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Diversité culturelle, ethnique et nuisances de la rue du Faubourg Saint-Denis.

Nous avons ouvert nos colonnes à un de nos adhérents du faubourg Saint-Denis, proche du boulevard de Magenta, qui rencontre quelques soucis avec des commerces. 

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Le Faubourg Saint-Denis est une vieille rue parisienne typique d’un ancien faubourg, reflétant le riche passé historique de Paris. Le Faubourg Saint-Denis a fait partie de la municipalité de Paris lors de la création des douze arrondissements par la loi du 11 octobre 1795 (19 vendémiaire an IV). Au fil du temps, il a perdu son caractère suburbain, même si celui-ci est parfois encore perceptible dans la nature de la construction de certains immeubles.

Aujourd’hui, cette rue est fortement marquée par la présence de deux grandes gares (Nord et Est), la gare du Nord étant la troisième gare au monde en termes de nombre de passagers. Le quartier n’est donc pas particulièrement tranquille, ce que les habitants savent pertinemment. Cependant, il faut lutter quotidiennement pour que le cadre de vie ne se dégrade pas et que les incivilités ne deviennent pas la règle.

La rue du Faubourg Saint-Denis est très vivante, active, elle grouille de monde en journée et même en soirée. Depuis une vingtaine d’années, de plus en plus de commerces et de restaurants originaires du sous-continent indien s’y sont implantés, du Sri Lanka au Pakistan et au Bangladesh notamment au nord du boulevard de Magenta et jusqu’au boulevard de la Chapelle.

Cette richesse ethnique a hélas aussi apporté quelques nuisances dont il est question ici. Ce qui est en cause n’est pas la présence d’une diversité culturelle, mais plutôt l’absence de volonté manifeste de la part des gérants de ces établissements de vouloir se conformer aux règlements sanitaires et à la loi française, ainsi qu’aux règles de bon voisinage compromettant jusqu’à la paix sociale du quartier.

Soyons clairs : la présence d’une culture étrangère venue enrichir la nôtre n’est pas en cause. En revanche, quand la culture en question refuse toute adaptation à la loi et aux mœurs locales, le mécontentement gagne les habitants. Pire, cette attitude délibérée apporte de l’eau au moulin de ceux qui veulent chasser les étrangers de notre pays.

En effet, en tant que président du conseil syndical d’une grosse copropriété (environ 180 logements), je suis quotidiennement confronté à une attitude assez déplorable de la part des gérants de ces locaux, qui attendent que les pouvoirs publics interviennent pour se conformer à la réglementation ou plutôt comptent sur leur inaction pour ne rien faire.

Quelles sont les nuisances en cause ? D’abord, certains restaurateurs pratiquent une cuisine à base de friture, mais ils ne mettent pas les moyens techniques en œuvre pour qu’elle n’incommode pas le voisinage. Résultat : on est confronté à de fortes odeurs de graillon pendant la journée et le soir, y compris le dimanche. Une couche de graisse se dépose sur les vitres des fenêtres, toute ventilation naturelle des appartements devient un exercice sportif et nécessite une certaine expertise technique…

Ensuite, une autre nuisance consiste à occuper de manière illicite l’espace public, en réceptionnant les livraisons en pleine voie et non sur les emplacements réservés, occupés il est vrai par les véhicules des gérants en question ou d’autres fourgonnettes qui y stationnent pendant la journée.

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Par conséquent, on assiste à de nombreux bouchons de circulation automobile car les bus n’arrivent plus à emprunter leurs voies en site propre et que les accès aux copropriétés sont bloqués par le stationnement de gros camions (jusqu’à des semi-remorques) etc.

Les palettes gorgées de marchandises occupent l’espace piéton : les commerçants, plutôt que de livrer individuellement toutes leurs boutiques dans le quartier, préfèrent stocker en gros devant l’un de leurs commerces et organiser ensuite la distribution, aux dépens de la collectivité.

De surcroît, il faut tolérer que les bacs à ordure de la copropriété servent à jeter quotidiennement déchets, palettes en PVC et en bois du commerce, au lieu de payer des bacs à ordures adaptés.

Enfin, une nuisance visuelle vient couronner le tout : les enseignes n’ont visiblement pas été soumises à l’avis d’un ABF, car elles sont volontiers criardes, montrant souvent en langue anglaise des photos d’aliments type burger, poulets frits etc. Et celles qui sont rédigées en français souffrent très souvent d’une orthographe et d’une syntaxe très imprécises et auraient mérité d’être corrigées.

Les pouvoirs publics, notamment la Préfecture de Police de Paris et la Mairie de Paris, ont été alertés sur tous ces sujets. Il semblerait que les choses évoluent, au prix d’un effort assez lourd et permanent. Espérons qu’il portera ses fruits… pour mieux vivre ensemble dans le Faubourg Saint-Denis !

 

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Commentaires

  • Bien d'accord avec vous.

    Hélas, ce discours est non politiquement correct, donc ce n'est pas près de changer.

    La laideur des enseignes payées par un opérateur mobile spécialisé dans les communications vers les pays d'origine des migrants a défiguré l'un des plus beaux ensembles de Paris.

    Les commerçants indo-pakistanais n'ont aucun respect pour la beauté de ce quartier.
    Les clients de passage (qui n'y vivent pas) jettent leurs déchets dans la rue, à deux pas des poubelles.
    Et gare à celui, qui comme moi, leur fait remarquer, ce ne sont que des racistes.

    Résolument à gauche (voter Chirac en 2002 fut une douleur), habitué de la cuisine indienne que j'adore, j'étais heureux de rejoindre ce quartier indien.

    Pour déjeuner ou dîner, je pensais avoir beaucoup de choix entre les 36 cantines indiennes ou pakistanaises.

    Hélas, la nourriture y est partout la même c'est-à-dire médiocre, le décor hideux, l'accueil plus que discutable.

    Résultat : au bout d'un an, j'ai décidé de déménager à cause de la saleté et du mono-commerce.

    Et quand je veux manger indien, je ne retourne pas dans ce quartier dans les restaurants de piètre qualité.

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