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Circulation & voirie - Page 7

  • Un point sur la ZSP

    Petit point d'étape lors de la dernière réunion du comité de voisinage de la ZSP 10-18 du 12 mars, une réunion qui s'est tenue comme habituellement au commissariat du 20e arrondissement, sous la houlette du commissaire Rigon et en présence de représentants de la police, de la Ville et des associations et collectifs d'habitants.

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    Opération de police au métro Barbès, le 2 mars 2019

    D’abord quelques chiffres de la police : une baisse des cambriolages, mais une augmentation des vols avec violences, en augmentation surtout du côté de la Goutte d’Or. Concernant les dépôts sauvages et les ventes à la sauvette, les premiers chiffres de 2019 sont égaux à ceux de 2018.

    Côté Ville, la DPSP annonce à propos du stationnement gênant une hausse de 300 %  des contraventions sur le secteur Lariboisière et de 100 % sur Château Rouge avec des patrouilles "dynamiques". Le travail de patrouille est intensifié sur les squares, comme le square Alain Bashung par exemple.

    La mairie a fait le point sur la future police municipale : il est prévu l’arrivée de renforts (60 policiers) sur nos quartiers du 10e et 18e, en plus de l’actuelle BPSP, puis l’embauche de 150 inspecteurs de sécurité, présents surtout en soirée et le week-end.

    De plus, la future labellisation de la ZSP en quartier de « reconquête républicaine » est confirmée pour l’année prochaine, avec donc des policiers de la préfecture en plus sur les créneaux de fin de journée et soirée (P2R).

    Suite à notre demande notamment, nous aurons à la prochaine réunion les chiffres de la vidéo-verbalisation notamment des infractions sur les pistes cyclables gérée par la Ville, mais aussi sur les voies gérée par préfecture de police

    Concernant la SCMR, signalons un débat sur l’élargissement des horaires de la SCMR pour décompresser l'affluence. Lors de cette discussion, un consensus inattendu est apparu parmi les associations présentes sur le fait qu’une seule SCMR n’est pas suffisante et qu’il est nécessaire d’en ouvrir d’autres dans le 18e ou le 19e arrondissement, ainsi qu’ailleurs à Paris, pour déconcentrer les usagers. Une demande que nous formulons de longue date.

    La Mairie a fait part de son souhait d’ouvrir la SCMR actuelle aux non-injecteurs afin de l’ouvrir aux consommateurs de crack (tout en continuant à accueillir les injecteurs). Il est également prévu le renforcement des maraudes assurées par les associations spécialisées ainsi que des antennes mobiles.

    Nous avons plaidé pour que les nouvelles salles de consommation à moindre risque ne soient pas des salles seulement d’inhalation (solution rejetée par l'association Gaïa et les autres associations de réduction des risques opératrices) car trop compliqué à gérer à cause des effets du crack (des effets différents de ceux des produits injectés), et aurait pour conséquence de concentrer trop de « crackeurs » au même endroit, ce qui créerait plus de problèmes qu'il n'en résoudrait. Nous reviendrons sur ce sujet lors du prochain comité de voisinage dédié à la SCMR, car il faut le rappeler, une SCMR est avant tout une question de santé publique avant d'être une question de sécurité.

  • Budget participatif : adieu la rue-jardin, bonjour la rue-bagnole !

    Lors de la réunion du 13 mars dernier en mairie du 18e, on nous a annoncé officiellement l'anéantissement du projet du budget participatif "Une rue-jardin Richomme", un de ceux choisis en 2017 par les Parisiennes et les Parisiens du 18e.

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    En 2017, nous avons proposé le projet de la rue-jardin Richomme au Budget participatif. L'idée d'une piétonisation de la rue et de sa végétalisation avait alors été très bien accueillie par les habitants et a emporté leurs suffrages. Nous nous réjouissions d'un projet qui allait offrir un peu d'espace piéton et de verdure, pour les enfants en particulier. En effet, des centaines d'enfants et de parents empruntent quotidiennement cette rue qui dessert essentiellement des crèches et des écoles. Le projet est donc très attendu par petits et grands.

    Mais voilà, la mairie du 18e nous a annoncé que la circulation automobile y serait maintenue - annihilant l'essence même du projet -, que les seuls travaux engagés seraient un réaménagement du carrefour des rues Richomme et Erckmann-Chatrian (juste une surélévation des passages piétons), et que la question de la végétalisation de la rue est renvoyée sine-die. Bref, la mairie a signifié aux habitants que leur vote n'a aucune valeur et que finalement la rue-jardin Richomme ne verra pas le jour. Adieu la rue-jardin, bonjour la rue-bagnole !

    Signalons que, contrairement à ce qui se pratique habituellement pour le budget participatif, Action Barbès, association porteuse du projet, n'a jamais été consultée par les services de la Ville durant l'élaboration de ce fiasco. Nous comprenons maintenant pourquoi nous avons été tenus à l'écart. 

    Il est proprement scandaleux que ce projet voté au budget participatif soit mis au rebut sans autre forme de procès. Ce reniement municipal jette également un lourd discrédit sur le budget participatif, qui se révèle être ici une mascarade de démocratie participative. Les voix des quartiers populaires valent-elles si peu pour qu'on les bafoue ainsi ? Et dire qu'on nous rabâche sans cesse "Priorité aux quartiers populaires !"... Ce que l'on constate c'est qu'à Paris, on peut piétonniser rien de moins que les quais de Seine, et c'est très bien, mais pas un petit bout de rue de la Goutte d'Or. On ne saurait l'accepter.

     

     

  • Réunion publique : présentation de l'extension de Paris respire - Château Rouge et des aménagements dans la Goutte d'Or

    Mercredi 13 mars, une réunion publique à la mairie du 18e arrondissement sera consacrée la présentation du projet d'extension de la zone Paris respire à Château Rouge et des aménagements de voirie dans le quartier de la Goutte d'Or. La réunion se tiendra en présence d'Éric Lejoindre, maire du 18e arrondissement, de Gilles Ménède, adjoint au maire chargé de la Propreté, de la Voirie, des Transports et des Déplacements, de Sandrine Mees, élue et référente du Conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge, ainsi que les équipes de la Direction de la Voirie et des Déplacements qui seront présentes pour vous présenter les projets d'aménagement et répondre à vos questions.

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    On ne va pas le cacher, les habitants du quartier - et Action Barbès également -  attendent ce rendez-vous avec un peu de méfiance, la dernière réunion de présentation du projet d'aménagement des rues Myrha et Léon a beaucoup déçu l'assistance, tant les aménagements proposés étaient éloignés des attentes des riverains. Espérons que les nombreuses récriminations formulées alors auront été entendues. Dans l'attente, pour mieux comprendre les problématiques en jeu, on pourra relire notre article pour une révision du plan de circulation de la Goutte d'Or.

     

    C'est où ?

    Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Mercredi 13 mars 2019, à 19h

  • Pollution : restriction de la circulation aujourd'hui

    Nous vivons un mois de février inhabituellement doux et ensoleillé. Un air de printemps avant l'heure diront certains, mais en ajoutant l'absence de vent, cet épisode conduit une nouvelle fois à des concentrations de particules fines (PM 10) alarmantes. Depuis le samedi 23 février, nous connaissons donc une période critique de pollution de l'air, ce qui a conduit la maire de Paris, Anne Hidalgo, à réclamer la mise en place du dispositif de restriction de la circulation automobile. Mais jusque là, la préfecture a fait la sourde oreille, Michel Delpuech, Préfet de police, s'abritant derrière la réglementation, arguant que "les niveaux de concentration de particules fines (PM 10) sont restés inférieurs au seuil d’information et de recommandation (50 μg/mÑ)"

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    Airparif, association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France, prévoit pour aujourd'hui un dépassement du seuil d’information et de recommandation, le préfet a donc finalement décidé la mise en place de la circulation différenciée à l’intérieur du périmètre délimité par l’A86 : seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air de classe 0 à 3 pourront circuler dans ce périmètre. L’obligation de contournement par la Francilienne des véhicules en transit dont le PTAC excède 3,5 tonnes. De nombreux contrôles de police seront mis en place dans la capitale pour s'assurer de l'observation de ces restrictions par les automobilistes. Ces mesures sont valables pour la journée du mercredi 27 février de 5h30 à minuit.

    Voilà un énième épisode de pollution auquel on ne saurait s'habituer, et qui plaide pour une restriction de la circulation automobile dans nos rues qui en étouffent.

     

  • Rediffusion : Pour une révision du plan de circulation de la Goutte d'Or

    Lundi 10 décembre dernier, à l'école élémentaire du 11 rue Cavé, nous avons assisté à la présentation du projet d'aménagement des rues Myrha et Léon. Un projet très attendu par les habitants du quartier, tant l'état de ces rues est déplorable et la circulation piétonne y est difficile : trottoirs étroits et souvent encombrés, accès aux commerces difficile, stationnement sauvage, circulation automobile anarchique...

    Disons-le sans ambages, nous avons été fortement déçus par le projet qui a été présenté à la bonne cinquantaine de personnes venue assister à cette réunion. En effet, le projet présenté, même s'il montre de - bien petits - élargissements de trottoirs et des passages piétons mieux sécurisés, est pensé d'abord pour les automobilistes et non pour les piétons. Certes, le projet est encore en discussion, mais il manque cruellement d'ambition par rapport aux attentes des habitants et commerçants. Seul point positif, la piétonisation sur quelques mètres de la petite portion de la rue Léon sise entre les rues Cavé et Myrha.

    La rue Léon et plus encore la rue Myrha sont des artères centrales dans la vie du cœur de la Goutte d'Or. Dans le quartier, la rue Myrha est sans conteste la rue qui compte le plus de commerces de proximité, véritablement destinés aux habitants. Cette rue mériterait d'être un rue commerçante conviviale, consacrée essentiellement aux circulations douces et aux livraisons des commerces, et de cesser d'être un chemin de traverse pour des automobilistes indélicats. Et si l'on ajoute que cette année la nouvelle salle de concert du 360 va ouvrir précisément à l'angle des rues Léon et Myrha, cette requête semble plaider pour un avenir plus calme pour cette rue étroite. Et pourquoi pas sans voiture, le potentiel commercial est grand dans cette rue, elle pourrait devenir la rue Montorgueil des quartiers populaires.

    Mais cela obligerait à revoir le plan de circulation du quartier. Eh bien justement, beaucoup d'autres facteurs plaident pour une révision en profondeur du plan de circulation dans le quartier de la Goutte d'Or, et nous l'appelons de nos vœux.

     

    Penser les aménagements de manière globale

    La Goutte d'Or va connaître de nombreux travaux de voiries dans les mois/années à venir, et pas seulement dans les rues Léon et Myrha. Au Sud, les travaux de la Promenade urbaine ont commencé sur le boulevard de la Chapelle ; le secteur des arcades de la rue de la Goutte d'Or/place Polonceau/rue Boris Vian doit être restructuré bientôt ; le budget participatif a permis à trois projets de voir le jour prochainement dans ce secteur : réaménagement de la rue Cavé, du pourtour de l'église Saint-Bernard et la rue-jardin Richomme. Ajoutons le secteur "Paris respire" récemment implanté et dont il est question de redéfinir les contours. Malheureusement, tous ces projets sont abordés de manière autonome, il n'y a pas d'approche globale ni de réflexion d'ensemble.

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    Les projets en cours ou à venir touchant la voirie et la circulation

    C'est pourtant la meilleure occasion de revoir le plan de circulation du secteur et de mieux l'adapter, notamment aux contraintes urbaines et aux attentes des habitants très mécontents de la situation actuelle. 

     

    Un vœu pieux ?

    En 2015, les problèmes de stationnement et de circulation dans la Goutte d'Or avaient fait l'objet d'un vœu au Conseil du 18e arrondissement ainsi qu'au Conseil de Paris.  Un vœu dont nous ne sommes pas totalement étrangers. Ce vœu avait été alors voté unanimement par l'ensemble des élus parisiens.

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    Les préconisations de ce vœu n'ont malheureusement pas été suivies d'effet. Pourtant, il y a là les bonnes bases pour une réflexion sur la circulation et le stationnement dans la Goutte d'Or, à savoir : 

    • de mener une campagne de sensibilisation dans le 18ème arrondissement et plus particulièrement dans le secteur de la Goutte d’Or / Château Rouge sur les dangers du stationnement illicite et sur le nécessaire partage du domaine public entre les automobilistes et les piétons,
    • de mener une étude en concertation avec les riverains, commerçants et associatifs pour mutualiser la recherche de solutions les mieux adaptées et les plus efficaces pour empêcher le stationnement illicite des véhicules en particulier sur les trottoirs, (par exemple : la possibilité de favoriser la piétonisation de certaines rues),
    • de remplacer les potelets du parvis Saint-Bernard, par des structures plus pérennes (ex : jardinières ou croix de Saint-André),
    • d’accroître les contrôles pour verbaliser les infractions au Code de la route.

    Mais depuis, force est de constater que l'ambition n'a pas été au rendez-vous sur la question de la circulation et que la lutte contre le stationnement illicite n'est pas au niveau des problèmes rencontrés sur le secteur, et ils sont nombreux. 

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    Stationnement illicite sur la zone piétonne devant le parvis de l'église Saint-Bernard

     

    Une circulation de traverse problématique

    Une bonne partie de la circulation automobile dans la Goutte d'Or  n'a pas de rapport avec le quartier, ces véhicules se contentant de traverser le quartier, trouvant ici des "itinéraires malins" pour éviter les boulevards. Mais des rues aussi étroites et sinueuses que celles de la Goutte d'Or n'ont pas vocation à servir de voies de délestage des grands axes routiers voisins. D'autant que les automobilistes qui prennent ces raccourcis, camions de livraison et taxis pour beaucoup, roulent à vive allure, au risque de renverser un enfant sorti d'une des nombreuses écoles ou crèches du secteur.

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    Les lieux de fréquentation des enfants dans le quartier de la Goutte d'Or

    Dans un article de juin 2015, Les raccourcis de la Goutte d'Or, nous pointions déjà le problème des "chemins de traverse" dans le quartier, à savoir les automobilistes qui prennent les petites rues du quartier pour des itinéraires de délestage des grands axes environnants. De plus, depuis la restriction à une seule voie de circulation sur le boulevard de La Chapelle dans le cadre de la Promenade urbaine, comme nous le craignions et en avions averti les autorités, les rues de Jessaint et de la Goutte d'Or servent dorénavant de deuxième voie du boulevard de La Chapelle aux heures de pointe.

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    Les chemins de traverse de la Goutte d'Or, 2015

    Changer intelligemment le plan de circulation sur ce secteur permettrait de garantir que les rues du quartier soient toujours accessibles pour ceux qui y ont à faire quelque chose (habitants, commerçants, visiteurs), mais impossibles à emprunter pour les indélicats qui veulent juste traverser le quartier et n'ont que faire de la tranquillité et de la sécurité des habitants. 

      

    Trop de stationnements illicites 

    Laisser trop de véhicules pénétrer dans le secteur, c'est aussi entraîner un grand nombre de stationnements illicites, sur la chaussée, les trottoirs et surtout sur les passages piétons, bien trop souvent occupés par des automobilistes délinquants.

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    Les points récurrents de stationnement illicite dans la Goutte d'Or

    Les week-ends, la situation est encore pire, les automobilistes, clients des magasins de gros de Château Rouge pour l'essentiel, cherchent à se garer coûte que coûte. Et toutes les options pour se garer sont envisagées, sur les passages piétons évidemment, mais aussi sur les trottoirs, devant les sorties de garages et sur les pistes cyclables, même sur les places de stationnement réservées aux services de police ! Pour les piétons, la situation est invivable, et ne parlons pas des plus fragiles, personnes âgées, personnes à mobilité réduite, parents avec poussette...

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    La piste cyclable rue d'Oran disparue sous le stationnement illégal

      

    Une desserte du commissariat mal pensée

    La rue de la Goutte d'Or accueille un commissariat de la police judiciaire, il ne s'agit donc pas d'un commissariat de quartier. De nombreux prévenus sont amenés ici, de jour comme de nuit, pour y être entendus et éventuellement placés en garde à vue. Le temps de ces procédures étant compté, pour les services de police il convient d'acheminer les prévenus le plus rapidement possible au commissariat.

    Mais les trajets à emprunter pour les véhicules de police pour rejoindre ce commissariat depuis les grands axes, notamment depuis le boulevard Barbès, ne sont pas simples. De fait, de nombreux véhicules de police traversent les petites rues de la Goutte d'Or à vive allure. Rue Polonceau, où à certains endroits les trottoirs font moins d'un mètre de largeur, la circulation des piétons y est d'autant plus difficile.

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    Trajet des véhicules de police du boulevard Barbès jusqu'au commissariat rue de la Goutte d'Or

    Il est évident que ce commissariat doit être accessible aux véhicules de police, mais les trajectoires actuelles ne sont satisfaisantes, ni pour les riverains, ni pour les policiers obligés à des contournements inutiles.

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    Stationnement d'un véhicule de police sur le passage piéton, pour une urgence viennoiseries, au croisement des rues de Chartes et de la Charbonnière

    Repenser le plan de circulation dans le secteur serait une bonne occasion de prévoir des accès plus directs pour les véhicules de police, certaines petites rues proches du commissariat, comme la rue des Islettes ou la rue Caplat pourraient même leur être réservées. Ainsi, non seulement les policiers verraient leurs trajets simplifiés, mais le quartier y trouverait, en plus, une remarquable tranquillité.

     

    Paris respire... pas vraiment

    La mise en place d'une zone "Paris respire" sur le secteur Château Rouge est une bonne nouvelle pour le quartier... sur le papier. Dans la réalité, le secteur choisi est  trop restreint, et il a des répercussions très négatives en terme de circulation et de stationnement sur les rues qui l'entourent, en premier lieu sur les rues Doudeauville, Léon et Myrha, mais également sur les rues Affre, Ernestine, d'Oran, Stephenson, Cavé, Richomme et Marcadet.

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    La rue Léon ne respire plus les jours de "Paris respire"

    Sans compter que l'interdiction de circuler est très peu respectée, beaucoup de véhicules - encouragés par certains commerçants - y pénètrent en marche arrière, et depuis peu des commerçants se font livrer le samedi après-midi en pleine zone "Paris respire". En effet, les agents de sécurité chargés de faire respecter l'interdiction laissent passer les camions de livraison. Lorsque nous les avons interrogé sur ces agissements, il nous a été répondu qu'ils avaient pour consigne de laisser passer les véhicules de livraison ! Rappelons que l'opération "Paris respire" a été précisément mise en place pour empêcher ces livraisons anarchiques.

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    Livraisons rue des Poissonniers en pleine opération "Paris respire", samedi 22 décembre 2018

    À notre sens, il conviendrait d'élargir ce secteur, d'y inclure les rues Myrha, Léon et Laghouat notamment. Il va sans dire qu'il est impératif de mieux faire respecter l'interdiction d'y circuler, avec une présence visible de la DPSP. Il faudrait aussi mieux communiquer sur l'existence de cette opération, en particulier avec, en amont, des panneaux à destination des automobilistes, pour éviter qu'ils ne viennent s'engouffrer dans le secteur et errer dans les ruelles de la Goutte d'Or. Et pourquoi pas songer à prolonger l'opération au dimanche ?

     

    Une rue-jardin-bagnoles ?

    En 2017, nous avons proposé le projet de la rue-jardin Richomme au Budget participatif. L'idée d'une piétonisation de la rue et de sa végétalisation avait alors été très bien accueillie par les habitants et a emporté leurs suffrages. Nous nous réjouissions d'un projet qui allait offrir un peu d'espace piéton pour les enfants en particulier. En effet, des centaines d'enfants et de parents empruntent quotidiennement cette rue qui dessert essentiellement des crèches et des écoles.

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    Mais voilà, nous avons appris récemment, de manière informelle, que ce projet était remis en cause : la circulation y serait maintenue, annihilant l'essence même du projet. Là encore, c'est un problème de plan de circulation qui est mis en avant. 

    Il serait scandaleux que ce projet soit ainsi remanié sans qu'aucune alternative digne de ce nom ne soit proposée aux habitants. Ça serait là une véritable trahison du vote des Parisiens. Devrons-nous renoncer à un peu d'espace public apaisé pour permettre à quelques voitures de se faufiler ici ? Mille fois non !

    À Paris, on peut piétoniser les quais de Seine, et c'est très bien, mais pas un petit bout de rue de la Goutte d'Or ? De qui se moque-t-on ?

     

    Les habitants de la Goutte d'Or sont des piétons 

    On pourrait se dire que la réduction de la circulation automobile et du stationnement va pénaliser les habitants du quartier. Or, il n'en est rien, bien au contraire. Les dernières données disponibles de l'INSEE (2010), sur le taux de ménages possédant au moins un véhicule, nous apprennent que, à la Goutte d'Or, seulement entre 19,1% et 24,94% des ménages possèdent leur propre véhicule, selon le secteur. Pour comparer, la moyenne nationale est de 80,55%, et le record parisien se situe dans le quartier des Invalides dans le 6e arrondissement avec un taux de 87,66% ! 

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    Extrait de la carte interactive de l'INSEE

    La suppression de places de stationnement ne pose pas vraiment de problème aux riverains. En effet, outre le fait que peu d'entre eux possèdent un véhicule, les solutions de stationnement ne manquent pas dans le quartier pour les habitants. Les constructions récentes, de moins de quarante ans, ont pratiquement toutes des parkings, notamment les grandes résidences privées. Et ces dernières proposent souvent des places à louer en dehors de la copropriété. Il existe aussi de grands parkings publics où il est simple de s'abonner, des parkings qui sont loin d'être saturés.

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    Il suffit de se promener nuitamment dans le quartier, quand seules demeurent les voitures des habitants, pour voir qu'un très grand nombre de places de stationnement, pour ne pas dire la majorité, est inoccupé. Ce qui contraste fortement avec la saturation observée en pleine journée, lorsque ce sont des véhicules extérieurs au quartier qui envahissent les rues. Les seuls besoins en matière de parking pour les habitants dans ce secteur concernent les vélos et les deux-roues motorisés.

      

    Pour une révision du plan de circulation de la Goutte d'Or

    La Goutte d'Or est un quartier qui a connu de nombreuses transformations urbaines ces dernières décennies, avec notamment la fin de l'habitat insalubre. Ce renouvellement de l'habitat l'a un peu transformé, passant de petits logements, le plus souvent occupés par des célibataires, à des appartements familiaux et adaptés aux personnes à mobilité réduite. Très logiquement, la population s'est élargie aux familles et aux enfants. Une vie plus familiale s'est développée, mais malheureusement l'espace public et la voirie ne sont guère adaptés pour les familles avec enfants. De même, les personnes à mobilité réduite, celles se déplaçant en fauteuil roulant en particulier, qui ont pu trouver dans le quartier des logements adaptés à leur handicap, ont énormément de mal à se déplacer dans l'espace public : les trottoirs sont étroits et encombrés, et le stationnement sauvage est un véritable fléau.

    Si la Goutte d'Or est très bien desservie par les transports en commun, avec de nombreux arrêts de bus, stations de métro et la Gare du Nord tout à côté, cependant, bon nombre de visiteurs viennent dans le quartier avec leur véhicule automobile, créant de nombreux désagréments pour les habitants. La circulation automobile est difficile dans les rues étroites et sinueuses du quartier, et elle ne rend guère service aux habitants, elle y est plutôt subie. 

    Il nous semble qu'il est donc temps de revoir en profondeur les questions de circulation dans le quartier de la Goutte d'Or, et la mise en oeuvre de nombreux chantiers de voirie est l'occasion idéale pour repenser le plan de circulation et de déplacement dans ce quartier. Il faudrait certainement un moratoire sur tous les projets évoqués, et réaliser au préalable une réflexion globale avant d'engager des travaux qui vont dessiner la vie locale pour les décennies à venir. Nous espérons que la Ville et la Préfecture engageront rapidement cette révision du plan de circulation dans la Goutte d'Or et contribueront à une amélioration significative du cadre de vie, très attendue par ses habitants, ce qui structurera durablement ce quartier.

     

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  • Orange Bank : vers la fin des mauvais comportements ?

    Depuis décembre 2018, plusieurs de nos adhérents nous ont signalé la présence d'un camion de la société Orange Bank, la filiale bancaire du groupe Orange, garé illégalement sur une place de livraison au bas du boulevard Barbès et débordant sur la chaussée. Effectivement, très régulièrement, ce camion s'installe ici en fin d'après-midi - en pleine heure de pointe -, déployant son mobilier sur le trottoir, privatisant ainsi l'espace public pour mener son activité promotionnelle, sans bien évidemment aucune autorisation pour le faire, et gênant la circulation des bus et des vélos. Le boulevard Barbès, déjà trop souvent encombré et mal occupé, entre les ventes de cigarettes/deals (en toute illégalité), les vendeurs à la sauvette (en toute illégalité), les vendeurs de cartes de téléphones qui alpaguent les passants (en toute illégalité), les commerces ouvrant comptoir sur le trottoir (en toute illégalité), les dépôts d'encombrants/ordures jetés par certains habitants et commerçants (en toute illégalité), les ventes de camelot pour des parfums de contrefaçon (en toute illégalité), n'avait pas besoin d'un encombrement de plus.

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    Un véhicule Orange Bank garé sur une place de livraison boulevard Barbès, 7 février 2019

    Nous avons signalé auprès de Colombe Brossel, l'adjointe à la maire de Paris chargée des questions de sécurité, ce comportement inadmissible, d'autant plus qu'il met en cause une société multinationale qui a largement les moyens de promouvoir légalement ses affaires.

    Notre signalement a entrainé une série d'intervention de la DPSP et plusieurs verbalisations, ce qui n'a pas dissuadé Orange Bank de continuer son activité publicitaire. L'adjointe à la maire s'est ensuite directement adressée à la direction de la banque en ligne. Le cabinet de Colombe Brossel nous a communiqué le courrier adressé le 5 février dernier par cette dernière à Paul de Leusse, qui se présente sur les réseaux sociaux comme "Deputy Chief Executive Officer for Financial Services Digital Banking & Mobile Banking". Une lettre dont vous pouvez trouver une copie ci-dessous.

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    Colombe Brossel a redoublé son interpellation sur Twitter : "Pour sa dernière campagne publicitaire, @OrangeBankFR stationne son camion sur les voies cyclables. Cette méthode interdite et dangereuse a été signalée par les habitants et @ActionBarbes. Après des semaines de verbalisation, j'interpelle @PdeLeusse, le directeur de l'entreprise."

    Paul de Leusse a répondu, présentant "Toutes [ses] excuses". et ajoutant que "[Leur] prestataire n’a pas respecté les termes de son contrat, [ils ont] fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus". Dont acte, nous veillerons à ce que ce soit effectif, c'était le cas mercredi 13 février.

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    Par ailleurs, nous aimerions que les nombreux problèmes évoqués plus haut soient enfin traités par la Ville avec autant de zèle. 

  • Consultation sur l'aménagement des abords de la gare du Nord

    La Ville de Paris et la mairie du 10e arrondissement organisent actuellement une consultation sur l’aménagement des espaces publics des abords de la gare du Nord, dans la perspective des travaux engagés par SNCF Gare Connect.

    L'agence État d'Esprit Stratis a été mandatée pour mener une consultation auprès des usagers et des riverains. L'opération ne concerne que les espaces publics dépendants de la Ville, et non de la gare elle-même. Une première réunion s'est tenue avec les acteurs des déplacements (taxis, VTC, association de cyclistes...) pour recueillir leurs doléances. Une autre réunion s'est tenue vendredi 8 février dernier à la mairie du 10e, cette fois en présence des acteurs économiques (hôtels, commerces...) et des associations et collectifs de riverains, Action Barbès en était.

    Pour notre part, nous avons particulièrement insisté sur la nécessité d'un meilleur partage de l’espace public, favorisant les déplacements doux et piétons, tout en maitrisant mieux les trajets et stationnements automobiles, des taxis et VTC en particulier, mais aussi des deux-roues motorisés. Cela passerait par une limitation du trafic automobile en surface au profit du souterrain. Nous avons rappelé également l'impératif de s’assurer de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et de leurs accompagnants. Plus concrètement, nous avons proposé d'élargir les trottoirs rue du faubourg Saint-Denis (côté impair) et rue de Maubeuge (côté pair) pour favoriser les déplacements des piétons cheminant dans l’axe Nord-Sud. Nous proposons également la création d’une grande esplanade piétonne comprenant la partie Sud de la place Napoléon III et le boulevard de Denain, et d'y accentuer le caractère végétal, tout en préservant la perspective monumentale. 

    D'une manière générale, nous avons rappelé que, certes la gare du Nord est la plus grande gare d’Europe et qu'il est logique de penser les importants flux de voyageurs, cependant, il faut garder à l’esprit que c’est aussi un quartier densément peuplé et qu’énormément de gens y vivent et y travaillent au quotidien, il faut donc que les aménagements puissent répondre aux attentes de ces différents publics et que la tranquillité des riverains soit respectée.

     

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    Un atelier visite aura lieu sur place, ce samedi 16 février de 10h à 12h, en présence des architectes du cabinet d’aménagement. La participation est libre, mais le nombre de place est limité, pour des raisons de sécurité. Aussi, si vous souhaitez participer il faut s'inscrire par mail.

    Vous pouvez également contribuer à ces réflexions en déposant votre avis sur le site dédié idee.paris.fr.

  • Plan des bus : bientôt une petite révolution

    La RATP vient d'annoncer une petite révolution pour le plan des bus de Paris et sa couronne. En effet, le 20 avril 2019, après avoir été pratiquement inchangées depuis près de sept décennies (le plan actuel date de 1950), les lignes de bus vont connaître de grands changements : modification des itinéraires, créations de nouvelles lignes, et même des suppressions et remplacements d'autres lignes.

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    Nos quartiers n'y échapperont pas, seules quatre lignes verront leur parcours inchangé, il s'agit des lignes 31, 35, 43 et 46. Pour toutes les autres ça sera l'heure du changement. Ainsi, la ligne 65, qui relie actuellement les stations Gare de Lyon et Porte de La Chapelle, sera tout simplement supprimée ; la ligne 38 sera prolongée au Nord pour la remplacer. Une nouvelle ligne traversera nos quartiers en diagonale, la ligne 45, qui reliera la station Rue de la Haie-Coq à Aubervilliers et la station Concorde au centre de Paris, et qui passera notamment par la place de La Chapelle et la gare du Nord. 

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    Extrait de la future ligne 45

    Il va falloir apprendre à se repérer dans ce nouveau plan qui va bousculer nos habitudes au quotidien, notamment du côté des importantes correspondances que sont les gares de l'Est et du Nord. Nous reviendrons plus en détails sur ce nouveau plan des bus parisiens quand approchera l'heure du grand chambardement. Et d'emblée, la RATP va lancer une grande campagne d’information dans les bus, sur les arrêts, dans le métro et sur internet.

    Télécharger le nouveau plan des bus.pdf 

     

  • Gare du Nord : à quoi ressemblera la nouvelle gare ?

    Le 29 janvier dernier, la Salle des fêtes de la Mairie du 10e a fait le plein pour la réunion publique consacrée au projet de la future gare du Nord, présenté par des représentants de la SNCF, de SNCF Gares et Connexions et de Ceetrus, filiale du groupe Auchan et partenaire privé de cette opération, à hauteur de 600 millions d’euros. Outre la Maire du 10e Alexandra Cordebard et quelques-uns des élus, était présent Jean-Louis Missika, adjoint à la Maire de Paris, chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité.

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    En préambule, il a été rappelé que l’opération était menée dans le cadre d’une Société d’économie mixte à opération unique (Sémop) constituée jusqu’en 2065, sous la gouvernance SNCF/Ceetrus et que le permis de construire serait délivré non par la Mairie de Paris, mais par l’Etat. On apprendra d’ailleurs en cours de réunion que le permis de construire sera déposé… en mars 2019, sachant que l’échéance de fin des travaux imposée par les JO est début 2024.

    Les travaux, qui incluent un remaniement complet de la gare, de ses accès et de son environnement, ont soulevé beaucoup d’interrogations de la part des habitants du quartier, et en particulier des riverains ;  d’autant plus que, concomitamment, l’hôpital Lariboisière se livrera à une importante restructuration et que tous ces travaux se dérouleront également pendant la nuit. Il a été alors précisé qu’un « coordonnateur de chantier urbain » serait nommé, afin, notamment, d’intervenir sur les difficultés de circulation inévitablement générées par le ballet de camions prévisible, et que des protections phoniques et anti-poussière seraient installées. Il sera prévu un numéro d’appel d’urgence en cas de nuisances.

    Il n’en demeure pas moins que les aménagements de la future gare routière, qui vont impacter l’environnement des habitants de la rue du faubourg Saint-Denis et ceux de la sortie nord de la gare (place de la Chapelle) sont peu détaillés et interpellent beaucoup certains participants.

    Autre sujet ayant fait l’objet d’un large débat : le parking vélos, à deux niveaux, prévu pour accueillir 1 200 vélos, et qui, au regard de ce qui se passe dans d’autres métropoles d’Europe, et même de France, paraît nettement sous-dimensionné. Comme réponse, il a été affirmé qu’une extension serait prévue dans un second temps.

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    Toutefois, pour continuer sur une note (plus ou moins) positive, les nouveautés :

    Les aménagements des terrasses qui devraient inclure des espaces végétalisés, des structures de loisirs et de sport (attention aux vues du ciel des visuels présentés, un peu trompeurs, la végétalisation ne sera pratiquement pas visible depuis l'espace public).

    Une immense verrière en résine, "évoquant une aile de libellule" (dixit, ça ne s’invente pas) et munie de toutes les facilités de nettoyage qui assureront la pérennité de sa transparence ; elle recouvrira une « rue » intérieure de 300 mètres de long et 20 mètres de large. Une transparence qui, hélas, ne manquera pas d'être occultée par les écrans publicitaires dont la SNCF Gare et Connexions inonde les gares depuis quelques années (et qu'on ne montre jamais sur les visuels d'architecte).

    La multiplication et la facilitation des liaisons verticales : escaliers, escalators, ascenseurs.

    La prise en compte du problème de l’errance par l’installation d’une salle destinée à un accueil temporaire de ce public.

    Une salle devrait également être disponible pour la vie associative.

    Une salle de spectacle destinée à la promotion des cultures européennes devrait être créée.

    La multiplication par cinq (!) de la surface dédiée aux commerces, qui comprendront des commerces dits de proximité et d’autres, dont l’apport qualitatif sera surveillé. Le fait que la surface dédiée aux voyageurs ne sera quant à elle multipliée que par deux fois et demi a soulevé de nombreuses protestations de la salle. 

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    En résumé : beaucoup d’ambitions et de promesses, mais tout autant d’imprécisions sur les conditions de leur mise en œuvre et sur l’impact des travaux sur la vie des habitants ; pour nombre de ces derniers, le dépôt du permis de construire dans moins de deux mois semble irréaliste et risque d’entraîner des remises en cause, notamment par certaines associations disposant d’un droit d’initiative.

    D’autres réunions de concertation ont été promises… mais en sera-t-il encore temps ?

  • Réunion publique d'information sur la Promenade urbaine

    Dans un article du 13 décembre dernier, Promenade Urbaine : enfin de bonnes nouvelles !, nous vous donnions un avant-goût des aménagements à venir et des futurs usages de la Promenade urbaine. Nous vous annoncions une réunion publique d'information début 2019 pour découvrir le projet en détails, ça sera donc le mardi 12 février à 19h, à la Salle des fêtes de la Mairie du 10e.

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    C'est où ?

    Salle des fêtes, Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg Saint-Martin

    c'est quand ?

    Mardi 12 février 2019 à 19h

  • Réunion publique : présentation du projet de la Nouvelle gare du Nord

    Le 29 janvier prochain, la Mairie du 10e propose une réunion d'information sur le projet de la Nouvelle Gare du Nord. Cette réunion se déroulera dans la Salle des fêtes, elle sera placée sous l'égide d'Alexandra Cordebard, Maire du 10e, et de  Jean Louis Missika, Adjoint à la Maire de Paris, chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité, en présence de Gare et Connexion et Ceetrus. La présentation sera suivie d’un échange avec la salle.

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    C'est où ?

    Salle des fêtes, Mairie du 10e

    C'est quand ?

    Mercredi 29 janvier 2019 à 19h

  • "Accès impossible car personnes hostiles sur place"

     

    "Accès impossible car personnes hostiles sur place. Signalement transmis pour exploitation dépannage" : voilà le message laconique, et non moins inquiétant, qui accompagnait le suivi d'un signalement sur l'application "Dans ma rue".

    Mais reprenons l'histoire à son début pour mieux la comprendre.

    Depuis plusieurs jours, l'éclairage de rue ne fonctionne plus dans les rues Richomme et Erckmann-Chatrian, au cœur de la Goutte d'Or. Cette absence de lumière pose d'autant plus problème, qu'en ce moment la nuit vient tôt, et que ces petites rues accueillent pas moins de deux écoles - primaire et maternelle - et deux crèches, avec des sorties dans le noir complet. 

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    Rue Richomme, 18 décembre 2018

    Mardi 18 décembre dernier, à 18h10 précisément, nous avons signalé ce problème via l'application "Dans ma rue". Nous avons également relayé l'information via Twitter aux élus concernés.  Nous avons d'abord reçu un premier mail de réception de l'application. Et très vite, quelques heures plus tard, à 23h05, un mail de suivi nous est envoyé. Habituellement adressé pour signifier la prise en charge du problème signalé, ce genre de mail contient une phrase automatique. Mais cette fois, dans le message, une phrase se détache : "Accès impossible car personnes hostiles sur place. Signalement transmis pour exploitation dépannage".

    Notons d'abord la rapidité de la prise en charge du problème, signalé en toute fin d'après-midi, avec une intervention des services de la Ville le soir même. Mais il est à déplorer que les agents de la Ville n'aient pas pu intervenir à cause de "personnes hostiles sur place". Mais qui sont ces personnes hostiles, vous demandez-vous ? Répondons sans ambages, ce sont les mêmes qui sont à l'origine de cette absence d'éclairage. En effet, à quelques mètres du square Léon, sévit un petit groupe de grands adolescents/jeunes adultes s'adonnant ici au deal, du cannabis principalement. Nous le savons, l'éclairage public a été déployé dans les villes au cours des siècles pour assurer la tranquillité des rues, c'est toujours vrai aujourd'hui, et cet épisode le prouve. Donc, pour supprimer ce qui gêne leur commerce illégal, ces jeunes détruisent régulièrement les installations électriques du secteur pour bénéficier d'une obscurité favorable. Et ne parlons pas de leur comportement hostile avec bon nombre de passants et d'usagers du square Léon voisin. La police connaît évidemment ce "spot", il suffit de compter les caméras de surveillance que la préfecture a placées ici pour s'en rendre compte. Pourtant, il ne semble pas que le règlement de cette situation soit prioritaire, cela fait des années que cela dure.

    La mairie est souvent pointée du doigt pour ses manquements, mais que dire quand c'est l'inaction de la police, qui non seulement laisse opérer des délinquants qui s'approprient des pans entiers de rue, mais en plus mettent en danger les agents de la ville de Paris dans leur travail, le tout au centre d'une Zone de sécurité prioritaire (ZSP). Nous finirons avec une pensée pour les agents de la Ville trop souvent décriés alors qu'ils exercent parfois leur tâche dans des conditions de sécurité très relative.

     

    Addendum : l'éclairage a été remis en service dans la journée du mercredi 19 décembre.