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Commerce - Page 25

  • Un kiosque à journaux place Lino Ventura

    Voilà plusieurs mois que le marchand de journaux du haut de la rue des Martyrs côté 9e a fermé ses portes et que le quartier n'a plus de point de vente de journaux à proximité. Une petite affiche est apparue place Lino Ventura, au carrefour des rues des Martyrs, Condorcet et Victor Massé indiquant que la société MediaKiosk (filiale de JC Decaux) allait y installer un kiosque à journaux. Cela se fera le 10 février.

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    Mediakiosk agit là en vertu de la Délégation de Service Public que la mairie de Paris lui a confiée en 2005. Le kiosque devrait ressembler comme un frère à celui déjà installé place Gustave Toudouze non loin de là.

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    Le nouveau kiosque devrait ressembler à celui-ci

    L'installation d'un nouveau kiosque est toujours une bonne nouvelle. Il y eut la réouverture il y a deux ans de celui situé près du carrefour avenue Trudaine et rue de Rochechouart, l'installation de celui de la place Gustave-Toudouze et en voici un autre. Personne ne s'en plaindra ! Celui situé au carrefour boulevard de Rochechouart rue des Martyrs, devant le supermarché, restant lui éternellement fermé. N'oublions pas néanmoins que la vie de kiosquier n'est pas vraiment une sinécure et que le secteur de la presse écrite ne va pas très bien.

     

  • Comment communiquer sur la propreté dans le 10e ?

    Une première réunion sur la présentation du plan d'action de propreté dans l'arrondissement avait eu lieu en juin 2014, peu après l'élection de la nouvelle équipe municipale.

    La seconde prévue en septembre n'a pas été programmée. Mais Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de cette délégation, a organisé des marches exploratoires auxquelles nous avons participé dans le quartier Barbès et dans le quartier Gare de l'Est au mois d'octobre.

    Les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e étaient invitées le 29 janvier dernier à réfléchir sur les outils de  communication à développer pour inciter le concitoyen à respecter son environnement.

    Jusque là, flyers, affiches, cartes postales, panneaux mobiles, dépliants ont été largement utilisés. Tout cela a un coût forcément et plusieurs participants se sont étonnés qu'on ne mesure jamais les effets des actions menées.

     

    Quoi de neuf alors ?

    L'amende actuelle de 38 € qu'encourt le "salisseur" va passer rapidement à 68€. Mais le nombre d'agents verbalisateurs, quant à lui, n'augmentera pas : ils sont deux pour le 10e ! Par ailleurs, on attend les fameuses "brigades vertes" qui iront informer les passants et à l'occasion les verbaliser.

    Cette année, une campagne sur les mégots décidée par l'Hôtel de ville, baptisée "Paris fais-toi belle", va bientôt recouvrir des panneaux JCDecaux, entre autres, pendant quelques mois. Puis, les fumeurs récalcitrants qui continueront à ignorer que les mégots sont un déchet, certes petit mais terriblement résistant, s'exposeront à des sanctions. Quand ? A l'horizon de... la fin de l'année 2015, de bonne source. Tout le monde convient que les éteignoirs présents sur les nouveaux réceptacles de propreté ne sont pas très visibles. Dans la salle, certains ont même suggéré d'y apposer un autocollant voyant... Quid de l'esthétique et de l'harmonie des couleurs dans l'espace public dans ce cas ? Pourtant, E. Fajgeles maintient que les éteignoirs sont de plus en plus utilisés. 

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    Infographie dans Le Parisien du 31 octobre 2012

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir et voir les légendes)

     

    Pourquoi ne pas informer largement l'opinion publique du coût du recyclage des mégots et de ses conséquences sur l'environnement ?

     

    Des habitants " ambassadeurs" de la propreté ?

    Dans le 10e, les clean up days, des journées dédiées au nettoyage d'espaces définis, par exemple le long du canal, ont été efficaces d'après les volontaires qui allaient au devant des promeneurs pour expliquer les effets de la pollution. Les gens étaient réceptifs, ont-ils rapporté. Il faudrait renouveler l'opération et l'étendre à d'autres quartiers comme Louis-Blanc et rue du Faubourg Saint-Denis.

    Quelques idées ont fusé lors de cette réunion, mais la tâche est immense. On n'attend pas de miracle!

     

  • Le kiosque de Château Rouge

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    Le kiosque à journaux de Château Rouge

     

    Le kiosque situé à l'entrée du métro Château Rouge est fermé depuis le 3 janvier 2015 pour une durée de deux années, au moins. Cette fermeture est liée aux futurs travaux de rénovation de la station de métro (voir notre article du 21 novembre dernier). Il est à noter que la RATP et la mairie du 18e avaient annoncé initialement une fermeture fin 2015 et que nous n'avons croisé aucune information sur les causes de cette fermeture anticipée.

    Dans son numéro de janvier, le journal Le 18e du mois précise que le kiosque sera démonté seulement en mars 2015 mais, qu'en raison de la réaffectation du kiosquier au point de vente de la place de Clichy (devant la librairie) dès début janvier, la fermeture a été effective aux premiers jours de l'année. Une solution avait été proposée pour maintenir les ventes jusqu'à la date de démontage mais cela n'a pu être concrétisé.

    Le kiosque devrait rouvrir à la fin du chantier de rénovation de la station (1e semestre 2017), avec une implantation modifiée, notamment en le tournant vers la station de métro et en prenant en compte la présence de la piste cyclable, concrètement pour chercher à limiter les conflits d'espaces avec les cyclistes. Devant l'occupation importante de la place du Château Rouge, nous souhaitons vivement que la localisation précise du kiosque soit définie en concertation avec les riverains et leurs associations.
     
    Il est dommage qu'une solution permettant le maintien d'un kiosque pendant les travaux n'ait pas été trouvée car le quartier dispose de peu de marchands de journaux (le marchand le plus proche, situé 26 rue Ramey, a fermé en 2014 et sera remplacé par l'agrandissement de la pharmacie mitoyenne). En attendant, la solution sera de prendre le journal chez Samir, notre ami le kiosquier devant l'escalier monumental de la station Barbès-Rochechouart.

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    Le kiosque à journaux à Barbès Rochechouart tenu par le sympathique Samir

     

  • Un an après ... CoopaParis victime de son succès

    Samedi matin, 38 rue Myrha. Une file joyeuse et bon enfant s’étire derrière la caisse. On s’enquiert des nouveaux produits. On veut renouveler son adhésion pour 2015. Une poussette se fait tout petite dans un coin, un panier dans un autre. Des légumes, livrés tard, attendent patiemment d’être disposés pour la vente. Les blagues fusent entre deux bousculades. On se faufile devant le présentoir aux lentilles pour attraper des pâtes, au fond de la boutique. On entrouvre un réfrigérateur pour attraper des saucisses. Il y a foule. D’ailleurs, il y a ceux qui préfèrent venir un autre jour, jugeant que le samedi matin, l’affluence est trop grande.

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    Devant la boutique - photo Pierre Bazin


    La Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or ou CoopaParis qui a inauguré sa boutique il y a un an au 38 rue Myhra, est victime de son succès : 450 foyers adhérents, soit quelque 800 membres, « c’était nos objectifs initiaux pour la fin 2015 ! », souligne Christophe Pradal, un des fondateurs de CoopaParis. Et cela, grâce au seul bouche à oreille ou presque, puisque aucune recherche active de coopérateurs n’a été faite.

     

    Participation réinventée

    Ses principes ont séduit une clientèle venue de tout le 18e arrondissement (et parfois au-delà) : une association de consommateurs en lien direct avec des producteurs ; le choix de la proximité ; des produits de qualité, souvent bio et à juste prix* ; la défense de l’agriculture paysanne ; une vocation solidaire. Sa gamme de produits, également, avec 50 fournisseurs différents : charcuterie et viande ; pain 100 % bio fabriqué spécialement pour CoopaParis par la boulangerie Tembely, au coin de la rue ; fromages ; tisanes, confitures, pâtes, jus et légumineuses…

    *Autrement dit, le prix qui permet au producteur de vivre de son travail, au consommateur d’acheter et à la coopérative d’exister.

    Le projet est entièrement autogéré : les décisions se prennent à mains levées une fois par mois dans le cadre d’une réunion aux allures d’Assemblée Générale. « Ce projet vit et existe grâce aux coopérateurs, se félicite Trinka Petitmermet, cofondatrice de CoopaParis. Certes, il reste beaucoup de choses à faire, l’organisation doit être améliorée. Mais on invente et on réinvente la participation ! »

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     Vote à mains levées pendant une réunion mensuelle au Lavoir Moderne Parisien


    Recherche local désespérément

    « Le seul frein au développement, aujourd’hui, c’est donc le local, trop petit, avec une superficie de 32m2 seulement » regrette Christophe, un familier de ce type d’entreprise puisqu’il est aussi le co-fondateur de l’Amap de la Goutte d’Or, en 2006. « En outre, notre bailleur actuel, privé, souhaite vendre son local ». CoopaParis a même déjà décroché une subvention de la fondation Carasso avec l’engagement d’un soutien sur trois ans, pour financer l’achat d’une chambre froide supplémentaire et d’autres équipements à installer dans un local plus grand, doté de surfaces de stockage et d’accueil aux dimensions du projet actuel.

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    Dans la boutique. À gauche, Christophe Pradal.

    Au second plan, avec le gilet rouge : Trinka Petitmermet


    « On peut parfaitement payer le loyer ! Mais à la Goutte d’Or, le parc privé est limité, surtout pour les locaux d’une surface supérieure à 80 m2, on espère donc obtenir un local d’un bailleur social », indique Christophe. Depuis six mois, la coopérative recherche activement des locaux, a sollicité des élus du 18e arrondissement et même écrit au maire. En espérant une réponse…

     

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    Deux coopératrices apprennent le maniement de la caisse

     

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    CoopaParis vend de plus en plus de produits frais, fruits et légumes notamment

     

  • Vivre à Paris

    paris,plu,commerce-de-proximité,logementDepuis plusieurs années, Paris est la ville la plus visitée au monde ! Objet d'une polémique au cours des dernières élections municipales, cette information est confirmée par le rapport publié par l'Office de tourisme de Paris : près de 30  millions de visiteurs à Paris intra-muros en 2013. Il est clair que cette affluence a un impact sur la vie quotidienne des Parisiens. Pour ceux qui aiment les chiffres, cela représente en moyenne 82 000 visiteurs par jour soit 3,5% de la population qui est d'environ 2,3 millions d'habitants. C'est considérable. Nos arrondissements et principalement le 9e et le 18e sont touchés par ce phénomène avec les Grands Magasins et Montmartre par exemple, mais aussi le 10e où se trouvent les deux gares Nord et Est. L'économie de la ville s'en ressent. A certains égards, l'impact est positif, pas de doutes, mais cette formidable quantité de visiteurs a aussi des effets pervers sur la vie des Parisiens (pour plus d'informations, se reporter au document Le tourisme à Paris, chiffres clé publié par l'office du tourisme - édition 2014 pour les chiffres 2013)

    D'abord sur le logement, .....

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  • La ville de Paris met en place un conseil de la nuit

    Dans le cadre de la médiation entre les bars du quartier Clignancourt-Muller-Ramey et ses habitants, nous avons participé à plusieurs réunions tenues à la mairie du 18e et sur le terrain. Le représentant d'Action Barbès, très actif au sein du conseil de quartier Montmartre depuis qu'il a été tiré au sort l'an passé, est tout désigné pour suivre de près ces pourparlers. Nous sommes là au coeur de son quartier. 

    C'est dans ce carrefour que demeure également le "maire de la nuit" qui a eu son heure de gloire lors de son élection par les "acteurs de la nuit" en novembre 2013. Nous parlons de Clément Léon R, un trentenaire qui craint que Paris ne s'endorme sous l'influence des associations de riverains soucieuses de leur tranquillité nocturne. A l'instar des patrons de bars, de cafés, tout lieu de vie nocturne, qui ont  leurs représentants, il parlerait au nom des consommateurs, des noctambules, des jeunes et moins jeunes qui aiment Paris la nuit, le Gai Paris, selon une expression franchement surannée. Les uns veulent que Paris vive la nuit, les autres veulent qu'on respecte leur tranquillité. Vaste programme et large fossé. Un sujet donc longuement débattu lors des Etats généraux de la Nuit en 2010, organisés par la Mairie de Paris et l'adjoint de Bertrand Delanoë, Mao Peninou, à l'époque. (On peut visionner la séance en conseil de Paris ici) On était arrivé péniblement à la création des Pierrots de la nuit, des jeunes clowns chargés de calmer les fêtards et les buveurs quand les heures passent et que le taux d'alcool augmente, souvent, et surtout à des efforts de la part des bars et salles de musique en matière d'isolation phonique. (relire dans Le Monde du 12 novembre 2010)

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  • Arsène s'étonnerait

    Voici déjà presque trois ans qu'Arsène nous a quittés. Arsène ? C'était le vieux monsieur, cordonnier de métier, assis au fond de son échoppe de la rue de Dunkerque, Paris 9e. Une toute petite boutique coincée entre un marchand de tapis et une vendeuse de colifichets indiens. Un vieil homme à la vie bien remplie. Nous en avions parlé ici même dans le blog, en avril 2012 pour lui rendre un dernier hommage. 

    Sa boutique était devenue son lieu de vie unique. Plus facile en vieillissant que de prendre les transports en commun... Les voisins lui ont rendu visite et l'ont soutenu tout au long de cette période. Mais que penserait-il de la transformation de sa boutique en salon de massage ? Difficile à dire.

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  • Montmartre : protection du commerce de proximité au conseil de quartier

    paris,18e,montmartre,conseil-d-arrondissement,voeu,conseil-municipal-du-18e,conseil-de-quartier,artisanat,commerces,protection,pluLe dernier Conseil de Quartier de Montmartre, tenu le 2 décembre 2014 sur le thème "modification du PLU : quels enjeux pour Montmartre" s'est déclaré unanime sur la nécessité de prévoir une extension de la protection particulière de l'artisanat (définition) à la totalité de Montmartre, seul outil disponible à ce jour pour permettre une protection du commerce de proximité. En effet, cette protection, bien qu'imparfaite, peut permettre de maintenir autant que possible un type de commerces assurant une vie de quartier satisfaisante et limiter l'implantation de magasins de grandes marques. Devant cette unanimité, il avait été convenu qu'un vœu, à l'initiative du conseil de quartier, serait proposé en ce sens au prochain conseil d'arrondissement (voir notre article du 10 décembre dernier). 

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Montmartre, réunie le 6 janvier 2015, a ainsi élaboré un voeu intitulé "pour la protection du commerce de proximité dans le quartier Montmartre- modification du PLU prévue en 2015", sur la base d'une proposition réalisée par ACTION BARBES, membre du collège association de l'équipe d'animation. Ce voeu sollicite ainsi une extension du périmètre de protection particulière de l'artisanat à minima aux rues suivantes :

    • . rue des Abesses en intégralité;

    • . rue Lepic en intégralité;

    • . rue des Martyrs, au nord du boulevard de Rochechouart;

    • . rue Caulaincourt, entre la rue Joseph de Maistre et la rue du Mont Cenis;

    • . rue Durantin entre la rue Ravignan et la rue Tholozé;

    • . rue Tholozé;

    • . rue Custine entre la rue Ramey et la rue du Mont Cenis;

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  • Promenade urbaine Barbès-Stalingrad : mise en place d'un groupe de travail

    Lors de la dernière réunion de la Copil Barbès le 20 novembre dernier à l'Hôtel de Ville, on  nous avait annoncé que le Secrétariat Général de la Ville de Paris et l'APUR (Atelier Parisien d'Urbanisme) organiseraient rapidement une première réunion de travail afin de réfléchir à des aménagements possibles suite à notre projet de Promenade Urbaine.

    Promesse tenue le 13 janvier puisque nous étions conviés à y participer.

    Une première partie était consacrée à une marche exploratoire d'une heure au départ du croisement de  la rue Philippe de Girard avec le boulevard de La Chapelle pour remonter vers Barbès. Un groupe volontairement restreint à une quinzaine de personnes pour plus d'efficacité, avait-on précisé.

    Se sont donc retrouvés autour d'une table des élus, des représentants de différents services (voirie, propreté, politique de la ville...) des 9e, 10e et 18e arrondissements, un représentant du CQ Louis-Blanc Aqueduc et une représentante d'Action Barbès. Travail par groupes puis échanges des réflexions. L'APUR réalisera la synthèse qu'elle enverra prochainement aux membres de cette première commission. On nous a demandé d'attendre ce document avant d'informer nos lecteurs mais nous pouvons cependant vous livrer les pistes générales.

    Le tronçon étudié va du carrefour Tombouctou-Maubeuge aux équipements sportifs qui se trouvent entre les stations de métro Chapelle et Stalingrad. L'APUR et la DVD (direction de la voirie et des déplacements) considèrent qu'il concentre le plus de problèmes actuellement (occupations illicites, cheminements et flux piétons contraints, fragmentation et cloisonnement de l'espace public, gestion urbaine de proximité -propreté-nuisances-sécurité-). On vise une réappropriation et une meilleure utilisation de l'espace public.

    En effet, sur le cheminement piétonnier, on a : le site Eurovia (actuellement occupé par des migrants), la déchetterie, le carrefour de la place de La Chapelle, la station de métro, le centre d’animation, des  équipements sportifs.

    Le rétablissement du double sens au carrefour Tombouctou est bien inscrit dans les travaux à venir mais il faudra encore patienter un peu.

    Une prochaine réunion aura lieu à la mi-février, à laquelle seront conviés les personnes présentes le 13 ainsi que d'autres acteurs. Nous avons demandé que des représentants de la mairie du 19e et des conseils de quartier Goutte d'Or et Chapelle puissent se joindre à ce travail de réflexion qui, s'il se limite actuellement à un tronçon, doit bien se poursuivre dans le cadre du projet de Promenade Urbaine, cela nous a été confirmé. Nous espérons que la concertation pourra s'élargir à l'instar de ce que nous avons connu à l'époque du réaménagement de tous les axes autour du carrefour Barbès.

    D'ici là, notre commission Barbès-Stalingrad se sera réunie. Il s'agira de réagir aux pistes évoquées pour ce tronçon, d'en proposer d'autres, peut-être plus ambitieuses, mais également de continuer à travailler sur l'ensemble du parcours de la Promenade Urbaine.

  • Trêve des confiseurs

    Pour notre blog, c'est relâche... — pour dire vrai, c'est surtout l'équipe des rédacteurs qui se relâche... !

    On se retrouve le 5 janvier pour des articles d'actualité et quotidiens. 

     

    Joyeuses fêtes à tous ! 

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    Les marchés de Noël ont envahi tous les centres ville avec des résultats plus ou moins heureux, des adhésions populaires certaines, mais parfois discutables. Jetons un regard sur l'histoire d'un des tout premiers marchés de Noël, celui de Strasbourg avec un reportage de quelques minutes, soigneusement conservé par l'Institut national de l'audiovisuel (INA). C'était en 1966, il y a près d'un demi-siècle...

     

    Contrairement au ton un peu lénifiant du commentateur de l'époque, aujourd'hui les critiques pleuvent, notamment, sur la provenance des produits qu'on y trouve, comme ci-dessous dans 20 Minutes du 18 décembre. 

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    Pragmatiques les marchands de Noël, ils sont là parce que la clientèle est nombreuse, pas parce que les produits sont artisanaux et sentent bon la France profonde ! Un peu ternie la magie de Noël, non ?

  • Une supérette de trop rue de Dunkerque ?

    Un envahisseur chasse l’autre … et c’est une nouvelle supérette qui vient de faire son apparition à l’angle des rues de Dunkerque et de Rocroy, et a remplacé en quelques jours l’une des boutiques de vêtements de cérémonie dont le quartier regorge.

     

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    Ces dernières années, on a pu constater que les supérettes aux enseignes pas si différentes que ça, ne serait-ce que parce qu’elles appartiennent souvent au même groupe, se multiplient aux alentours de la Gare du Nord, avec des plages d’ouverture très étendues ; on y trouve essentiellement de l’alimentation, dans des gammes de qualité variables, mais surtout d’impressionnants rayons de boissons alcoolisées. En revanche, il est pratiquement impossible de se procurer dans cette zone des articles de papeterie, de la mercerie, des vêtements d’enfants, etc...

    Par chance, il subsiste plusieurs artisans et commerçants indépendants qui proposent des produits de qualité, et dont le professionnalisme offre une heureuse alternative aux aléas du « libre-service » ; mais on peut raisonnablement s’inquiéter sur leur avenir, compte tenu de l’inflation de l’offre commerciale qui, de toute évidence, dépasse les potentialités de cette zone de chalandise.

  • Stationnement des autocars dans Paris : la réponse des élus du 10e

    Au dernier conseil d'arrondissement du 10e, notre association a présenté un voeu à propos de la présence des autocars de tourisme dans Paris et les problèmes de stationnement et de pollution qu'elle génère. Rappelons que nous avons également déposé à ce sujet une contribution sur le site Imaginons Paris.

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    Trop de cars qui envahissent et polluent la capitale. Stop !

     

    Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie et des transports nous a répondu longuement. Un travail de concertation avec les professionnels du tourisme a été lancé récemment par deux adjoints d'Anne Hidalgo, Christophe Najdovski et Jean-François Martins chargés respectivement des déplacements et du tourisme. Il s'agira d'élaborer un schéma directeur d'ici 2 à 3 ans. Dès janvier, on mettra en place des groupes de travail dans les mairies d'arrondissement avec la DVD (Direction de la Voirie et des Déplacements) et les professionnels concernés. Associations et conseils de quartier pourront participer à ces groupes locaux. Consciente du manque de contrôles des stationnements de ces autocars de la part de la préfecture, la Ville souhaite participer à ces contrôles, à voir avec la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection).

    Par ailleurs, nous avons appris la mise en place d'un groupe de travail pour sortir du diesel. Il est question de dispositifs spécifiques avec une aide pour les non polluants (respectant la norme euro6) qui ne verraient pas leurs tarifs de stationnements augmenter. On peut émettre ici quelques réserves : alors même que la ville n'a pas la capacité d'interdire et de faire respecter le stationnement illicite des autocars, et encore moins d'exiger que les moteurs soient éteints à l'arrêt, comment va-t-on vérifier cette fameuse norme?

    Depuis le conseil d'arrondissement, la Maire de Paris a annoncé dimanche dernier à grand renfort de communication un plan anti-pollution avec notamment la fin du diesel pour 2020 dans la capitale qui sera discuté au Conseil de Paris du 9 février. « Je peux déjà vous dire que je veux restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, notamment les cars de tourisme. Nous travaillons avec l'État à des mesures d'interdiction. Suite à la concertation engagée avec eux, les opérateurs prévoient déjà une adaptation de leur parc. Ce peut être des moteurs hybrides ou à gaz, mais nous ne voulons plus de diesel à Paris. Il y a aussi la question du stationnement : je n'accepte plus de voir Paris complètement encombré d'autocars. »

    On peut donc espérer que la réflexion s'engage rapidement pour trouver des lieux spécifiques. Didier Le Reste, au nom du groupe communiste a jugé nécessaire de sensibiliser autrement les autocaristes qui stationnent un peu n'importe où (volontairement ou pas ...). "On peut trouver des emplacements à l'extérieur de la ville. Il s'est étonné qu'on ne sollicite pas les opérateurs publics de transport que sont la RATP et la SNCF. Le lobbying des tours opérateurs est très fort au vu de l'intérêt financier." a t-il conclu en citant l'exemple des touristes chinois qu'on dépose devant les grands magasins du boulevard Haussmann.

    Même son de cloche du côté des écologistes d'EELV : stopper les cars avant ou juste après Paris, discuter avec les communes limitrophes et renforcer le dialogue avec les transports publics. L'UMP par la voix de Deborah Pawlik est également pour interdire les véhicules les plus polluants. 

    Voilà donc une belle unanimité qui devrait en toute logique se confirmer au conseil de Paris du mois de février! D'ici là, nous sommes prêts à participer aux groupes de travail dans les trois arrondissements (9-10-18).