005 (décret d’application du 26 décembre 2007), qui a pour objectif la sauvegarde du commerce et de l’artisanat et la préservation de la diversité commerciale. Il s’agit de permettre aux communes de définir un périmètre d’usage de leur droit de préemption lors de la cession d’un fonds mais également applicable pour des baux commerciaux. Il a mené l’enquête auprès de quelques villes. On en est aux prémices. Certaines communes ont délimité un périmètre mais n’ont pas préempté pour autant. La Ville ne pourrait-elle s’emparer de ce texte et confier cette nouvelle tâche à la Seamest ?
    Hélène Duverly, chargée du commerce dans le 10e a mis un bémol : «  Aucune grande ville ne l’a fait et pour cause, elle se retrouverait avec un nombre de locataires à gérer ; les bailleurs ont des droits, il ne faut pas l’oublier. Une mesure hasardeuse, coûteuse et non démocratique». Ses propos demanderaient de plus amples explications, notamment sur l’aspect non démocratique de la procédure. Quoi qu’il en soit, ils n’ont pas convaincu les membres du CQ qui comptent bien faire adopter un vœu lors de la prochaine plénière pour le présenter en conseil d’arrondissement ! Toutefois le risque est grand que le maire du 10e ne fasse la même réponse, à savoir : « Je ne m'opposerais pas si le Maire de Paris voulait expérimenter l'article 58 dans notre arrondissement. Mais ce n'est pas au programme de cette mandature ! »

    C’est une affaire à suivre de près, et même à approfondir. Chercher les écueils, trouver les avantages…. Nous avons trouvé les détails du dispositif sur le site de la Chambre de commerce de Rouen. Ici
    Jusque là, il faudra attendre. Les prochaines échéances électorales ne pourraient-elles être l’occasion d’interpeller les futurs candidats aux législatives et notamment Seybah Dagoma, candidate du PS pressentie dans la 5ème circonscription (10e et 3e arrondissements) et adjointe actuelle du maire de Paris ?
    Pour revenir au terrain, vous pouvez surveiller, en attendant, l’avancement des travaux de remise aux normes du local 83, rue de Maubeuge, une récente acquisition de la Semaest.  C’est dans quelques mois seulement qu’on connaîtra le futur locataire et la destination du commerce.

    Prochaine réunion du GTL dans deux ans, soit tout près de la prochaine élection municipale.
    N’hésitez pas à appeler la Sémaest si vous entendez parler d’un local à vendre !! Ils sont preneurs.

  • Côté commerce : le GTL du 10e

    Le GTL du 10e, c'est le groupe de travail local, qui réunit régulièrement les élus dont la délégation touche le commerce de l'arrondissement et les acteurs locaux de la démocratie participative. C'est l'occasion pour la Société d'économie mixte d'aménagement de l'Est de Paris (la Semaest) de présenter un bilan de ses activités et de donner une image de la situation du commerce dans le territoire où elle remplit sa mission.

    Pour ce qui nous intéresse dans la réunion de ce soir, les zones observées seront le "quartier des deux gares" et le "quartier Chateau d'Eau Lancry".

    La réunion n'est pas vraiment publique, elle s'adresse aux personnes qui ont suivi les dossiers au fil du temps, et ce sont surtout les conseillers de quartier qui participent. Elle aura lieu ce mercredi à 18 heures, dans la salle des mariages de la mairie du 10e et Action Barbès sera repésentée.

    Concrètement, dans nos rues proches, l'opération Vital Quartier, a permis de racheter une boutique abandonnée au 69 rue de Maubeuge et de l'attribuer plus tard - après une rénovation respectant les normes environnementales de la Ville - à une jeune entrepreneuse, parmi les personnes qui s'étaient portées candidates. Dans notre bulletin d'informations, nous avions fait plusieurs articles sur cette boutique : dans le n°23 en mars 2010, pour annoncer le rachat du local par la Sémaest et dans le n°26 en février 2011, pour faire part de l'ouverture du commerce de Rebecca Gillot, "Une fée dans l'atelier".

  • Pronenade estivale le 9 août côté 10e avec l'adjointe chargée du commerce

    A la demande d'Hélène Duverly, adjointe chargée du commerce dans le 10e, nous avons parcouru  le quartier, en privilégiant le boulevard de Magenta. En effet, des adhérents d’Action Barbès nous ont  souvent fait part de leur souci quant aux débordements des étalages, des magasins de chaussures notamment.

    Notre promenade a commencé devant les Bouffes du Nord puis rue du Faubourg Saint Denis jusqu'au Parvis de la gare du Nord

    Près du Théâtre des Bouffes du Nord, la Ville réfléchit à l'implantation d'un distributeur de billets à la demande d'un groupe bancaire. En effet, il n'y en a aucun dans ce large périmètre qui comprend les rues Louis-Blanc, Perdonnet, Cail, l'extrémité nord de la rue Faubourg Saint-Denis et la place  « T10 » (terme un peu barbare qui désigne le carrefour des rues Louis Blanc-Philippe de Girard-Cail-). Lorsqu'on habite ce quartier, il faut s'approvisionner soit à la nouvelle poste installée à l’extrémité de la gare du Nord, soit à la poste du boulevard de la Chapelle dans le 18e vers la rue Phillipe de Girard. Une situation qui surprend dans un quartier aussi commerçant.

    Parvis de la Gare du Nord : les chaises ne débordaient pas ce jour-là… pas plus que les chevalets des menus. Le temps pluvieux, très peu estival, n’y était certainement pas étranger. Le secteur était assez calme en ce mardi après-midi. Deux marchands ambulants sont bien autorisés devant la gare : le vendeur de bonbons du Boulevard de Denain côté pair, à qui l'on cherche un autre emplacement de façon à permettre une installation en contre terrasse au café qui fait l’angle, et un vendeur en maroquinerie à côté du kiosque à journaux côté impair.

    On ne peut passer dans ce secteur sans évoquer le stationnement à la fois envahissant, anarchique et incontournable des deux roues. Une fois qu’on a dit que le nombre des motos a augmenté de façon « imprévisible » à Paris durant ces dix dernières années, qu’on a déploré que l’espace qui leur a été réservé lors du réaménagement des abords de la gare est insuffisant, on n’a pas fait avancer la situation d’un iota. Comme nous étions en présence de l’élue chargée du commerce, il n’était pas de bon ton de parler urbanisme, sauf que les motos taxis… - ne serait-ce pas une activité commerciale cette fois ? - tiennent également beaucoup de place, vu la taille des cylindrées et l’emplacement que les chauffeurs ont choisi : juste à la sortie des taxis, les voitures taxis. Là encore, ce n'était le bon jour pour le vérifier. Elles étaient trop peu nombreuses pour en juger : peu de clients en août pour ce type de transport.

    paris 10e,commerce,étalagesRue de Maubeuge : la Semaest  vient de racheter la boutique du 83, anciennement agence d'intérim, juste à côté de la boulangerie. Plusieurs mois seront nécessaires avant d'en connaître la destination :
    il faut dans un premier temps faire un diagnostic, faire réaliser par un architecte la liste des travaux de mise aux normes, puis lancer un appel d'offres, réaliser les travaux et enfin choisir un type de commerce, en fonction des besoins du quartier et des demandes des preneurs de bail.
    La boutique fait environ 40m2 avec une petite salle au fond.

    Pourquoi pas une alimentation bio ou un artisan? Ce sera la deuxième boutique rachetée après celle du n° 69. La Semaest poursuit son action pour la diversifion des activités commerciales à d'autres endroits de l'arrondissement notamment rue du Château d'eau.

    Boulevard de Magenta : moins de clients mais toujours autant d'étalages

    Nous attaquions là le gros morceau de la tournée. Nous nous sommes en effet attachées aux boutiques du Magenta et plus particulièrement aux magasins de chaussures. Hélène Duverly a promis de demander aux services chargés des contrôles de venir en septembre sur le secteur pour une piqûre de rappel, le rappel des règles communes à tous les étalages parisiens…

    Sur le terrain donc, les commerçants étaient plutôt de bonne volonté mais aucun n'était au courant des règles à respecter. C’est tout au moins ce qu'ils affirmaient. Au cours des conversations, nous avons appris que deux sociétés se partagent les boutiques de chaussures du secteur, une situation similaire à celle des boutiques de vêtements de cérémonie.

    Hélène Duverly a rappelé inlassablement la règle des 1,60 m, espace minimum devant resté libre pour les piétons, donc à mesurer à partir des bordures des pieds d'arbres. Et cela tout le long du boulevard.

    Les commerçants visités ont tous accepté de ranger leurs étals différemment pour arriver à 1,20 m, la largeur qui leur est autorisée, au vu des feuilles dûment estampillées par la  DU.  Ils étaient  très étonnés de voir qu'ils dépassaient parfois les 2 mètres ! Plus surprenant encore, ils semblaient ignorer totalement la réglementation, l'un d’eux avouant même « Et bien… pendant les vacances, je pensais qu'on pouvait… ». Autre commentaire encore entendu : « Le voisin a sorti des porteurs, il empiète, il cache mes étalages, je suis bien obligé de faire pareil ! » Le rappel aux règles valables pour tous semble s’imposer. Heureuse initiative : nous étions venues mètre en main…

    Malheureusement, comme nous avons l'occasion de passer quotidiennement boulevard de Magenta, il est aisé - et navrant - de constater que tout est « rentré dans l'ordre » si l'on peut dire. Les étalages déplacés ont retrouvé leur espace initial.

    Une communication de la Ville sur la nouvelle réglementation en matière d'étalages et terrasses s'impose. Nous avions d’ailleurs demandé la réalisation d'une plaquette simplifiée lors d'une réunion du Comité de pilotage Barbès à l'Hôtel de Ville - demande entendue et approuvée par Philippe Chotard, secrétaire général et responsable de ce comité. Pourtant cela est resté sans effet. Sans vouloir jeter l’argent par les fenêtres en ces temps de crise, cette communication auprès des commerçants concernés serait la bienvenue. Ils ne pourraient plus mettre en avant la non information.

     

     

  • La mairie du 9e a perdu contre Carrefour mais pas contre Monop

    A plusieurs reprises nous avons écrit à propos de la prochaine ouverture d'un Carrefour rue Rochechouart, que rien n'a pu empêcher. Malgré les pétitions et la mobilisation des habitants, la ville et les élus du 9e n'ont pu interdire l'implantation d'un magasin Carrefour, la loi donnant raison à celui-ci.

    document?id=15568&id_attribute=11122 rue de Martyrs se jouait alors, il y a quelques mois, un scénario similaire avec la fermeture annoncée de la célèbre pâtisserie Seurre (plus que centenaire), certes un peu loin du carrefour Barbès mais bien connue de tous les gourmands.

    Gérard Seurre avait décidé de prendre sa retraite et le groupe Casino-Galeries Lafayette-Monoprix  était sur les rangs pour implanter un magasin Beauty Monop. Levée de boucliers dans le quartier. La mairie du 9e , grâce au plan local d’urbanisme, adopté en 2006 dans lequel elle avait judicieusement protégé la vocation commerciale et artisanale de la rue des Martyrs, a fait reculer les ambitions du groupe. En effet, pas grand chose d'artisanal dans ce type de boutique !

    Reste à attendre maintenant le successeur de la famille Seurre et surtout l'activité proposée.

  • Le Faubourg a des allures de Forêt Noire

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    Depuis quelques jours les sapins de Noël font les beaux sur le trottoir du faubourg Poissonnière, peu après la traversée de la rue de Dunkerque. Les familles les plus promptes à se plonger dans les décorations profiteront certainement du week end pour faire leur achat. C’est un peu tôt ? Pas vraiment, les peuples du Nord sont déjà dans ces préparatifs depuis un mois, et de plus, les sapins qui ont le vent en poupe, les Nordmann (abies nordmanniana ou caucasica), sont résistants. Votre sapin gardera sa belle allure jusqu’au Jour de l’an, malgré la chaleur des appartements.

    Cet homme du nord (Nordmann) ne fait pas référence à l’origine géographique du sapin mais au botaniste finlandais Alexander von Nordmann (1806-1866) qui en rapporta les graines. En réalité, c’est un conifère originaire de Géorgie, des montagnes de Crimée et du Caucase. Croissance lente : il lui faut 10 à 12 ans pour atteindre 2 mètres.

    D’autres variétés sont disponibles pour le même usage : les épicéas (Picea Abies), les Grandis  ou sapins de Vancouver (Abies Grandis), les Pungens (Picea Pungens) d’une couleur bleu argenté, ou encore l'Omorika ou sapin de Serbie (Picea Ommorika) qui possède des aiguilles bleu vert assez sombre au-dessus et blanches au-dessous.

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    Les prix chez notre fleuriste de quartier ADONIS vont de 19€à 125€ selon la taille et l’espèce.

    (Adonis fleuristes, 142 rue du faubourg Poissonnière, 01 48 78 20 65).

    Parallèlement le renne du Père Noël s’est installé dans la devanture de la boucherie Leboine, car tous les enfants  le savent, dans les forêts… il y a des rennes ! Au moins, au mois de décembre…PHOTOS - le renne du Père Noël Leboine web.JPG

    Il sera bientôt temps de passer les commandes pour les réveillons et les repas festifs. (Boucherie Leboine, 144 rue du Faubourg Poissonnière, 01 48 78 90 92)

     

  • Ouvert malgré les travaux

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    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.

     

  • Ouvert malgré les travaux

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    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.

     

  • Bingo, une nouvelle boutique de mariage !

     

     

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    Depuis peu de temps, quelques jours seulement, s'est ouvert une nouvelle boutique qui présente, y compris sur le trottoir, ses robes de cérémonie. Est-ce le printemps, la saison la plus propice aux noces en grandes pompes, qui favorise l'éclosion....?
    Le boulevard de Magenta, à l'angle de la rue de Dunkerque, là où des robes remplacent désormais des chaussures, est pourtant placé sous l'oeil vigilant de la Semaest dans un dispositif, appelé Vital quartier.

    L'action de ce dispositif, qui a principalement pour but de  maintenir la diversité commerciale, s'étend sur 10 arrondissements de Paris. Notre quartier de Barbès bénéficie de cette surveillance bienveillante sur quelques voies : le haut du boulevard de Magenta, la rue de Rocroy, la rue de Dunkerque et une partie de la rue du faubourg Poissonnière, côté 10e. Action Barbès participe aux réunions du groupe de travail local, qui s'est réuni pour la deuxième fois le 10 février 2010 (voir notre compre rendu).

    D'autres quartiers dans Paris sont classés Vital Quartier. Une rapide recherche révèle que certains sont de vrais succès, du moins les commentaires qu'on peut lire sur la toile tendent à le faire croire. Un exemple : la rue Saint Denis, qui au fil du temps concentrait un trop grand nombre de sex shops, a changé. Des locaux ont été acquis par la Semaest, à l'occasion d'une déclaration d'aliéner (d'une mutation) et remis en location, après une rénovation de qualité des lieux - c'est aussi une caractéristique de la mission de la Semaest-. Le but est bien entendu d'inverser la tendance et de favoriser la rénovation parallèlement.

    Que s'est-il passé à l'angle de la rue de Dunkerque ? On peut imaginer que le propriétaire est resté le même. Seul le preneur de bail a changé. Dans ce cas, impossible pour la Seamest d'intervenir. C'est la liberté du commerce qui prévaut. Ou bien, malgré sa vigillance, elle n'a pas été informée...

     

     

  • Fête des marchés

    457ca27855103e8fbc85b76e81e78493.jpgTrès bonne ambiance hier après midi au marché du square d’Anvers ! Pour célébrer le 4ème anniversaire du marché, la mairie de Paris avait décidé d’inaugurer là sa campagne Fête des marchés qui va durer jusqu’au 29 juin. A la fois lancée pour soutenir le commerce de bouche dans les quartiers et faire la promotion des produits de Rungis, la fête des marchés est aussi une manifestation écolo puisque les commerçants se sont engagés à ne plus diffuser de sacs polluants non biodégradables. Pour ce faire, la Ville a donné 150 000 sacs qui sont distribués par les commerçants au moment des achats.

     

     

     

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    En musique, la petite cérémonie de lancement a été présidée par Line Cohen-Solal, adjointe au Maire de Paris en charge du commerce en présence de Michel Guyet, président de l’association des commerçants du quartier.

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    Elle a fait ensuite le tour du marché en compagnie de Jacques Bravo Maire du 9ème, Laurent Chabas, 1er adjoint et de Claire Morel, Conseillère d’arrondissement.

    Le maintien de ces marchés dans Paris reste d’actualité. Ils sont encore très fréquentés mais les habitudes de consommation changent. Par contre, le maintien du petit commerce, et particulièrement du petit commerce de bouche, pose, lui, problème. « Cela touche l’ensemble de Paris » reconnaît Line Cohen-Solal qui a lancé il y a 3 ans une campagne contre la mono-activité dans certains quartiers « qui donne des résultats intéressants, notamment dans le 3ème » nous dit-elle.

    Le marché d’Anvers, lui, est un véritable succès. Lancé il y a 4 ans, les habitués, qu’ils soient commerçants ou clients, sont contents, particulièrement des horaires. « C’est là le meilleur marché de l’après midi de Paris » affirme le gestionnaire des marchés parisiens. Mezzo voce, Jacques Bravo reconnaît que les prix pratiqués restent un handicap, comme pour les commerces de la rue des Martyrs, quand bien même la qualité est là. Il est sûr que faire ses emplettes au square d’Anvers ou au marché de Barbès n’a pas le même impact sur le porte monnaie !

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  • Bars du quartier Clignancourt-Ramey: le point avant la rentrée

    L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence On Fête"?

    Suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt/Ramey, une médiation conduite par la mairie du 18e arrondissement a abouti à l'élaboration d' une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence On Fête" , signée le 10 mars 2015 par la mairie et la majorité des bars du quartier. (voir notre article)

    En signant cette charte, les exploitants des bars s'engageaient à mettre en œuvre plusieurs actions permettant de concilier leur activité avec la tranquillité du voisinage, en renforcement des obligations réglementaires. En particulier, sur les 2 actions suivantes, probablement les plus intéressantes pour permettre une bonne cohabitation:

    -  assurer la fermeture effective des terrasses à minuit, y compris en période estivale

     - fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale.

    Les 2 réunions du comité de suivi prévu dans la charte, tenues les 4 mai et 3 juin 2015, ont permis de de constater que les exploitants signataires respectaient dans l'ensemble leurs engagements à ces dates, malgré quelques manquements identifiés. (voir articles de mai et juin)

    Il est à noter que, suite à la demande d'un des établissements de modifier dès juin 2015 les horaires de fermeture de terrasse prévues dans la charte, la mairie du 18e, en accord avec les associations présentes, a précisé qu'il était prématuré d'envisager des aménagements de la charte et qu'un retour d'expérience d'environ un an semblait indispensable.

    Le pari est-il gagné? Rien n'est moins sûr. En effet, on constate que, tous les soirs depuis juin 2015 et l'arrivée de l'été, quasiment plus aucun établissement signataire de la charte ne met en œuvre les engagements de fermeture de la terrasse à minuit  et de fermeture des devantures à 22h30 (les terrasses et les devantures restent généralement ouverte jusqu'à 2h- heure de fermeture des établissements). Pour certains établissements, cette situation s'accompagne également parfois d'extension relativement importante des limites des terrasses autorisées.

    Interrogé sur cette situation, M. Gonzalez, élu du 18e en charge de la médiation, a étrangement expliqué qu'elle était due à la canicule (qui concerne pourtant une période limitée depuis juin 2015 ) et a assuré que la charte continuait à s'appliquer. Toutefois, la mairie devait faire un point plus précis sur la situation en juillet 2015 mais il n'a pas été donné de retour sur cette action.

    Il serait effectivement dommage que cette charte de la vie nocturne prenne déjà fin, moins de 4 mois après sa signature, car elle semble être une démarche intéressante pour  permettant de concilier l'activité nocturne des établissements du quartier avec la tranquillité des riverains. Une problématique qui est loin d'être réservée au quartier Cligancourt-Ramey, ni même à la capitale. Pas simple!