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  • Meublés touristiques: on en parle dans le 10ème

    Nous avons à plusieurs reprises écrit sur la problématique de l'augmentation des meublés touristiques à Paris, mais c'est un phénomène qui touche beaucoup d'autres villes attractives en France et à l'étranger (voir notre article du 28 février).

    La mairie du 10e arrondissement organise une réunion publique sur le sujet, lundi 14 mai à 19h, en présence de Ian Brossat, adjoint à la Maire de Paris, chargé du logement, de l'habitat durable et de l'hébergement d'urgence.

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    Quelques informations supplémentaires pour cerner le problème si jusque-là il ne vous a pas touché de près. Nous pouvions lire dans le Figaro en septembre dernier que le nombre de logements louables sur la plate-forme de AirB&B avoisine les 70 000 selon le loueur lui-même ou dépasse les 86 000 selon un élu bordelais, qui s'est spécialisé dans cette comptabilité un peu fastidieuse, mais nécessaire si l'on veut réguler et endiguer. A Paris, chacun connaît un bien immobilier dans son immeuble, ou dans sa rue, qui voit passer des habitants éphémères..., et la carte ci-dessous en donne une image bien parlante.

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  • AirBnB, gros business, petits impôts.... la Ville pas contente !

    Nous vous recommandons un article paru dans Le Parisien ces jours-ci, au cas où vous l'auriez manqué.

    C'est là ! dans le Parisien du 11 août. 

    Il nous concerne quasiment tous, car qui n'a pas croisé, un jour ou l'autre, sous le porche de son immeuble ou dans un couloir devant la batterie des boites aux lettres, un couple un peu hagard cherchant à comprendre quelle était la bonne porte, voire même le bon étage. Cette description est celle des touristes qui louent pour le week end — ou plus — un petit studio sympathique, bien placé, chambre au calme (pour la suite voir le site de AirBnB)... mais bien sûr, contrairement à l'hôtel de l'Europe ou Central, ledit studio ne dispose pas d'une enseigne qui le rend bien visible et plus facile à trouver. 

    Ce sont rien moins que 300 plates-formes en ligne qui proposent la location d'hébergements pour touristes, et dans ce nombre, AirBnB se taille la part du lion, puisqu'à elle seule elle totaliserait 60 000 annonces, rien qu'à Paris. On peut comprendre l'énervement de l'adjoint parisien au logement qui depuis 2014 bataille pour créer de nouveaux logements sociaux, parfois de haute lutte contre des riverains peu enclins à les accepter dans leur environnement protégé (voir les manoeuvres de M Goasguen dans son 16e), quand il constate la mise à l'écart de milliers de logements qui non seulement sortent du parc des logements loués à l'année, via un bail locatif classique, mais aussi renchérissent le niveau des loyers parisiens. En effet, il est devenu plus rentable de louer à la semaine ou au week end, à des touristes qui sont heureux de trouver à se loger moins cher qu'à l'hôtel. Moins de services, bien sûr, mais on se débrouille. 

    Certaines activités hôtelières ainsi cachées ont fait l'objet de redressements assez cuisants ! Pas de panique non plus, si vous louez de façon temporaire votre appartement à des touristes, vous ne tomberez pas sous le coup de la loi immédiatement : on vous laisse 120 jours pour le faire.  

    Nous serons attentifs dès l'automne et observerons les résultats de cette nouvelle politique, que nous attendons depuis plusieurs années.