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  • Appel à manifestation : "Crack à la Villette : que fait l'État ?"

    Excédés par l'immobilisme des autorités étatiques face à la crise du crack dans le nord-est parisien, des habitants et des commerçants d'Aubervilliers, de Pantin et du 19e arrondissement appellent à une manifestation ce samedi 26 mars à 17 h 30 (le rendez-vous fixé à l'angle de l'avenue Jean Jaurès et de la rue Émile Reynaud à Aubervilliers). Une série d'actions symboliques pour exprimer la colère et le désarroi des habitants seront menées à cette occasion. Cette manifestation vise à rappeler à l'État ses responsabilités face à la situation intenable pour les habitants et commerçants des quartiers concernés. Une situation que l'État a lui-même créé en rassemblant dans ce secteur les usagers de crack déplacés des jardins d'Éole par la Préfecture de police.

    Communiqué de presse 

    Crack à la Villette : 6 mois d'inaction des pouvoirs publics : un quartier brisé mais des habitants et commerçants mobilisés

    Depuis le 24 septembre 2021, les riverains du quartier Villette - Quatre Chemins (Pantin, Aubervilliers, Paris 19e)  sont abandonnés à une situation intolérable. Depuis six mois, habitantes et habitants, commerçantes et commerçants, salariées et salariés du quartier subissent les désastreuses conséquences du déplacement d’un camp de consommateurs de crack au square Forceval, Porte de la Villette.

    Dans ce square se déroule sous les yeux de la Police un trafic de mort qui fait chaque jour plus de victimes. L'inertie de l'État face à cette situation n'a d'égal que son mépris à l'égard d'un quartier qui cumule un nombre incalculable de difficultés : pauvreté, mal logement, pollution, trafics de cigarettes et de cannabis, et depuis septembre 2021 désormais, nous vivons avec des malades à nos portes et dans une insécurité galopante pour tous.

    Les agressions et faits divers sont désormais notre quotidien. Le dernier en date : samedi 12 mars, un commerçant de Pantin a reçu plusieurs coups de cutter de la part d'un toxicomane.
    Nous ne pouvons même pas poser à l'Etat la question de savoir s'il faut un mort pour qu'il prenne enfin ses responsabilités : des morts, il y en a déjà eu plusieurs, mais passés sous silence, car de l'autre côté du mur.

    La situation est tellement intenable que des agents de la RATP ont exprimé leurs inquiétudes auprès de leur direction, certains demandant de fermer la station Porte de la Villette : les conditions de sécurité n'étant tout simplement plus réunies pour exercer le service public du transport.

    Monsieur Darmanin, à l’Assemblée Nationale s'est exprimé ainsi il a six mois : "cette situation ne peut durer que quelques heures, voire quelques jours"!

    L’Etat  se moque de nous ! Nous allons nous moquer de lui.

    Samedi 26 mars, nous inaugurons le "Quartier de la Défonce" afin de donner, dans une parodie théâtrale, un nom à cette indignité nationale.

    Samedi 26 mars, les riverains manifesteront, les commerçants baisseront leurs rideaux, pour exiger des pouvoirs publics l’évacuation de ce campement indigne et des solutions pérennes de prise en charge de ces personnes malades.

    Samedi 26 mars, au mur de la honte, interventions artistiques, discours, débats, apéro géant de combat, musique, seront organisés afin non seulement d'exprimer notre solidarité avec toutes celles et ceux qui souffrent de cette situation mais aussi notre immense colère et notre rage face aux responsables de cette situation dont le silence est assourdissant !

    - 93 Anti Crack - collectif de riverains, de commerçants, d’Aubervilliers et de Pantin
    - Des habitants et commerçants de Paris 19ème

     

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  • Marché Barbès: protestation de commerçants

    Lundi dernier une trentaine de commerçants du marché Barbès a défilé du métro La Chapelle à la mairie du 18e.

    paris,paris 18e,commerce,marché barbès,manifestationUne première pourrait-on dire. Alors pourquoi? (voir article du Parisien du 2 mai )

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    Samedi , on pouvait lire ces revendications placardées sur les camions du marché.

    Nul doute que les choses bougent depuis nos articles récents sur les dysfonctionnements du marché et la réunion du 11 mars avec Olivia Polski, adjointe chargée du commerce à la mairie de Paris - réunion à laquelle nous participions.

    Pour l'historique, voir nos articles des 22 février, 25 février, 4 mars et du 1er avril sur le voeu voté en Conseil de Paris de mars.

    Nous avons toujours exprimé notre soutien au maintien du marché alimentaire de notre quartier. Mais cela fait plusieurs années que nous écrivons et alertons les élus sur d'indispensables améliorations à apporter. Nous pouvons donner raison aux commerçants sur l'état du sous-viaduc avec un sol parfois dangereux, des pieds d'arbres en très mauvais état, sans oublier la saleté près des piliers qui sentent l'urine. Les sauvettes sont importantes tant dans l'allée centrale qu'autour du marché.

    Pour le reste, il s'agit du respect d'une règlementation peut-être peu respectée jusque-là. Les services de la ville agissent et rien de bien anormal. Les camions stationnés à cheval sur la piste cyclable et le trottoir côté 10e bénéficient d'une "tolérance" de la préfecture de police et ne sont pas verbalisés.

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    les livraisons nocturnes interdites continuent (photo nuit du 26 au  27 avril)

    Pour les riverains, les clients et les commerçants, des améliorations sont attendues pour un marché plus agréable et serein. Un sujet qui sera très probablement évoqué lors du prochain Comité de pilotage Barbès début juin et sans doute un peu avant lors de la réunion publique sur la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad annoncée pour ce mois de mai.

  • D'une manif' à l'autre...

    Intéressée par notre article sur les défilés du 1er mai, y ayant participé elle-même, une lectrice nous a transmis l'information suivante dès le lendemain.


    "Alors, comme ça, on a failli s'y croiser aussi ...
    A la manif', vous avez certainement vu ou entendu près du square Galli cette jeune militante de "Coup pour Coup 31"  qui engageait fougueusement, par haut-parleur hurlant interposé, badauds et défilants à se joindre à leur manif qui se tiendra le 8 mai prochain, 14H à ...... Barbès.
    C'est le mot "Barbès" qui a attiré mon attention.
    Révolution peut-être, mais je vois avant tout que notre quartier risquera d'être occupé... par les CRS. Mieux vaut le savoir, en particulier pour les bus que nous voulions emprunter ce jour-là. Tout sera bouclé. "


    Notre blog reçoit régulièrement les flashs et les communiqués de presse de la Préfecture de Police, nous vous avertirons plus précisément si cette manifestation est annoncée par la Préfecture. Les précédentes n'ont pas réuni énormément de manifestants, mais en effet, par précaution, les forces de l'ordre sont, elles, sur place en grand nombre.

  • Ce soir à l'IMA : débat et projection du film "le silence du fleuve"

    Dans le cadre des Jeudis de l'Institut du Monde Arabe  et à l’occasion de la parution de la bande dessinée Octobre Noir (éditions Adlibris), l’IMA organise une soirée constituée d’un débat puis de la projection du film de Mehdi Lallaoui : Le Silence du fleuve

    salle du haut conseil - 18h30

    Institut du Monde Arabe

    img_nl_jeudima_oct61_0.jpgOCTOBRE 61 POUR MÉMOIRE

    Au cours des mois précédant la manifestation du 17 octobre 1961, 22 policiers sont tombés en France métropolitaine sous les balles des commandos du FLN (Front de Libération Nationale). A la demande des syndicats de police, un couvre-feu concernant les travailleurs algériens est alors instauré par le préfet de police de Paris Maurice Papon.
    Pour protester contre ce couvre-feu discriminatoire, la Fédération de France du FLN appelle les Algériens de la région parisienne à manifester pacifiquement, avec femmes et enfants, le 17 octobre, à 20h30, sur les Champs-Élysées.
    Le général de Gaulle, président de la République, donne carte blanche à Maurice Papon pour interdire et disperser la manifestation perçue comme une pression sur les négociateurs français et indépendantistes algériens qui traitent, à Evian, du futur statut de l’Algérie. Les forces de l'ordre affrontent les manifestants et en arrêtent de nombreux qu’elles embarquent en différents lieux … On ne sait toujours pas aujourd’hui le nombre des morts. On compte entre 100 et 200 disparus et 2300 blessés suite à cette manifestation.

    Avec : Didier Daeninck, écrivain ; Mako (Lionel Makowski), illustrateur de bandes dessinées ; Benjamin Stora, historien et universitaire ; Mehdi Lallaoui, réalisateur et écrivain ; Samia Messaoudi, militante associative et fondatrice de l’association « Au Nom de la Mémoire » ; Jean Daniel, écrivain et journaliste ; Aïssa Dérrouaz, responsable des éditions AdLibris ; M’hamed Kaki, responsable associatif.

    Voir également sur le site de Mediapart, en clair, le film et en association avec Au nom de la mémoire, des textes d'écrivains réunis dans le livre 17 octobre, 17 écrivains se souviennent.

  • Les habitants du quartier Barbès en colère (acte 1)

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    Depuis quelques années, le quartier Barbès a changé, il s’est considérablement amélioré ! La réhabilitation de la Goutte d’Or, la rénovation de la station de métro, les aménagements des  boulevards de Rochechouart, de Magenta, Barbès, l’ouverture du Centre Barbara, beaucoup d’éléments démontrent que nous sommes sur la bonne voie. Le projet de rénovation du cinéma Le Louxor en  est un autre indice.

    La propreté de la ville a été, avec le logement, un sujet de prédilection au cours de la dernière campagne électorale pour l’élection du maire de Paris. Cette notion de propreté est d’ailleurs difficile à cerner, chacun ayant ses critères mais il n’est pas contestable que ce qui se passe à Barbès en la matière pose un réel problème que l’association des habitants de ce quartier, Action Barbès, créée en 2001, a décidé de prendre à bras le corps.

    Bertrand Delanoë a eu beau jeu au cours de la campagne électorale de dire que si Paris était sale, c’est bien que certains le salissaient ! Frappé au coin du bon sens, ce discours fut adroitement relayé dans les arrondissements qui nous préoccupent, les 9ème, 10ème et 18ème, par les candidats des listes Paris, un temps d’avance tout en admettant néanmoins que l’organisation actuelle des services de propreté de la ville n’était peut être pas optimale, que des améliorations pouvaient être envisagées et que cela constituait une priorité pour le début de la nouvelle mandature. Notons à cet égard comme significatif que, dans le 9ème, la question de la propreté a été confiée au 1er adjoint Laurent Chabas et que dans le 10ème, c'est le maire lui-même, Rémi Féraud, qui s'est attribué cette délégation.

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