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Commerce - Page 23

  • Bars du quartier Clignancourt-Ramey : le point

    L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, On Fête" ?

    Suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt/Ramey, une médiation conduite par la mairie du 18e arrondissement a abouti à l'élaboration d' une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence, On Fête" , signée le 10 mars 2015 par la mairie et la majorité des bars du quartier. (voir notre article)

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    En signant cette charte, les exploitants des bars s'engageaient à mettre en œuvre plusieurs actions permettant de concilier leur activité avec la tranquillité du voisinage, en renforcement des obligations réglementaires. En particulier, sur les 2 actions suivantes, probablement les plus intéressantes pour permettre une bonne cohabitation :

    - Assurer la fermeture effective des terrasses à minuit, y compris en période estivale.
    - Fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale.

    Les 2 réunions du comité de suivi prévu dans la charte, tenues les 4 mai et 3 juin 2015, ont permis de de constater que les exploitants signataires respectaient dans l'ensemble leurs engagements à ces dates, malgré quelques manquements identifiés. Il est à noter que, suite à la demande d'un des établissements de modifier dès juin 2015 les horaires de fermeture de terrasse prévues dans la charte, la mairie du 18e, en accord avec les associations présentes, a précisé qu'il était prématuré d'envisager des aménagements de la charte et qu'un retour d'expérience d'environ un an semblait indispensable. (voir nos articles du 8 mai et du  24 juin derniers).

    Le pari est-il gagné ? Rien n'est moins sûr...

    En effet, on constate que, tous les soirs depuis juin 2015 et l'arrivée de l'été, quasiment plus aucun établissement signataire de la charte ne met en œuvre les engagements de fermeture de la terrasse à minuit et de fermeture des devantures à 22h30 (les terrasses et les devantures restent généralement ouvertes jusqu'à 2h - heure de fermeture des établissements). Pour certains établissements, cette situation s'accompagne également parfois d'extension relativement importante des limites des terrasses autorisées.

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    © Sipa Press

    Interrogé sur cette situation, Mario Gonzalez, élu du 18e en charge de la médiation, a étrangement expliqué qu'elle était due à la canicule (qui concerne pourtant une période limitée depuis juin 2015) et a assuré que la charte continuait à s'appliquer. Toutefois, la mairie devait faire un point plus précis sur la situation en juillet 2015 mais il n'a pas été donné de retour sur cette action.

    Il serait effectivement dommage que cette charte de la vie nocturne prenne déjà fin, moins de 4 mois après sa signature, car elle semble être une démarche intéressante pour  permettant de concilier l'activité nocturne des établissements du quartier avec la tranquillité des riverains.

    Une problématique qui est loin d'être réservée au quartier Clignancourt-Ramey, ni même à la capitale. Pas simple !

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  • Les restau s'adaptent

    Dans la presse locale de certaines régions de France, on croise des unes qui clament "Mais où sont passés les touristes ? " L'inquiétude vient sans doute des gestionnaires d'hôtels ou de campings. Les Français sont-ils partis plus nombreux que d'habitude dans la famille ? Probable. Puis récemment, les restaurateurs et hôteliers ont revu leur jugement, et les cabinets d'études spécialisés déclarent que la saison serait plutôt bonne (Les Echos : Une bonne saison estivale pour la destination France) même si les séjours sont plus courts. Bon, tant mieux pour ceux qui tirent leur épingle du jeu. 

    En attendant, voici une enseigne qui montre que certains restaurateurs préfèrent s'adapter à la crise et aux difficultés d'un grand nombre de Français, qui n'ont plus forcément les moyens de passer au restaurant quand ils en ont envie.

    C'est en Bretagne, au sud-est de Rennes, dans une jolie ville : Châteaugiron !

     

    " Apportez votre repas, on réchauffe" 

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  • Il fait chaud : buvez de l'eau et mangez de bons légumes

    Juste un petit clin d'oeil pour vous informer des nouveaux horaires de la Coopérative alimentaire de la Goutte d'Or de la rue Myrha. Ils nous les adressent, c'est normal, on vous le fait savoir. Entre voisins, il faut s'entr'aider. 

     

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    La Coopaparis sera ouverte les jours habituels toute la fin du mois de juillet,

    avant d'adopter un rythme plus estival du 1er au 25 août

     ouverture seulement les samedis 1er, 8, et 22 août.

    Reprise du rythme habituel à partir du mardi 25 août,

    la boutique sera donc ouverte mardi 25, jeudi 27, vendredi 28 août et samedi 29 août.

    ^ _ ^      ^ _ ^       ° _ °

    On espère que vous avez tout bien suivi. 

    Nous vous souhaitons aussi un bel été, même si vous restez à Paris. Il y a des tas de trucs à faire qu'on néglige souvent le reste de l'année... 

     

  • Second comité de suivi de la charte des bars et restaurants au carrefour Clignancourt-Ramey

    La seconde réunion du comité de suivi de la charte "Silence On fête", signée par les bars du quartier Clignancourt-Ramey-Muller s'est tenue le 3 juin 2015 à la mairie du 18e.

    Nous vous avions fait part de la drôle d'ambiance de la première réunion de ce comité le 4 mai 2015, marquée notamment par une absence des autres associations et collectifs et par une mise en cause d'Action Barbès dénuée de fondement. (cf. notre article). Nous nous sommes ainsi longuement interrogés sur notre participation à cette seconde réunion. Finalement, nous avons décidé d'y participer, en observateur, ce que nous avons annoncé d'emblée au début de la réunion, car cette position nous semble correspondre au caractère de la charte qui engage principalement les bars vis-à-vis de la mairie au vu des termes de la médiation.

    Pour cette 2nde réunion, le collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller, à l'origine de la pétition "Pour un espace public partagé et non annexé", lancée en 2013 en raison de difficultés liées aux activités des bars, était cette fois-ci bien représenté, avec 5 membres. Autour de la table se sont donc retrouvés les représentants des bars signataires de la charte, le gérant du Café du Commerce — non signataire parce que pas de problèmes avec ses voisins —, l'adjoint chargé de la médiation, Mario Gonzalez, et les Pierrots de la nuit. Absence remarquée du commissariat, absence regrettée aussi car les attributions de la Préfecture de police pèsent dans ce dossier (décideur des fermetures administratives).

    Le Collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller a longuement rappelé les origines de leur action de 2013 (non respect des autorisations de terrasses, nuisances sonores, occupation du trottoir, etc.). En bref, il exigeait le respect des réglementations en vigueur et celui du voisinage. Suite à certains commentaires, le Collectif a rappelé qu'il n'était aucunement opposé à la présence de terrasses mais uniquement aux débordements non contrôlés. Quant à la charte, le Collectif a précisé que les engagements pris par les bars via la charte vont dans le bon sens et que la situation s'est ainsi clairement améliorée. Toutefois, il constate que les clients de certains établissements continuent à boire leur verre debout à l'extérieur, avec occupation du trottoir et nuisances sonores importantes. Ce point mériterait ainsi d'être mieux contrôlé par certains établissements.

    C'est aussi ce qu'a souligné Mario Gonzalez, exprimant un certain énervement face aux débordements qu'il a lui-même constatés au niveau de la Chope de Château Rouge (absente ce soir-là) et annonçant qu'il allait lui adresser un courrier officiel de rappel des engagements pris. Qu'on se le dise.

    Nous avons appris par ailleurs la création d'une association de commerçants autour du carrefour, baptisée « Union des commerçants et riverains ».

    Nous y retrouvons M. Ghames au secrétariat de la nouvelle association, l'interlocuteur habituel de la mairie qui s'est beaucoup investi aux côtés des bars au cours de la médiation. Il nous informe alors que leur première action a consisté à réaliser une enquête auprès des habitants des deux immeubles situés en face du bar Le Troquet, en présence des Pierrots de la Nuit. Nous regrettons en passant que les associations de riverains n'aient pas été sollicitées, à la fois pour donner leur avis, et pour étendre le nombre des sondés. Il s'agissait de connaître leur opinion sur les activités du bar, le niveau de gêne relatif au bruit de la terrasse notamment. Face aux doutes d'une partie de l'assistance quant aux résultats de cette enquête, très localisée, admettons-le, et ne reflétant pas l'ensemble de la problématique du quartier, M. Ghames a souligné que le but était d'apprécier le taux de satisfaction des habitants les plus proches après les mesures mises en œuvre par Le Troquet depuis la signature de la charte. Partant des bons résultats obtenus — dont le détail a été donné mais qui seraient trop longs ici — la direction souhaiterait retarder d'une heure la fermeture de sa terrasse (fixée à minuit conformément à la charte signée le 10 mars dernier) et l'élargir si possible.

    La demande a été perçue par les riverains présents et par l'élu comme très prématurée. En effet, la charte n'a été appliquée que pendant trois mois, avec des résultats globalement positifs vu les retours évoqués par la mairie, mais malheureusement partiels puisque que l'un des bars ne joue pas le jeu. Soyons clairs, la Chope de Château rouge en ne se conformant pas aux règles communément acceptés par les bars et restaurants nuit à l'ensemble et écorne l'image de respect du vivre-ensemble, souhaité par tous et qui commence seulement à se reformer. Un retour d'expérience d'environ un an a semblé nécessaire avant d'envisager des aménagements de la charte plus favorables aux établissements. Le cas par cas a été jugé inacceptable. Mario Gonzalez n'a pas caché qu'il comptait un peu sur les gérants présents pour faire pression au besoin sur les récalcitrants...

    Enfin, l'association Les Pierrots de la Nuit, qui, selon son site internet, intervient pour "préserver la qualité de la vie nocturne à Paris en prévenant les nuisances sonores aux abords des lieux de vie" (http://www.lespierrotsdelanuit.org) a informé de la mise en oeuvre d'un nouveau parcours dans le 18e incluant le quartier Clignancourt-Ramey-Muller avec une 1ère intervention le 12 juin 2015. Les Pierrots de la Nuit sont très critiqués par le réseau Vivre Paris (plusieurs associations de riverains dans différents quartiers de Paris), mais ici, ne connaissant pas vraiment ce qu'ils sont en mesure d'apporter, nous voulons croire que leurs actions seront positives et apaisantes pour la vie nocturne des habitants aussi.

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    En conclusion, une réunion de suivi plus intéressante que la première en raison notamment d'une présence plus importante des riverains qui a permis un échange franc. Espérons qu'elle ne diminuera pas dans l'avenir et qu'elle s'accompagnera de la présence du commissariat.

     

  • Un nouveau kiosque à journaux aux abords de la Gare de l'Est

    Nous aimons particulièrement les kiosques à journaux, notamment dans le contexte difficile que connaît la presse écrite. Aussi avons-nous récemment évoqué le nouveau kiosque de la Place Lino Ventura dans le 9e (voir ici), ou ceux de Château-Rouge et Barbès dans le 18e (voir ici).

    Nous n'avions pas encore eu le temps de présenter celui-ci, situé aux abords de la gare de l'Est dans le 10e, derrière l'agence HSBC à l'angle du boulevard de Magenta et du boulevard de Strasbourg, au niveau du n°79, et face à l'église Saint-Laurent. La structure du kiosque avait été installée il y a plus d'un an, mais celui-ci restait résolument fermé, sans exploitant.

    Et bien, son ouverture est désormais chose faite depuis mi-mai, comme vous pouvez le voir sur ces photos :

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    Les horaires de ce nouveau kiosque sont du lundi au samedi de 7h à 19h. Rendez visite à ce nouveau kiosquier et faites le savoir autour de vous !

     

  • La Louve va s'installer rue des Poissonniers

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    La Louve, premier supermarché coopératif et participatif de France, a annoncé le 3 juin dans un communiqué de presse la signature du bail pour un local au 116, rue des Poissonniers dans le 18e. Cette signature a eu lieu le 1er juin dernier.

    "L'objectif de la campagne de souscription lancée par la coopérative et visant à réunir 900 coopérateurs et 150 000 euros de fonds propres a été atteint fin février 2015. Les 150 000 euros et le seuil de 900 coopérateurs offrent la possibilité de débloquer auprès de Paris Initiative Entreprise / France Active et la Caisse des Dépôts, les crédits pour engager les travaux dans le futur local ... dans le but d’inaugurer le supermarché en début 2016" est-il annoncé dans le communiqué.

    "La signature bail du local 116 rue des Poissonniers est le top départ pour enclencher la consultation de professionnels puis la réalisation des travaux d'aménagement" précise La Louve. Voici la liste des chantiers qui vont occuper plusieurs groupes de bénévoles de la coopérative durant l'année :
    - Réalisation des travaux d'aménagement du local
    - Structuration des modes de fonctionnement du magasin
    - Sécurisation de la gamme initiale alimentaire et non alimentaire
    - Mise en place du système de gestion du planning des membres
    - Création du système informatique du supermarché.

    Nous leur souhaitons bon courage et bon vent.

     

  • Un premier déjeuner à la brasserie Barbès

    CDxtgbxWYAAYNxy-1.jpgLes jours suivant l'ouverture de la Brasserie Barbès, il était très difficile d'y accéder. Faire la queue pour boire un café ou déjeuner n'est pas notre style, alors gentiment on a attendu. Deux semaines sont passées, les choses se sont calmées et nous avons pu déjeuner. Voilà nos impressions.

    Le déjeuner a eu lieu au 1er étage, sous la verrière. Ouverte au début du repas avec des radiateurs électriques accrochés aux murs et réchauffant la clientèle, elle a été fermée ensuite le temps se gâtant un peu.

    Il est indiscutable que le lieu est très réussi. Décor simple mais avec des détails qui le rendent très plaisant : couleur des sièges style brasserie, jolies tables rondes au 1er étage. Et bien sûr cette verrière et ces grandes ouvertures qui donnent beaucoup de lumière.

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    L'accueil est sympathique, sans plus. On ne vous donne guère le choix de la place et il faut être ferme pour refuser un coin sous un radiateur qui surchauffe l'endroit quand on est seul à déjeuner, tout est majoritairement prévu pour quatre personnes, le reste des tables pour deux.

    La carte est attrayante, le choix large, rien à redire, que ce soit pour les plats ou les boissons. Le service est correct, rapide, efficace, rien à redire là non plus.

    Ce jour-là, nous avons mangé du foie de veau au Banyuls (très bon) avec de la purée labellisée "maison" mais hélas tiédasse. Nous avons ensuite gouté au chou praliné (très bon, moelleux). Petit excès, nous avons bu un pichet de 50cl de Morgon, lui aussi correct sans plus.

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    A notre grande surprise, la brasserie ne propose pas de fromages dans sa carte (peut-être n'avons nous pas assez regardé).

    Sérieux point noir qui pose problème : sous prétexte de la verrière, l'endroit est fumeur ce qui de facto interdit l'endroit à certains non-fumeurs.

    L'addition est comme toutes celles d'un endroit équivalent à Paris : 50€ pour un apéritif, un plat, un désert, un pichet de vin et un café - oui ce jour-là était jour de fête !

    On a entendu et lu beaucoup de choses sur la gentrification de Barbès induite par la brasserie. Ces commentaires étaient pour la plupart négatifs, non pas tant à propos de la qualité de ce que propose la nouvelle brasserie, mais par les prix pratiqués qui revenaient à en fermer les portes à certains. Ils sont clairement la manifestation d'une déception. On peut le comprendre mais qui a jamais cru que les gérants pouvaient investir tant d'argent, employer 40 personnes dans un établissement de ce type et proposer des cafés à 1€ et des pintes de bière à 4€ ? Le côté péjoratif désormais donné aux mots "gentrification" ou "boboïsation" est-il justifié ? C'est le système qu'il faut interpeller et éventuellement remettre en cause. Vaste débat.

    Je crois que nous retournerons à la brasserie, mais pas tous les jours.

  • Le Paris Print Club ouvre ses portes

    Nous avons suivi depuis plus d'un an les efforts de l'équipe du Paris Print Club, un groupe de graphistes et artistes-artisans (voir notre article en avril de l'an passé ici) souhaitant s'installer dans le quartier de la Goutte d'or, et donc à la recherche de locaux adaptés. La perle rare était découverte l'été dernier rue Doudeauville, mais la perle était plutôt défraîchie. Il fallait un lustrage assez complet. Voici qui est fait et l'atelier ouvre...  mais laissons le communiqué parler à notre place : 
     
    L'atelier ouvre enfin ses portes 
    après plusieurs semaines 
    de travaux et d'installation !
    Nous avons le plaisir de vous inviter 
    à découvrir et à fêter l'ouverture 
    de notre nouveau lieu
     au 

    33 ter rue Doudeauville 
    dans le 18e arrondissement de Paris.

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    métro Chateau Rouge (4) 
    ou Marx Dormoy (12)

    Bus 31 | 56 | 85 | 302
     
    Journée Portes-Ouvertes 
    - Jeudi 14 mai - 
    14h - 18h
     
  • La cuisine de rue fait son show place d'Anvers

    Paris,cuisine,

    Du 5 au 28 mai, la cuisine de rue est dans le 9e. Mais de quoi parle t-on au juste ? La mairie de Paris a décidé de faire la promotion et de soutenir les commerces de restauration dans "les endroits déficitaires" précise t-elle dans un communiqué de presse daté du 14 avril dernier et expliquant le projet (voir le communiqué de presse en ligne sur le site paris.fr).

    Avant que soient connus les résultats de la consultation faite par la Ville, le 9e s'est lancé dans une expérimentation et accueillera donc en mai les fameuses camionnettes (ou "foodtrucks").

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    Prévue le mardi 5 mai le long du square d'Anvers, la première présence de ces cuisines roulantes a déclenché notre curiosité et nous sommes allés jeter un coup d’œil vers midi. La preuve en image.

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    Étaient présents deux foodtrucks, un proposant des spécialités italiennes (pizza et focaccia) et l'autre des burgers avec frites. Tenus pas des jeunes gens sympathiques, chacun est indépendant. Ils ont adhéré à l'association des Restaurateurs de Rue Indépendants (ARRI) qui est en fait le contact de la mairie de Paris pour cette opération. Cette association couvre toute l'Ile France. Ce ne seront pas toujours les mêmes aux mêmes endroits, tous vont tourner et il nous a été dit que la semaine prochaine viendraient des spécialités mexicaines. Des infos complètes sur le programme de mai sont disponibles sur le site de la mairie du 9e.

    Pour ce qui concerne le square d'Anvers, nul doute que la présence de ces camionnettes devrait remporter du succès auprès des très nombreuses personnes fréquentant le square aux beaux jours. Dire que l'emplacement retenu correspond à un endroit déficitaire en offre de restauration est sans doute un peu rapide tant l'avenue Trudaine ou le boulevard de Rochechouart voisins sont déjà bien pourvus en cafés et restaurants en tous genres, mais peut être assistons-nous à l'apparition d'une nouvelle offre pour les porte-monnaies les moins garnis, s'éloignant des fast-food à l'américaine qui ont fait tant de mal à notre santé. A suivre.

     

  • Quartier Ramey-Clignancourt-Muller : Une drôle de réunion

    Lundi dernier avait lieu à la mairie du 18e la première réunion de suivi après la signature de la charte de vie nocturne le 10 mars. De quoi s'agissait-il ?

    Souvenez-vous du carrefour Ramey-Clignancourt-Muller, de l'animation qui y règne depuis une petite dizaine d'années, grâce aux bars et restaurants qui ont ouvert à l'intersection de ces trois rues et des incontournables soucis avec les riverains qui ont suivi l'interdiction de fumer dans les endroits clos. Nous écrivions sur le sujet dès décembre 2013 un article intitulé « Pour une cohabitation harmonieuse avec les riverains ».

    paris,clignancourt,bars,terrasses,médiation,vie-nocturne,convivialité,concertsMise en cause par l'un des protagonistes dans un long commentaire posté à la suite de cet article mais six mois plus tard, notre association avait accepté de participer aux réunions de médiation orchestrées par la mairie, au lendemain des élections municipales du printemps 2014. Le jeune élu chargé de la médiation, Mario Gonzalez (ci-contre), souhaitait entendre toutes les parties et, sans négliger les protestations locales qui avaient conduit à des fermetures administratives, très préjudiciables aux commerces, son intention était de rétablir les autorisations de terrasses en les encadrant.

    Comment évolue la situation ?

    A ce jour, la situation s'est clairement améliorée. Les autorisations de terrasses ont été restituées, moyennant des engagements des commerçants, comme la fermeture des portes à 22h30 pour éviter la diffusion de la musique, le repli des terrasses à minuit au lieu de 2h du matin en général, la présence de « chuteur » pour limiter les conversations fortes des clients, parmi les mesures souhaitées et adoptées dans la majorité des cas. Il est à noter toutefois que certains établissements ont beaucoup souffert de la diète appliquée, qu'ils s'en remettent doucement et que leur chiffre d'affaires ne leur permet pas de répondre positivement à toutes les requêtes de la charte. Ainsi en est-il de L'Attrape cœurs qui dispose d'un fumoir mais pas de chuteur. On pourrait croire que l'un compense l'autre, mais dès qu'il fait chaud les fumeurs préfèrent fumer dehors à l'air libre que dans le fumoir. Que faire ? S'entendre avec les voisins, tenter de limiter les éclats de voix, réduite le son de la sono... ou comme l'a fait L'Attrappe-coeurs supprimer ses concerts la mort dans l'âme.

    L'avenir

    Les patrons et gérants de bar défendent leur activité, ils ont fait des efforts pour récupérer leurs terrasses qui sont indéniablement un plus dans ce métier, ils continuent dans cette voie avec le secret espoir de repousser le repli des tables d'une heure. Leur argument est assez recevable en cette matière : ils disent que les clients assis à une terrasse font moins de bruit que les buveurs debout. Nous serions tentés de les croire.

    De son côté, Mario Gonzalez veut encadrer les éventuels débordements qu'il craint en période estivale. Une programmation musicale de qualité pour la fête de la musique serait un atout, la présence des Pierrots de la nuit avec des animations festives dans le style des arts de la rue estomperaient les craintes de l'élu. Sans doute à la satisfaction des riverains. Des affiches avec le logo de "Silence on fête" seront à nouveau distribuée. Des badges pour identifier les chuteurs sont en vue également. 

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    Que dire des riverains ?

    En dehors de notre association, qui tout en assistant aux débats autour de la charte signée en mars, n'en est pas signataire, les autres associations ou collectifs du quartier brillent par leur absence. Nous avons largement expliqué que nous n'étions pas à la source du conflit entre riverains et gérants de bars, encore moins à l'origine des fermetures administratives, expliqué aussi que nos adhérents du quartier se plaignent du manque de propreté mais pas du bruit — ce qui est lié à leur lieu de domicile peut-être. Malgré ces déclarations répétées, il se trouve un participant, représentant des commerçants, ou du moins qui semble parler en leurs noms, présent à toutes les réunions, qui remet notre parole en doute en permanence, dans le but d'opposer notre association à l'ensemble des commerçants. Dès lors on peut comprendre que ces derniers s'interrogent. En effet, des représentants de la contestation initiale il ne subsiste qu'une seule personne, appartenant au Collectif Clignancourt-Ramey-Muller, que nous avions représenté lors de la signature de la charte en mars, mais qui avoue parler en son nom. Certes, cette personne a changé son discours depuis les réunions de l'automne et c'est bien la preuve que les rapports se sont adoucis. Le porte-parole cité plus haut quant à lui affirme qu'il a contacté tous les habitants des immeubles environnants, qu'il s'engage dans la création d'une association réunissant commerçants et riverains, qu'il représente déjà l'association Clign'ensemble, la plus importante du quartier avec ses 500 adhérents, désormais satisfaits de la situation, et qu'il va le démontrer dans un questionnaire qu'il s'apprête à leur adresser dans les jours qui viennent. Feuille de route ambitieuse. Mario Gonzalez se déclare intéressé par la formule si elle est faite dans les règles de l'art. Pourquoi dans ce cas, les autres associations de riverains ne sont-elles pas présentes aux réunions ? Il est légitime que les bars s'irritent de ne pas trouver à qui parler. Qui dit médiation suppose qu'il y ait au moins deux parties, association ou collectif, en somme la partie qui a motivé les fermetures administratives et les suppressions d'autorisation de terrasses, afin qu'elle donne son avis.

    Qu'allions-nous faire dans cette galère ?

    Etant donné que nous ne sommes pas vus comme une association de bonne volonté, prête à recueillir des témoignages de riverains, y compris via notre blog, comme l'a fait le porte-parole de certains bars en juillet 2014, prête à participer à la médiation et au dialogue, mais plutôt comme un adversaire irréductible et mal-intentionné, nous nous interrogeons sur notre présence à l'avenir dans de telles réunions. Nous n'apportons rien, disons-le clairement, puisque nos adhérents ne se plaignent pas des bars ou résolvent leur problème directement.

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  • Comité de pilotage Barbès : un point avant l'été

    Le dernier comité de pilotage Barbès s'est tenu le 10 avril dernier  au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville. Pour l'historique de ce comité et son fonctionnement, vous pouvez retrouver les informations dans notre précédent article sur sa dernière réunion en novembre 2014.

    Cette fois, une grande partie de la réunion a été consacrée à un premier bilan du groupe de travail sur la Promenade urbaine sous l'égide de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Rappelons que trois réunions ont eu lieu entre janvier et mars avec la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE), la RATP, l'Equipe de développement local La chapelle, des représentants des conseils quartier (Goutte d'or, Chapelle, Louis-Blanc, Lariboisière) et quelques associations dont Action Barbès. La dernière réunion portait sur les usages.

    Secteur actuel concerné : du carrefour Tombouctou/Maubeuge à la rue Philippe de Girard.

    Pour retrouver notre article sur la deuxième réunion, cliquez ici

    En amont, Action Barbès a préparé toutes ces réunions dans le cadre de sa commission Barbès-Stalingrad à laquelle participent nombre de ses adhérents.

    Quelques pistes de l'Apur

    Deux grands objectifs : constituer une promenade piétonne à l'échelle de Paris et retrouver un espace public de qualité. Pour ce faire, l'Apur propose un élargissement des trottoirs et du terre-plein central, la suppression de places de stationnement ou la réduction à une voie de circulation. Il s'agit également de désencombrer l'espace public piétonnier et si possible renforcer les espaces végétalisés.

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  • Mois du polar à Barbès chez Gibert Joseph

    On le sait peu mais Gibert Joseph, boulevard Barbès, propose régulièrement des évènements : expositions, concerts... C'est en discutant avec une jeune vendeuse fort sympathique du rayon policier que nous avons appris qu'avril était le mois du Polar à la librairie.

    Il était trop tard pour informer sur la rencontre thématique "Polar et banlieue" du 11 avril mais pas pour les deux samedis suivants.

    Au programme : deux rencontres thématiques

    Samedi 18 avril à 16h carte blanche à Danielle Thiéry Polar, de la réalité à la fiction. Discussion avec Claude Cancès.

    Samedi 25 avril à 16h  Le grand banditisme discussion avec Laurent GuillaumeOlivier Norek et Jérôme Pierrat.

    Par ailleurs, la Manufacture de Livres propose tout le mois, une exposition de photographies intitulée des sales tronches, de vrais truands et de mauvais garçons.

    Quel programme !

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    Un détective de légende : Philip Marlowe alias Humphrey Bogart in The big Sleep