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Dans le 18ème - Page 11

  • "Ecosystem" : recyclez vos vieux appareils électriques (18e)

    Nous avons souvent parlé du réseau de collecte et de recyclage solidaire Ecosystem, qui récupère vos vieux appareils électriques, qu'ils fonctionnent ou pas. Les points de collecte varient au fil des années. Ce samedi 10 avril, de 10 h à 14 h, trois lieux de collecte - tous en plein air - sont organisés dans le 18e arrondissement :  38, rue du Poteau, 43 bis, rue Damrémont et place de Torcy. Ce dernier rendez-vous est bien situé pour nos lecteurs habitant du côté de la Chapelle et Marx Dormoy.

    Vous pouvez apporter vos appareils électriques en état de marche ou hors d'usage :

    • Petits appareils : mixeur, aspirateur, fer à repasser, téléphone...
    • Matériel informatique : ordinateur, imprimante, scanner...
    • Gros électroménager : frigo, cuisinière, machine à laver...
    • Ecrans, téléviseurs et moniteurs.

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    C'est où ?

    38 rue du Poteau, 43 bis rue Damrémont et place de Torcy, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 10 avril 2021, de 10 h à 14 h

  • "La Passerelle" : une proposition de réhabilitation de la rue Fleury et du carrefour Chartres-Charbonnière-Vian-Fleury

    Dans le cadre de l'opération "Embellir mon quartier", le FGO-Barbara et la bibliothèque de la Goutte d’Or, en liaison avec l’Inter-asso de la Goutte d’Or et l'architecte Clémence Torrente, proposent une idée d'aménagement pour réhabiliter la rue Fleury et du carrefour Chartres-Charbonnière-Vian-Fleury : "La Passerelle". Un projet très intéressant qui, s'il voyait le jour, tracerait un trait d'union entre ces deux établissements culturels très impliqués dans la vie de leur/notre quartier.

    Nous vous présentons ici ce projet que vous pouvez retrouver et soutenir sur la plate-forme "idées.paris.fr". Vous pouvez également y déposer vos propres idées et propositions.

     

    "La Passerelle"

    Constats

    La rue Fleury, qui sépare le Centre FGO-Barbara et la bibliothèque, ainsi que le carrefour Nord sur lequel elle débouche, constituent actuellement un ensemble peu esthétique et peu attractif : simple lieu de passage pour les véhicules et les piétons, espace public trop souvent occupé pour des mésusages : délinquance, incivilités, dépôt d’ordures et souillures diverses, présences quasi exclusivement masculines, etc.

    59e2951a431f8f47a2e133af38df455cd346f0b9.jpgLa rue Fleury, vers le Nord et vers le Sud

    Pourtant, cet ensemble possède un fort potentiel d’attractivité. Les deux établissements culturels peuvent y proposer des animations en extérieur, de même que les nombreuses associations situées aux alentours. En outre, la rue de Chartres offre une très belle perspective sur Montmartre et le carrefour, par nature propice aux rencontres et aux échanges, peut devenir un véritable lieu de convivialité.

    Enfin, le réaménagement déjà prévu par la Ville de Paris va aligner l’escalier haut de la rue Boris Vian (reliant la rue Polonceau et la rue de la Goutte d’Or) dans l’axe des deux escaliers bas (Goutte d’Or-Chartres et Fleury-Bd de la Chapelle). Ces travaux créeront une trouée ouvrant sur le quartier de la Goutte d’Or, depuis le boulevard de la Chapelle jusqu’au square Léon. La rue Fleury constitue le premier segment de cette perspective.

     

    Objectifs

    - Réinvestir l’espace public afin qu’il ne constitue plus le point de rencontre des diverses délinquances, incivilités, et autres occupations excluantes.

    - Restructurer l’espace entre FGO Barbara et la bibliothèque pour permettre aux deux établissements d’y proposer des animations et des événements en extérieur.

    - Embellir la rue Fleury pour en faire un lieu singulier et remarquable.

    - Désenclaver le quartier de la Goutte d’Or par cette ouverture et changer son image négative grâce à la qualité esthétique nouvelle de la perspective, visible depuis le métro passant sur le pont aérien.

    - Dans un deuxième volet : prolonger le réaménagement de la rue Fleury en embellissant le carrefour sur lequel elle débouche par des œuvres d’art (fresques, lumières, sculptures, installations,…) afin de créer un lieu attirant le regard et incitant les passants, y compris les touristes, à s'y rendre.

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    Le carrefour Fleury-Chartres-Charbonnière-Vian

     

    Projet

    ● Volet principal : réaménagement rue Fleury

    - Plateaux-gradins : tout en conservant l’accès pompier, restructurer la chaussée côté bibliothèque en y créant 4 plateaux horizontaux suivant le dénivelé en degrés successifs. Chaque plateau mesure 4mX4m et les plateaux sont reliés entre eux par 3 marches le long de la rampe pompier

    Chacun de ces plateaux constitue un espace permettant d’installer du public participant à des ateliers ou assistant à des spectacles et animations proposés.

    Pour un atelier, des tables et des chaises placées sur un ou plusieurs plateau(x) accueillent les participants, adultes ou enfants et les animateurs. Des spectacles peuvent être organisés en contrebas, les plateaux servant alors de gradins pour le public.

    Côté FGO-Barbara, la plateforme existante munie d’une balustrade demeure, elle peut accueillir des spectacles et également du public assistant à des animations ayant lieu sur le parvis de la bibliothèque ou en contrebas.

    De part et d’autre de la rampe pompier, les terre-pleins côté FGO-Barbara et bibliothèque se font face et accueillent indifféremment les animations ou leurs spectateurs.

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     - Canopée végétale : tout au long de la rue Fleury, 4 portiques prennent place entre les deux établissements, conçus comme des jardinières suspendues : une manière de végétaliser tout en mettant à distance les plantes des nuisances qu’elles peuvent connaître lorsqu’elles sont à portée de main. Ces portiques peuvent accueillir un système d’arrosage automatique qui assure l’entretien des plantations.

    Entre chaque portique, des câbles permettent de faire courir la végétation et de créer une canopée apportant de l’ombre aux événements se déroulant en dessous. La fraîcheur végétale naturelle sera particulièrement précieuse dans l’environnement très minéral du lieu et dans la perspective des canicules à venir en raison du changement climatique.

    Ces portiques seront également le support d’un éclairage rendant le lieu remarquable la nuit et accueillant.

    Capture d’écran 2021-04-06 à 23.49.41.png

     

    ● Volet complémentaire artistique

    - Installation d’œuvres d’art tout autour du carrefour Fleury-Chartres-Vian-Charbonnière, dans le but de créer un espace attractif pour tous types de publics : riverains, promeneurs, touristes. L’idée est toujours celle d’une réappropriation de cet espace public pour des usages positifs.

    - Rues Fleury et Boris Vian, carrefour rues de Chartres et Charbonnière : décoration des supports qui s’y prêtent (colonnes, sol) dans la continuité du projet artistique qui va être réalisé prochainement rue Boris Vian (fresque financée par le budget participatif), afin de donner une unité esthétique et une harmonie à cette partie du quartier.

    - Avec une direction et un encadrement artistiques : ouverture d’ateliers participatifs pour la décoration des lieux, afin que les habitants du quartier s’impliquent dans l’opération et se les réapproprient.

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    Ateliers artistiques participatifs sur la bibliothèque

     

  • Face à l'insécurité locale, un nouveau "Cri d’alerte des habitants de la rue de la Goutte d’Or"

    La sécurité du secteur Barbès-Goutte d'Or sud s'est dégradée de manière alarmante depuis plus d'un an maintenant. Tous les habitants, commerçants et associations locales n'ont de cesse de tirer la sonnette d'alarme à ce propos (voir notre article du 2 septembre 2020), mais la préfecture, très satisfaite des "ses chiffres", reste totalement sourde à la détresse des habitants et s'obstine à nier la réalité de la situation qui ne fait que s'aggraver.

    L'épisode de la bibliothèque de la Goutte d'Or (voir notamment notre article du 17 décembre 2020) n'a malheureusement été q'un exemple parmi tant d'autres, et le déploiement de forces de police aux alentours immédiats de la bibliothèque à certes "calmé le jeu" sur quelques dizaines de mètres de rue, mais a surtout eu comme effet de reporter les trafics vers les rues voisines.

    Et si parfois, nous constatons dernièrement une présence policière au carrefour Barbès-Rochechouart, haut lieu de revente de cigarettes de contrebande et surtout de deals en tous genres depuis plus de vingt ans, c'est essentiellement pour y faire... du contrôle routier !

    Las, cette fois c'est le conseil syndical d'une copropriété de la rue de la Goutte d'Or, toute proche du commissariat de police judiciaire situé dans cette rue, qui lance un appel au secours au Président de la République à travers un courrier qu'il lui adresse. Nous reproduisons ici ce courrier avec l'aimable autorisation du conseil syndical.

     

    Objet : Cri d’alerte des habitants de la rue de la Goutte d’Or

    Monsieur le Président de la République,

    Résidents d’un quartier dit "populaire" de la capitale depuis une quarantaine d’années, nous subissons avec une vive inquiétude la dégradation accélérée de notre environnement.

    Nous avions connu et signalé une situation déjà chaotique par bien des aspects, au cours des décennies écoulées (marché aux voleurs sous le métro aérien, prostitution, vente constante de tabac de contrebande).

    Nous espérions une amélioration et un soin attentif sur la durée à ce quartier parisien où nous avions plaisir à demeurer.

    Or, depuis 2016, la présence massive et quotidienne d’hommes qui investissent l’espace de la rue de la Goutte d’Or, les vols à la tire rue des Islettes, la récente rixe mortelle, les trafics multiples supposés, les destructions aux abords de la médiathèque génèrent insécurité et sentiment de malaise.

    Ces vandalismes, délits et incivilités s’imposent aux habitants du quartier comme "loi du milieu" et leur imposent de modifier leurs horaires, leurs trajets, en deux mots leur mode de vie. Une atmosphère "malsaine" s’instaure, indigne d’un lieu d’habitation ou d’un quartier à vivre en plein cœur de Paris !

    On traverse la rue de la Goutte d’Or, le "piéton de Paris" n’y musarde ni ne s’y attarde. On se sent sommé de préférer la prudence au plaisir de la promenade.

    Des associations, des commerçants, des résidents à titre individuel se sont maintes fois manifestés durant des années auprès des services municipaux et des élus sur ces problèmes récurrents, sans véritable résultat durable.

    Ainsi, sommes-nous scandalisés par l’impunité qui semble régner dans le quartier par rapport à des faits délictueux commis devant l’Hôtel de police et à proximité d’une crèche et d’une école maternelle et primaire.

    Vivons-nous dans une zone de non-droit, tolérée ou admise à quelques mètres de Montmartre ? Faudrait-il, dans un silence malsain, se contenter d’admettre l’inadmissible ? Certains habitants ayant atteint un état d’exaspération pensent partir, du moins ceux qui le peuvent, accentuant ainsi la ghettoïsation.

    Cela suffit ! Nous exigeons des pouvoirs publics que cette situation soit au plus vite assainie et demandons à nos élus d’intervenir avec fermeté pour que les résidents puissent aller et venir sans être gênés des présences menaçantes d’individus sans foi ni loi qui entravent leur liberté.

    Nous nous désolons de n’être ni entendus, ni soutenus et nous invitons les élus locaux, les parlementaires, et l’Etat à venir enfin nous rencontrer pour aborder avec lucidité la réalité de notre quartier et trouver, enfin, des solutions pérennes.

    Nous vous prions de croire Monsieur le Président à l’expression de nos sentiments républicains et vous adressons nos respectueuses salutations.

    Le Conseil Syndical

    Copie à :

    -    M. Jean Castex, Premier ministre ;
    -    M. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur ;
    -    Mme Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté ;
    -    Mme Nadia Hai, ministre déléguée auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargée de la Ville ;
    -    Mme Anne Hidalgo, maire de Paris ;
    -    M. Eric Lejoindre, maire du 18ème arrondissement de Paris ;
    -    M. Nicolas Nordman, adjoint à la maire de Paris en charge de la prévention, de l'aide aux victimes, de la sécurité et de la police municipale ;
    -    M. Kevin Havet, adjoint au maire du 18ème arrondissement de Paris chargé de la sécurité, de la police municipale et de la vie nocturne ;
    -    Mme Danièle Obono, députée de la 17ème circonscription de Paris.

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    Présence policière aux abords de la bibliothèque de la Goutte d'Or

  • Vote en ligne de trois projets au Conseil de quartier de La Chapelle-Marx Dormoy

    Suite à la rencontre publique du mardi 23 mars 2021 du Conseil de quartier La Chapelle-Marx Dormoy, des habitants, une association et une école du quartier sollicitent le budget du CQ sur trois projets présentés pendant la réunion.

    Les habitants du quartier peuvent dès aujourd'hui se prononcer sur leur financement. Précisons qu'il n'est pas question de choisir entre ces projets, mais de vous exprimer pour chacun d'entre eux.

     

    conseil-de-quartier,chapelle-marx-dormoy,18e,voteProjet 1: "Une boîte à livres à Chapelle - Marx Dormoy"

    Lors de la dernière rencontre publique d'octobre 2020, un "groupe projet" d'habitant.e.s s'est créé. Une réunion de travail a permis de localiser le Square Paul Robin comme un emplacement adapté à la pose d'une boîte à livres.
    Budget : 1000 à 1500 euros d'investissement.
    Projet 1 : Pour voter, cliquer ici.

     


    conseil-de-quartier,chapelle-marx-dormoy,18e,voteProjet 2: "Aider l'association AFOOD Arc en Ciel avec du matériel numérique"
    L'association AFOOD Arc En Ciel réalise des collectes et des distributions solidaires sur l'année 2020 et continue son action sur l'année 2021, notamment au conseil de quartier La Chapelle - Marx Dormoy et le conseil de quartier Charles Hermite - Évangile. Pour continuer à améliorer l'activité, l'association accompagnée par le Centre Social Espace Torcy a demandé au Conseil de Quartier une enveloppe permettant l'achat de matériel numérique afin d'assurer un meilleur fonctionnement.
    Budget : 1457 euros d'investissement.
    Projet 2 : Pour voter, cliquer ici.

     


    conseil-de-quartier,chapelle-marx-dormoy,18e,voteProjet 3 : "Projet Dys'Positif"
    L'école Guadeloupe (spécialisée en réseau d'éducation prioritaire (REP)) accueille des enfants en situation de handicap de tout le 18ème et au-delà. De plus, de nombreux enfants sont en difficulté scolaire et l'école a constaté que les outils utilisés pour les enfants en situation de handicap leur servaient aussi. Une centaine d'enfants seraient touchés par cette action d'intérêt général. , cela permettrait de développer l'écriture et la lecture en autonomie. Les tablettes permettraient aussi d'avoir une banque de livres auditifs pour développer le goût de la lecture pour les non-lecteurs et les enfants à troubles "dys ".
    Budget : 3953 euros d'investissement.
    Projet 3 : Pour voter, cliquer ici.

  • "Shakespeare s'invite chez vous" avec Gaby Sourire

    La compagnie Gaby Sourire a le plaisir de vous inviter à la première lecture publique à la Goutte d'Or du livret "Comme il nous plaira" dans le cadre d'une nouvelle action  Shakespeare s'invite chez vous.
    Cette lecture en extérieur, avec protocole sanitaire strict, se déroulera au 28-32 rue de la Goutte d'Or dans le 18e. Bien évidemment le nombre de places est très limité et la réservation est impérative (par texto au 06 27 69 28 31).


    "Nourrie de plus de dix ans d’expériences d’actions de proximité en direction d’habitants résidant dans des immeubles d’habitat social à la Goutte d’Or et à la Cité du Nord à Drancy (depuis 2016), la compagnie engage en 2021 et en 2022  une nouvelle action intitulée Shakespeare s’invite chez vous.
    Un nouveau prétexte pour poursuivre la rencontre avec les habitants des deux territoires : le quartier de la Goutte d’Or à Paris, dans le 18e arrondissement, et la Cité du Nord à Drancy.
    En 2021, saison 1 : Comme il nous plaira (livret écrit par Christophe Sigognault)
    En 2022, saison 2 : travail collectif sur l’univers amoureux et l’amour dans l’œuvre de Shakespeare
    Durant tout le processus, la compagnie propose plusieurs rendez-vous dans le quartier de la Goutte d'Or et à la Cité du Nord à Drancy (93) : lectures, répétitions publiques, choeur des habitants..."

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  • Quand "Paname" passait à la Goutte d'Or

    Vous avez tous remarqué que notre blog ne propose plus un sujet par jour — ouvré ! — depuis que la pandémie perturbe notre activité associative. Et nous serions heureux si elle ne perturbait que notre activité associative ! Donc nous peinons parfois à vous proposer chaque jour un article. Plus de réunion publique, de rares réunions en ligne qui méritent vraiment un compte rendu exhaustif…

    Aussi surfons-nous sur le net à la recherche de sujets qui puissent apporter un peu d’intérêt. Les devinettes confinées, comme les offres culturelles, théâtre capté, film, ont été des pis-aller durant ces derniers mois. Nous tentons de les rattacher à notre quartier et aujourd’hui nous vous proposons un reportage de France 3 tirée d’une série intitulée Paname, qui en serait à la sixième saison, et qui s’est penchée sur la Goutte d'Or en 2016. Peut-être connaissez-vous cette émission ? Elle est diffusée sur France 3 Ile-de-France les dimanches à 12 h 55. 

    On retrouve notamment le Paris Print CLub qu’on avait soutenu en son temps, auprès de la mairie du 18e et d’Afaf Gabelotaud, adjointe chargée du commerce dans le 18e à l’époque, alors qu’ils cherchaient un lieu assez vaste où s’installer. Ils nous avaient été recommandés par Les Libraires Associés, cette antre magique de la rue Pierre L’ermite.

    On y parle aussi de la rue Dejean, d’une boutique tenue par une Togolaise et sa fille, où l’on peut découvrir des trésors très recherchés par les gourmets connaisseurs des plats africains. Les remarques de l’épicière à propos des vendeurs à la sauvette recoupent assez bien l’exaspération des riverains… Ecoutez la bien.

    La Brasserie de la Goutte d’Or ouvre ses portes au reporter et évoque les secrets de fabrication des différentes bières locales. Encore une réussite. Tout ne va pas si mal dans ce quartier ! 

    La passage avec le bottier, dans son atelier, en présence de son apprentie, est touchant ; la transmission des métiers d’art n’est peut-être pas tout à fait perdue. 

  • Chantier "Boris Vian" : fermeture temporaire de la rue de la Goutte d'Or... et du chantier !

    Ce 24 mars, la rue de la Goutte d'Or et la rue des Gardes sont fermées à la circulation afin de permettre le déplacement de la statue Les fils d'Aplomb du sculpteur Lyonel Kouro. Pensez à modifier vos déplacements le cas échéant.

    Si la circulation est mise à l'arrêt, il en est de même pour le chantier. En effet, suite à l'ordonnance du Tribunal administratif de Paris du 10 mars 2021, l'association Cavé-Goutte d'Or et plusieurs habitants ont obtenu la suspension du chantier de l'opération Boris Vian. Cette décision a été motivée par l'absence d'avis des Architectes de Bâtiment de France tenant compte que le chantier se trouve dans le périmètre de sauvegarde et en co-visibilité de l'église Saint-Bernard de la Chapelle, classée Monument historique. Vous retrouverez tous les détails de cet ordonnance et le déroulé de cette affaire judiciaire sur le blog de Cavé-Goutte d'Or.

    Et si nous savons que la circulation reprendra le 25 mars, il n'en est rien du chantier, il serait difficile d'imaginer un calendrier à ce stade. Comme l'on dit : une affaire à suivre...

    boris-vian,chantier,tribunal,cave-goutte-d-or,18e

    Le chantier rue de la Goutte d'Or, fin février

  • "Cinémas de Paris" : appel à témoignage de l'association Paris-Louxor

    À l’occasion du centenaire du Louxor-Palais du cinéma (1921-2021) et afin de soutenir les salles de cinéma parisiennes, mais aussi maintenir un lien avec les habitant.e.s et cinéphiles, l'association Paris-Louxor, avec le soutien du magazine Historia, lance "Cinémas de Paris", une série de portraits de salles de cinéma accompagnée de témoignages et documents, parfois inédits.

    "Cinémas de Paris" vous donne la parole et vous propose de contribuer, à votre tour, à ce travail collaboratif, en apportant vos témoignages, informations, souvenirs et documents, sur ces cinémas de quartier. Ces apports permettront d’enrichir et de partager avec le plus grand nombre, vos connaissances et anecdotes sur les salles de cinéma parisiennes.

    Si vous souhaitez contribuer à ce joli projet, pour l'instant réservé au 9e, 10e et 18e arrondissements, rendez-vous sur le site de Paris-Louxor.

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    La grande salle du Louxor à son origine

  • Devinettes confinées : les réponses

    Suite à notre série de devinettes confinées historiques, nous vous apportons aujourd'hui les réponses aux trois petits jeux proposés cette semaine.

     

    1. La petite maison et son atelier

    Sur les deux photographies, que nous vous montrons ici dans leur entièreté, nous voyons donc une petite maison et son atelier dans la cour, situé alors au 16 rue Richomme dans le 18e (la numérotation des immeubles a changé depuis), avant son prolongement jusqu'à la rue des Poissonniers. Plus précisément, nous sommes là au croisement des actuelles rues Richomme et Erckmann-Chatriant.

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    La question subsidiaire portait sur l'habitant de ce lieu. Il s'agissait de François-Rupert Carabin (né le 17 mars 1862 à Saverne et mort en  novembre 1932 à Strasbourg). Sculpteur, ébéniste, médailliste et photographe, certaines de ses oeuvres sont à présent visibles dans plusieurs musées à travers le monde, dont celui d'Orsay qui lui avait consacré une exposition en 1993. On aperçoit d'ailleurs un bas relief sculpté en fond de cour sur le second cliché.

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    Médaille de Carabin "L'Imprimerie" pour Le Journal

     

    2. Qu'est-ce que c'est ce chantier ?

    Sur cette série de photographies, on assiste à l'élévation d'un immeuble annexe à la gare du Nord, au début de la rue Ambroise Paré dans le 10e arrondissement. Ce bâtiment, élevé en 1907-1909 et toujours existant, fait face à l'hôpital Lariboisière. Et si aujourd'hui nous voyons un bâtiment paraissant fait uniquement de pierre, la structure utilise en fait beaucoup la technique du béton armé.

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    3. Barricade !

    Ce cliché réalisé durant la Commune, où nous voyons une barricade de pavés, est pris rue de La Chapelle dans le 18e, la rue la plus large de Paris. Il y avait une petit piège. Car s'il est assez facile de retrouver la légende de cette photo sur internet, il ne fallait pas oublier qu'aujourd'hui il s'agit de la rue Marx Dormoy, la première moitié de la rue de La Chapelle ayant pris ce nom en 1945.

    La Barricade si situe donc rue Marx Dormoy, approximativement au niveau du Carrefour Market, du côté de la place de La Chapelle. Il restent quelques immeubles visibles sur la photo qui existent toujours aujourd'hui.

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    Nous félicitons particulièrement Yamina L. et Rémi Philibert, qui se sont prêtés à ce jeu avec beaucoup de sagacité et de perspicacité, bravo à eux !

  • Devinette confinée : la petite maison et son atelier

    Nous continuons à vous proposer de petites devinettes confinées, mais cette fois avec une série de devinettes historiques. Aujourd'hui, il s'agit de trouver où on été prises ces deux photographies datant de 1898, qui nous montrent une charmante petite maison et son atelier attenant.

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    On vous aide un peu. Elles ont été prises par le service photographique de la Ville de Paris pour conserver une trace de ces constructions avant démolition pour le percement d'une nouvelle voie. Mais de quelle nouvelle rue s'agit-il ? Un indice qui permet de restreindre vos recherches : nous sommes dans le 18e arrondissement. Et ne cherchez pas à reconnaitre un bâtiment autour, plus aucun n'existe aujourd'hui.

    Pas évident ? On pourrait corser le jeu encore, avec un question subsidiaire : qui habitait à cette adresse à cette époque ? Pour cette dernière question on ne vous en voudra pas de ne pas trouver.

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  • Toxicomanie dans l'espace public : qui appeler en cas de besoin ?

    Les évacuations de la tristement célèbre "colline du crack" à la Porte de la Chapelle et du tunnel Rosa-Parks dans le 19e arrondissement, des évacuations nécessaires au vu de la situation intenable pour les riverains mais qui n'ont finalement été que des dispersions, ordonnées par la Préfecture, sans prise en charge ni accompagnement social et sanitaire, ont eu des conséquences pour beaucoup de quartiers du nord-est parisien. Avec la crise sanitaire, depuis le premier confinement notamment, la situation s'est encore aggravée. Du côté de Stalingrad, en premier lieu, au jardin d'Éole, mais également autour de la gare du Nord, à la Chapelle, à la Goutte d'Or et même à Château Rouge, ces quartiers connaissent dorénavant des scènes ouvertes de drogues au quotidien, principalement de consommation de crack, créant les nuisances qu'on sait.

    Les habitants sont souvent démunis face à certaines scènes. Pour les questions d'agressions et de violence, il faut bien évidemment appeler la police. Mais au quotidien, il est possible de faire appel aux associations dédiées à l'accompagnement des usagers de drogues, en particulier ceux qui sont sans domicile. Les riverains de la SCMR savent qu'en journée ils peuvent appeler la salle de consommation (pour rappel : 07 62 49 93 45) en cas de problème pour qu'une équipe de maraude intervienne, par exemple. Mais au-delà de ce petit périmètre, le plus souvent, on ne sait qui contacter. L'Agence régionale de santé (ARS) et la ville de Paris éditent un fascicule qui recense et localise les associations engagées sur le terrain, les dispositifs de prise en charge des usagers de drogues et les différentes actions menées. On retrouve des informations utiles, notamment les numéros à appeler en cas de besoin (intrusion dans un immeuble, scène de consommation dans l'espace public, seringues abandonnées...). Un dépliant utile pour les habitants concernés, dans les arrondissements du quart nord-est de Paris, du centre au 20e.

    Cliquer ici pour télécharger le dépliant

    toxicomanie,rdr,drogues,maraudes,10e,18e

     

  • Nuit de la Solidarité 2021 : appel à bénévoles

    Le 25 mars prochain se déroulera la 4e édition de la Nuit de la Solidarité. L'objectif de cette démarche est d'aller à la rencontre des personnes sans-abri pour mieux connaître leur situation et leurs besoins. Afin de mener à bien cette opération, il est fait appel à des bénévoles sur le terrain, peut-être vous ?

    La Nuit de la Solidarité a pour objectif de mieux connaitre les profils et les besoins des personnes à la rue pour adapter les politiques sociales envers ces populations fragiles. Cette année, une attention particulière sera apportée à l'évaluation de l'impact de la crise sanitaire sur la précarité et les situations de rue à Paris.

    L'organisation de ce décompte de nuit repose en grande partie sur la mobilisation des bénévoles. Pour la bonne organisation de cette opération, vous pouvez vous inscrire en tant que responsable d'équipe ou de bénévole sur le terrain. Peuvent participer à cette opération tout citoyen de plus de 18 ans le jour de l’opération.

    Les inscriptions sont ouvertes à tous les Parisiens ou habitants d’Ile-de-France : cliquer ici pour vous inscrire.

    nuit-de-la-solidarité,2021