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Environnement - Page 37

  • Paris respire.... mal, même très mal ces jours-ci

    Paris respirerait mieux si l'on voulait bien réduire le nombre de véhicules automobiles entrant dans Paris, par tous les moyens qui s'offrent aux autorités municipales et qui sont mises en oeuvre dans d'autres villes de la taille de Paris. C'est ce qu'a demandé un habitant qui s'est déclaré insuffisant respiratoire, une santé fragile donc, qui souffre de la pollution de l'air comme des milliers de Parisiens et particulièrement des particules fines que rejettent les moteurs Diesel.

    Nous avons déjà donné notre opinion sur le projet Paris Respire que souhaite promouvoir la mairie du 9e. Pour être loyal, nous allons donner les arguments qu'ont développés le maire et Pauline Véron, qui se charge de mener à bien cette opération. C'était mercredi dernier à la mairie du 9e.

    document?id=14646&id_attribute=120Concernant la pollution, Pauline Véron n'a pas nié le problème. L'air a Paris ces temps-ci n'est pas de bonne qualité. C'est la même chose chaque fois que nous avons plusieurs jours consécutifs de grand soleil. Elle dénonce toutefois les politiques de promotion du Diesel en France, qui compte la plus forte proportion de ce type de motorisation particulièrement polluante. Par ailleurs, elle soutient le choix du maire de Paris de ne pas instaurer de péages aux entrées de la capitale, pour ne pas pénaliser les habitants de banlieue. Toutes les communes de banlieue ne disposent pas de transports en commun, ni de liaison rapide vers Paris, car les budgets ont été notoirement insuffisants au niveau francilien pendant des décennies, a-t-elle ajouté. Le retard cumulé n'a pas pu être comblé malgré les efforts de la région et du STIF. La santé des Parisiens doit-elle passer après le souci d'équité entre Paris et sa banlieue ? C'est la question qu'a posé un participant à la réunion.

    Les habitants présents dans la salle Rossini, une vingtaine en tout, se sont majoritairement déclarés favorables à Paris Respire, en général... mais Trudaine leur semble déjà très tranquille, en particulier le dimanche après midi. La fermeture ne serait effective que de 14 h à 18 h, peut-être 19 h en été. Pourquoi donc interdire la circulation automobile dans une zone aussi peu fréquentée par les voitures ?

    La réponse peut surprendre : globalement parce qu'on en n'a pas trouvé d'autres !

    En effet, créer une zone de loisirs, de jeux, éphémère, libre de toute voiture, au milieu de nulle part, c'est risqué. Le mieux est de coupler cette zone avec un square que fréquentent les enfants et les familles. Or, le 9e n'est pas riche en espace vert. C'est même un des arrondissements les moins bien dotés de ce point de vue. Ajoutez à cela que 9e est un arrondissement pentu. Et oui ! Ne sommes-nous pas sur le versant sud de la colline de Montmartre ? En dehors du square d'Anvers,  il y a le square, petit mais charmant ,qui se trouve près de la place Saint-Georges. Mais il est environné de rues en pente qui se prêtent mal à l'apprentissage du vélo ou à la pratique des rollers, nous a-t-on dit. Quant au square Montholon, Mme Véron a souri en demandant : "Vous ne voulez pas qu'on ferme la rue La Fayette quand même ?".

    En souriant, nous pourrions très bien répondre : "Et pourquoi pas ?" Pensez-vous vraiment qu'un dimanche après midi, on ne puisse se passer de cette voie entre 14 h et 18 h ? Il est où le temps où Denis Baupin décidait qu'on fermerait les voies sur berges tout le mois d'août pour aérer un peu les bords de Seine ?? C'était il y a dix ans. Les esprits ont évolué : maintenant Mme Véron fustige le 1er ministre, François Fillon, parce qu'il a mis son véto au projet de la majorité parisienne d'aménagement des voies rive gauche. Elle n'est pas la seule à estimer que c'est un abus de pouvoir. Alors soyons un peu ambitieux, à défaut d'être révolutionnaires, et fermons la rue La Fayette le dimanche après midi !

    Elle a enfin souligné la très forte densité de Paris, plus élevée que dans bien d'autres capitales européennes... On est donc resté sur les deux projets proposés par les services de la Ville, l'un axé sur l'avenue Trudaine au sens strict, et l'autre plus vaste, élargi aux rues Rodier et Turgot, jusqu'à la rue Condorcet qui conserve toutefois sa circulation, et aux petites rue Lallier, Sey et Bochard de Saron. Outre que ce secteur comporte des rues pentues (ce que l'on critique par ailleurs), il est aussi fort gourmand en barrages tenus par des agents de surveillance de la ville (ASP). Dont on aurait bien besoin dans des lieux plus fortement peuplés et densément occupés.

    paris,9e,paris-respire,trudaineEncore un dernier point : une de nos remarques sur le risque de colonisation des trottoirs par les terrasses des cafés a été balayée d'un revers de manche. "Ce n'est pas un après midi par semaine qui va changer le comportement des cafetiers !" Certes, non. Il va seulement le renforcer. Car l'occupation invasive a déjà commencé. Voir ci-dessous. paris,9e,paris-respire,trudaine

  • Le boxe à vélo

    Une information de la newsletter de Paris.fr a retenu notre attention cette semaine. Paris.fr nous convie à découvrir des mobiliers urbains intelligents. Intelligents et parfois saugrenus. Mais celui-ci nous plait bien, à condition peut-être qu'il soit solide et ne multiplie pas les parois vitrées qui trop souvent tentent les vandales et sont onéreuses sur le long terme.

    Voyez-vous mêmes :

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=109028&role=2

    Le site du fabricant propose d'autres modèles, et notamment le Trambox, qui nous paraît plus robuste, sans doute moins "ville lumières", mais il est peut-être temps de concillier les budgets avec la réalité, le coût avec le service rendu.

  • Trudaine ne manque pas d'air...

    La mairie du 9e nous convie en réunion publique ce soir à 19 heures pour informer les habitants des modalités de mise en oeuvre d'une nouvelle zone "Paris respire" dans le secteur Trudaine.

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    Paris respire ? Qu'est-ce que c'est ?

    En bref, c'est une zone de détente dans des voies fermées à la circulation automobile. Pour ce faire, la zone exige la pose de barrières. Puis pour que les barrières restent en place et ne soient pas mises de côté par le premier automobiliste qui souhaite passer là, le top est d'avoir quelques agents de police, en général des ASP, les agents de surveillance de Paris.

    Nous savons que les commissaires de police regrettent cette mobilisation de moyens humains aux entrées et aux sorties des zones de "Paris respire". Le commissaire Clouzeau du 18e nous l'a dit plusieurs fois : la zone de Montmartre exige plusieurs fonctionnaires de police - dont les effectifs ont été réduits l'année dernière encore - qui seraient plus utiles sur d'autres missions. A l'inverse, les élus parisiens estiment que la Ville finançant en grande partie lesdits effectifs de police peut avoir quelques exigences sur leur affectation.

    Les deux arguments sont valables et acceptables.  Les affectations sont donc à regarder à la loupe. Autant il nous semble légitime de préserver certaines zones de la circulation dominicale voire touristique. C'est le cas sur Montmartre (18e). C'est aussi le cas le long du canal Saint-Martin (10e), lieu hautement à la mode qui attire la foule, y compris la foule motorisée. Mais sur l'avenue Trudaine (9e)... les bras nous en tombent. Avenue surréaliste, qui ne vient de nulle part et ne conduit nulle part. Voie singulièrement large, bénéficiant  à la belle saison de l'ombre épaisse de ses platanes centenaires, puis embellie à la fin du siècle dernier par une plate bande fleurie. Il n'y a pas un chat motorisé sur cette avenue le dimanche ! Chacun peut se promener autant qu'il le souhaite sur ses trottoirs, les enfants s'y déplacent à trottinette, à patinette, à tricylce,  à vélo, à patins à roulettes, rollers in line ou non, y jouent au ballon... Est-il bien raisonnable de mettre des moyens coûteux pour fermer une voie si peu fréquentée le week end ? La question mérite d'être posée avant de discuter des modalités de mise en oeuvre.

    En revanche, fermer les deux allées le long de l'ilôt de Jacques-Decour en semaine, c'est à dire entre la rue Bochard de Saron et la rue Rodier, quand les collégiens et les lycéens fréquentent ces espaces, boivent un café ou un soda à la terrasse du café Le 9e avenue ou mangent un sandwich à La petite fringale à côté.... Là, on pourrait trouver un sens à la proposition. D'autant que seuls les riverains peuvent trouver à redire. Les autres peuvent passer par le boulevard ou la rue Condorcet sans vraiment faire un détour.

    L'invitation de la mairie, ci-dessous, ne nous convainc pas. Le projet non plus.

    « Paris Respire » offre aux promeneurs, rollers, vélos, des espaces de détente dans des voies fermées à la circulation automobile les week-ends. L'opération se déroule avec succès depuis plusieurs années le dimanche matin, rue des Martyrs. Pour prolonger l'opération, il est prévu de créer une seconde zone « Paris Respire » sur le secteur de l'avenue Trudaine, le dimanche après midi. Afin de présenter le projet, de discuter de ses modalités de mise en oeuvre, du périmètre ... une réunion publique est organisée.

    La rue des Martyrs le dimanche matin ? il faudrait ajouter du bas de la rue, à peu près du chevet de N.-D. de Lorette, à la rue Clauzel. En gros 200-300 mètres. Soit le tronçon le plus commerçant, celui qui avait tout a gagné d'être libéré des voitures. Même si les commerçants ont mis du temps à le comprendre. Tout cela a du sens.

    En attendant, et nous commencions par là notre article, si l'on veut faire en sorte que « Paris Respire », il faut arrêter la circulation là où il y a des émissions de particules fines, pas là où la circulation est presque inexistante un dimanche après midi.

    Création d'une nouvelle zone « Paris Respire »
    Réunion publique
    MERCREDI 21 MARS À 19H
    Mairie du 9e (salle Rossini)
    6, rue Drouot

  • Panneaux publicitaires et monuments historiques : conflit

    paris,publicité,panneau,monuments-historiques,patrimoineLes adhérents "historiques" de notre association se souviennent-ils encore du panneau publicitaire déroulant qui cachait en grande partie la façade de Louxor, pas encore propriété de la Ville ?

    Les élues du 9e et 10e associées, élues du Parti des Verts, avaient interpelé le Conseil de Paris sur la question déposant un voeu pour le déplacement dudit panneau. Elles l'obtinrent et le panneau alla "décorer" un autre angle de rue, moins chargé en histoire.

    Entre temps le Règlement local de publicité de Paris a été modifié et sa dernière mouture adoptée le 21 juin 2011. les communicants de la Mairie de Paris affirment que : "...le nouveau réglement local de publicité, des enseignes et pré-enseignes, est entré en vigueur ces derniers jours. Il devrait réduire d'environ 30% la densité publicitaire sur le territoire parisien." Ils énumèrent succintement un certain nombre d'avancées comme la disparition des panneaux les plus grands (4x3) et la limitation de la publicité lumineuse, par exemple. Désormais les établissements scolaires seront un peu mieux préservés, 50 mètres de part et d'autres devraient rester sans pub, mais qu'en est-il des abords des monuments du patrimoine classés ? Que disent les textes désormais ? Sont-ils revenus sur l'interdiction de planter un panneau déroulant dans la perspective d'un monument classé ? On peut le supposer à voir les panneaux lumineux et déroulants implantés sur les trottoirs du boulevard de Magenta, au niveau du carrefour avec la rue La Fayette. On ne peut guère lui échapper.

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    Juste au fond, derrière la forêt de panneaux, c'est bien la gare du Nord.
    Un petit éclairage pour la mettre en valeur ne serait pas de trop. 

     En attendant la résolution du problème (savoir si le RLP de Paris autorise ou non), regardez ce blog d'un "autre agacé" par les pubs qui illustre ses propos de quelques images parlantes. ICI

  • les colonnes à verre enterrées sont fragiles

    La mairie du 9e et la Direction de la propreté et de l'eau (DPE) ont été très rapides à nous transmettre les causes de la disparition de la colonne à verre enterrée place Turgot. Nous les en remercions publiquement.

    Vous avez peut-être vu à l'occasion de son vidage comment procède la DPE pour récupérer les verres qui ont été ainsi collectés. Un camion benne équipé d'un bras mobile de manutention de charges (genre de grue HIAB, pour les connaisseurs...) se gare au plus près de la colonne à verre. La partie supérieure de la colonne bascule et une sorte de grapin est amarré aux quatre coins de la cuve. Elle est élevée au-dessus de la benne. Le fond de la cuve est mobile, il s'efface quand on actionne la fermeture et les verres tombent dans la cuve... avec un bruit d'enfer. Mais on va se dire que ce bruit n'est là que les jours de collecte. Ce qui est beaucoup plus supportable que le bruit des bouteilles jetées une à une.

    Pour revenir à la disparition de la colonne. Une charnière a été endommagée, sans doute pendant l'opération de vidage,  et la réparation a nécessité son transfert en atelier. Elle sera redéposée samedi prochain d'après le planning de la DPE.

    paris,turgot,colonne-enterrée,dep,collecteNous avons appris que le même sort serait réservé sous peu à une autre colonne du 9e arrondissement : celle qui est implantée au carrefour Barbès, et plus précisément sur l'espace créé lors du réaménagement du boulevard de Magenta, en haut du faubourg Poissonnière.

    Ces colonnes à verre (et les bonbonnes vertes) offrent aux habitants ne disposant pas de conteneur à verre au sein de leur immeuble la possibilité de participer à la collecte sélective. Bon nombre de copropriétés ont des cours trop exigües pour plusieurs conteneurs.

  • Où est passée la borne enterrée du verre à recycler ?

    paris,9e,place-turgot,colonne-à-verreVous la reconnaissez tous. Elle nous a occupé l'esprit un certain temps lors de la rénovation de la place Turgot quand nous participions activement aux travaux et réflexions de la commission d'urbanisme du conseil de quartier Trudaine Rochechouart.

    Pendant longtemps l'opposition assez ferme des services de la voirie (section territoriale 9e de la DVD) à ce type de colonne à verre a retardé son installation. Le coût n'est pas négligeable, certes, mais son apparence plus discrète, plus esthétique est indéniablement un progrès pour l'environement.

    Depuis quelques jours, les riverains s'étonnent de retrouver leur bonne vieille bonbonne à verre, gironde et verte, sur la place Turgot. Que s'est-il passé ? Il semble que la cuve ait été extraite de terre. Pourquoi ? Nous avons demandé à la mairie du 9e, la réponse ne devrait pas tarder. Nous l'attendons.

  • les conséquences des pics de pollution

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    c’est le nombre d’infractions relevées à l’occasion des pics de pollution atmosphérique du 13 janvier au 12 février lors de contrôles effectués sur 35 251 véhicules, par les services de police et de gendarmerie en Ile-de-France. Parmi ces infractions, 13 293 étaient liées à la vitesse, 1 092 aux contrôles techniques et 72 aux contrôles antipollution.
    A noter que, pour le seul mois de janvier, les températures en baisse ont entraîné à 4 reprises (les 13, 17, 30 et 31 janvier) un dépassement du seuil de pollution atmosphérique aux particules. Ceci entraîne, de fait, des vérifications systématiques de la réalité des contrôles techniques sur les véhicules en circulation, à un renforcement des contrôles anti-pollution des véhicules à moteur, au contrôle de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs et à l’intensification des contrôles de vitesse.

    C'est bien sûr un extrait du bulletin d'information de la Préfecture de police n° 203, daté du 22 février.

    Trop froide ou trop chaude. Les variations importantes de la température provoquent des pics de pollution. La solution reste : MOINS DE VEHICULES A MOTEUR EN VILLE.... En attendant la police verbalise. L'infraction la plus sanctionnée demeure toutefois la vitesse et de loin.

  • Une remise à niveau de l’entourage de deux pieds d’arbre du Magenta

    Nous sommes totalement satisfaits de voir que la voirie du 10e a spontanément remarqué que les pieds des arbres du boulevard de Magenta avaient eu dans le passé des problèmes. En effet, depuis le réaménagement du boulevard de Magenta, les entourages ont fait les frais d’expérimentations diverses pour éviter la repose des grilles traditionnelles qui nécessitaient d’être soulevées à fréquence régulière (environ deux fois par an) pour un nettoyage satisfaisant. Il y a eu le mélange sable, gravillons, ciment, peut-être chaux ; également le cadre carré, puis le cerclage métallique.

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    Il semble que la solution actuelle soit le mélange sablonneux qui affleure le niveau du macadam et évite, s’il est complété régulièrement les premières années après plantation, les mares d’eau au pied de l’arbre. Voyez vous-même ces deux photos … Elles ont été faites le 26 janvier. Nous avons attendu pour vous les montrer de voir si les autres fosses seraient également comblées. Non. Seuls deux pieds d'arbre ont bénéficié du traitement. Ce sont deux jeunes arbres de la campagne de plantation de 2007.

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  • Les blancs contre les gris ou mouettes contre pigeons

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    Toujours aux abords du square de Jessaint, une passerelle que nous aimons bien et dont nous déplorons l'extrême malpropreté. Vous appelez cela faire une fixette ? Et bien, oui. 

    Nous notons que le square n'a pas rouvert malgré l'affichage qui annonçait la réouverture pour le 15 janvier. La période de grand froid de ces jours-ci n'engageait pas trop à se poser sur les bancs du square, donc le préjudice n'est pas bien grand. Mais est-ce aussi le grand froid qui a apporté cette nuée de mouettes voraces ? L'espace est habituellement occupé par des dizaines de pigeons, nourris en douce par des âmes sensibles dans une totale illégalité. Cette fois, ils ont fort à faire contre ces volatiles plus gros qu'eux et animés d'un appétit peu tolérant face à la concurrence.

    Du point de vue artistique, leur présence nous a permis de faire des photos différentes... Pourvu que le bestiaire ne s'enrichisse pas de quelques rats en goguette !

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  • Carrefour Barbès : améliorer l'environnement

    Une opération immobilière à Barbès : c'est ainsi que nous avons appelé notre nouvelle action pour faire bouger les lignes grâce à l'envoi de cartes postales. Ce n'est pas gagné, mais nous comptons sur votre participation. De quoi s'agit-il ?

    Pour ceux qui suivent les activités de notre association depuis plusieurs années, il n'est qu'à rappeler l'opération propreté de mai 2009, pour que des images leur reviennent en mémoire. Des cartes postales illustrées envoyées en nombre par nos adhérents et les sympathisants de notre action à l'adjoint au maire de Paris chargé de la propreté, François Dagnaud.

    Bis repetita. Mais sur un autre sujet. Les magasins de Vano, situés au carrefour Barbès à l'angle des boulevards Barbès et de La Chapelle, ont subi un incendie en juin 2011. Les murs noircis et endommagés par les flammes ne sont pas stables et la sécurisation du site tarde à venir. Des palissades, maintenant couvertes d'affiches, entourent les lieux du sinistre, mais réduisent considérablement la largeur du trottoir, où se bousculent les piétons, y compris les jours de semaine sans marché.

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    Parallèlement, nous pensons à l'ouverture prochaine du Louxor. Le calendrier est respecté et le cinéma devrait ouvrir ses portes au printemps 2013. Il est temps de penser à améliorer l'environnement de ce lieu de culture qui ne pourra pas à lui seul pacifier les abords de la station de métro, rendre accueillant ce quartier connu pour tous ses trafics dans la France entière, en un mot rendre attractif ce bout de territoire pour des cinéphiles.

    Nous avons pensé qu'il serait agréable de boire un verre, avant ou après la séance, dans une brasserie ou une cafétéria à l'angle opposé au Louxor, côté 18e. Nous avons donc fait un montage de pure fiction pour illustrer notre idée, un immeuble aux allures résolument modernes, car on ne construit plus vraiment de l'haussmannien en 2012...

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    Des cartes postales montrant les lieux tels qu'ils sont aujourd'hui, huit mois après l'incendie, et tels qu'ils pourraient être, si la Ville de Paris usait des moyens dont elle dispose (préemption si déclaration d'intention d'aliéner, ou déclaration d'utilité publique dans le PLU). Pour l'instant, les propriétaires n'ont pas déclaré leur intention de vendre. La procédure pourrait être longue. Toutefois, nous sommes accoutumés aux longues attentes à Barbès. Le Louxor était à l'abandon depuis vingt ans, et pas à vendre, quand notre association a commencé ses actions en faveur d'un rachat par la Ville de Paris.

    Si notre action vous paraît légitime, si vous voulez contribuer à son succès, demandez une carte postale, pré-imprimée, et adressez-la à Daniel Vaillant, maire du 18e, dans les jours qui viennent. Elles sont disponibles à la Boucherie Leboine, 144 rue du Faubourg Poissonnière, dans le 10e.

    Merci d'avance de contribuer à faire connaître l'attachement des habitants à leur quartier : Barbès est un quartier populaire qui demande un peu d'attention.

    Voir aussi notre article du 21 septembre 2011.

     

  • Galerie de rideaux de douche en guise de terrasses

    L'automne a été particulièrement clément, et le début de l'hiver aussi. Cela n'a pas empêché les cafetiers et limonadiers (nous aimons ce terme un peu désuet...) d'entourer leurs terrasses de grands rideaux diaphanes, qui déforment le contour des paysages quand on est dedans et laissent un peu d'intimité aux clients quand on est dehors. Vus ainsi, ils seraient plutôt les bienvenus. Poésie du regard, discrétion pour la vie sociale. Mais leur installation est là pour confiner - mais bien mal - les calories que dispensent les chaufferettes de terrasses, majoritairement à gaz, pour un certain temps encore. En effet, le Règlement des étalages et terrasses, validé par le Conseil de Paris au printemps 2011 et applicable à partir du 1er juin 2011, les interdit "au plus tard en 2013". Il restera les chaufferettes électriques qui demeurent à nos yeux une aberration. Qu'est-il besoin de chauffer la rue ? Surtout maintenant que les températures sont négatives. Quel geste écologique suprême ! Seuls le manque de courage du Conseil de Paris et le lobbying des cafetiers en sont responsables. On nous parle du Plan climat adopté en 2007... On nous recommande de baisser notre chauffage pour réaliser des économies d'énergie, cette énergie devenant rare et chère, quand d'autres tentent de réchauffer le ciel... Ne marche-t-on pas un peu sur la tête ? Ces jours-ci, des pics de consommation sont prévues entre 18h et 20h. Des délestages menacent. Et ce gaspillage ne choque personne ? Curieux.

    Nous avons gardé pour la fin cet extrait du règlement cité plus haut :

    "DG.6 — Développement durable.
    L’attention des demandeurs d’autorisation [de terrasses] est attirée sur la nécessité de prise en compte des impératifs de développement durable. A cet égard il est précisé que :
    les dispositifs extérieurs de chauffage au gaz sont interdits,
    — le chauffage des contre-terrasses, quel qu’en soit le mode, est interdit,
    les bâches souples sur les terrasses ouvertes sont interdites.
    Les éléments constitutifs des installations, qu’il s’agisse des terrasses fermées comme des autres installations, y compris le mobilier, doivent être conçus avec des matériaux répondant à des critères à l’empreinte écologique la plus limitée possible (gestion des déchets, caractère recyclable des installations, ...), et dont la traçabilité peut être clairement déterminée (essences de bois, ...). Notamment, l’emploi de matériaux pouvant générer l’émission de gaz à effet toxique pour l’environnement pourra être refusé. "

    Un peu plus loin dans le règlement (Art.3.3.3.), on peut lire que "Les bâches souples sont interdites. Leur dépose devra intervenir dans un délai de deux ans à compter de la date d’entrée en vigueur du présent règlement." Nous observons que de plus en plus de terrasses se cachent derrière ces bâches souples, et nous ne sommes pas certains que les cafetiers qui investissent dans ces équipements soient très disposés à les abandonner l'heure venue, c'est à dire à l'automne 2013 (ce sera deux ans après l'entrée en application du Règlement). Qui fera alors respecter cette disposition ?

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  • Réfugiés climatiques

    Expo photos du 6 au 18 février

    Mairie du 18e arrondissement

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    Un vernissage aura lieu le 7 février à 19 heures, suivi d'une conférence débat à 20 heures, animée par le collectif Argos, créateur de l'exposition et l'Agence parisienne du climat.

    Il ne suffit pas d'en parler... où sont les réalisations dans le Plan climat de Paris adopté en 2008 ? Avouons qu'elles peinent à se concrétiser. La conférence vous en dira plus.