Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'opération Barbès Respire se poursuit

Nous en sommes déjà à la 3e réunion avec le chef de district, Jacques Rigon, et les associations du quartier Barbès-Chapelle, réunion qui a commencé comme à chaque fois par un bilan chiffré des actions menées. (voir notre précédent article du 14 mars). 

Quelques chiffres

• Eviction de vendeurs à la sauvette : un peu plus de 16000

• Procès verbaux simplifiés de saisie - destruction : 972 pour 10 tonnes de marchandises

• Total des arrestations : 764 dont 46 concernant la vente illicite de cigarettes

• PV pour stationnement illicite et infraction à la circulation: 3100

• Enlèvements de voitures ou camions: 85 (essentiellement les jours de marché). Pour ce faire, des grues sont utilisées.

A noter que des procès verbaux ont enfin été dressés le dimanche 19 mars pour des véhicules en stationnement sous le viaduc du métro, ce que nous demandons depuis des années!

Enfin, un réseau de ventes de cigarettes a pu être démantelé avec une saisie de 356 paquets et 12000€ en numéraire. Une belle opération dont se félicite la préfecture et suivie d'arrestations et de mises en détention.

Rappelons que ces chiffres se cumulent depuis le 23 janvier (pour comparer avec les chiffres précédents, voir notre article du 14 mars ).

On ne peut donc pas dire qu'il ne se passe rien à Barbès et à La Chapelle. Nous croisons souvent des équipages à pied ou en vélo dans tout le secteur concerné. Des opérations ont lieu régulièrement. Pour autant, les retours de nos adhérents et des lecteurs du blog sont encore mitigés. Mais on part de tellement loin...

Des ajustements en cours

Pour éviter l'installation des sauvettes les jours de marché en fin de matinée, une brigade est désormais présente à 13h au lieu des 14h30  pour prendre le relai de l'équipe du matin. Lors d'une réunion récente à la préfecture, il a été demandé à la RATP de veiller à ce que des vendeurs ne s'installent pas à l'intérieur de la station. La suppression des peignes et le changement des grilles qui entourent la station ont bien été confirmés pour avril.

Vous avez peut-être remarqué la disparition des croix de Saint-André entre le kiosque à journaux et la chaussée côté 18e. Il s'agit là de ne plus permettre aux vendeurs de toute sorte de les utiliser comme sièges devant la sortie à peignes. On réfléchit aussi au mobilier urbain. D'autres lieux pourraient subir le même sort notamment à La Chapelle.

Placette Charbonnière, là aussi, il s'agit de déranger les trafics et notamment le marché aux voleurs quotidien de la fin d'après-midi. Une brigade est généralement sur place (sauf urgence) tous les jours pour occuper l'espace.

paris,paris 10e,paris 18e,préfecture-de-police,ventes-à-la-sauvette,marché barbès,verbalisation,stationnement-illicite,mineurs isolés

Continuons notre balade vers l'est avec le pont "aux pigeons" juste au-dessus du square Jessaint. C'est parfois une zone de repli pour les sauvettes et une réflexion est donc en cours à la mairie du 18e pour une occupation de cet espace très dégradé. Puis place de la Chapelle et haut de la rue Marx Dormoy, une brigade, comme pour la placette Charbonnière, est désormais présente entre 18h et 20h30. Là aussi, il s'agit d'assurer une présence, de circuler aux abords de la place et d'aller à la rencontre des commerçants. "On veut faire respirer les habitants " a martelé Jacques Rigon.

La forte occupation par des groupes d'hommes du square Louise de Marillac a abouti à sa fermeture, une fois de plus. Les enfants du quartier ne sont pas gâtés en ce moment avec le square Jessaint qui n'a pas encore réouvert ses portes. Encore un peu plus loin, des habitants se plaignent d'une nouvelle occupation de migrants rue Pajol. On peut légitimement se poser la question de leur non prise en charge dans le dispositif de la porte de la Chapelle.

Nous avons aussi évoqué l'état des lieux autour de la salle de consommation pour usagers de drogue et une situation qui semble s'être dégradée d'après des riverains. Ce n'est pas notable d'après notre interlocuteur. Nous vous en dirons un peu plus dans notre article à venir sur la réunion du Comité de voisinage qui s'est tenue le 21 mars.

Notre prochain rendez-vous prendra probablement la forme d'une marche exploratoire, une bonne idée.

 

Commentaires

  • Merci Action Barbés pour votre action et pour nous maintenir informés. Hélas, la situation était tellement dégradée que nous ne voyons pas vraiment des changements à l'oeil nu.
    Mais cela viendra !

  • Merci pour les informations

    Une interrogation sur l'accès au métro pour les personne sà mobilité réduite (fauteuil roulant, parent avec poussettes, etc.) côté rue Guy Patin.

    Avez vous des informations sur la remise en service de cet accès (actuellement condamnée avec un cadenas).

    En effet, cette condamnation est particulièrement pénalisante et ne permet pas d'accèder de façon aisée aux ascenseurs

  • @Julien : La porte large côté Patin, pour poussettes et personnes à mobilité réduite en générale, a été condamnée par la RATP, sans intention de la réparer à nouveau ce qu'ils ont fait pendant des années. Nous avons fait remarqué en direct à l'agence de développement de la RATP que cela était très pénalisant pour les usagers.
    En revanche, les peignes, les portes à tourniquets côté 18e, vont être remplacés rapidement, ce mois-ci, si par de retard dans les travaux actuels.
    A suivre.

  • De bonnes initiatives, merci!

    Cet article qui fait froid dans le dos montre cependant l'ampleur de la situation...

    http://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/livres-a-eux-memes-en-plein-coeur-de-paris-des-enfants-plongent-dans-la-toxicomanie-et-la-violence_2108032.html

  • Merci, chère Action Barbès, pour toute l'énergie, la tenacité et la persévérance des actions que tu mènes depuis des années pour que la situation s'améliore, enfin, tout autour mais aussi dans ce marché de Barbès.
    Comme l'olympisme est encore, hélas, un peu lointain pour nous Parisiens, c'est avec grand plaisir que je te remets donc ce jour une superbe médaille en.... chocolat, nettement plus d'actualité pascale.

    Mon constat encore ce mercredi 29 mars, 9.30 au marché, en commençant par le très positif : Présence d'une voiture de police stationnée près du métro côté "Patin", grande fluidité de l'accès au marché par là, trottoir côté Lariboisière entièrement dégagé et libre de tout camion en stationnement. Ouahhh ! Ca change !
    Je poursuis mon chemin pour pénétrer dans le marché un peu plus loin, du côté de l'entrée "Lariboisière". Mais là, je déchante vite car à l'intérieur du marché, je retombe tout de suite sur les longues files de marchands à la sauvette et les "misère" (coincés entre 2 cageots de persil, chaussures, piles, tubes de dentifrice,..., avec enfants dans leurs poussettes), donc bloquant comme d'habitude toute la circulation dans l'allée centrale.

    Si je reprends les propos martelés par Jacques Rigon "On veut faire respirer les habitants", je ne peux qu'applaudir bien sûr, mais n'oublions pas les commerçants régulièrement inscrits et payant une patente pour vendre leurs marchandises sur ce marché. Tout comme nous, eux aussi veulent pouvoir respirer, enfin.
    Ce mercredi, ceux chez qui je vais régulièrement et qui, tous, échangent volontiers, se disaient doublement pénalisés : verbalisés illico pour leur véhicule mal garé mais par contre, toujours aucune force policière (municipale ?) pour faire dégager durablement tous ces marchands à la sauvette, c'est-à-dire par une présence constante et déambulante de quelques équipes qui sillonneraient sur toute l'allée centrale, et ce dès 8.00.


    Donc : Merci mille et bravo pour notre liberté d'accès au marché fort appréciée ce mercredi, mais toujours absence regrettable de la gent municipale (si c'est elle qui est chargée de faire régner l'ordre à l'intérieur même des marchés).
    Pour que cette surveillance policière soit efficace, l'une ne va pas sans l'autre.

    Par ailleurs, je reviens sur cette voiture noire immatriculée 94, garée le long du trottoir tout en haut de la rue du Faubourg Poissonnière (donc côté 10e arrondissement), juste en dessous de la boutique de mariage, presque au carrefour avec le boulevard Magenta. Ce véhicule y était déjà mi-janvier et y a stationné durant plusieurs semaines malgré le grand froid hivernal. Elle y est à nouveau garée en permanence depuis plus d'un mois. Des gens y vivent, y dorment.
    S'agit-il là d'un nouveau type d'offre d' "hébergement" dans notre quartier, par des marchands de sommeil avides et peu scrupuleux ???
    Cette triste et scandaleuse situation entre-t-elle dans le champ de surveillance du Comité de voisinage ?

    Enfin, bravo aussi pour l'idée d'une marche exploratoire. J'y adhère bien volontiers.

  • Bonjour Action Barbes et encore merci pour les actions menées et les comptes rendus donnés ici sur cet espace d'échange.
    Je reviens sur la Placette Charbonnière, et son marché aux voleurs quotidien de la fin d'après-midi. En effet on peut constater une présence presque quotidienne de la police sur la place Charbonnière pour occuper l'espace, ce qui bloque le trafic et la mise en place du marché mais dès que les patrouilles de police quittent les lieux le marché reprend de plus belle et du coup se termine plus tard aux alentours de 21H30. Le problème est loin d'être éradiqué car pour l'instant le constat est que le marché aux voleurs se met en place plus tard, dès le départ de la police et donc fini plus tard. Ce qui engendre toujours une place impraticable pour les piétons, des nuisances sonores, et une place toujours aussi sale avec des cartons, des plastiques, détritus en tout genre et des poubelles renversées qui jonchent la place.
    Pour l'instant nous ne voyons pas d'amélioration concrète face à ce marché qui semble institutionnalisé et cela même avec une présence accrue de la police.
    A suivre.

Écrire un commentaire

Optionnel