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20e

  • Un coin du 20e plein de verdure... un exemple à suivre ?

    La rue des Pyrénées est une longue rue de trois kilomètres et demi, très diverse au fil de ces numéros qui montent jusqu'à plus de 400 !

    Comme le 18e, cet arrondissement de l'Est parisien n'a pas manqué à sa mission (vocation ?) de construire du logement social. Tout comme dans le 18e, les immeubles collectifs des années soixante ou soixante-dix voisinent les maisons faubouriennes, ou des immeubles plutôt Art déco de l'entre-deux-guerres, ici et là, parfois avec charme, d'autres fois moins.

    Là d'où nous vous écrivons, le mélange est plutôt réussi. C'est une petite rue qui s'échappe de la rue des Pyrénées au niveau de la rue Villiers de l'Isle-Adam par un drôle de virage sur l'aile droite, et débouche dans la rue de Ménimontant, en pleine côte. Elle porte le nom du Retrait... De quel Retrait s'agit-il ? Il s'agit en réalité de l'altération du nom du vignoble qui courait sur les flancs de la colline de Belleville (Ménilmontant n'étant qu'un quartier de Belleville, ville rattachée à Paris en 1860, tout comme Montmartre ou La Chapelle).

    Nous avons eu la chance plusieurs jours de suite de bénéficier d'un doux rayon de soleil d'automne, qui a donné tout son relief au décor qui illumine cette rue modeste. Voici quelques vues pour vous en persuader.

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    Certaines fresques portent le nom de leur auteur, et beaucoup sont estampillées du nom de l'association LE RATRAIT. Ces décors ont été réalisés par des artistes grapheurs entre 2017 et 2018, encouragés par la mairie après concertation avec les habitants.

    La rue accueille une école privée catholique, et une école maternelle publique, un théâtre, le théâtre de Ménilmontant dont l'activité semble en suspend — d'après nos recherches sur sa page FB et sur son site — et également des logements sociaux de la Ville de Paris, résidence pour séniors, foyer au 23. Les trottoirs sont étroits ou larges, selon les époques de l'urbanisation, mais là où cela est possible, ils accueillent des jardinières, enterrées ou de surface, des arbustes en bac, des pots de fleurs, etc. On a l'impression que tout le monde s'y est mis pour créer un cadre végétal, une rue jardin....20191106_111447 - Version 2.jpg

  • "Willy Ronis par Willy Ronis" une expo à voir !

    Si ce n'est déjà fait, vous pouvez vous précipiter pour voir la superbe expo "Willy Ronis par Willy Ronis" que nous offre généreusement le Pavillon Carré de Baudouin, au 121 rue de Ménilmontant, dans le XXe arrondissement. Et l'entrée est gratuite !
    En 2016, 7 ans après le décès de Willy Ronis (1910-2009), ce fonds de photographies est entré dans les collections nationales et le Ministère de la Culture l'a affecté à la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine (MAP) qui gère les grandes donations photographiques faites à l'Etat.

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    Cette décision vient couronner un travail de plus de trente ans avec Willy Ronis et ses mandataires puisque la première donation faite par le photographe remonte à 1983.
    Ainsi, dans ce quartier si cher à Willy Ronis, le XXe arrondissement et Belleville plus particulièrement, ces 590 oeuvres exposées forment en quelque sorte son testament photographique.
    Pour notre part, nous espérions y découvrir aussi des photos de notre 9e arrondissement, puisque Willy Ronis y est né le 17 août 1910, au 8 Cité Condorcet, 3e étage gauche. Fuyant les pogroms d'Europe de l'Est, ses parents s'y étaient installés et Willy Ronis y résidait encore lorsque son père lui offre son premier appareil, en 1926.
    En 1932, il entre dans l'atelier photographique paternel, situé dans le XXe arrondissement, et le quitte en 1937 pour devenir photographe reporter indépendant.  Un an plus tard, il achète son premier Rolleiflex.
    Seules ici, deux photos-autoportraits prises dans l'appartement de ses parents Cité Condorcet, témoignent de sa résidence dans le 9e.
    Mais avant tout, l'ensemble de ces photos nous font découvrir l'intérêt profond que Willy Ronis avait pour son époque et les gens qui l'entouraient, quel que soit leur âge, leurs conditions sociales, ou le lieu. Quelle leçon d'humanisme !
    Nous vous recommandons également le film "Willy Ronis, autoportrait d'un photographe", projeté dans la salle de spectacle attenant à l'exposition et qui la complète très utilement.
    Compte tenu de son succès, cette belle expo est prolongée jusqu'au 2 janvier 2019, profitez-en !
     
     
    C'est où ?
    Pavillon Carré de Baudouin, 119 Rue de Ménilmontant, Paris 20e
    C'est quand ?
    Jusqu'au 2 janvier 2019, du mardi au samedi, de 11h à 18h
     
  • La République vue par les sculpteurs

    Benoit Pastisson, vice-président d’HV10, vous invite jeudi 23 mars à 18h30 à une conférence sur la statue de la République dans la salle du conseil de la mairie du 20e, 6 place Gambetta.  
     
     
     
    DES SCULPTEURS AU SERVICE DE LA RÉPUBLIQUE
     
    La Ville de Paris envisage en 1877 de faire un monument à la gloire de la République. 
    La statue des frères Morice est inaugurée le 14 juillet 1883. C'est un ensemble composé d’une statue colossale représentant la République, de trois statues représentant la liberté, l’égalité et la fraternité,
    d’un lion symbole de la force populaire, d’une urne symbolisant le suffrage universel, et de 12 hauts-reliefs en bronzeCette statue propose un cours d’instruction civique !
    Par ailleurs, Léopold Morice, l’un des deux frères, a réalisé des sculptures pour décorer des tombes, dont une au cimetière du Père Lachaise, dans le 20e arrondissement. 
     
    Entrée gratuite sous réserve des places disponibles.