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Commerce - Page 27

  • Bref retour sur le conseil de quartier Montmartre

    Ce fut un conseil de quartier très décevant et même frustrant que celui de Montmartre tenu mercredi 2 juillet au soir !

    Après un mot de bienvenue d'Eric Lejoindre venu se présenter car nouveau maire de l'arrondissement, la parole fut donnée à l'élu référent, chacun des deux répétant que le conseil de quartier devait être autonome par rapport à la mairie du 18e, très bien, mais monopolisant la parole pendant 30mn, moins bien. Comme le dit un des riverains, "les mauvaises habitudes se perdent difficilement" !

    Avec un sujet pas facile  "Vivre ensemble, commerçants et habitants", l'approche du comité d'animation du conseil de quartier était la bonne : diagnostiquer les problèmes et essayer d'y trouver des solutions. Mais le vrai sujet était celui des terrasses de restaurants et bars, bruyantes, cause de nombreuses autres nuisances comme la saleté (mégots, urine, ...). C'est un problème (bruit, saleté) devenu assez général dans Paris, cf. ce qui se passe rue Montorgueil dans le 2e ou rue Frochot à Pigalle dans le 9e.

    Le comité d'animation avait invité des membres de différents services de la Ville dont la Voirie. En charge d'appliquer les règles (notamment le PLU), ils ont donc parlé des règles mais ce n'est pas ce que l'auditoire voulait entendre puisque ces règles ne sont pas respectées et que c'est cela le problème. Comme partout, on mentionne des cas particuliers sans aucune approche globale de synthèse, donc on n'avance pas. Intérêts divergents, règles compliquées, coordination des services de la Ville insuffisante, contrôles et sanctions inopérants, lassitude des uns, égoïsme des autres, ... tous les ingrédients d'un vivre-ensemble dégradé sont là.

    A noter dans l'auditoire la présence de celui qui se présente comme le maire de la nuit. De nos discussions avec lui, il semble qu'il habite dans ce quartier, là où justement il y a des problèmes de bruit, vers la rue de Clignancourt. Ses positions sur le sujet sont claires : il aime descendre de chez lui et boire un verre à une terrasse. Parler des conséquences de ce plaisir tout à fait légitime ne semble pas être son problème.

    Il faudra suivre l'évolution de tout cela dans les différents quartiers qui nous intéressent, notamment la réunion de conciliation organisée par la maire du 9e à propos des nuisances rue Frochot à Pigalle.

    En marge de ces échanges mouvementés sur le Vivre ensemble... la réunion avait aussi pour mission de remplacer les conseillers de quartier manquants. Notre association a présenté sa candidature pour faire partie du comité d'animation et le tirage au sort lui a été favorable : nous sommes désormais membre du comité d'animation du conseil de quartier Montmartre.  Qu'on se le dise !

  • Ne manquez pas le conseil de quartier Montmartre ce soir

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    Ne manquez pas ce soir la réunion publique du conseil de quartier Montmartre (18e) à 20 heures à l'école élémentaire 26 rue du Mont Cenis. 

    Relation commerçants / habitants : comment bien vivre ensemble ?

    Voici le thème à l'ordre du jour de cette dernière réunion avant les vacances d'été. Le commerce est un des piliers de l'activité économique de la Butte. Comment les habitants perçoivent-ils les avantages et les inconvénients d'un tel flux de population ? 
    Un tirage au sort des membres manquants de l’animation du quartier sera également organisé. 

    Notre association suivra désormais les activités de ce conseil de quartier pour se rapprocher de ses adhérents domiciliés dans ce secteur. 

    Pour plus de renseignements, contactez le service démocratie locale du 18e au 01-53-41-17-56.

  • Et pourquoi pas en épi ?

    Ci-dessous une photo du boulevard de la Chapelle samedi dernier vers midi. Petite pluie fine mouillante... Néanmoins beaucoup de monde, des acheteurs sur les trottoirs et sur la chaussée quand il ne reste que cette solution. Peu d'espace pour les cyclistes parce que peu de places pour les camions des marchands. Ils sont donc souvent à cheval sur la piste cyclable de ce côté-ci, dans le 18e et idem côté 10e le long de l'hôpital.

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    Mais ce n'est pas ce qui a attiré notre attention. Non. Plutôt les camions garés en épis, comme nous les voyons régulièrement boulevard Richard Lenoir ou boulevard des Batignolles les jours de marché. Mais ici, nous ne l'avions jamais remarqué. Est-ce nouveau ? Sommes-nous passés à côté ?

    Pourquoi ne pas étendre cette pratique aux deux côtés du terre plein, si ainsi on peut gagner des places et également gêner les automobilistes qui se garent en deuxième file en attendant au chaud madame qui fait les courses.... La largeur de la voie restante ne devrait plus le permettre. A étudier. 

  • Trop grand marché de Barbès

    Il déborde, il déborde !!! Où s'arrêtera-t-il ?

    Le marché de Barbès, de son vrai nom Marché de La Chapelle, s'étend du barreau Guy Patin — on appelle barreau le tronçon de la rue Guy Patin qui passe sous le viaduc — jusqu'à la rue de Maubeuge, côté 10e, et la rue de Tombouctou, côté 18e. Passé ce carrefour, on attaque la partie de viaduc qui enjambe les voies de la gare du nord, où a priori il n'y a plus de marché. On verra plus tard qu'il faut marquer des nuances.

    paris,barbès,chapelle,marchéDes barrières métalliques agrémentées de croix de Saint-André en délimitent les accès à l'ouest et à l'est. Tout cet espace est interdit au stationnement les jours où ne se tient pas le marché. Nous le répétons, car régulièrement des voitures y stationnent, du fait que les barrières sont elles-mêmes régulièrement forcées (voir ci-contre). Au point que les services de voirie tardent à les réparer, tardent ou abandonnent. Le dimanche est le jour du plus grand nombre de stationnements illicites.

    Y a-t-il verbalisation ?

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  • La brasserie de Barbès ? Armons-nous de patience...

    Nous avons la chance d'avoir dans nos rangs une personne qui suit de près l'évolution du chantier et qui n'hésite pas depuis quelques mois à aller chercher les nouvelles directement auprès du chef de chantier. Comment pourrait-on mieux faire ? Il se trouve que ledit chef de chantier est un homme affable et patient, disponible pour répondre aux questions de notre envoyée très spéciale !

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    Avant de voir cette belle façade toute blanche, il s'en est passé des choses.... à savoir :

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  • Un espoir pour les kiosquiers ?

    Il y a peu nous avions présenté ici la famille Lebcher, père et fils, dans leur kiosque au pied de l'escalier de la station de métro Barbès-Rochechouart. C'était l'occasion aussi de décrire les difficultés qu'ils partagent avec l'ensemble des kiosquiers parisiens, à savoir des horaires très étendus, 12 heures d'ouverture, un travail de titan pour des revenus modestes en regard de l'effort fourni. Aucune indépendance dans le choix des titres de presse à présenter et un dialogue impossible avec les messageries. Sans parler de la concurrence importante des gratuits et de la presse accessible par le net. Malgré les 150 ans des kiosques parisiens, fêtés l'année dernière, le ras le bol est complet et l'avenir est loin d'être assuré.

    Une pétition a été lancée en avril pour interpeller la maire de Paris au lendemain de son élection : « Au secours Madame la Maire, votre kiosquier se meurt » (voir le texte ici)

    Hier au Conseil de Paris, en soirée, sont arrivés deux vœux (30 et 31), l'un de l'UDI, Eric Hélard, l'autre de Danielle Simonnet*, non inscrite, pour réclamer une attention particulière à la situation dramatique des kiosquiers. « Les kiosques sont en danger » a martelé M. Hélard, juste avant que Mme Simonnet ne qualifie les recettes des kiosquiers de « rémunérations misérables pour des horaires impossibles ». Elle ne croit pas non plus que la délégation de service public mise en place par la Ville, Mediakiosk, parvienne à faire des miracles. Son action ne semble pas prendre le bon chemin, selon les kiosquiers, qui lui reprochent de vouloir maintenir les kiosques — et les recettes publicitaires que génèrent les surfaces dédiées — sans se préoccuper de la survie de ceux qui les tiennent. Le dialogue que Mediakiosk devait favoriser avec les messageries n'est pas entamé, contrairement aux promesses initiales. Elles imposent des titres en quantité sans rapport avec les possibilités de vente, se plaignent les kiosquiers, et en exigent le règlement sans délai.

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    L'exécutif parisien, en la personne de Olivia Polski, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, avait bien reçu le message ! A la réception de la pétition et sans plus attendre, elle a invité une délégation et a proposé d'organiser une table ronde pour mettre les problèmes sur le tapis, observer les conditions actuelles et étudier toutes les solutions possibles. Ce vœu de l'exécutif sur l'organisation d'une table ronde a été adopté à l'unanimité après retrait des deux présentés précédemment. Il nous reste à espérer que les messageries Presstalis et MLP, changeront leurs manières, et que les kiosquiers seront vigilants sur les offres qui leur seront faites au cours de cette table ronde. 

     

    * Danielle Simonnet est secrétaire nationale du Parti de Gauche mais non inscrite (NI) au Conseil de Paris, en ayant décliné l'offre de Nicolas Bonnet de rejoindre le groupe des élus communistes.

     

    PS : Pour suivre la deuxième journée de débat en direct au Conseil de Paris, cliquez ici.

  • Kiosque de Barbès, l’institution

    Le contraste est frappant entre le chaos alentour – le fracas du métro aérien, quelques mètres au-dessus de nos têtes, les interpellations des vendeurs de cigarettes, les sirènes des voitures de police et tout le brouhaha urbain – et la sereine douceur de Jean-Michel Lebcher – la tranquillité de ses propos, son amabilité envers les clients, son empathie pour autrui. 

    Cela fait une quarantaine d’années, il est vrai, que Jean-Michel est le kiosquier du métro Barbès-Rochechouart – autant dire, une institution. Il y a pris ses quartiers en 1976, au sortir d’une première expérience de vendeur de Libération aux côtés de Jean-Paul Sartre. « À l’époque, ici, il n’y avait pas de courant, pas de lumière. France-Soir, Le Monde, avaient plusieurs éditions quotidiennes », raconte « ce camelot », comme on désigne alors son métier. 

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    Histoire de famille

    Jean-Michel est retraité depuis 2010. Impossible à deviner pour ceux qui le voient renseigner les clients, vendre, plastifier des permis de séjour et autres papiers d’identité. Mais facile à comprendre, dit-il : « D’accord, j’ai une grande baraque. Mais je ne joue pas aux courses, je ne suis pas buveur, qu’est-ce que je ferais si je ne venais pas ici ? » C’est Samir, son fils, qui a repris le kiosque. Il ouvre sept jours sur sept, aidé d’un vendeur. Un rythme qu’il préfère à celui qu’il a connu durant sa brève expérience de chauffeur de bus à la RATP : « Cinq heures de service par jour, mais le temps passait moins vite qu’au kiosque de 6 heures 30 à 20 heures ! » Le kiosque de Barbès, c’est une histoire de famille. Le samedi, d’ailleurs, vous apercevez aussi Jean-Louis, l’oncle de Samir et frère de Jean-Michel.

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  • La brasserie qui monte, qui monte, qui monte...

    En attendant la nomination des élus et de connaître les délégations qui leur sont attribuées, nous nous sommes perdus en conjectures, tout comme les riverains du boulevard de la Chapelle...

    Vano est parti en fumée en juin 2011. L'enquête de police a conclu à un incendie accidentel. Le coût de la reconstruction est donc pris en charge par la compagnie d'assurance. Nous avions compris que le permis de construire précisait "reconstruction à l'identique". Nous avons cherché à consulter ce permis de construire au bureau dédié à ces documents à la Préfecture de Paris, boulevard Morland. Par deux fois, on a pris nos coordonnées pour nous avertir de la mise à disposition dudit permis, et rien... Les outils en ligne sur paris.fr ne donnent pas plus de renseignements que ceux dont nous disposons depuis le début.

    paris,barbès,vano,brasserie,moussiéLors de l'arrêt du chantier à la fin de l'été dernier, nous avons cherché à nous informer pour répondre aux interrogations des riverains, à la fois sur le blog, mais aussi en direct parce qu'ils sont nos adhérents. Explication de la mairie du 18e : Pierre Moussié et Jean Vedreine, repreneurs de la brasserie, ont du procéder à des modifications du permis de construire. Délai supplémentaire : six mois... D'où la mise en sommeil du chantier, des deux chantiers, pour être précis, celui de la brasserie et celui du futur Foot Locker, parce que la reconstruction est assurée par une même entreprise. Le chantier s'est donc arrêté et a parallèlement pris l'eau. Ils ont du refaire le plancher entre le 1er et le 2ème étage. Concomitamment, ils ont découvert de l'amiante et du plomb. Conséquence : campagne de désamiantage et enlèvement du plomb. Délai supplémentaire.

    Depuis quelques semaines, les riverains s'interrogent à nouveau, ou devrait-on dire : nous interrogent ? Il parait que la vue se bouche... Le nouveau bâtiment serait plus haut que le précédent. Affaire à suivre. (Entre temps, nous avons appris que Afaf Gabelotaud qui nous tient régulièrement au courant de ce dossier a été reconduite dans ses fonctions d'élue chargée du commerce, de l'artisanat et du développement économique dans le 18e.)

    Quant à boire un pot entre amis, on pourrait l'envisager à partir de l'automne si rien ne vient plus interrompre le travail. A l'origine, nous comptions sur une belle surface : 220 m2 au rez-de-chaussée et 190 m2 à l'étage avec la tourelle de 60m2 en plus. En bas, le café-restaurant avec les plats ultra simples, vite-pris sur le pouce, et au premier les viandes et les grillades. 

    Nous ne savons plus maintenant ce qu'il faut annoncer pour certain. Dès que nous en apprendrons davantage, nous ne le garderons pas pour nous, n'ayez crainte.  

  • Panifica est passée sur Paris Première

    Nous avions donné des nouvelles de cette boulangerie, toute neuve, de l'avenue Trudaine avant son ouverture, puis, récemment, nous sommes tombés sur un reportage vidéo sur Paris Première, un joli coup de projecteur pour ce passionné de bon pain à l'ancienne. Nous vous proposons de la visionner ici : 

    avant d'aller goûter vous-même peut-être...

  • Olympic Café, acte II

    paris,18e,olympic-café,lmp,goutte-d-or« On prend les mêmes et on recommence », s’exclame en rigolant cette ancienne habituée des concerts de l’Olympic Café en tombant sur une vieille connaissance : samedi 22 mars, ce lieu emblématique du quartier fêtait sa réouverture, après deux ans de fermeture. Dans une ambiance chaleureuse, il débordait de monde malgré le peu de pub faite à la réouverture.

    Les sourires se lisaient sur les visages des anciens fans du Café et des voisins présents à l’événement. Habitant de toujours de la Goutte d’Or, Camel commentait : « C’est super de voir de la vie revenir dans ce coin ; je me rappelle ce lieu il y a vingt ans déjà, avec ses billards et ses tables de ping-pong, avant même qu’Hervé Breuil, le patron du Lavoir Moderne parisien, ne le transforme en café et salle de concerts ».

    paris,18e,olympic-café,lmp,goutte-d-orLe cuisinier, Simplice, à droite sur la photo.

     

    Mis au courant de l’inauguration par une copine « qui connaît tous les bons plans musique à Paris », un autre participant ignorait même que le lieu eût été fermé jusque-là : « Je venais écouter des groupes ici il y a quatre à cinq ans ». C’est la grande salle située en sous-sol qui accueillera les concerts qui ont fait la réputation de l’Olympic Café.

    paris,18e,olympic-café,lmp,goutte-d-orLe nouveau repreneur est Saïd Messous, le patron, entre autres, du célèbre Bar du Marché, à Montreuil et de la non moins réputée Alimentation générale, dans le 11e arrondissement de Paris. Il expérimente depuis mardi 18 mars une ouverture midi et soir. Sept couverts le premier jour, mais déjà vingt couverts le vendredi midi : Saïd se donne quelques mois pour trancher et compte sur « son super chef » pour séduire la clientèle. Le cuisinier, Simplice, un grand type élégant au sourire éclatant, a concocté pour l’inauguration un buffet – offert aux heureux présents – qui est un vrai régal (voir photo ci-dessous pour le buffet et ci-dessus pour le grand type élégant et souriant !). Le prix de la carte est quant à lui raisonnable : un peu moins de 15 euros pour la formule entrée-plat-dessert.  

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    L’Olympic Café sur Facebook : https://www.facebook.com/OlympicCafe

  • Une nouvelle boutique Vital'Quartier rue de Dunkerque

    Nous sommes toujours contents lorsqu’une boutique inoccupée n'accueille pas un énième  commerce de vêtements de cérémonies, de chaussures ou encore une agence d'intérim. C'est pourquoi, propulsés par notre bonne humeur et notre curiosité, nous sommes allés à la rencontre de la nouvelle gérante du 37, rue de Dunkerque, dernière boutique rachetée par la Semaest, dans cette rue, après la librairie Nordest, le magasin de bricolage Bricoroux et celui de reprographie "Les images numériques".

    Beaucoup de monde lors de l'inauguration le 13 mars dernier, de nombreux amis de l'aveu même de Pétra, la nouvelle occupante du lieu. Nous sommes donc revenus quelques jours plus tard dans la boutique où nous avons reçu un chaleureux accueil.

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    Précédemment assistante de direction, Petra a décidé de se lancer dans une autre activité par souhait d'indépendance. L'opération Vital'quartier était donc une bonne opportunité.


    La boutique "Une fée dans l'atelier", située rue de Maubeuge (voir l'article sur notre blog), est libre depuis quelques mois, et lui a d'abord été proposée.  Après enquête auprès de l'élue chargée du commerce, il semble que cette fermeture rue de Maubeuge  ne soit pas liée à un manque de rentabilité. On ne lui connaît toutefois pas de repreneur à ce jour. Pour le lancement de son affaire, Petra lui a préféré la rue de Dunkerque plus "piétonne"... et la situation devant une station Vélib' lui plaît bien. 

    Depuis l'ouverture début mars, habitants du quartier et touristes — ils sont nombreux sur cet axe qui dessert la gare du Nord vers les hôtels du secteur — sont déjà au rendez-vous. " Au risque d'en rougir, nous notons ces derniers temps une extension de notre notoriété... mais restons modestes " précise Petra. A notre grand étonnement (nous savons aussi restés modestes !), elle avait déjà eu vent de l'existence de notre association et jeté un œil sur notre blog. Elle souhaite créer très vite du lien avec des acteurs du quartier : conseil de quartier, associations et commerçants. Et pourquoi pas créer une association de commerçants qui n'existe pas dans ce secteur, dit-elle. Sa volonté de s'insérer dans le quartier a déjà abouti à un partenariat avec l'hôtel auberge de jeunesse situé juste en face de sa boutique. Elle proposera des ateliers de création dans des locaux inoccupés de l'auberge, au rez de chaussée, ouverts aux jeunes fréquentant cet établissement. La boutique accueillera également des expositions temporaires de jeunes artistes, actuellement le photographe Thibaut-lafaye.

    Pour en savoir plus, n'hésitez pas à vous rendre sur le site de la boutique qui vient d'être mis à jour ou, mieux, à rencontrer Petra.

    commerce; vital quartier

     Jetez un regard sur le site de la nouvelle boutique , c'est ICI. 

     

  • Viaduc à la mode

    Dans la série Modes et T-shirts, nos observations et celles de nos lecteurs nous  conduisent à penser que les créateurs se sentent de plus en plus inspirés par nos quartiers. Après l'apparition de Barbès-Rochechouart sur les T-shirts d'un des personnages de la série de France 3 Plus belle la vie (voir notre article du 7 janvier), nous avons reçu la photo ci-dessous prise dans la boutique de la Gaîté Lyrique :

    paris, viaduc, Barbès

    On y voit clairement malgré les vagues du tissu le viaduc du métro et le marché au-dessous. La seconde photo reçue mène ensuite à la conclusion qu'il y a peu de chance pour qu'on trouve ce t-shirt, quelle qu'en soit la qualité, sur les stands  du marché de La Chapelle (vrai nom du marché de Barbès)  même si les déballages de vêtements et de tissus ont accru leur espace ces derniers mois. Nous pensons notamment à l'extrémité Est du marché, qui a gagné du terrain grâce à la neutralisation de la chaussée au carrefour Chapelle-Tombouctou-Maubeuge. 

    paris,barbès,t-shirt

    Pas donné, n'est-ce pas ?

    Ce dernier n'avait pas de prix, là où nous avons "volé" l'image.... Si le créateur se reconnaît, qu'il nous le dise, nous lui rendrons la propriété de sa création en donnant son nom.

    .../... (Mise à jour du 6 mars) Le lendemain, un commentaire dit : Le t-shirt "Goutte d'or J'adore" est une création de Sakina M'sa, créatrice installée rue des Gardes!

    Merci à Vic ! 

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