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Circulation & voirie - Page 5

  • Promenade urbaine, la lumière et la couleur arrivent...

    Aujourd'hui, nous vous donnons quelques nouvelles de la Promenade urbaine. Les travaux de voirie ne sont pas tout à fait achevés, il reste quelques petites parties à terminer (nous reviendrons dans un prochain article sur les problèmes liés à leur réalisation), mais la réalisation de la fresque de l'artiste Momies (voir notre article du 14 janvier dernier) commence à voir le jour. C'est sur le tronçon du boulevard de la Chapelle situé entre les rues Guy Patin et de Tombouctou que l'oeuvre commence à prendre forme.

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    Sur un sol préalablement nettoyé et séché au chalumeau, la première couche de fond bleue a été étalée, créant ainsi un long ruban qui souligne la perspective du viaduc. Les arabesques, esquissées par l'artiste à main levée, sont ensuite peintes soigneusement par une équipe d'ouvriers. L'avancée du chantier est relativement lente du fait des contraintes liées à la météo qui doit être favorable mais également à la tenue du marché deux fois par semaine. Un marché dont la bande de couleur souligne encore plus les dépassements d'étal, certains débordant toujours de plus d'un mètre de la limite autorisée. Mais revenons plutôt à nos couleurs, que nous vous laissons découvrir sur les quelques photos qui suivent.

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    Sur ce même tronçon, nous avons pu assister aux premiers essais pour la mise en lumière du viaduc. Et il faut l'avouer, c'est très enthousiasmant, l'éclairage du tablier nous dévoile son architecture sous un jour nouveau, sans mauvais jeu de mots. Nous avions proposé une mise en valeur du viaduc par la lumière au budget participatif de 2015, projet qui avait été retenu par le vote des Parisiens, mais nos ambitions étaient bien modestes et l'enveloppe du budget participatif était loin de pouvoir assurer la qualité de la réalisation qui voit le jour à présent.

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    Et finissons avec un petit bonus, avec l'arrivée du nouveau modèle d'urinoir accolé aux toilettes existantes, toujours sur le boulevard de la Chapelle, au droit de la rue de la Charbonnière. Fermé par une petite porte qui offre un peu d'intimité aux utilisateurs, ce modèle semble relativement solide, mais seul le temps nous le dira.

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  • Nouveau modèle de corbeilles de rue : encore raté !

    Au début de l'été 2019, on avait vu commencer le déploiement des nouveaux modèles de corbeille de rue - nous vous en avions parlé à la rentrée dernière -, un déploiement qui se poursuit toujours. Plus solide, "anti-rongeurs" et équipé d'un cendrier, ce modèle, nous promettait-on, viendrait corriger les défauts de l'ancien modèle, et que cette fois serait la bonne.

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    Un "ancien" modèle de corbeille de rue attendant son remplacement

    Le look de ce nouveau modèle est plutôt réussi, et nous espérions qu'enfin les rues parisiennes soient équipées de corbeilles de rue solides, esthétiques et durables. Mais quelques mois à peine après les premières installations le constat est amer : ces corbeilles de rues sont déjà couvertes de tags et d'autocollants, et surtout elles sont  fortement dégradées.

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    Un nouveau modèle de corbeille de rue et son cendrier, par terre à droite

    En effet, un petit tour de corbeilles, et l'on constate qu'elles offrent un aspect peu reluisant, elle sont systématiquement couvertes d'autocollants et de tags. Boulevard de Rochechouart, par exemple, c'est la totalité des corbeilles qui est concernée. Il faut dire que ce modèle offre des surfaces idéales pour que ceux dont l'étrange passe-temps consiste à mettre son nom ou sa marque sur une poubelle (!) puissent s'adonner à leur hobby favori. On y trouve aussi des affiches annonçant des spectacles, sur des poubelles, donc.

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    Côté cendrier, un dispositif amovible accolé à la corbeille, c'est une catastrophe : il est tellement facile de les enlever que déjà beaucoup de corbeilles ont vu le leur disparaître, tout simplement. Et ne parlons pas des portes sur le coté qui elles aussi s'ouvrent très facilement...

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    Le précédent modèle n'était pas une réussite, il avait vite montré des faiblesses structurelles, mais celui-ci semble battre des records en la matière. Il y a clairement un problème dans le processus de sélection, de conception et de tests pour ce type de mobilier urbain, dont le coût pour la Ville est loin d'être anecdotique.

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    On ne saurait donc pas concevoir des corbeilles de rue solides, esthétiques et durables, à Paris, au vingt-et-unième siècle ? Cela ne paraît pas être un défi insurmontable, bien d'autres villes y parviennent. Mais ce n'était manifestement pas le cas la fois précédente, cela semble prendre le même chemin pour celle-ci, la prochaine sera-t-elle la bonne ? Chiche !

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  • La Promenade urbaine prend des couleurs

    La Promenade urbaine va prendre des couleurs. Elle avait commencé a se parer de jolies teintes avec les demi-terrains de basket de Stalingrad et l'espace d'apprentissage de vélo à la Chapelle (hélas, remis en chantier, voir notre article d'hier). À présent, c'est l'ensemble de son parcours qui va bénéficier d'un véritable fil conducteur coloré.

    En effet, la Ville a convié l'artiste Momies pour qu'il déroule tout au long du parcours de la Promenade urbaine un véritable tapis de couleurs. Nous vous dévoilons ici, et en exclusivité, l'oeuvre telle qu'elle va se déployer sous le viaduc du métro dans les semaines qui viennent. 

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    Vue d'artiste

    Ce tapis de couleurs aux motifs abstraits, caractéristique du travail de l'artiste, se déroulera donc depuis le métro de Barbès-Rochechouart jusqu'à Stalingrad, au centre du terre-plein central, sur approximativement la largeur de l'allée centrale du marché de Barbès.

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    Motif

    Les nouvelles peintures colorées produites aujourd'hui, très résistantes à l'usure et au nettoiement, permettent d'imaginer à présent ce genre d'aménagement de manière relativement durable. Cependant, cette oeuvre de streetart sera renouvelée tous les ans.

    Le chantier a commencé, la toute première couche a été étalée hier au niveau des rues de Maubeuge et de Tombouctou. On imagine déjà le bel effet de perspective que l'on aura en bout de viaduc lorsque l'oeuvre sera livrée !

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    Le fond bleu attend ses arabesques

  • "Les Fermiers généreux" : des installations pas à la hauteur des attentes

    Les installations du projet des "Fermiers généreux", sous le viaduc et sur le pont de la Chapelle, au-dessus des voies des chemins de fer de l’Est, commencent enfin à prendre forme. Mais autant le dire tout de suite, comme nous le craignions les premiers résultats ne sont pas à la hauteur des attentes exprimées par les habitants tout au long du - pour le moins chaotique - processus de concertation.

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    Le "coin ferme" est déjà presque terminé depuis quelques semaines avec la pose des bacs, l’apport de la terre et quelques plantations. Mais première désillusion, la clôture  promise pour protéger l’espace et les cultures pendant la nuit ne consiste pas en des grilles métalliques indépendantes des bacs, mais en fait seulement en un maillage d'acier souple, certes assez résistant, mais posé sur des poutres en bois, elles-mêmes emboitées sur les bacs. Or, on le sait, le bois est un matériau relativement fragile, et le quartier, et cette zone en particulier, sont souvent traversés par des personnes alcoolisées ou sous l’influence de produits les rendant violentes, tout comme par des batailles de bandes qui se servent de tout ce qu’elles ont sous la main pour s’attaquer. On peut craindre que ces installations deviennent des armes par destination le moment venu.

    Le portail de la clôture lui aussi en bois, et même en chêne, a peu de chances lui aussi de tenir face à des assauts de personnes violentes ou malintentionnées

    Côté installations - qui devait accueillir trois espaces fermés pour la "granothèque", la "bricothèque" et le petit coin de cantine solidaire - le constat est pire. Nous dénoncions déjà le choix de la Ville de ne pas mettre à disposition de la future ferme urbaine des installations qualitatives comme les kiosques disposés sur la Promenade urbaine côté Stalingrad, la Mairie ne comptait en effet installer qu’un seul kiosque et deux containers vitrés sur le modèle de ceux installés provisoirement près du métro la Chapelle. Ce ne sont finalement que des containers dont un classique et deux vitrés, peu qualitatifs, voire on peut le dire vraiment pas esthétiques et, hélas, n’arrangeant pas l’allure du quartier. Rappelons que ces containers sont ceux-là même que les riverains ont unanimement rejetés lors de la phase de concertation.

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    La partie vitrée de deux des containers censée donner un meilleur aspect ne fait finalement que mettre en valeur le fatras qui y règne (ce qui est finalement normal pour une "bricothèque" où les outils sont remisés).

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    Sur cette même partie, on ne peut que regretter le choix peu qualitatif de bacs censés accueillir des plantes, mais hélas de mauvaise qualité, et servant déjà de poubelles et d’urinoirs généraux (ils sont à la hauteur parfaite pour cet usage). Placés trop près de la route, arrosés régulièrement (en plus de l’urine) par les véhicules roulant dans les flaques à proximité, il est peu probable qu’ils tiennent dans la durée.

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    Qui plus est, le revêtement de la même partie montre déjà des signes de faiblesse, après seulement un mois il commence déjà à se détériorer avec des bouts d’asphalte qui se désolidarisent déjà du sol. Ces problèmes structurels, liés à la qualité des travaux réalisés par une entreprise privée, sont assez nombreux sur ce secteur, nous auront l'occasion d'y revenir sur ce blog.

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    Nous le répétons donc encore, nos quartiers sont populaires et nous en sommes fiers, et nous revendiquons comme tous les quartiers parisiens le droit à un cadre de vie agréable et, n'ayons pas peur des mots : beau. Pour cela il faut que les aménagements soient durables, esthétiques et de qualité. Si cela est relativement le cas pour l'ensemble du projet de Promenade urbaine, nous devons déplorer ici un manque d'exigence qui risque de mettre à mal ce projet.

    Pour rappel, nous avons soutenu ce projet dès le début, mais nous nous inquiétions des conditions de réalisation, et nous sommes peinés de voir que nos préconisations, qui rejoignent celles de la plupart des habitants et des autres associations de riverains sur ce sujet, n'aient pas été suffisamment entendues par les pouvoir publics.

  • Réunion d’information sur l'enquête publique concernant la gare du Nord 2024

    Dans le cadre de l'enquête publique sur le projet de réaménagement de la gare du Nord, la commission d'enquête invite le public à participer à une réunion d’information et d’échanges en présence du maître d'ouvrage et des commissaires enquêteurs, qui se tiendra ce soir, mardi 3 décembre, à 20 h. La réunion ouverte à tous se tiendra à l'Atrium de l'Étoile du Nord.

    Pour rappel, un arrêté préfectoral du 29 octobre dernier lance une nouvelle enquête publique du mercredi 20 novembre 2019, au mercredi 8 janvier 2020.

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    C'est où ?

    Atrium de l'Étoile du Nord (Cour des taxis), 18 rue de Dunkerque, Paris 10e

    C'est quand ?

    Mardi 3 décembre 2019, à 20 h

     

  • Un coin du 20e plein de verdure... un exemple à suivre ?

    La rue des Pyrénées est une longue rue de trois kilomètres et demi, très diverse au fil de ces numéros qui montent jusqu'à plus de 400 !

    Comme le 18e, cet arrondissement de l'Est parisien n'a pas manqué à sa mission (vocation ?) de construire du logement social. Tout comme dans le 18e, les immeubles collectifs des années soixante ou soixante-dix voisinent les maisons faubouriennes, ou des immeubles plutôt Art déco de l'entre-deux-guerres, ici et là, parfois avec charme, d'autres fois moins.

    Là d'où nous vous écrivons, le mélange est plutôt réussi. C'est une petite rue qui s'échappe de la rue des Pyrénées au niveau de la rue Villiers de l'Isle-Adam par un drôle de virage sur l'aile droite, et débouche dans la rue de Ménimontant, en pleine côte. Elle porte le nom du Retrait... De quel Retrait s'agit-il ? Il s'agit en réalité de l'altération du nom du vignoble qui courait sur les flancs de la colline de Belleville (Ménilmontant n'étant qu'un quartier de Belleville, ville rattachée à Paris en 1860, tout comme Montmartre ou La Chapelle).

    Nous avons eu la chance plusieurs jours de suite de bénéficier d'un doux rayon de soleil d'automne, qui a donné tout son relief au décor qui illumine cette rue modeste. Voici quelques vues pour vous en persuader.

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    Certaines fresques portent le nom de leur auteur, et beaucoup sont estampillées du nom de l'association LE RATRAIT. Ces décors ont été réalisés par des artistes grapheurs entre 2017 et 2018, encouragés par la mairie après concertation avec les habitants.

    La rue accueille une école privée catholique, et une école maternelle publique, un théâtre, le théâtre de Ménilmontant dont l'activité semble en suspend — d'après nos recherches sur sa page FB et sur son site — et également des logements sociaux de la Ville de Paris, résidence pour séniors, foyer au 23. Les trottoirs sont étroits ou larges, selon les époques de l'urbanisation, mais là où cela est possible, ils accueillent des jardinières, enterrées ou de surface, des arbustes en bac, des pots de fleurs, etc. On a l'impression que tout le monde s'y est mis pour créer un cadre végétal, une rue jardin....20191106_111447 - Version 2.jpg

  • La rue Richomme fait l'expérience des "Rues scolaires"

    Le 15 novembre dernier, à l'école Richomme, nous avons assisté à la réunion sur le projet de piétonnisation de la rue Richomme dans le cadre de l'opération d'expérimentation de "Rues scolaires". La rencontre présidée par Éric Lejoindre, le maire du 18e arrondissement, assisté de Gilles Ménède, adjoint à la propreté et à la voirie et Philippe Durant, adjoint aux jardins et espaces verts, a réuni une trentaine de participants, riverains et parents d'élèves. 

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    Le projet vainqueur du Budget participatif 2017, la Rue-jardin Richomme - un projet proposé par Action Barbès -, se voit donc relancé à la faveur d'une autre opération de la Ville: les "Rues scolaires". Ce dispositif expérimental vise à mesurer la pollution atmosphérique dans les cours d'école avec et sans circulation automobile à proximité immédiate. Ces expériences qui se dérouleront sur plusieurs mois se feront seulement pour quelques écoles du 10e et du 18e arrondissements, certaines voyant la circulation interrompue seulement partiellement dans la journée, comme devant l'école Louis Blanc dans le 10e, alors que pour quelques autres c'est une interruption totale de la circulation qui sera testée.

    Ce sera donc le cas pour la rue Richomme qui sera fermée complètement à la circulation automobile de transit, ainsi que la rue Erckmann-Chatrian, seules les livraisons et l'accès pour les riverains seront possibles. Pour ce faire, un bloc de béton sera placé sur la chaussée pour fermer la rue à partir du 25 novembre prochain, et ainsi la transformer en voie sans issue. Un premier bilan d'étape sur les évolutions des taux de polluants se fera au début de l'année 2020.

    Cette expérimentation va permettre d'envisager la rue-jardin, avec une végétalisation encore à déterminer, mais également des aménagements destinés aux enfants (la rue Richomme ne dessert que des écoles et des crèches NDLR).

    Lors de la réunion, les parents d'élèves fréquentant les écoles du secteur et les riverains présents se sont prononcés unanimement en faveur de la piétonnisation de la rue et pour le déploiement du projet de la Rue-jardin Richomme. Les discussions ont porté notamment sur  l'emplacement du dispositif de fermeture. La mairie a fait montre de souplesse et envisagera toutes les propositions faites par les habitants pour déterminer le meilleur moyen d'empêcher la circulation automobile tout en évitant que s'y développe des mésusages. La question des épanchements réguliers au bas de la rue a été évoquée. Symptomatique du quartier, cette question a été débattue et plusieurs pistes pour y remédier ont été évoquées ; la question du stationnement sauvage a été aussi posée par la salle.

    Enfin, le maire du 18e a évoqué la nécessité de réviser le plan de circulation dans le quartier de la Goutte d'Or - une demande qu'Action Barbès porte depuis quelques temps. Un vaste projet qui nécessite non seulement des propositions des services de la Ville, mais également une large concertation avec les habitants et les acteurs du quartiers. 

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  • Publicité : du mobilier bien encombrant

    Alors qu'à chaque réunion concernant l'aménagement de l'espace public, les habitants réclament unanimement un désencombrement des circulation piétonnes, le déploiement du nouveau mobilier urbain publicitaire à Paris fait grincer des dents. Et pour cause, de nombreux habitants se désolent de voir l'espace public allègrement encombré et que la circulation piétonne soit encore plus gênée par ces implantations. Et ne parlons pas de l'omniprésence de la publicité dans notre ville !

    En premier lieu, ce sont les "sucettes publicitaires" qui concentrent le plus de griefs des habitants, mais elles ne sont pas les seules. D'un aspect encore plus massif que l'ancien modèle, ces sucettes jonchent nos trottoirs, barrant le chemin des piétons. Et lorsque le trottoir qui les accueille est relativement étroit et très fréquenté, c'est un véritable désagrément pour tous, pas seulement pour les déplacements, mais également sur le plan de la sécurité, la gêne pour la visibilité aux abords des passages piétons peut rendre la traversée très dangereuse à certains endroits.

    On ne saurait accepter ce déploiement publicitaire massif et presque anachronique en ces temps de prise de conscience écologique. Il faudrait réduire ce genre de mobiliers encombrants, mais a minima il faudrait réfléchir, avec les habitants, les associations de riverains et d'usagers de vélo, à des choix d'emplacement plus judicieux que ce que l'on constate dans nos quartiers, comme nous pouvons le voir ci-dessous avec quelques exemples parlants.

     

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    À l'angle du boulevard de Magenta et de la rue de La Fayette, le panneau publicitaire encombre plus de la moitié du trottoir.

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    Goulot d'étranglement à l'angle des rues La Fayette et de Saint-Quentin

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    Rue Marx Dormoy, là encore un trottoir réduit de plus de moitié par une sucette publicitaire

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    Devant la gare du Nord, pas de désencombrement en vue...

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    place de Roubaix, les cyclistes doivent raser une colonne et une sucette qui leur masquent dangereusement la vue

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    Boulevard de Magenta, comment peut-on autoriser l'implantation d'un mât publicitaire au milieu du débouché d'un passage piéton ?!

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    Boulevard de la Chapelle (face au débouché de la rue d'Aubervilliers), avec le positionnement de la colonne très près du pilier du viaduc, c'est un "recoin à pipi" et/ou un lieu de dépôt sauvage d'encombrants qui s'annonce ici

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    À tous ces mobiliers publicitaires, il faut ajouter les autres encombrements qui gênent aussi à la circulation piétonne (ici boulevard de Magenta)

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    Rue Stephenson, c'est un poteau "sans tête" qui depuis des années est planté là, nul ne sait encore pourquoi

  • Attention travaux rue de Clignancourt !

    La rénovation de la première partie de la rue de Clignancourt, entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani, arrive dans sa dernière phase avec la rénovation du revêtement de la chaussée, qui se déroulera du 28 octobre au 8 novembre. Pour cela, la circulation devra être interrompue sur le secteur. Pensez à prendre vos précautions pour vos déplacements !

    Ainsi donc, pendant la durée des travaux, de 8 h à 17 h, plusieurs voies seront fermées à la circulation. Il s'agit des rues suivantes :

    - rue de Clignancourt, dans le tronçon compris entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani. La déviation se fera par le boulevard Barbès et la rue Poulet ;
    - rue André Del Sarte, dans le tronçon compris entre la rue de Clignancourt et la rue Feutrier. la déviation se fera par la rue André Del Sarte, la rue Ronsard, la rue Séveste et le boulevard de Rochechouart ;
    - rue Pierre Picard. La déviation se fera par la rue Charles Nodier, la place Saint-Pierre, la rue Séveste et le boulevard de Rochechouart.

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    c'est où ?

    Rue de Clignancourt

    C'est quand ?

    28 octobre au 8 novembre 2019

  • Station La Chapelle : des perspectives d'ouverture d'un nouvel accès

    Ce mardi 15 octobre, habitants, associations et usagers étaient réunis à l'école élémentaire Louis Blanc (10e) pour voir les résultats d'une étude sur la station de métro La Chapelle. Une étude, simplement une étude, financée pour 70 % par Ile de France Mobilités et pour 30 % par la Ville. Ne crions donc pas victoire, le second accès n'est pas encore en chantier.

    La présentation de la RATP s'est faite devant les maires du 10e et du 18e, Alexandra Cordebard et Éric Lejoindre, et l'adjoint à la maire de Paris en charge des déplacements, Christophe Najdovski.

    Comme l'a martelé la RATP, il s'agissait donc de présenter une étude, c'est à dire proposer à la concertation un ou plusieurs scenarii de ce qui serait utile, souhaitable, possible voire nécessaire, et surtout compatible avec les contraintes présentes dans cette station de métro construite il y a plus d'un siècle. Une fois ce préalable admis, deux scenarii ont été décortiqués. 

    Le premier avec un seul accès de front au carrefour :

    - création d'un accès, entrée et sortie, côté ouest ;

    - démolition du bâtiment en brique qui donne sur le carrefour ;

    - création d'un nouvelle ligne de contrôle (tourniquets) ;

    - déplacement des guichets d'accueil et des locaux de service ;

    - suppression de l'entrée côté 18e avec les marches indispensables pour combler le dénivellement de 60 cm ;

    - suppression de la sortie côté 10e.

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    (Images RATP)

    Avec cette option, la station regagne une partie de son aspect lors de sa construction, elle est plus conforme aux plans des stations aériennes, puisqu'à cet emplacement s'élevait un escalier monumental comme à Barbès-Rochechouart.

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    (Image CPArama)

    Donc pas de sortie ou entrée latérale. Toutefois, des mesures conservatoires sont prises au niveau des emplacements où l'on renonce à ces ouvertures, pour le cas où des ascenseurs devraient être implantés. L'accessibilité du métro n'est pas une priorité pour la RATP qui en est dispensée vu l'ancienneté des ces stations, la loi de 2005 ne l'y obligeant pas. Malgré tout la question se pose, comme l'ont rappelé en fin de réunion Christophe Nadjovski et Alexandra Cordebard.

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    La RATP a fait réaliser des comptages et estime que cette entrée-sortie à l'ouest serait suffisante pour absorber de façon acceptable les flux de voyageurs. La station compte une circulation de quelque 80 000 voyageurs par jour, dont un grand nombre n'emprunte pas ces entrée et sortie parce qu'ils passent d'une ligne à l'autre, accèdent aux RER ou aux trains de la gare du Nord, sans quitter la station. Seuls 10 % viennent du quartier ou s'y rendent. La RATP toutefois ne sous-estime pas les difficultés de circulation dans la station, une plus grande fluidité est souhaitable, et elle y travaillera en modifiant et en déplaçant les locaux techniques, ceux qui peuvent l'être. Ce qui n'est pas le cas de tous.

    En plus de ce qui vient d'être décrit, le second scénario prévoit l'ouverture d'un accès à l'est, côté barreau Philippe de Girard :

    - création d'un accès similaire à l'est, pour assurer un passage à travers la station ;

    - création d'une nouvelle ligne de contrôle ;

    - la partie de la station appartenant à la Ville de Paris est ainsi investie (accord de la Ville de Paris) ;

    - déplacement de l'atelier de réparation de cycle ;

    - les locaux techniques sont réaménagés autour de ce passage traversant.

    La RATP précise que cette création d'un 2e accès implique un surcout en personnel. Certes, l'ouverture vers l'est peut changer à la fois les circulations piétonnes et l'image de cette partie du quartier, mais il implique aussi une surveillance, un entretien, des équipements.... On sent que cette seconde ouverture ne crée pas d'enthousiasme côté RATP, qui cependant propose à ce moment de la réunion d'écouter les habitants.

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    La salle a pu s'exprimer largement et en très peu temps, et on a très vite compris que le scénario numéro deux a la faveur du public majoritairement, voire unanimement. Malgré l'absence de représentants de la police, de nombreuses questions ont évoqué l'insécurité et les difficultés de vie autour de la station depuis fort longtemps. Une situation qui s'aggraverait selon certains. Les maires ne manquèrent pas de rappeler qu'ils font pression régulièrement pour obtenir une attention particulière de la Préfecture, et qu'ils relaient les inquiétudes des habitants auprès des commissaires. Des questions très pointues ont été posées qui trouveront des réponses non moins expertes. On parla au passage de "recoins pipi" au pied des piliers, de la station Vélib' côté 18e qui a disparu (mais qui reviendra bientôt, dira plus tard Eric Lejoindre), souvent évoqué, le couloir dit "de la mort" sur le ton de la boutade ou de l'exaspération a été abordé. Couloir de 240 mètres qui relie la station La Chapelle à la Gare du Nord, et qui a du mal à absorber le flux de voyageurs aux heures de pointe. Les techniciens de la RATP expliquèrent les contraintes du sol, du sous-sol, des concessions souterraines, la taille des piliers... pour conclure qu'on ne peut pas faire de miracle. Néanmoins, les lignes de contrôles devraient être déplacées, côté Gare du Nord, pour éviter les retenues ou les engorgements.

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    Pour finir, rappelons encore ici, que le projet de transformation de la station La Chapelle n'est pas (encore ?) une réalité tangible. Une étude a été financée et réalisée, elle a été présentée avec ses deux options. Mais pour qu'un projet voie le jour, qu'il soit discuté, amendé en concertation, peaufiné par des experts...  etc. il faudra que la décision soit prise, et surtout le financement trouvé. Et bien sûr, il y a au loin les Jeux de 2024 en vue... 

  • Réunion publique sur le projet d'une nouvelle entrée au métro La Chapelle

    Ce mardi 15 octobre, la Mairie du 10e et la Mairie du 18e organisent une réunion publique pour vous présenter la restitution des études menées par la RATP sur le réaménagement de la station de métro La Chapelle.

    Ces études avaient pour but de déterminer les possibilités d'amélioration des accès du métro La Chapelle. En effet, actuellement, les entrées et sorties de cette station entraînent des complications dans la circulation des passagers. Pour rappel : alors qu'il n'existe que deux accès à la station (côté Ouest), la RATP a séparé l'entrée, côté 18e, et la sortie, côté 10e, ajoutant ainsi des problèmes de circulation, déjà très difficile ici, pour les usagers. C'est pourquoi de très nombreux riverains, Action Barbès également, demandent depuis plusieurs années la création d'une ou plusieurs nouvelles ouvertures à l'Est de la station. Cette réunion donnera peut-être un peu d'espoir aux usagers du métro et de la Gare du Nord. Car rappelons aussi que cette station permet un accès direct à la Gare du Nord via un couloir souterrain.

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    C'est où ?

    Ecole Louis Blanc, 49 bis rue Louis Blanc, Paris 10e

    C'est quand ?

    Mardi 15 octobre 2019, à 19 h

  • Retour sur la réunion pour "Les Fermiers généreux"

    Une réunion était organisée vendredi dernier, 4 octobre, au centre Paris Anim’ La Chapelle par les Fermiers Généreux, pour réfléchir à la conception du futur espace de jardin partagé sur la Promenade Urbaine, entre Stalingrad et la Chapelle.

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    Après la courte présentation du projet par l’association, les riverains présents étaient invités à joindre chacune des trois tables l’une après l’autre afin de réfléchir aux plantes que pourraient accueillir le jardin, à la conception de l’espace "Food lab", et enfin "Lab’au" réservé au bricolage.

    Nous avons appris que les travaux ont pris ici du retard à cause d’un problème de canalisation, et le jardin qui devait être installé cet été, ne le sera finalement que cet automne. Cet espace s'organisera comme suit :

    • Un jardin de 600 mètres carrés sur le Pont de la Chapelle (au-dessus des voies de la Gare de l’Est) avec des cultures hors sol, ainsi qu’une mini-serre pour faire pousser des semis ;
    • Quatre containers de 15 mètres carrés dont au moins un kiosque ;
    • Une liaison entre les deux espaces par les bacs à fleurs comme ceux qui ont été dégradés en zone d’exposition près du métro la Chapelle.

    Nous avons attiré l’attention sur le fait qu’il ne fallait pas répéter les erreurs de l’espace d’exposition temporaire de cet été, en incluant le moins possible de bancs qui ne puissent être remisés la nuit, tout comme pour le mobilier extérieur des containers.

       Quelques précisions sur les containers :

    • Deux containers consacrés au "Food lab’" avec un espace de cuisine et un autre davantage prévu pour consommer et se réunir ;
    • Deux containers consacrés au "Lab’au" avec une "bricothèque", et une "grano-thèque" où chacun pourra venir chercher ses semis et graines.

    L’espace jardin sera bien fermé la nuit par une clôture modulable d’un mètre cinquante (deux mètres vingt la nuit), par contre, ce ne sera pas le cas de l’espace accueillant les bacs et les containers. Action Barbès avec bien d'autres riverains ont exprimé leurs craintes au vu des mésusages répétés du lieu, encore actuellement et malgré les travaux sur la zone de stockage en face de Paris Anim’. Les incendies répétés – le dernier en date samedi dernier - sur le boulevard montrent qu’il y a besoin de sécuriser les lieux, notamment la nuit.

    Nous avons aussi exprimé notre inquiétude quant aux containers, solution à laquelle nous nous étions opposés lors des discussions avec la Mairie, préférant les kiosques parisiens pour rester sur du mobilier qualitatif. Les représentants des Fermiers généreux nous ont expliqué que les kiosques n’étaient pas assez grands pour la cuisine mais qu’il pourrait y en avoir un pour le « Brico-lab » ou la « Granothèque ». Les containers seraient sur le modèle de celui mis en exposition tout l’été. La partie en bois sera à base de chêne, résistant au feu.

    Alors qu’encore ce weekend les vitres de l’immeuble de logements sociaux (Elogie Siemp) du 20 boulevard de la Chapelle - à côté du Centre Paris Anim’ - ont été dégradées, nous doutons de la viabilité dans le temps de ce type de containers, surtout vitrés, dans le contexte actuel de dégradation des équipements publics et privés du quartier. 

    photo 22 Bd de la chapelle.jpg

    En dehors de la partie "thèque" qui pourrait bénéficier de fonds publics, il n’y a pas de financement de la Mairie pour la partie jardin qui se fera donc grâce à l’implication des bénévoles et des habitants-es. Des levées de fonds, via financement participatif, devrait aussi être lancées.

    Mais malgré ces réserves, dont on espère qu'elle seront levées grâce à une mise en oeuvre judicieuse, nous souhaitons que ce projet connaisse un bel avenir et que sur le pont de La Chapelle poussent légumes et fleurs.