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L'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) vient de publier une intéressante étude à propos de l'évolution du commerce à Paris, étude réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.
Le maintien du commerce de proximité est depuis déjà plusieurs années une des priorités de la Ville de Paris. Par différents moyens (fléchage de zones dans le Plan Local d'Urbanisme, soutien via la SEMAEST, ...), elle essaie de lutter contre un mouvement lié au changement d'habitudes les consommateurs qui semblent préférer désormais les grandes enseignes ou le e-commerce aux petites boutiques de quartier, très pénalisées au niveau des heures d'ouverture. Comment garder, en effet, le personnel ou l'unique vendeuse jusqu'à 22 heures tous les soirs ? Or les Parisiens travaillent bien souvent tard, et rentrent donc tard à la maison... dès lors, ils apprécient de prendre un plat préparé surgelé et une barquette de carottes râpées au pied de leur immeuble. L'installation galopante des enseignes type Monop' et Carrefour City, compétition rageuse entre Casino et Carrefour, montre que des places sont à prendre dans Paris intra muros et qu'elles peuvent se révéler rentables.
L'étude de l'APUR est donc un état des lieux en 2014 avec une mise en perspective sur les années antérieures. Elle est extrêmement riche en informations.
Cliquer sur l'image pour télécharger la synthèse (fichier PDF)
Les 9e, 10e et 18e ne sont pas les plus mal lotis de Paris en ce qui concerne le commerce. Les trois cartes ci-dessous issues de l'étude le montrent clairement (cliquer sur les cartes pour les agrandir).
9e arrondissement
10e arrondissement
18e arrondissement
Notons quelques grands traits. Si la quantité de commerces et leur densité semblent stables dans le temps, il est clair qu'il y a une évolution de la nature de ces commerces.
Comment ne pas voir que les marchands de journaux sont moins présents (moins 19% depuis 2011) ou bien les librairies (moins 10% depuis 2011) ou encore les garages (moins 12% depuis 2011), sans doute le résultat de la baisse du nombre de voitures équipant les ménages parisiens mais plus sûrement du prix du foncier à Paris. C'est le commerce de gros qui a le plus souffert : moins 23% depuis 2011.
A l'inverse, les supérettes ont fleuri (plus 9% depuis 2011) tout comme les opticiens (plus 18%). Le commerce alimentaire traditionnel spécialisé (chocolaterie, surgelés, cavistes, ...) se tient bien (plus 3%) tout comme les cafés restaurants (plus 6%). Enfin remarquons le fort développement des boutiques pour les soins du corps parmi lesquelles les salons de massage (plus 6%).
Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'étude complète est à disposition (fichier PDF) sur le site de l'APUR. Voici le lien L'évolution des commerces à Paris 2011-2014.
Le conseil de quartier Montmartre, tenu le 25 mars dernier, portait sur le thème des transports publics et des déplacements.
Ce conseil de quartier étant le dernier de l'équipe d'animation actuelle dont le mandat s'achevait le 31 mars, a été l'occasion en préambule de présenter un bilan de l'action du CQ ces deux dernières années.
Il a ainsi été mis en avant les principales réalisations :
- la présentation d'un vœu en conseil d'arrondissement pour demander une extension de la protection du commerce et de l'artisanat dans le cadre de la modification du PLU (avec toutefois un bilan décevant cf notre article) ;
- la distribution de livres dans les écoles du quartier; le soutien du projet "les ruches de Montmartre" ;
- le portage de cinq projets dans le cadre du budget participatif ;
- l'intervention artistique sur les potelets anti stationnement de la rue Piémontési.
Il a été également présenté les difficultés rencontrées par le conseil de quartier, notamment des réponses insuffisantes de la Ville et des Services municipaux sur des sujets récurrents depuis plusieurs mandatures. Ce bilan relativement maigre et les difficultés rencontrées démontrent la nécessité de revoir le rôle et le fonctionnement des conseils de quartier dans le 18e arrondissement, dont le renouvellement des équipes d'animation de l'ensemble des quartiers est prévue le lundi 13 avril 2015.
Transports
Sur le sujet des transports publics, Mme Passeron de la RATP a confirmé l'information donnée dans le dernier journal municipal : le renouvellement des bus électriques du Montmartrobus est prévu à partir de fin 2015, suite à la validation du STIF, autorité organisatrice des transports en commun en Ile de France. Onze nouveaux bus seront ainsi progressivement mis en service en remplacement des onze bus existants qui sont en fin de vie (la présentation complète ici) .
Mme Passeron a ensuite apporté des informations sur les ascenseurs des stations Abbesses et Lamarck-Caulaincourt qui subissent des pannes fréquentes. Chacune de ces stations disposent de deux ascenseurs avec des cabines spécifiques de près de 100 personnes, renouvelées en 1998 et 1999, qui ne sont pas bien adaptées aux usages souhaités. La RATP envisage ainsi de remplacer ces deux "méga-ascenceurs" par quatre ascenseurs de capacité plus réduite courant 2016. Les travaux devraient durer sept mois pour chaque station, et en raison des contraintes du site, la RATP envisage de fermer les stations pendant ceux-ci.
Aménagements de voirie
La réunion a ensuite porté sur le bilan des aménagements ponctuels réalisés de 2011 à 2013 dans le quartier Clignancourt Ramey, avec un rappel par M. Monello, responsable des Services de la voirie du 18e arrondissement, de l'historique de ces projets, la présentation des plans des carrefours réaménagés et les résultats des comptages suite à la modification du plan de circulation (la présentation ici) . Les échanges maintenus avec les participants à la réunion du conseil de quartier ont permis de confirmer la position de notre association lors de la réunion dédiée à ce sujet tenue le 16/12/14 avec M. Beppo, élu en charge de l'espace public du 18e et M. Monello : bien que la situation se soit améliorée grâce à ces aménagements ponctuels, des dysfonctionnements majeurs perdurent (notamment un non respect du sens interdit) qu'il convient de résoudre dans le cadre d'un projet d'aménagement global du quartier Clignancourt- Ramey (lire notre article sur le sujet). Point positif : M. Beppo a confirmé que la mairie prévoyait un réaménagement de la rue de Clignancourt entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani visant à un meilleur partage de l'espace public au bénéfice des piétons et des circulations douces. La phase de diagnostic étant à priori lancée, Action Barbès a souligné l'importance qu'une concertation la plus large possible soit menée dès à présent, en étudiant également les améliorations possibles pour résoudre les problèmes constatés sur les premiers aménagements. Il reste à espérer que la mairie du 18e mettra effectivement en place une vraie concertation permettant une bonne appropriation du projet par les riverains.
La réunion s'est achevée par un bilan du dispositif Paris Respire dans le quartier Montmartre, qui a entraîné peu de réactions du public. Principale information donnée par M. Beppo : des réflexions sont menées pour faire évoluer le dispositif Paris Respire à Paris (extension de périmètre, création de nouveaux quartiers, extension le samedi, etc...) mais à ce jour rien n'est décidé.
Les conseils de quartiers (CQs) ont été généralisés dans les 122 quartiers de la capitale lors de la première mandature de Bertrand Delanoë (2001-2008). Ils ont connu alors un certain succès et la participation des Parisiens y était satisfaisante, semble t-il. Chacun reconnait aujourd'hui que ces CQs se sont essoufflés et que de moins en moins de gens y assistent. Ce constat a été partagé par tous les candidats aux municipales de 2014 et a fait l'objet d'une attention particulière lors de la campagne électorale. Certains engagements ont été pris notamment par l'actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo, sur le sujet dans le cadre plus général du fonctionnement de la Démocratie locale à Paris (lire Ca devrait bouger côté conseils de quartier).
Notre association Action Barbès s'est toujours intéressée aux CQs et s'y est investie dans les quartiers jouxtant le carrefour Barbès, voire au-delà. Dans bien des cas, nous sommes présents dans les équipes d'animation comme aujourd'hui pour les CQs Anvers Montholon (9e), Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (10e) et Montmartre (18e) et nous assistons aussi régulièrement aux CQs La Chapelle Marx Dormoy, Goutte d'or Château Rouge (18e) et Louis Blanc Aqueduc (10e). Dans le cadre des renouvellements des équipes d'animation actuellement en cours dans les 10e et 18e, nous avons posé notre candidature dans certains quartiers.
Sans vouloir généraliser notre expérience, il nous faut constater un certain nombre de faits.
D'abord la réelle baisse de mobilisation des habitants pour assister/participer à ces conseils aujourd'hui. Seuls les sujets un peu sensibles comme la propreté, la sécurité ou bien des aménagements importants de voirie arrivent encore à intéresser mais guère plus. Il y a bien sûr des différences, cette baisse de fréquentation est moins marquée dans le 18e qui est un arrondissement très peuplé.
La relative faiblesse des équipes d'animation qui sont en général toujours constituées des mêmes personnes, en petit nombre. Certaines sont motivées mais certaines sont peu actives et rendent le travail de ces équipes difficile et quelques fois laborieux.
L'hétérogénéité des chartes de fonctionnement des CQs et leur complexité rendent le fonctionnement de cette Démocratie participative très lourd et parfois incompréhensible (lire Des conseils de quartier sauce locale).
Le rôle joué par les élus référents reste ambigu. Disons que dans bien des cas, les CQs fonctionnent dans une autonomie surveillée. La politique n'est jamais très loin ce qui a sans doute tendance à faire hésiter nombre de gens à participer.
La mairie de Paris n'ignore pas ces problèmes et a lancé plusieurs actions afin d'essayer d'y trouver une solution. A l'initiative de Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée en autres de la Démocratie locale, un voeu a été voté au conseil de Paris. Il y est mentionné, parmi d'autres mesures, que la charte de participation des Parisiens aux conseils de quartier serait révisée et qu'un outil numérique serait mis en place pour faciliter la circulation d'informations.
Nous avons interrogé Pauline Véron sur ces mesures et sa réponse sera intéressante à lire.
A suivre.
« Studio 360° », c’est le nom du centre culturel qui devrait, d’ici deux ans, conférer un nouveau visage à l’angle des rues Léon et Myrha, aujourd’hui jardin provisoire et terrain de pétanque. À l’occasion de la réunion organisée samedi 14 mars à l’invitation de l’association Cavé Goutte d’Or, un point a été dressé aux Xérographes sur l’avancement de ce premier projet culturel « 100 % privé » du quartier. Outre ses promoteurs, plusieurs acteurs du quartier étaient représentés, notamment la Table ouverte, le 18e du Mois et Action Barbès.
Porté par le label et maison de production Accords Croisés, ce projet est à dimensions multiples. Le lieu, en effet, accueillera une salle de répétition en sous-sol, un restaurant au rez-de-chaussée, une salle de spectacle d’une capacité variable de 180 places à 300 places sur trois étages, un petit studio d’enregistrement, des bureaux et des loges destinées à des résidences d’artistes de quelques mois aux étages supérieurs, et enfin, un potager sur le toit (conçu par Topager).
Finalement, la question de la présence des cars de tourisme à Paris, c'est un peu comme le serpent de mer, ça n'en finit pas !
Objet d'une attention particulière pendant la campagne électorale de 2014, la présence des autocars de tourisme ne cesse de polluer la vie des Parisiens, au sens strict du terme.
Mais regardez ces deux reportages, l'un de 1985, l'autre de 1997. Avons-nous progressé depuis ? Guère en vérité. Ce que nous montrent aussi ces deux vidéos, c'est l'absurdité de certains arguments, toujours les mêmes, du genre vous allez tuer le commerce, ou alors vous allez gêner la venue des touristes. On voit ce qu'il faut en penser aujourd'hui avec le recul.
1985
1997
Souhaitons que les choses aillent plus vite et que des décisions disons "radicales" soient prises en la matière. Car quelque chose ne va pas. Comme pour les vidéos ci-dessus, prenons Montmartre, endroit incontournable du tourisme parisien. Beaucoup de touristes viennent en cars et cela représente donc beaucoup de cars. Pour les garer, quatre malheureuses places devant le lycée Jacques Decour boulevard de Rochechouart dans le 9e et quatre autres boulevard de Clichy devant .... Le Moulin Rouge dans le 18e (cela ne s'invente pas!). Chacun peut le constater de visu mais c'est officiel dans le livret du stationnement des cars comme l'indiquent les cartes ci-dessous. Vous trouverez cet intéressant document en cliquant ICI. Et notez bien que ces emplacements sont clairement mentionnés pour la "dépose/reprise"; il y a des opérations qui durent ....
Que fait la mairie de Paris ? Deux adjoints d'Anne Hidalgo sont en principe chargés de la question : Jean François Martins pour son volet Tourisme et Christophe Najdovski pour le volet Transport. Force est de constater que les choses vont extrêmement lentement devant une question assez brûlante comme l'épisode de pollution que nous venons de connaître. Notons au passage l'étrange silence de ces adjoints sur le sujet des cars de tourisme pendant ces jours pénibles de pollution intense.
Il faut commencer par avoir moins de cars dans Paris, en limiter l'entrée en leur offrant des aires de stationnement reliées à des modes de transports doux. D'autres villes en Europe ont fait cela. La création de zone à trafic limité comme le prévoit le plan vélo de la mairie du 9e aux alentours des Grands Magasins boulevard Haussmann peut apparaitre comme une solution mais elle ne fait que repousser le problème ailleurs. On nous dit que les lobbies autocaristes sont puissants et très actifs? Cela nous ramène à 1985 et 1997. Allez mairie de Paris, un peu de courage !
Vous n'avez pas voté dimanche 22 mars et vous ne voterez pas plus le 29. Voilà la réalité. Pourquoi ? Vous avez, petits veinards, déjà voté pour élire vos conseillers départementaux, c'est comme cela que se nomment désormais les anciens conseillers généraux, il y a un an, lors des élections municipales. Car sans vous en rendre compte, Paris étant à la fois ville et département, vos conseillers de Paris sont également vos conseillers départementaux. Les détails juridiques sont expliqués sur le site paris.fr Pourquoi les Parisiens ne votent pas ? Allez, consolons-nous, les Lyonnais sont dans le même cas que nous.
Et puisque nous parlons Démocratie et engagement citoyen, nous vous communiquons une petite étude réalisée conjointement par l'Assemblée Nationale et la fondation Jean Jaurès à propos de l'engagement citoyen et l'appartenance républicaine. Cette étude fait évidemment suite aux événements tragiques de janvier et aux manifestations qui ont suivi.
Chacun pourra regarder les tableaux et en tirer ses propres conclusions, le document est très clair.
Cliquez sur l'image pour télécharger l'étude - fichier PDF
A l'heure où beaucoup de quartiers entourant Barbès sont confrontés à de nombreux problèmes et font l'objet de traitements spécifiques (politique de la Ville, Zone de Sécurité Prioritaire, revitalisation du commerce, ...), à l'heure où deux arrondissements (10e et 18e) sont en train de former de nouvelles équipes d'animation pour leurs conseils de quartier, à l'heure où donc l'engagement citoyen et l'appartenance à la République sont des enjeux essentiels, il n'est pas inintéressant d'avoir une idée de ce que pensent les Français sur le sujet.
Nous relayons ici une information de la mairie du 18e sur le quartier Goutte d'or qui nous intéresse vivement.
La Semavip présentera les actions menées pour la lutte contre l'habitat insalubre et les évolutions architecturales et urbaines qui ont accompagné la rénovation de ce quartier populaire. On sait qu'elles ne font pas toutes l'unanimité. Une bonne occasion d'en débattre.
Rendez-vous mercredi 1er avril à 19h
à la mairie du 18e, salle des mariages, place Jules Joffrin
Une adhérente nous écrit.
Le but était de profiter du soleil ! Comme les vieux, qui sortent la chaise devant la porte, à l'abri du vent, moi je sors mon appareil photo et je fais un tour là où mes pas me portent.
Je voulais voir les nouveaux comblements au pied des arbres du Magenta, dont on m'avait parlé récemment. Quel fiasco cette histoire de pieds d'arbres ! Il y en a de toutes les formes, des creux, des cimentés, d'autres en butte, et parfois comme ceux-ci, certains disposent d'un cercle autour du pied et d'un comblement assez propre à base d'un matériau composite qui laisserait, aux dires des "sachants", passer les eaux de pluie. Le plus clair du temps ce sont les eaux de lavage de la boutique la plus proche qui parviennent au pied de l'arbre. Ça demande d'être résistant, une carrière d'arbre d'alignement à Paris !
Placette Paré-Patin : la colonne à verre enterrée semble avoir définitivement laisser sa place à une bonne vieille bonbonne verte. Pas esthétique mais efficace. Saura-t-on jamais pourquoi celle-ci et celle implantée en haut du faubourg Poissonnière ont été rétrogradées ? Les passants sont-ils là trop obtus pour comprendre qu'on n'y met pas n'importe quoi ? Comme un paquet de cigarettes vide.... (Croyez-en un témoin oculaire). Néanmoins, interrogée sur cette anomalie en haut de la rue du Faubourg Poissonnière, la marie du 9e évoque la piste d'un défaut de fabrication de ces colonnes qui les rend inutilisables.
La circulation est tranquille à cette heure de la matinée. Alternée ou pas, il y a peu de voitures, mais toujours autant de camionnettes et de camions de livraison, et bien sûr des cars de tourisme, puisque l'interdiction ne les concerne pas.
Rue de Maubeuge (côté nord entre Paré et Chapelle) : les deux distributeurs de seringues stériles sont propres, nickel chrome. Pas le moindre tag. Au retour, nous assisterons au passage de SAFE venu recharger les automates. Il reste 4 boites de seringues dans l'un quand la porte s'entrouvre devant nous. On a frôlé la rupture de stock en fin de week-end.
Ah, nous arrivons aux fameux travaux du carrefour de Tombouctou : après deux années de blocs béton sur les deux tiers de la place, disons de l'espace, car il ne s'agit pas d'une place, on rejoue un autre scénario. Il faut permettre aux automobilistes de tourner à gauche vers Barbès, s'ils veulent, par exemple, rejoindre leur parking Vinci au 112 boulevard de la Chapelle. Jusque là il leur fallait tourner sur la place de la Chapelle. A certaines heures, c'est galère comme disent les jeunes. Et nul besoin d'ajouter quelques voitures de plus à l'embouteillage déjà existant.
Sur le pont Saint-Ange, les autocars de touristes sont alignés côté 18e comme d'habitude. Le seul avantage du printemps est que la température n'exige pas le fonctionnement de la climatisation. Les moteurs sont donc à l'arrêt. Pas pour longtemps.
Et enfin, voici la place de la Chapelle, vide... Il y aurait donc bien un effet de la circulation alternée ?
Le tronçon de la rue de Clignancourt situé entre la rue Muller et la rue Chirstiani dans le 18e a été transformé en voie réservée aux bus, taxis et vélos en 2013, dans le cadre de la modification du plan de circulation mise en œuvre par la mairie de cet arrondissement, notamment pour sécuriser le carrefour rue de Clignancourt-rue Ramey. Cette modification a entrainé la mise en place d'un sens interdit, précisant "sauf bus, taxis, vélos".
Or, il suffit de boire en café à la terrasse d'un bar du carrefour pour constater le nombre particulièrement important de véhicules non autorisées (avec une part substantielle de 2 roues motorisés) qui ne respectent pas ce sens interdit et empruntent ce tronçon de la rue de Clignancourt pour rejoindre le boulevard Barbés. Même les services municipaux (camions de ramassage des ordures notamment) ne respectent pas l'interdiction.
Cette constatation a été corroborée par la présentation des résultats des comptages routiers présentés à notre association par la mairie du 18e en décembre 2014 (lire notre article ici : plus de la moitié du trafic journalier (près de 1 000 véhicules par jour) est un trafic de "fraude". Étrangement, lors de cette réunion, les représentants de la mairie n'ont pas donné l'impression de vouloir mettre en œuvre des actions immédiates pour lutter contre cette situation...
Une part importante de ce trafic de fraude est probablement un trafic de transit. Pour que le plan de circulation, et donc ce sens interdit, soient respectés, notre association considère qu'il est nécessaire de prévoir un réaménagement adapté de la rue Ramey (par exemple en zone 30 avec un traitement particulier de l'entrée de rue) permettant de réduire efficacement ce trafic de transit.
Il faut espérer que, dans le cadre du bilan sur la 1e phase d'aménagement du carrefour Clignancourt-Ramey qui sera présenté lors du prochain Conseil de Quartier Montmartre - le mercredi 25 mars 2015 à 19h à la Mairie - , la Mairie du 18e présentera les actions particulières prévues pour résoudre ce problème.
Le prochain conseil de quartier Montmartre se tiendra
le mercredi 25 mars 2015 à 19h
à la Mairie du 18e
(En effet, en raison des contraintes liées au plan vigipirate, il n'a pas été possible de trouver un lieu dans le quartier)
Ce conseil de quartier portera sur le thème : Transports publics et déplacements et traitera plus particulièrement :
- du bilan des aménagements réalisés au carrefour rue de Clignancourt/ rue Ramey et prochaine phase d'aménagement;
- du bilan sur le dispositif Paris Respire Montmartre;
- du devenir du Montmartobus (en présence d'un représentant de la RATP);
Un bilan sur l'action du conseil de quartier depuis 2 ans sera également présenté.
Toutefois, il nous faut mentionner les difficultés rencontrées par l'équipe d'animation du conseil de quartier Montmartre, dont Action Barbès fait partie, pour préparer cette réunion. En effet, malgré les demandes répétées, il n'a pas été possible de rencontrer les services de voirie et l'élu en charge de l'espace public (M. Beppo) afin de préparer de façon concertée ce conseil de quartier. En particulier, il n'a pas été apporté de réponses aux interrogations soulevées sur les sujets qui seront discutés.
Il est donc probable que ses membres découvrent lors de la réunion publique les présentations qui seront faites par les représentants de la mairie, sans avoir pu échanger préalablement.
Il est à espérer que le fonctionnement des conseils de quartier dans le 18e arrondissement sera revu à l'issue du renouvellement des membres des équipes d'animation prévu le 13 avril 2015 afin de permettre une réelle concertation avec les services de la mairie. Cela semble indispensable pour que la démocratie locale ne soit pas un vain mot.
Eloignons-nous de tout ce que nous avons entendu ces derniers temps à propos de la Goutte d'or ! Intéressons-nous à ce qui s'y passe en réalité.
Quatre acteurs majeurs du quartier - le centre Fleury Goutte d'or Barbara, la salle Saint Bruno, la bibliothèque Goutte d'or et l'Institut des Cultures d'Islam.
Et voici tout un programme musical baptisé Magic Barbès au centre Barbara - voilà le programme