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Commerce - Page 26

  • Avancée législative pour lutter contre la mono-activité

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    Les problèmes de mono-activité ont toujours intéressé Action Barbès. Nous avons suivi avec intérêt la mise en place de l'opération Vital'quartier qui concerne le secteur Magenta mais pas seulement. Le rachat de murs par la Ville pour conserver des commerces de proximité est une avancée que nous avons saluée. Pour mémoire, dans notre quartier quatre commerces rue de Dunkerque et deux rue de Maubeuge. Cependant, malgré P1070736.jpgles efforts de la ville de Paris, il était impossible d'empêcher la progression des boutiques de vêtements de cérémonie, pour ne citer que cet exemple. Pourquoi? Tout simplement parce les locaux étaient à louer. Ils appartiennent à deux ou trois propriétaires qui y pratiquent des loyers très onéreux. On comprend donc que leur intérêt n'est pas de vendre.

     

    Chaque année, nous avons participé aux réunions de bilan à la mairie du 10e ; la demande du conseil de quartier Louis Blanc - Aqueduc concerné également par la mono-activité y revenait inlassablement sur la possibilité d'agir sur les baux commerciaux. La députée de la 5ème circonscription de Paris Seybah Dagoma et un membre du cabinet de la Secrétaire d’Etat chargée de l’Artisanat, du Commerce, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire ont rencontré en octobre des représentants de la commission Commerce du Conseil de Quartier.

    Pendant l'été, Seybah Dagoma avait proposé un amendement à la loi relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, adoptée par ailleurs, pour mieux lutter contre le phénomène de mono-activité qui ne sévit d'ailleurs pas dans la seule capitale.

    De quoi s'agit-il? Autoriser les communes à déléguer leur droit de préemption sur les fonds de commerce, les baux commerciaux, les fonds artisanaux à un opérateur de type société d’économie mixte (SEM) telle que la SEMAEST à Paris.

    Pour connaître l'intégralité de cet article du texte de loi, c'est ici (article 17).

    Reste à attendre les décrets nécessaires à l’application de cette disposition dont on nous dit qu'ils seront publiés d'ici la fin de l'année 2014.

     

  • Vital'Quartier 10e : "En Vrac" remplace "La fée dans l'atelier"

    La boutique du 69, rue de Maubeuge qui hébergeait Une fée dans l'atelier depuis février 2011 a changé d'activité depuis l'été après quelques mois de travaux. C'est désormais un lieu dédié aux amateurs de vin.

    vital quartier, rue maubeuge, 10e, commerce

    Rappelons que l'opération Vital'Quartier mise en place par Paris permet dans certains secteurs particulièrement frappés par la mono activité le rachat de  locaux dans la capitale. Les rues de Dunkerque et de Maubeuge ont bénéficié de cette action. En Vrac ouvre ici sa deuxième boutique après celle de la rue de l'Olive dans le 18e, pas très loin du marché du même nom. Un concept singulier de vente de vins.

    Nous avons rencontré Rodolphe qui gère cette nouvelle boutique. C'est un connaisseur qui a travaillé dans les vignes, dans les caves et maintenant dans la vente. Il possède même un petit domaine dans le Jura.

     

    Que pouvez-vous dire de ces premiers mois d'ouverture?

    Ce local a été une bonne opportunité pour étendre notre concept de vente de vins en vrac qui n'a pas de concurrence dans la capitale. Certes, la rue de Maubeuge est moins attractive que la rue de Dunkerque; elle est plutôt empruntée par des usagers de la gare qui travaillent sur Paris, donc assez pressés, et par des touristes. Mais nous avons reçu un très bon accueil des habitants et nous avons une réelle volonté de nous insérer dans le quartier. Lors de notre soirée pour le Beaujolais nouveau, une habitante de la rue a même souhaité animer musicalement la soirée!

     

    Un mot sur le concept?

    Chez nous, le client peut se servir directement dans des cuves soit en apportant sa propre bouteille, soit en se procurant dans la boutique une bouteille qui lui sera consignée. Un principe qui permet notamment des prix plus attractifs.

    vital quartier, rue de maubeuge, vin

    Nous avons aussi des alcools en vrac qui marchent bien car on peut en acheter des petites quantités, à partir de 10cl le flacon.

     vin, rue de maubeuge, vital quartier

     

    Vous parlez de vin « nature sans soufre ». Quelle différence avec un vin « bio »?

    Un vin nature n' a aucun additif chimique, ni à la vigne ni à la cave. Il peut subir d'éventuels traitements mais avec des produits naturels (pas de produits de synthèse). Dans un vin bio, pas de traitement non plus mais on accorde tout de même 5 à 10% de produits chimiques, on peut sulfater, on peut soufrer.

     

    Vous proposez également des ateliers certains jours de la semaine?

    Chaque mercredi entre 20h et 22h, nous proposons de découvrir des vins, un peu de dégustation, un peu d’œnologie mais attention pas question de devenir des « pros », on survole. Nous souhaitons démystifier le vin à la française avec son lot de vocabulaire très précis. On repart en fin de soirée avec sa bouteille après avoir fabriqué son vin en « assemblant » des cépages.

     

    On peut aussi y trouver des bouteilles de vin et quelques produits d'épicerie fine (huile d'olive, miel, confitures...)

    Si vous êtes tentés par l'atelier, pensez à réserver et pour tout savoir c'est sur leur site En Vrac mais aussi leur page Facebook !

  • Déjeuner au bord de... la "Promenade Urbaine"

    En attendant l'ouverture de la brasserie Barbès, nous avons testé le Terroirs des gourmets situé 1 rue Caillié à l'angle du boulevard de la Chapelle près du métro Stalingrad mais encore sur le territoire du 18e. Sa page Facebook en complément !

    restaurant, 18ème, épicerie fine

    Ouvert depuis octobre 2013, le lieu bien accueillant propose quelques tables côté restauration ...

    restaurant, 18ème, épicerie fine,

    ... et une épicerie fine avec des produits du terroir de qualité (pas forcément bio) et des vins de producteur.

    restaurant, 18ème, épicerie fine

    La mairie du 18e qui cherche à ouvrir des lieux différents en pieds d'immeubles notamment gérés par la Siemp (société d'économie mixte de Paris) a ouvert le local à candidatures : un jeune ingénieur en chimie a décidé de tenter un autre métier et a  investi l'endroit. Une installation facilitée par un loyer modéré et une belle opportunité pour se lancer même s'il lui a fallu suivre une formation en œnologie entre autres. D'après le gérant du lieu, ce commerce a reçu un très bon accueil et était attendu dans le quartier. Il y avait certes des questionnements en terme de sécurité mais finalement rien à signaler depuis l'ouverture. On y croise, le midi, une clientèle qui travaille dans le secteur et qui, le soir, se diversifie. La maison pratique aussi des soirées dégustation. L'équipe est plutôt optimiste. D'autant que cette ouverture arrive après celle du 38 Gourmet situé rue de Torcy ouvert il y a trois ans, déjà. Dans la foulée elle a été suivie, il y un mois par celle de Au Temps  gourmet au 22bis rue de l'Ourcq dans le 19e. Vous l'aurez compris, il s'agit d'une collaboration puisque que le concept est le même : restauration et épicerie fine avec des fournisseurs communs. Toutefois, les cartes sont  différentes.

    Nous avons fait quelques photos pour vous tenter. Malheureusement, le temps nous a manqué pour nous attabler !

    restaurant, 18ème, épicerie fine,

    Le 38 Gourmet rue de Torcy

    restaurant, 18ème, épicerie fine,

    Le lieu est plus petit et ne dispose que de quelques tables . Il est prudent de réserver.

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    Au Temps Gourmet dans le 19e, juste de l'autre côté du canal de l'Ourcq

    restaurant, 19ème, épicerie fine

    Une quarantaine de couverts dans le coin restaurant

    restaurant, 19ème, épicerie fine

    Une partie de la grande épicerie

  • The Walrus : 34ter rue de Dunkerque

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    Photo : Lise Thély-Muller

    Vous n'avez pas pu passer devant cette nouvelle boutique de la rue de Dunkerque sans que votre regard ne soit attiré par le damier du bar... N'est-ce pas ? Vous passez l'air de rien, sans intention particulière et soudain... Qu'est-ce que c'est que ce drôle de truc noir et blanc qui fuit et s'enfonce vers l'intérieur du magasin ? Bar... comptoir... mais oui, on aperçoit déjà le col des deux robinets de la bière pression.

    Entrons !

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    Le cadre est original. Singulier. Deux cabines rouge pétant hébergent chacune un petit écran et une paire d'écouteurs qui nous rappellent les dispositifs permettant d'apprécier les derniers vinyles sortis, très en vogue chez les disquaires d'antan : une époque un peu désuète d'avant la MP3 !

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    Photos : Thomas Bobrowski / Julie David

    Devant le bar, des tables qui invitent à consommer, mais pas que... car la boutique est profonde — 100 m2 — et des présentoirs longent les murs, bondés de 33 tours, et même de CD... Julie, c'est le nom de l'hôtesse, nous dit qu'il y a environ entre 5000 et 7000 références. Pas mal.

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    Photos : Thomas Bobrowski / Julie David

    — Quel genre de musique ?

    — Pop, Rock indépendant, post rock, Psyché Rock, Krautrock. Country/Folk/Blues. Musiques expérimentales, électroniques et avant-gardistes. Une offre à la fois pointue et « grand public ».
    — Ah, oui, quand même....

    On boit un coup alors ?

    Un regard sur la carte : On se désaltère avec une sélection de softs décalés et alternatifs, Club mate 5€, Fritz Kola 4€50, Apfleschorle 4€50, Limo’ artisanale Myrtille ou Figue 3€30…

    On trinque (avec modération of course !) à la Grolsch (3€ le demi, 5€ la pinte) ou à la Brooklin Ipa (4,50€ le demi, 8€ la pinte). Mais aussi du vin, whisky, vodka… etc.

    Julie nous explique qu'elle veut offrir davantage que des supports de musique et des rafraîchissements; elle veut développer un concept de plus grande convivialité, celui-là même qui manque quand on choisit tout seul devant son écran telle musique ou tel concert enregistré. Les clients demandent de nouveau à vivre une expérience d'achat avec un interlocuteur attentif à leur souhait, à leur quête, car ici on a aussi affaire à des amateurs. L'ambiance est renforcée par de l'événementiel régulier et varié, showcases, conférences et rencontres artistes, mais aussi des invités en dehors de la sphère musical qui pourront montrer leurs créations.

    Il ne nous reste plus qu'à vous donner les jours d'ouverture et les horaires :

     Mardi-jeudi : 9h - 21h

    Vendredi : 9h - 22h

    Samedi : 10h - 22h

    Dimanche : 14h - 19h

     

    PS : The Walrus est bien sûr un clin d'oeil à la chanson des Beatles de 1967. Voir et entendre ici une version enregistrée à Berlin en 2002 par Oasis. Nous, on aime bien. Et là la tentative d'explication sur l'écriture de ce drôle texte sur le Morse par John Lennon. 

     

  • Brasserie de Barbès, ça va le faire !

    La semaine dernière, grâce à l'amabilité des gérants Pierre Moussié et Jean Vedreine et le concours de la mairie du 18e,  nous avons eu la possibilité de visiter le chantier de la future brasserie en cours de réalisation au carrefour Barbès. Outre les gérants, architectes et entreprises travaillant sur le projet avaient été mobilisés pour nous présenter le projet et répondre à nos questions.

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    Salle du premier étage - Au milieu viendra le bar ouvert sur deux faces

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    C'est un vrai grand projet que nous avons découvert ! La brasserie dont le nom n'est pas encore tout à fait décidé sera sur quatre niveaux. Au rez-de-chaussée, une grande salle à manger, au premier étage une salle légèrement plus petite mais avec au milieu un grand bar très ouvert avec vue sur le carrefour, au deuxième un grand coin salon pour boire un verre ou éventuellement prendre un petit déjeuner, agrémenté d'une cheminée, le tout installé dans la rotonde que l'on voit de l'extérieur et enfin au troisième une petite terrasse donnant sur le boulevard de La Chapelle. L'entrée se fera juste au coin des boulevards Barbès et de La Chapelle, les cloisons coulissantes permettront une large ouverture l'été et il y aura une petite terrasse extérieure sur plancher.

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    Le grand escalier menant à la salle du premier étage

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

     

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    La rotonde au 2ème étage, coin salon, surplombant le carrefour Barbès

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    La carte sera celle d'une brasserie classique avec des prix qui devraient être raisonnables. Au rez-de-chaussée, l'établissement fera cuire son pain.

    Tout est prévu pour la satisfaction du client. Confort bien sûr mais aussi petits services comme une multitude de prises électriques pour la recharge des téléphones et le désormais indispensable WiFi. Un ascenseur desservira le sous-sol (vestiaire et toilettes), le RdC et les deux étages supérieurs. On accèdera à la petite terrasse du  troisième par un escalier. Une surprise attendant les clients dans la salle du premier étage !

    Le projet est vraiment d'envergure puisque pas moins de 40 emplois seront créés afin d'assurer un service continu de 8h à 2h du matin tous les jours de la semaine. Les gérants qui sont déjà à la tête de plusieurs établissements à Paris, dont un tout proche à Pigalle, sont particulièrement motivés, non seulement à cause de la taille de la brasserie mais également par son implantation, le carrefour Barbès. "Nous ne sommes pas allés avenue Montaigne, nous dit Pierre Moussié, d'abord parce que nous n'en avons pas les moyens mais surtout parce ce que c'est ce quartier de Barbès qui nous intéresse."

     

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    La salle à manger du premier étage avec une surprise. Patience !

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    L'ouverture de la brasserie est prévue pour Noël 2014.

  • La librairie solidaire de la rue d'Hauteville

    Ouverte depuis décembre 2011, la librairie solidaire de la rue d'Hauteville ne manque ni de livres, ni d'acheteurs mais d'espace. Un lieu convivial à découvrir. Attention, l'entrée se fait par le porche. Une enseigne devrait être installée prochainement pour davantage de visibilité.

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    La librairie est une initiative de la Maison du Canal dans le cadre des quartiers "Politique de la Ville" qui a permis notamment à des personnes en insertion de retrouver une activité. Avec trois objectifs essentiels : promouvoir la vie de quartier, créer du lien social, donner une seconde vie aux objets. C'est la seule librairie solidaire de ce type sur Paris. Deux autres existent dans la capitale mais gérées par l'ONG Oxfam : l'une dans le 11e et l'autre dans le 14e (voir ici pour les adresses).

    Une dizaine de bénévoles et une personne rémunérée participent au tri, au rangement, à l'accueil, à la vente et le travail ne manque pas! Nous avons rencontré Noëlle Perrier, bénévole de la première heure.

    librairie solidaire, rue hauteville, régie de quartier

     

    Qui fréquente la librairie? Quels types de livres sont davantage recherchés?

    Nous rencontrons un vrai succès tant au niveau des dons (parfois par des éditeurs) que des ventes, avec pour conséquence actuellement des problèmes de stockage. Nous avons désormais une clientèle fidélisée, des jeunes travaillant dans le quartier qui viennent pendant leur pause déjeuner, des habitants du 10e et bien au-delà. A l'ouverture, on a vu se présenter des bouquinistes attirés par les prix très bas. C'est pourquoi nous avons fait le choix d'augmenter le prix des très beaux livres. On vend beaucoup de romans (des policiers) plutôt format poche et d'autres ouvrages dans de nombreux domaines. Par contre, les livres pour la jeunesse sont peu vendus, ce que l'on peut regretter. Nous avons pourtant fait de la publicité auprès d'écoles. Nous sommes même prêts à les donner!

     

    Justement quels livres refusez-vous?

    Les gros dictionnaires, les atlas et encyclopédies, les manuels scolaires. Il faut également que les livres soient en bon état.

     

    Avez-vous des partenariats?

    Nous collaborons avec plusieurs grosses entreprises. Par exemple ERDF qui collecte des ouvrages auprès de ses salariés. Recyclivre, situé rue de Trévise dans le 9e et qui porte les mêmes valeurs solidaires reprend des livres qui ne nous intéressent pas et nous reverse 10% des ventes qui se font uniquement sur Internet. Nous avons permis également à une maison de retraite de renouveler son stock de livres.

     

    Des événements particuliers?

    L'espace très réduit ne le permet pas sur le site même de la librairie. On peut le regretter. Nous avons organisé au printemps dernier un café-lecture dans un autre lieu de l'arrondissement. Pas simple de continuer car il faut justement pérenniser un espace, avoir des personnes qui lisent des extraits de livres après choix d'un thème et pouvoir susciter des discussions.

    Un atelier reliure existe à La Maison du Canal animée par une salariée de la régie de quartier. On peut s'y inscrire pour un prix très modique, cotisation de 5€ et participation de 3€ pour le matériel à l'année.

    librairie solidaire, rue hauteville, régie de quartier

    A l'origine de cette aventure, Elodie Combileau, qui vient également de permettre l'ouverture d'une ressourcerie rue du Faubourg Poissonnière. Nous lui rendrons visite prochainement.

     

  • Bars du quartier Clignancourt : la mairie lance une nouvelle médiation

    Nous vous avions fait part en décembre 2013 des difficultés de cohabitation entre les riverains et les bars dans le quartier Clignancourt/Ramey (voir ici notre précédent article). Suite à cette situation et notamment l'absence de résultats de la médiation menée photo.jpgen 2013, la mairie du 18e a décidé en janvier 2014 de ne pas renouveler les autorisations de terrasses de deux établissements (La Chope du Château rouge, 30 rue de Clignancourt et le Troquet, au 36).
     

    ls.jpgAfin de trouver la solution la plus satisfaisante pour tous (comprenant notamment d'autoriser de nouveau les terrasses), la mairie du 18e a décidé de lancer une nouvelle médiation, pilotée par Mario Gonzalez, l'élu chargé de la médiation. 
    L'élu a ainsi rencontré en juillet 2014 les représentants de certains établissements, puis en septembre 2014 les représentants de certaines associations de quartier (dont Action Barbès) afin de présenter la démarche choisie pour cette médiation :

    1e phase : Identifier les intervenants autant du côté des établissements que des riverains et associations, avec l'idée d'associer l'ensemble des établissements présents dans le quartier Clignancourt/Ramey/Muller (et pas uniquement les établissements concernés par la médiation menée en 2013);

    2e phase : Rédiger une charte spécifique pour le quartier Clignancourt/Ramey, conformément à ce que prévoit le règlement des terrasses (article A6);

     

    M. Gonzales a ainsi précisé que la charte pourrait être déclinée comme suit :

    1e partie : un état des lieux de la situation, précisant le contexte et les évolutions  du quartier;

    2e partie : l'engagement des établissements pour agir sur les nuisances sonores (au moins les limiter au maximum) et sur l'étalement des terrasses;

    3e partie : la définition d'un comité de suivi de la bonne mise en œuvre de la charte et du respect des engagements pris.

    Une nouvelle réunion devrait être organisée prochainement avec l'ensemble des intervenants (établissements et associations de riverains) pour échanger sur ces propositions, avec l'objectif donné par la mairie d'aboutir mi octobre 2014, date qui semble optimiste. 

    Cette proposition d'élaboration d'une charte pour le quartier, bien qu'elle pose un certain nombre d'interrogations sur sa mise en œuvre, son respect et son suivi,  semble néanmoins aller dans le bon sens pour permettre une meilleure cohabitation entre les bars et les riverains dans le quartier.

     A suivre donc ! 

  • Des nouvelles fraîches de la brasserie de Barbès

    Ce mardi matin, dès l'aube, quand le soleil blanchit la campagne, ou le carrefour..., nous recevions un appel téléphonique de l'entreprise Bati-Coppey, de Deuil la Barre, qui oeuvre sur la chantier de la brasserie : il nous proposait des photos de la verrière de notre future brasserie, celle qui va ensoleiller les sorties des cinéphiles devenus les fidèles clients du Louxor. 

    Il ne se passe pas une journée sans qu'un voisin ne nous pose la question : "Et la brasserie ? Elle ouvre quand ?" Nous faisons en sorte de vous transmettre les informations au fur et à mesure et de continuer à y croire dur comme fer. C'est lent mais elle est sur les rails. On ne peut mieux dire ! Regardez cette vidéo transmise par le constructeur la Sarl Lajouanie à Salon de Provence, montrant la verrière en mouvement sur des rails. Nous ne connaissons pas les détails, mais il semble que ce dispositif permettra d'ouvrir le toit les jours de beau temps. Chic ! (Cliquer sur l'image pour voir la verrière se déplacer latéralement.)



    Le mois de septembre, exceptionnellement beau cette année, permet au chantier de bien avancer et nous permet, à nous, d'espérer une ouverture prochaine. Oui, bien sûr, nous avons écrit ces mêmes mots tellement de fois qu'il vous est légitime de hausser les épaules, mais les façades blanches, les huisseries toutes neuves, ne sont-elles pas autant de démonstrations que la situation avance favorablement ?

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     Cliquer sur les photos pour les agrandir

    Merci aux entreprises Bati-Coppey et Sarl Lajouanie pour la fourniture des photos.

  • Travail du dimanche pour ou contre

    paris,commerce,travail du dimancheZone Haussmann des Grands magasins (9e), les Abbesses (18e), commerces aux alentours de la gare du Nord (10e), voilà au moins trois zones que les tenants du travail du dimanche voudraient voir bénéficier des fameuses dérogations signées par la maire de Paris permettant l'ouverture des commerces ce jour-là. Il n'est donc pas inutile de se pencher sur ce gros dossier car les décisions qui seront prises sous peu auront un réel impact sur nos quartiers autour de Barbès.

    Regardons d'abord la situation actuelle.

    C'est une loi de 1906 qui a instauré le repos dominical. C'est à la fois une décision sociale (repos des travailleurs) et sociétale (vie de famille). Cette disposition est considérée à l'époque comme une avancée sociale, un acquis dirait-on aujourd'hui, tout comme la limitation du temps de travail quotidien par exemple. Bien sûr, tout ne s'arrête pas le dimanche et chacun voit bien que son boulanger est ouvert ce jour-là.

    A Paris, les commerces sont donc fermés le dimanche sauf s'ils se situent dans des zones touristiques ayant une dérogation. Ces zones sont créées par la Ville de Paris et on en compte aujourd'hui sept :  Rivoli, Place des Vosges et rue des Francs-Bourgeois, rue d’Arcole, avenue des Champs-Elysées et Viaduc des Arts, boulevard Saint-Germain, quartier de la Butte Montmartre.

    Les difficultés économiques que nous connaissons ont amené certains économistes et à leur suite certains politiques à penser que l'ouverture des commerces le dimanche pourrait améliorer la situation en engendrant à la fois chiffres d'affaires et emplois.

    La France n'occupe pas une place particulière en ce domaine, et suivant les études, entre 7 et 13% des Français travaillent déjà régulièrement le dimanche, ce qui place notre pays dans la moyenne européenne. Rappelons aussi que la loi autorise les commerces à ouvrir leurs portes cinq dimanches par an (qui n'a pas été faire ses courses de Noël un dimanche à Paris ?).

    Alors quels avantages et inconvénients ?

    Un des arguments forts des tenants du travail dominical est économique. L'ouverture des commerces le dimanche aurait selon eux un impact très significatif sur l'activité économique et donc sur la création d'emplois : entre 34 000 et 102 000 emplois selon une étude publiée par Le Figaro, jusqu'à 300 000 selon le MEDEF qui n'est peut-être pas tout à fait neutre dans cette affaire. Une étude du CREDOC vient tempérer ces ardeurs et pense qu'une telle mesure pourrait créer au mieux 15 000 emplois.

    Ouvrir les magasins le dimanche, c'est aussi considérer qu'il y aurait une "réserve de consommation" comme disent les économistes, autrement dit que les gens auraient un pouvoir d'achat suffisant pour consommer sept jours sur sept, que les achats du dimanche viendraient en supplément de ceux du samedi et non pas en substitution à ceux-ci. On peut en douter vu l'état du pouvoir d'achat aujourd'hui. Quant à ceux comme Nathalie Kosciusko-Morizet qui demandent l'ouverture des Grands magasins le dimanche parce qu'autrement les touristes partent faire du shopping à Londres, il n'est pas sûr qu'ils aient une exacte idée de notre monde actuel.

    Le travail du dimanche apporterait du pouvoir d'achat nous disent ses défenseurs. Certes, mais l'argument n'est valable que pour une partie limitée des salariés.

    Les Français y sont favorables. Sauf à penser qu'une majorité fait une vérité, le fait que les Français y soient favorables ne nous démontre qu'une chose : leur addiction à la consommation et leurs préférences pour déambuler et consommer dans les centres commerciaux plutôt que d'en profiter pour pratiquer des activités culturelles ou sportives en famille. Il convient d'ailleurs de remarquer que les défenseurs du travail dominical sont bien souvent aussi des défenseurs de la famille. Chacun ses contradictions. Cette dépendance à la consommation, bien sûr phénomène inconscient chez la plupart des gens, est en fait une véritable aliénation à laquelle les responsables marketing et autres publicitaires devraient quand même réfléchir, s'ils en sont capables ?

    Ce serait un plus pour les touristes. Mais les touristes le demandent-ils ? Encore cette année, Paris reste la ville la plus visitée au monde et la fermeture des magasins le dimanche ne semble pas avoir handicapé la capitale pour atteindre cette performance.

    Où va t-on ?

    Ces dernières semaines, les choses ont évolué assez rapidement. Dans le cadre légal actuel, le Conseil de Paris a mis en place une Mission d'Information et d'Evaluation (MIE) qui devra rendre le résultat de ses travaux cet automne pour un débat au Conseil. Anne Hidalgo a dit qu'elle prendrait ses décisions sur le travail dominical à Paris suite à ce débat. Mais les choses s'accélèrent puisque le gouvernement a décidé de légiférer très rapidement sur le sujet, ce qui pourrait rebattre les cartes à Paris.

    Pour ce faire une petite idée des fausses informations diffusées sur le sujet, regardez cette courte vidéo préparée conjointement par ARTE et le service Désintox de Libération
     

  • Vide grenier dans le 18e

    Un vide grenier, organisé par l'association Clign'ensemble, se tiendra le dimanche 21 septembre 2014 dans les rues Ramey et Clignancourt (entre la rue Custine et le boulevard de Rochechouart). Notez toutefois comme l'indique l'affiche ci-dessous qu'il est trop tard pour tenter d'y vendre quelques objets devenus inutiles: les inscriptions sont closes, le linéaire disponible est complet.

     

    paris,clignancourt,vide-grenier

    Pendant le vide grenier, une déviation du bus 85 via le boulevard Barbès sera mise en œuvre par la RATP.

    Au delà du plaisir de chiner, ce vide grenier peut être l'occasion de se rendre compte de l'ambiance du quartier si le dispositif Paris Respire de Montmartre est prolongé jusqu'au boulevard Barbès (comme le demandait un voeu présenté en conseil d'arrondissement il y a quelques années). Il est d'ailleurs à espérer que la mairie profitera de cet événement pour faire un bilan sur la circulation dans les rues alentours et ainsi étudier concrètement la faisabilité de cette extension du Paris Respire.

  • Brasserie à Barbès en images

    Vous avez sans doute comme nous scruté l'avancée des travaux de la future brasserie face au Louxor pendant l'été ou à votre retour de vacances. Et pensé comme nous que la façade avait peu changé. Pour vous rassurer voici quelques photos récentes de l'avancement des travaux de cette future et tant attendue brasserie.

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    Montage de la charpente qui soutiendra la fameuse verrière (Photo J.Caussé)

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    La verrière devrait arriver fin septembre début octobre... (Photo J.Caussé)

    La fin des travaux de gros-oeuvre, toujours d'après notre enquêteuse, est pour la fin du mois d'octobre. Cuisinistes et installateurs des bars interviendront ensuite.

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    En attendant, les ouvriers s'installent au 1er étage pour le déjeuner (Photo J.Caussé)

    Action Barbès espère y organiser son prochain conseil d'administration avant Noël !

     

  • Foot foot foot....

    La coupe du monde a eu ses rebondissements et se termine sur la victoire de l'Allemagne. C'est fini pour quatre ans... Mais chez nous, à Barbès, on pourra continuer à acheter des chaussures à crampons, car le magasin Foot Locker a ouvert ses portes vendredi dernier. 

    Regardez : 

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    Le trottoir est dégagé, encore un peu brut mais tout propre, chacun y est allé d'un coup de balai et l'un entraînant l'autre, le résultat est assez convaincant. 

     

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    D'après les dernières informations, la brasserie ouvrira en septembre. Allez, encore quelques semaines. Restez attentifs aux nouvelles postées sur notre blog, nous vous avertirons si d'aventure les patrons font une petite fête pour cette ouverture tellement attendue ! 

    Et vive notre fête nationale... tout cela nous ferait presque oublier que nous sommes le 14 juillet !  Attention aux pétards et autres feux d'artifice. Ne prenez pas de risques.