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  • Rue de Clignancourt : le sens interdit le moins respecté de Paris ?

    Le tronçon de la rue de Clignancourt situé entre la rue Muller et la rue Chirstiani  dans le 18e a été transformé en voie réservée aux bus, taxis et vélos en 2013, dans le cadre de la modification du plan de circulation mise en œuvre par la mairie de cet arrondissement, notamment  pour sécuriser le carrefour rue de Clignancourt-rue Ramey. Cette modification a entrainé la mise en place d'un sens interdit, précisant "sauf bus, taxis, vélos".

    Or, il suffit de boire en café à la terrasse d'un bar du carrefour pour constater le nombre particulièrement important de véhicules non autorisées (avec une part substantielle de 2 roues motorisés) qui ne respectent pas ce sens interdit et empruntent ce tronçon de la rue de Clignancourt pour rejoindre le boulevard Barbés. Même les services municipaux (camions de ramassage des ordures notamment) ne respectent pas l'interdiction.

    Cette constatation a été corroborée par la présentation des résultats des comptages routiers présentés à notre association par la mairie du 18e en décembre 2014 (lire notre article ici : plus de la moitié du trafic journalier  (près de 1 000 véhicules par jour) est un trafic de "fraude". Étrangement, lors de cette réunion, les représentants de la mairie n'ont pas donné l'impression de vouloir mettre en œuvre des actions immédiates pour lutter contre cette situation...

    Une part importante de ce trafic de fraude est probablement un trafic de transit. Pour que le plan de circulation, et donc ce sens interdit, soient respectés, notre association considère qu'il est nécessaire de prévoir un réaménagement adapté de la rue Ramey (par exemple en zone 30 avec un traitement particulier de l'entrée de rue) permettant de réduire efficacement ce trafic de transit.

    Il faut espérer que, dans le cadre du bilan sur la 1e phase d'aménagement du carrefour Clignancourt-Ramey qui sera présenté lors du prochain Conseil de Quartier Montmartre - le mercredi 25 mars 2015 à 19h à la Mairie - , la Mairie du 18e présentera les actions particulières prévues pour résoudre ce problème.

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  • Les bornes escamotables

    paris,passage-paré-patin,borne-rétractable,sens-interdit,circulationA plusieurs reprises nous avons fait des articles pour dénoncer le passage des voitures de particuliers, des camions bennes, des estafettes de toutes sortes sur la courte section de voirie qui relie la rue Ambroise-Paré au boulevard de Magenta. Et cela dans les deux sens, sans beaucoup d'attention pour les piétons ou les cyclistes qui circulent sur le boulevard. Il y a maintenant plus de 5 ans que cette situation s'est installée.  La dangerosité y était bien plus grande avant le réaménagement du Magenta, nous en convenons, et la traversée des piétons y était encore plus aventureuse. 

    Souvent, des personnes nous ont demandé pourquoi la Ville n'implantait pas une borne escamotable au beau milieu du passage. En effet, outre le fait que les ambulanciers auraient du disposer d'un passe magnétique pour abaisser la borne, cela aurait pu être une solution. Pourtant, il y a plusieurs inconvénients qu'avec le temps nous avons mieux appréhendés. 

    Premier inconvénient de la borne : les pannes

    Ce dispositif est fragile en plein air. Il tombe en panne pour des raisons diverses (humidité, intrusion de corps étangers dans la gaine de la borne, vandalisme). La Ville de Paris ne disposerait pas en assez grand nombre d''agents compétents, disponibles et proches des lieux d'implantation des bornes. Or, en panne, la borne entrave carrément le passage si elle reste en position haute, et ne rend aucun service en position basse.  

    Deuxième inconvénient : les accidents

    La Ville de Paris a expérimenté ces bornes au début des années 2000 dans des quartiers centraux, par exemple dans le 2e arrondissement, dans les rues Greneta, Dussoubs, des voies piétonnes de la première heure. Des automobilistes passés trop tôt, ou trop tard, se sont retrouvés suspendus dans les airs. Ils ont porté plainte et la Ville a du régler les frais... De quoi refroidir les envies des responsables de la voirie de l'époque.

    Troisième inconvénient : le code

    Le sens interdit matérialisé par les deux panneaux côté Ambroise-Paré et l'interdiction de tourner à droite, ou à gauche, sur le Magenta, sont valables pour tout véhicule, y compris les ambulances et autres véhicules d'urgence. En effet, rien ne vient compléter l'information sous le panneau, comme "sauf véhicule d'urgence" ou "sauf riverains".... Dès lors tous ceux qui passent sont en infraction avec le code. Une borne en supplément ne serait donc pas conforme à la logique routière : une fois baissée n'encouragerait-elle pas à violer le sens interdit ?

    Pour toutes ces raisons, on continuera à voir passer les voitures sur le passage Paré-Patin. Sauf à indiquer que la caméra accrochée au milieu du Magenta, près du feu tricolore, veille sur tous ses 360 degrés.... 

    Et pourtant ces bornes rétractables sont plutôt communes dans les villes de province (Bordeaux par exemple). Oui, en effet, mais les accidents sont nombreux aussi. Elles fonctionnent différemment. Souvent elles limitent l'accès à des zones semi-piétonnes et réagissent à une carte d'accès que possédent certains habitants, riverains ou abonnés. Des automobilistes "roublards" avaient pris l'habitude de profiter de l'abaissement d'une borne pour suivre rapidement une voiture autorisée, mais parfois le relèvement de la borne les surprend. Attention à la casse, attention à la tôle froissée !

    article_accident-voiture-bordeaux.jpgPhoto S.ORTOLA 20 MINUTES

  • Un panneau lourd de sens... interdit

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    L'insolite dans la rue est très discret. Et l'on n'a pas toujours un appareil photo sous la main...
    mais un téléphone, oui.