- à assurer la fermeture effective des terrasses à minuit;
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Bars du quartier Clignancourt : signature d'une charte de la vie nocturne
La médiation lancée par la mairie du 18e arrondissement suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt — Ramey (voir ici notre article sur le lancement de la deuxième médiation) et à laquelle Action Barbès participait, a abouti à l'élaboration d'une charte de la vie nocturne, dénommée "Silence on Fête". La charte complète est ici : Charte de la vie nocturneIl faut noter qu'au-delà des obligations réglementaires que doivent respecter les exploitants de bars (terrasses, bruit, etc. ...), ceux qui ont signé cette charte s'engagent notamment :
- à assurer la fermeture effective des terrasses à minuit;- à fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale;- à affecter un "chuteur" les vendredis, samedis, veilles de jours fériés et fêtes exceptionnelles pour maitriser les entrées et sorties de la clientèle;- à mettre en place des supports (cahier de doléances, numéro de téléphone, etc. ...) permettant aux riverains de les alerter en cas de nuisances.Dans le cadre de cette charte, une commission de concertation sera chargée du suivi du respect de ces engagements. Elle se réunira régulièrement (une première réunion est prévue en avril et une seconde au début de l'été). Action Barbès participera à cette commission, dans la continuité de sa participation à la médiation. N'hésitez donc pas à nous contacter pour nous faire part de vos observations afin que nous puissions les relayer !La signature proprement dite de la charte par le maire du 18e, Eric Lejoindre, et les exploitants des bars a eu lieu le mardi 10 mars 2015 à la mairie, en présence de notre association (qui représentait également à l'occasion le collectif Clignancourt-Ramey-Muller).Les exploitants signataires de la charte sont : La Chope de Château Rouge, Le Muller Café, Le Troquet, Le Clair de Lune, Le Rosie, Le Blue, L'Attrape-Coeurs Bar et Le Café du commerce. Notre association n'a pas signé cette charte car, de notre point de vue, elle correspond uniquement à un engagement des exploitants auprès de la mairie, et les riverains ou associations de riverains n'ont donc pas à en être signataires (bien qu'ils aient participé aux échanges sur sa rédaction).Première conséquence de cette charte : le Troquet et la Chope de Château rouge ont retrouvé depuis peu leur terrasse !A suivre. -
Pic de pollution : le problème n'est pas nouveau
Ce petit reportage d'Antenne 2 (oui Antenne 2) date de ..... 1994
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Aménagement récent Rue Ramey : l'exemple d'une concertation insuffisante
Nous vous avons fait part des échanges avec la mairie du 18e concernant le bilan des aménagements du carrefour des rues Ramey—Clignancourt—Muller et la nécessité d'avoir une approche plus globale intégrant en totalité les rues de Clignancourt et Ramey (lire notre article). Le bilan de ces aménagements sera notamment présenté lors du prochain Conseil de Quartier Montmartre qui se tiendra le jeudi 25 mars 2015 avec comme thème : "Transports publics et déplacements".
Avant - après
Or, le haut de la Rue Ramey, situé entre la rue Custine et la rue de Clignancourt, vient de connaître en février 2015 un aménagement de voirie : précisément, il s'agit de la création de stationnement (stationnement 2 roues en majorité, stationnement voitures et une zone de livraison) du côté impair de la voie. Cet aménagement a été réalisé sans aucune information préalable et surtout sans aucune concertation avec les riverains du quartier. Une telle concertation aurait été logique afin de réfléchir à une requalification de la rue Ramey, s'inscrivant dans la continuité des aménagements déjà réalisés (par exemple via la création d'une zone 30 adaptée).
Avant - après
Dans le cadre des actions actuellement menées par la mairie de Paris pour améliorer le cadre de vie (plan contre la pollution, promotion de la végétalisation, plan contre le bruit, etc..), une requalification qualitative de la rue Ramey, un peu ambitieuse donc, aurait pu être menée. Au lieu de cela, qu'avons-nous découvert ? Une solution minimaliste d'aménagement de stationnement sur la chaussée. Qui a le mérite de n'être pas coûteuse, certes.
Une vraie requalification pourrait intégrer par exemple :
- une mise en zone 30 avec des aménagements adaptés
- la création d'un double sens vélo (inexistant dans la rue bien que la rue soit indiquée en zone 30 sur le site de la mairie) avec aménagement adapté
- la végétalisation de la rue avec, par exemple, la plantation d'arbres d'alignement
- un aménagement adapté pour réduire efficacement le trafic de transit, principale cause du non respect du sens interdit rue de Clignancourt. Une telle limitation aurait un effet certain sur la réduction du bruit subi par les riverains de la rue.
De façon plus générale, il semble important que les riverains soient associés de façon plus étroite aux projets d'aménagements, même ponctuels, que la mairie prévoit de mettre en oeuvre. En particulier, nous espérons qu'une réelle concertation sera mise en place pour la prochaine phase d'aménagement du quartier Clignancourt — Ramey.
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Retour sur le conseil de quartier Goutte d'or
Jeudi dernier, l'équipe d'animation du conseil de quartier Goutte d'or avait choisi pour thème principal l'Aménagement des Rythmes Educatifs (ARE) qui avait fait couler beaucoup d'encre lors de sa mise en œuvre. Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement au centre Barbara qui avait pour l'occasion prêté sa salle de spectacle.
Invité, Pierre-Emmanuel Marty qui avait participé à l'élaboration du projet à la Ville de Paris et actuellement chef de secteur. Il n'a pas nié les difficultés organisationnelles lors de la mise en place de l'ARE. Par ailleurs, il a convenu qu'il y avait un déficit d'associations intervenant dans les écoles maternelles; une prospection active auprès des associations du quartier devrait permettre d'améliorer cette situation à la prochaine rentrée.
Dans le 18e, ce ne sont pas moins de 1 500 ateliers proposés pour 67 écoles. Plus de 90 % des enfants scolarisés y participent. Le quartier de la Goutte d'or bénéficie de 325 ateliers.
Polémique à ses débuts, l'ARE semble satisfaire le plus grand nombre. A une réserve près tout de même, très peu d'enseignants étaient présents. L'un d'entre eux a fait remarquer qu'il n'était pas facile pour les adultes intervenant dans les écoles de se faire une place: "Il y a encore un souci de repères chez les enfants. Aussi serait-il souhaitable de développer le plus possible des lieux à l'extérieur des établissements". On a aussi entendu une demande de plus d'ateliers sportifs, d'autres sur la possibilité d'activité à l'année, sur la réduction du nombre d'enfants par groupe et encore sur la nécessité d'améliorer le lien entre parents et intervenants.
Deux aménagements de l'espace public étaient ensuite soumis au vote des présents:
- aménagement des arcades de la rue de la Goutte d'or
- végétalisation de la rue Max Lisbonne.
Nous évoquerons ici le premier d'entre eux. De quoi s'agit-il ? Proposé par un collectif d'associations et soutenu par l'équipe d'animation, il est question de mettre en place un mobilier urbain végétalisable avec des modules amovibles, robustes et possiblement déplaçables. On espère ainsi améliorer le cadre de la rue "sans encourager le développement d'usages non souhaités". Coût de l'opération : 4 448 €.
Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises les problèmes rencontrés dans cette partie de la rue particulièrement peu accueillante. Si l'on peut saluer la réflexion menée, nous ne cachons pas notre déception devant un projet réduit à une portion d'à peine 30 m de long alors que nous attendons la requalification des rues de la Goutte d'or et Boris Vian.
Caroline Neyron, élue chargée de la Démocratie locale, a apporté quelques précisions. « Une étude sur les usages sera lancée début avril pour une durée de 14 mois. Il y a une volonté de la mairie du 18e de proposer un aménagement de grande ampleur et durable. C'est un projet de mandature. »
Devant une telle annonce, nous pouvons donc raisonnablement espérer une requalification de grande qualité. Les habitants l'attendent depuis longtemps.
Il ne faudra pas oublier les phases de concertation.
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La fête au Bois Dormoy
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Travaux au carrefour Tombouctou-Maubeuge-Chapelle
On nous l'avait annoncé il y a quelques mois, la remise en double sens au carrefour de Tombouctou est sur les rails. Il s'agit bien de permettre aux automobilistes qui viennent de Barbès de pouvoir tourner à gauche sans aller jusqu'à la place de La Chapelle.
Une modification de circulation attendue depuis longtemps
On peut cependant regretter que des travaux d'ensemble de ce carrefour n'aient pas été coordonnés. D'autant que la Direction de la Voirie et des Déplacements du 18e a déjà planché sur un possible réaménagement (proche de celui proposé par Action Barbès) dans le cadre du groupe de travail sur la Promenade Urbaine. Des économies qui s'envolent pour le contribuable.
On remarquera sur cette photo que les autocars de tourisme gagnent du terrain. Les emplacements de stationnement de la rue de Maubeuge étaient tous occupés à l'heure de la prise de photo, un vendredi matin, et de nombreux autocars étaient en conséquence stationnés sur le pont Saint-Ange, comme souvent.
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Rythmes éducatifs au menu du CQ Goutte d'or le 12 mars
Le prochain conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge se tiendra cette fois au centre Barbara rue de Fleury, tout à côté de Barbès. Ce n'est pas si courant et il convient de le souligner.
Le choix de l'équipe d'animation s'est porté sur le thème de L'aménagement des rythmes éducatifs. On se souvient des débuts très difficiles, tant pour la ville qui a du faire des prouesses pour recruter des personnels capables d'animer les plages horaires libérées que pour les familles qui ont du jongler avec leurs horaires traditionnels. Le conseil de quartier veut tirer un bilan et donner la parole aux acteurs impactés par ce changement. Qu'en pensent-ils presque deux ans plus tard ?
En marge, nous regrettons que le thème des aménagements du boulevard de la Chapelle ne suscitent pas beaucoup d'intérêt au sein du conseil de quartier Goutte d'Or Château Rouge. Pour l'instant..... Peut-être lors d'une plénière prochaine, le thème sera-t-il évoqué ?
Par ailleurs, deux projets d’investissements seront soumis à un vote des habitants: végétalisation rue Max Lisbonne et aménagement d'une partie des arcades rue de la Goutte d'or, très attendu.
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Un fronton oublié
Nous recevons une brève avec une magnifique photo de la part de Nicole Jacques-Lefèvre qui contribue depuis le début au site des Amis du Louxor. Nous avions ici même déjà recommandé la lecture d'un bel article sur les cafés autour du carrefour Barbès.
Nous aurons très bientôt, au carrefour Barbès, une nouvelle brasserie, à la place du Vano dévasté par l’incendie du 21 juin 2011, là où naguère la brasserie CHARLES puis le café ROUSSEAU avaient proposé leurs salles confortables. Mais Vano incluait aussi le bâtiment de l’ancienne Académie Vachette, sur laquelle je m’étais interrogée dans un petit article sur les anciens cafés de Barbès. Or cette Académie présentait un joli fronton orné, qu’avait préservé Vano, et qu’on peut voir sur cette photo prise le jour de l’incendie.
La brasserie attendue est l’heureux résultat d’une « restauration à l’identique » des bâtiments, dans leur originalité. On peut seulement regretter que, si le fronton est reconstitué, il ait perdu cette jolie décoration, alors que l’Élysée Montmartre conservera heureusement toutes les siennes. Mais ne boudons pas néanmoins notre plaisir…
L'ouverture approche, et les médias se saisissent de l'événement, par exemple l'Obs dans son article du 22 février sous la plume de Katia Pecnik. (voir ici)
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Budget participatif : dernière ligne droite
Le 15 mars à minuit, il sera trop tard ! C'est en effet à cette date que la plate forme recevant les projets soumis aux votes des Parisiens dans le cadre du budget participatif version 2015 sera fermée.
Action Barbès a beaucoup travaillé et a donc soumis plusieurs projets dans ce cadre. Nous vous proposons ici un petit récapitulatif pour vous éviter de chercher sur le site Mme la maire, j'ai une idée les projets présentés par notre association.
Restructurer le carrefour Maubeuge Rochechouart (9e)
Le projet concerne la voirie avec une réorganisation du carrefour permettant d'améliorer la sécurité des piétons. Ce projet est désormais à l'étude et donc les commentaires sont fermés.
Fresque boulevard de La Chapelle (10e)
Il s'agit ici de palier la laideur du mur actuel et de donner un peu de couleurs à cette partie du boulevard. Ce projet est désormais à l'étude et donc les commentaires sont fermés.
Boulevard de Denain plus sûr pour les piétons (10e)
Malgré la création de la zone de rencontre lors du réaménagement du parvis de la gare du Nord, le boulevard de Denain reste très encombré de véhicules en tous genres ne respectant pas les interdictions. Limiter son accès pas une végétalisation intelligente de l'espace qui permettrait une meilleure sécurité des piétons, voilà l'objet du projet.
Ce projet est désormais à l'étude et donc les commentaires sont fermés.Repenser et aménager les abords inter-quartiers de la gare de l'Est (10e)
Il s'agit là d'un projet très ambitieux puisqu'il concerne beaucoup d'acteurs : les habitants des quartiers alentour, les usagers des transports en commun, que ce soit bus ou train et il doit s'inscrire dans le cadre des projets d'aménagement Paris Nord-Est sans oublier la CDG express remis récemment sur les rails. Commentaires encore ouverts.
Réaménagement du carrefour Chapelle-Tombouctou (18e)
L'extension du marché et l'interdiction de tourner à gauche boulevard de La Chapelle pour un retour vers Barbès instaurés en 2012 ne sont pas un franc succès. Le réaménagement de ce carrefour apparait tout à fait nécessaire, comprenant une réappropriation de l'espace pour les piétons et une continuité du terre-plein pour en faire une zone de glisse urbaine. Commentaires encore ouverts.
Je veux du vert sous le viaduc (18e)
Tout est dans le titre ! Les exemples de réussite de ce type de projets ne manquent pas. Ce projet est désormais à l'étude et donc les commentaires sont fermés.
Réaménagement des rue de Clignancourt et Ramey (18e)
Cela concerne essentiellement la voirie pour faire de cet espace une zone paisible végétalisée et sécurisée pour les piétons. Commentaires encore ouverts.
Libérer le sous-viaduc du stationnement automobile (18e)
Le problème se pose principalement le dimanche. Là encore il s'agit de faire en sorte que les piétons se réapproprient l'espace sous le métro. Commentaires encore ouverts.
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Le jour des conseils d'arrondissement
Les conseils d'arrondissement des 9, 10 et 18e se tiennent tous ce soir. Difficile donc pour Action Barbès d'être toujours présente dans les 3 mairies.
Cliquez sur l'arrondissement qui vous intéresse pour prendre connaissance des délibérations:
9e : point propreté et sécurité avant les délibérations; à noter, un vœu de la maire du 9e relatif à la mise en place d'une labellisation des salons de massage pour lutter contre la prostitution dissimulée.
10e : rappelons que le conseil commence à 18h30 avec les questions des associations et conseils de quartier qui ne sont malheureusement pas toujours disponibles sur le site de la mairie, ce qui serait pourtant intéressant. Programme plutôt léger pour cette rentrée de vacances d'hiver.
18e : les questions et vœux des différents groupes politiques sont également en ligne à la suite des délibérations.
A l'ordre du jour également, le nouveau Contrat de Prévention et de Sécurité et, dans le cadre de la Politique de la Ville, le contrat de Ville 2015-2020 qui verra la création des conseils citoyens. Délibérations présentées ensuite au conseil de Paris les 16 et 17 mars.
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Promenade Urbaine Barbès-Stalingrad: 2ème réunion du groupe de travail
Après une première réunion au centre Barbara à la Goutte d'or le 16 janvier, la mairie du 10e a accueilli la seconde le 16 février, un mois plus tard comme promis par l'APUR.
Les participants étaient plus nombreux et parmi eux plusieurs élèves de l'EIVP (Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris). La salle choisie s'est avérée un peu petite, mais chaque participant a toutefois pu s’exprimer. Cette fois-ci, les conseils de quartier Goutte d'or- Château-Rouge et La Chapelle-Marx-Dormoy étaient représentés; la mairie du 19e également. Deux élus du 18e avaient franchi le viaduc, Michel Neyreneuf (chargé de l'urbanisme) et Félix Beppo (chargé de la voirie et des transports). Côté 10e, le maire Rémi Féraud, Paul Simondon (1er adjoint) et Elise Fajgeles (chargée de la voirie, des transports et de la propreté).
Les étudiants de l'EIVP, que nous avions rencontrés à plusieurs reprises au sujet de leur réflexion sur la place de la Chapelle, ont donc présenté leur travail de fin d'études avec trois scénarios possibles:
- une mise en sens unique Sud-Nord de l'axe Place de la Chapelle-Porte de la Chapelle (on obtiendrait une réduction de circulation de - 30% d'après leurs calculs! De quoi rêver...)
- une mise à sens unique Sud-Nord rue de La Chapelle.
- des modifications minimales sur le carrefour pour le 3e projet.
Commun aux trois études, un travail sur le secteur de la rue de Jessaint et le square du même nom, avec l'idée d'une grande place ou de deux (voire d'un amphithéâtre), minérales, et donc d'un espace rendu aux piétons. Végétalisation, agrandissement de trottoirs, sorties de métro supplémentaires, création d'une ressourcerie. Les étudiants s'étaient inspirés des propositions entendues lors de la rencontre organisée avec des habitants du quartier en novembre.
Les pistes étudiées par l'APUR
- Élargir le terre-plein plutôt que les trottoirs. Le terre-plein central, qui mesure dans sa largeur 17m, pourrait aisément passer à 20m en supprimant du stationnement vers la place de la Chapelle (environ 30 places de chaque côté du boulevard) et redonner ainsi de la place au cheminement piéton.
- Création d'un vrai parvis devant le théâtre des Bouffes du Nord.
- Redonner de l'espace au carrefour Tombouctou
- Repenser la déchetterie (circulation, traversée, transformation, déplacement)
A plus long terme :
- Fermer la rue de Jessaint. Nivellement et création d'une place ouverte sur les locaux en rdc.
- Revoir l'organisation de la station de métro en relocalisant le bâtiment qui sert d'accueil.
- Réduire les voies de circulation
Gardons à l'esprit qu'il s'agit de propositions; rien n'est décidé et encore moins budgété.
Quelques remarques et suggestions entendues dans la salle
Sur les problèmes de circulation, on peut dire qu'il y a une certaine unanimité. La situation place de La Chapelle et dans le secteur Louis-Blanc — Philippe de Girard n'est plus acceptable. Félix Beppo en a convenu "Si on ne touche pas au plan de circulation, on n'améliorera pas cet endroit. Il faut donc le revoir". En accord avec lui, Rémi Féraud a également reconnu la nécessité d'une concertation entre les arrondissements. Ce qu'Action Barbès demande depuis plusieurs années, il ne faut donc pas se décourager !
Et le fameux carrefour Tombouctou dont le relookage est promis depuis des années? Action Barbès y a réfléchi et notre proposition n'est semble-t-il pas très éloignée de celle de l'APUR... voir ici notre idée dans le cadre du budget participatif.
La situation de la station de métro la Chapelle, qui exaspère habitants et élus depuis des mois suite à la fermeture d'un accès pour les usagers, risque de durer encore longtemps. Le représentant de la RATP a évoqué une réunion prévue avec le responsable de la ligne 2. Aucune consigne ni indication des décideurs en haut lieu. "Il faudrait réaliser des études de faisabilité pour une autre ouverture vers la rue Pajol ou Philippe de Girard". On en est là...
La mise en valeur de l'ouvrage d'art qu'est le viaduc et la nécessité d'un bel éclairage a fait son chemin depuis notre dossier de Promenade Urbaine. La Ville de Paris travaille actuellement à une complète transformation de ses lumières.
Boulevard de Bercy 12e - conception Citelum
En ce qui concerne la situation des migrants sur le site Eurovia, nous l'écrivions dans un précédent article, un budget a été alloué à Emmaüs pour un travail d'accompagnement auprès de ces hommes, qui sont de plus en plus nombreux. Nous avions souhaité la présence d'un membre du cabinet de Dominique Versini, adjointe à la Maire de Paris chargée de l'exclusion. La représentante du cabinet, arrivée depuis peu, n'avait pas une bonne connaissance du dossier, on peut le regretter. Pas d'hébergement en vue, c'est une certitude.
Pour la 3e réunion prévue en mars, la réflexion portera sur les usages des espaces. Des acteurs culturels devraient être invités. Action Barbès réunira quelques jours avant sa propre commission pour approfondir les pistes déjà évoquées comme celle du street art. Voir ici notre idée dans le cadre du budget participatif.
Nous ne manquerons pas lors de cette rencontre mi mars avec l'APUR et le secrétariat général de rappeler que le projet doit porter sur l'ensemble du parcours de la Promenade Urbaine donc de Barbès à Stalingrad et même jusqu'à Jaurès puisqu'il est question de mettre le viaduc en valeur. Par ailleurs, nous demanderons qu'un retour des premières propositions soit fait dans les différents conseils de quartier et pourquoi pas dans les différentes mairies concernées.
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Salle de conso : la réalité du terrain et le théorique médical
Comme souvent pour les projets controversés, il y a deux manières de les appréhender : regarder la réalité de la situation ou bien parler de façon théorique.
La réalité du terrain, c'est regarder, comprendre, ce qui se passe dans le périmètre autour de l'hôpital Lariboisière et au-delà en matière de toxicomanie.
L'association SAFE gère les automates qui distribuent et récupèrent les kits d’injections situés rue de Maubeuge et boulevard de La Chapelle pour ceux qui nous préoccupent. Un récent contact avec cette association nous a permis d'actualiser nos informations à propos de l'activité de ces automates, intrigués que nous étions par l'installation d'un second distributeur rue de Maubeuge. Voici quelques informations données par SAFE.
Pourquoi un 2e automate ?
En 2014, il y a eu 85 ruptures d’approvisionnement sur l’automate de la rue de Maubeuge, ce qui a conduit SAFE à demander l’amélioration de l’offre de matériels sur ce territoire.
De plus, les pratiques des usagers changent et nécessitent de diversifier le type de kits proposés. L’objectif de ce second appareil est d’une part de réduire les ruptures d’approvisionnement et d’autre part, dans les prochaines semaines, de proposer l’accès à d’autres types de matériels mieux adaptés à l'évolution des pratiques d'injection. Autant de difficultés d’accès à la réduction des risques pour les usagers qui seraient effectivement - en partie - résolues par la salle de consommation !
Les questions d’hygiène liées à la malpropreté des distributeursSAFE s’occupe régulièrement de nettoyer les tags, qui reviennent aussi vite qu’ils sont enlevés ; sur les machines du boulevard de la Chapelle et de la rue de Maubeuge, SAFE ne peut pas utiliser de produits qui endommagent les peintures, mais disposent de grands adhésifs blancs avec leur logo qui sont changés tous les mois, pour tenter d’améliorer les choses. Les nouvelles machines de la rue de Maubeuge (posées cet automne) ont été dotées de peinture anti-graffiti pour réduire l’adhérence des peintures et favoriser le nettoyage.
La mairie de Paris n'aide pas sur cette question. SAFE précise que tout soutien en la matière serait grandement apprécié !Donc en clair, cela signifie que l'activité de ces distributeurs est importante et que vouloir réduire les risques liés à l'usage de drogues, c'est mettre en place une structure adaptée qui évite les ruptures de stock.
La façon théorique de regarder le problème
Loin de nous de remettre en cause la compétence des médecins en la matière mais on peut quand même s'interroger sur la manière dont ils regardent les choses. Un récent article paru sur le site du Huffpost c'est la vie intitulé Salle de consommation de drogue : la réponse doit être scientifique et signé par le Dr François Haab est à l'origine de cette interrogation.
Si l'article est assez favorable à l'ouverture de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR), ce médecin ne les voit que sous un contrôle médical strict. Sans être désagréable avec le milieu médical, il s'agit là de l'approche classique de cette corporation qui, en résumé, ne voit les choses que par un biais, celui du soin. Cette approche, celle du soin passage obligé, correspond-elle à une demande ? Autrement dit, les toxicomanes qui fréquenteront les SCMR sont-ils vraiment en demande de soins ou simplement d'un endroit adapté à leur pratique afin de réduire les risques liés à l'injection ? Va t-on faire du soin un passage obligé pour des toxicomanes qui ne le souhaitent pas ? N'est-ce pas là imposer une condition qui pourrait décourager certains de fréquenter ces SCMR ? Un accompagnement souple, basé sur le volontariat pour ceux qui souhaiteront être aidés dans leur démarche de réinsertion sociale ne serait-il pas mieux adapté ?