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  • Nouvelle place Madeleine-Braun : un espace entièrement aménagé et végétalisé dans quelques semaines

    Les abords immédiats au sud-est de la gare de l’Est continuent à être améliorés : après les paris,10e,place-madeleine-braun,récollets,gare-de-l-esttravaux réalisés en septembre 2011 dans la partie Est de la rue du 8 mai 1945 entre le boulevard de Strasbourg et la rue du Faubourg Saint-Martin qui ont principalement permis l’élargissement desparis,10e,place-madeleine-braun,récollets,gare-de-l-est trottoirs et la création d’ilots de refuge pour les piétons  (voir article du 19 septembre 2011), l’intersection des quartiers Grange aux Belles-Terrage et Château d’Eau–Lancry voit l’émergence imminente d’une nouvelle place aménagée pour les habitants et les personnes fréquentant le quartier, devant le couvent des Récollets à l’angle des rues du 8 mai 1945 et du Faubourg Saint-Martin.

    Les travaux menés par l’entreprise Fayolle vont en effet bon train : d’ici à la fin février 2012 selon des sources officieuses (pour une date butoir annoncée théoriquement pour la fin mars), l’aménagement et la végétalisation de la nouvelle place Madeleine-Braun devraient être terminés.

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    Pour mémoire, le Conseil d’Arrondissement du 10e avait adopté à l’unanimité, en mai 2008,  la création et la dénomination de cette « Place Madeleine-Braun ». Madeleine Braun, décédéeMadeleine_Braun.jpg en janvier 1980, s’était engagée dans la Résistance en zone sud dès 1940, et fut élue députée en novembre 1945 sur la liste communiste du département de la Seine. Elle devient la première femme vice-présidente de l’Assemblée nationale. En 1951, écartée du Parti Communiste, elle s’éloigne de la politique et devient co-directrice avec Louis Aragon des Editeurs français réunis, où elle publie de nombreux auteurs comme Paul Valéry, Paul Eluard ou Vladimir Maïakovski.

    Depuis sa nouvelle dénomination, cette place continua, au cours des trois dernières années, à être encombrée par les dépôts de matériel de l’entreprise Fayolle qui s’en servait avec l’accord de la mairie comme lieu de stockage pour ses nombreuses interventions de voirie dans l’arrondissement. Mais l’aménagement proposé de cette nouvelle place fut enfin présenté en octobre dernier par les élues Elise Fajgeles et Hélène Duverly.

    Ainsi, les travaux visant à libérer, aménager et végétaliser cet espace ont bien progressé depuis l’automne. Une allée piétonne est créée dans l’axe nord-sud du portail d’accès piéton de la gare et parallèle à la rue du faubourg Saint Martin, sur le terre-plein central de la place, dont les sols sont également entièrement refaits ; 3 nouveaux candélabres sont posés pour renforcer l’éclairage ; 25 places de stationnement deux-roues sont créées (13 « motorisées » et 12 « non-motorisées ») le long de la placette. La végétalisation de l’espace se traduit par la création de parterres, la plantation de couvre sol et d’arbustes (sur une surface totale de 238 m²) et de trois arbres (avec malheureusement l’abattage nécessaire de 7 arbres dépéris). Des bancs publics devraient également être installés, comme l’a confirmé Elise Fajgeles lors du dernier Conseil de Quartier Lariboisière Saint Vincent de Paul le 23 janvier dernier, afin de répondre à la demande notamment du Conseil des Seniors du 10e, et ce en dépit des éventuels problèmes de fixation de certaines populations marginalisées ou paupérisées.  

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    Un aménagement et une végétalisation tant attendus pour ce 10e arrondissement très densément peuplé et en manque d’espaces verts !

  • République et Grands boulevards sont évoqués au dernier conseil de quartier Lariboisière

    Ce n’est pas tout près de notre carrefour Barbès, c’est vrai, mais la mise en double sens des Grands Boulevards qui touche à la fois le 9e et le 10e mais également les 3e et le 2e arrondissements est un projet suffisamment attendu, redouté, influent, important… qu’il est difficile d’en faire abstraction.

    Le dernier conseil de quartier a été très fourni, avec un ordre du jour dense, comme presque toujours. Ce qui oblige à faire des déclarations courtes quand on est dans la salle et à être concis quand on est sur scène…. Sur ce point : « Peut mieux faire ».

    Elise Fajgeles, chargée des transports et de l’espace public, connait tous ses dossiers sur le bout des doigts et il n’est pas aisé de la mettre en défaut. Elle visualise chaque tronçon de voirie, chaque bout de trottoir de l’arrondissement,  l’un aura accueilli une station de Vélib’, l’autre aura été pressenti pour une station Autolib’, un autre devra être modifié tant il semble laissé à l’abandon…. L’espace public est sous les yeux de tous et fait l’objet de nombreuses plaintes (pieds d’arbres trop creux ou en relief, coin urinoir, stationnement invasif de motos, débordements d’étalages, etc.) et de sollicitations de tous ordres (déplacements d’un banc, d’une sanisette, corbeilles de rue manquantes). Plaintes et demandes auxquelles il faut répondre. Tout arrive dans l’espace public. Elise Fajgeles le sait bien.
    Lundi dernier on a eu l’impression qu’un groupe d’habitants était un peu venu dans l’esprit de la déstabiliser, de demander des comptes à la mairie sur ses efforts pour réduire la place de la voiture dans nos rues. Souvenons-nous que la réduction de la circulation était dans les projets de campagne de l’actuelle majorité. Pour l’heure, elle ne fait qu’appliquer ses promesses. Et bien modestement, parfois, nous semble-t-il, par rapport à la précédente mandature, plus marquée par les écologistes.

    Chabrol - Hauteville : match nul
    Il ne faut pas rester focalisé sur les embouteillages et les difficultés des automobilistes, statistiquement parlant pas supérieurs à la période précédente,  et comme le rappelait à juste titre un habitant, en grande majorité non parisiens. Il est indispensable de réduire les émissions de gaz et de particules qui sont aussi nuisibles à la planète qu’à nos bronches.
    En l’occurrence, la discorde opposait les habitants (ou commerçants) de la rue Chabrol à ceux de la rue d’Hauteville, emmenés par un conseiller régional UMP et candidat aux législatives qui en profitait pour distribuer ses tracts… (Ah, mais oui, on attaque la campagne même si tous les camps ne connaissent pas encore leur champion.)
    Le tout ressemblait un peu à un match de rugby, la mêlée tournait parfois, car les deux équipes ne s’affrontaient pas de face. Par exemple, un commerçant de Chabrol déplorait le vide de sa rue sans circulation et son chiffre d'affaires en baisse ; un résident appréciait ses fenêtres enfin ouvertes sur une rue pacifiée ; un usager du bus 32 confirmait que la rue était dans le passé très encombrée et que le bus y restait en plan… comme une ambulance aurait pu ne pas tracer son chemin non plus. En face, personne n’a contesté que des reports se soient engagés dans la rue d’Hauteville et qu’il faille tenter d’améliorer la situation. D’ailleurs, le double sens des Grands Boulevards va certainement rebattre les cartes. Toute modification de sens de circulation ou de largeur des voies est source de changements. Attendons un peu.
    Voici justement le calendrier des travaux pour cette année 2012 entre  la rue Drouot et la place de la République

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    Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur d’autres sujets ou coins de rue évoqués lors de la réunion du 23 janvier du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul.

  • Bow-window ou oriel, en bon français

    paris,bow-window,façade,immeubleSi les plus fréquents dans notre environnement parisien, sont ceux-ci, à gauche :

    Certains oriels reposent sur des encorbellements en pierre de toute beauté qui méritent un regard appuyé. Ainsi rue du Delta au numéro 15. Ou encore à l'angle des rues Lentonnet et Pétrelle. (à voir sur place, ou des photos au printemps prochain...)

    En revanche, celui que nous avons découvert dans une rue de notre quartier ne brille pas par son assise, réduite au minimum mais plutôt par les vitraux conservés intacts ou rénovés (nous l'ignorons) et le choix qui a été fait de lui donner une couleur sombre qui met en valeur l'ensemble. A vous de juger ! Et saurez vous découvrir où il se trouve ?

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  • Bibliothèque de la Goutte d'Or

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    Bien que fermée depuis plusieurs mois déjà, la bibliothèque de la Goutte d'Or, 2 rue Fleury, dispose encore d'un répondeur. Ce qui n'est pas mal en soi. Sauf que celui-ci n'a pas fait l'effort de se mettre à jour et qu'il promet des choses....

    qu'il ne peut pas tenir, à savoir :

    • pour connaître les horaires, taper 1
    • pour connaître les conditions d'inscription taper 2
    • pour joindre un bibliothécaire taper 3
    • et pour réécouter.... non, merci !

    Bien sûr, sur le site internet de la ville, il est clairement écrit que la bibliothèque est fermée depuis le 30 juillet 2011 et que cet état durera jusqu'au 30 décembre 2012. C'est d'ailleurs bien long ! L'affiche collée sur les vitres annonce la construction d'une médiathèque...pardon un espace multimédia, ce qui n'est peut-être pas la même chose.

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    Souvenons-nous : à quelle date à été inaugurée cette belle bibliothèque ?

    Début des années 2000 ? un peu avant ?

    Nous nous souvenons que le projet initial était de construire deux édifices qui se feraient face, l'un consacré aux livres et l'autre à la musique. Ce qui existe maintenant. Le premier a attendu longtemps avant que le second ne lui fasse de l'ombre - sans jeu de mots, ni mauvaise intention - c'était l'idée du constructeur que le centre Barbara modère le rayonnement du soleil par sa présence comme le ferait un écran. C'est dire qu'il a fait chaud longtemps dans les salles de lecture de la bibliothèque !

    Tout ceci pour faire observer que cette bibliothèque est récente. On nous dit qu'elle va être hors service pendant 18 mois. C'est un temps bien long. Quel genre de travaux, quel genre de transformation va-t-on y faire qui justifie une mise à l'écart si longue ?

    Si les élus du 18e lisent notre blog, nous aimerions qu'ils répondent à cette interrogation. Merci d'avance.

  • Les rats n'ont pas quitté la ville...

    Nous avons proposé d'ouvrir nos colonnes à nos adhérents. Voici qu'ils nous répondent. Ici un papier sur une rencontre de rue, inattendue et peu agréable.

     

    Les rats n'ont pas quitté la ville...

    Ça, on le sait depuis longtemps. Pour preuve : il y a peu, je passais en voiture rue de Jessaint et j'ai dû faire une embardée pour ne pas écraser un animal. Savez-vous ce que c'était ? Un rat aussi gros qu'un chat. Pour dire les choses plus justement, aussi gros qu'un petit chat. J'avais précédemment entendu dire autour de moi que le soir ces rongeurs faisaient entendre des grincements de dents et qu'ils avaient même l'audace de traverser tranquillement la rue Jessaint en direction du pont.
    J'ai aussitôt pensé au joueur de flûte de Hamelin en sachant pertinemment que tout joueur aujourd'hui n'en viendrait pas à bout. Mais ne faudrait-il pas essayer ? Et aussi est venu se superposer à cette idée l'effroi que l'évocation de "la Peste" de Camus fait surgir lorsque j'y pense.
    Aussi ai-je appelé dès le lendemain le service de l'hygiène, celui-ci m'a dit que la dératisation du square allait avoir lieu prochainement.
    Le square a été fermé du 28 décembre 2011 au 15 janvier 2012. Dans un second temps, il reviendra à la DPE de faire le nécessaire pour nettoyer le square et le rendre praticable.

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    Une situation assez semblable existe dans le 9e. Nous suivons depuis la rentrée de septembre la réflexion du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart sur l'état et la possible rénovation du square Montholon. L'été dernier, des mères de famille avaient dénoncé des insuffisances dans la surveillance du square et un état de malpropreté peu compatible avec la présence de jeunes enfants. Depuis lors, des rencontres ont eu lieu entre les élus, les riverains et les membres du conseil de quartier pour dénouer les tensions et tenter de fixer un calendrier jouable pour des aménagements. La mairie a écouté les demandes et cherche maintenant à faire coïncider les avis des services de la ville chargés de juger la faisabilité des projets de rénovation et les budgets municipaux, un peu à l'étroit ces temps-ci... Là aussi, la présence de rats avait été un des déclencheurs.

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    paris,18e,square-jessaint,pigeons,rats,dératisation,salubrité-publiquePar ailleurs, il est probable que les sacs de graines ou de pain sec, donnés aux pigeons, de façon totalement illégale et répréhensible, nous le rappelons à nouveau, que cette nourriture donc jetée à même le sol favorise la prolifération de tous les nuisibles.

     

  • Assistantes maternelles dans le 18e

    Nous savons les difficultés que les jeunes parents rencontrent pour trouver l'assistante maternelle de leurs rêves à qui ils confieront leur petit dernier...

    Le mairie du 18e nous transmet cette information que nous publions bien volontiers :

    samedi 28 janvier 2012

    de 9h à 12h30

    le forum assistantes maternelles - parents

    Ce forum organisé en partenariat avec la maison de l'enfance et le service social de PMI, offre la possibilité aux parents, à la recherche d'un moyen de garde pour leur enfant, de rencontrer des assistantes maternelles qui ont des places disponibles et les crèches parentales de l'arrondissement. C'est aussi l'occasion de s'informer sur le métier d'assistante maternelle et sur la rédaction du contrat de travail entre les parents et les assistantes maternelles.

    Mairie du 18e

    Hall central

  • Certains meublés dans le collimateur

    Souvenez-vous du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul de l'automne consacré aux problèmes du logement à Paris. Un des points débattus dénonçait l'extension de l'offre de logements meublés pour de brèves périodes, le plus souvent une semaine, ou même un week end, dans certains quartiers, particulièrement du centre ou près des gares.

    L'élu du 10e présent ce soir-là avait expliqué que la mairie de Paris observait de près cette tendance et réagirait dans de brefs délais pour tenter de l'enrayer. En effet, tous les appartements, petits ou grands, qui sont loués à des touristes, sont autant de surfaces qui sont sorties du parc général des appartements en location à l'année. De plus, leur niveau de prix est bien plus élevé que celui des loyers annuels, car leur concurrence est celle de la chambre d'hôtel. Rien à voir, pourtant. Pas étonnant dès lors que les propriétaires soient tentés par cette aubaine et que parfois ils dépassent les limites de l'acceptable.

    L'acceptable, c'est quoi ? C'est un appartement qu'on échange pour une période courte contre un séjour dans une autre ville, dans un appartement semblable, par exemple. C'est aussi une ou plusieurs semaines de location saisonnière. Mais quand la formule est mise en oeuvre une grande partie de l'année, on passe de l'activité occasionnelle à l'activité hôtelière non déclarée.... Certains confient même leur(s) bien(s) à des agences spécialisées dans ce type de location. Les revenus tirés de ce négoce s'apparentent à ceux d'un commerce d'hôtelerie et la législation qui s'applique est toute différente.

    D'après Jean-Ives Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement, ce serait plus de 3 000 logements qui sortiraient du marché locatif chaque année. Hier le journal gratuit Métro reprenait ses propos dans un article que vous pouvez lire ici.

    L'article met en lumière certaines incohérences dans la politique de la Ville : d'un côté sur son site ou celui de son partenaire l'Office de tourisme de la Ville de Paris, on clame qu'il est aisé de louer (voire de sous-louer) un appartement meublé pour une courte période, et d'un autre côté, le conseil de Paris pense à réprimer les activités de ces bailleurs amateurs... Ne faudrait-il pas promouvoir davantage les sites d'accueil de type "Bed & breakfast", pardon, chambres d'hôte, chez l'habitant, qui offrent en plus d'un lit un contact humain ? Cela existe, nous l'avons trouvé, mais il semble que les offres soient beaucoup moins nombreuses. Une autre philosophie...

    Est-ce plus cher ? Quelques exemples piqués sur la toile.

    Dans le 15e, chambre pour deux avec salle de bain, et petit déjeuner, 130 euros.

    Dans le 10e, rue La Fayette, des chambres pour deux, dans un grand appartement, petit déjeuner compris,  de 78 à 120 euros.

    Il n'est quà entrer chambres d'hôte ou meublés touristiques dans votre moteur de recherche, pour être rapidement convaincu que ce marché se porte bien...  Essayez.

  • Devant et derrière les palissades

    Devant : paris,18e,vano, palissades,affiches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    paris,18e,vano, palissades,affichesDerrière :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On aimerait que la ville et la Préfecture tombent d'accord sur une idée brillante qui mette fin à ce chantier. Déjà six mois....

  • Aménagements de voirie : thème du Conseil de quartier ce soir

    lundi 23 janvier de 19h à 21 h

    Ce soir, à l'école Belzunce, le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul abordera les problèmes d'aménagements de voirie.

    • Quels projets en vue ?
    • Quelles demandes et quelles attentes pour améliorer la vie de tous les jours ?
    • Que faut-il en attendre une fois mis en oeuvre ?
    • Comment les aménagements sont-ils pensés ? Les experts ont-ils toutes les clés en main ?
    • Quid de l'expertise des usagers ou des habitants ? Est-elle prise en compte suffisamment ?

    Et toutes les questions que vous voudrez poser aux invitées de ce soir, à savoir : Alexandra Cordebard, Première adjointe au maire du 10e, Salomé Meiers Naem, conseillère d'arrondissement, Elise Fagjeles, Adjointe au maire du 10e, conseillère d'arrondissement chargée des Transports et de l'Aménagement de l'espace public.

    Les projets en cours seront passés en revue :

    - Escalier Rue d'Alsace
    - Bilan Ligne RATP Mobilien 26, Rue de Chabrol
    - Abords du Louxor
    - "Balcon vert" près des voies SNCF de la gare de l'Est
    - Abords de la Gare de l'Est
    - Aménagements dans les quartiers limitrophes (Place Madeleine-Braun, Place de la République)

    Venez nombreux pour débattre et vous informer !

  • Tempête tropicale à la Maison du kangourou

    En cette saison, l'été est au plus chaud dans la zone australe et parfois des tempêtes aussi imprévues que violentes s'abattent sur le bush... C'est sans doute ce qu'il est arrivé à La Maison du kangourou, située boulevard de la Chapelle. Ses larges baies en témoignent encore !

    maison du kangourou web 2.JPG

    Difficile ici d'offrir aux jeunes enfants de l'air respirable, quand les encombrements sont quasi permanents. Mais voilà qu'on leur bouche aussi la vue... Souhaitons que le bitume manquant devant leurs fenêtres revienne vite et modère les projections de poussière lors du lavage du trottoir au jet.

  • Vital'quartier, une action contre la mono-activité commerciale

    Une réussite dans le quartier Château d'eau Lancry – un échec dans le quartier Entre deux gares

    Rappelons que la Ville de Paris tente depuis quelques années de limiter les effets néfastes des quartiers de mono activité commerciale. La Semaest est chargée de mettre en œuvre cette politique dans le cadre de l'opération « Vital' Quartier2 ». Pas facile à orchestrer. Liberté du commerce oblige.
    Il s'agit d'acquérir des locaux commerciaux soit par un achat à l'amiable, soit en utilisant un droit de préemption après une DIA (déclaration d'intention d'aliéner), ou encore par la signature d'un protocole avec un acquéreur qui s'engage à maintenir une activité précise.
    Dans le 10e, deux secteurs ont été délimités il y a un peu plus de 3 ans :

    • Château d'eau Lancry et,
    • pour notre quartier, «  Entre deux gares » (carte).

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     Opération qui se terminera fin 2021.Une réunion en mairie le 11 janvier devait permettre de faire le point depuis la réunion initiale du groupe de travail local (GTL) en février 2010 (voir notre bulletin n° 23 de mars 2010 page 2).

     D’une façon générale, on note un ralentissement des ventes lié en grande partie à la période que nous traversons.

    Pour autant quelle évolution observe-t-on par chez nous?
    Contrairement au secteur Lancry qui se transforme et se dynamise, le secteur « Entre Deux gares » n’évolue pas (deux fois moins de transactions que pour Lancry - 27 en 2009). La Sémaest a donc peu d’opportunités d’intervention. Les boutiques de vêtements de cérémonie (bd de Magenta, Faubourg Poissonnière, rues de Dunkerque, de Rocroy, Ambroise-Paré) et  les agences d’intérim guettent les locaux qui se libèrent. N’oublions pas que le secteur comprend également l’autre côté de la gare du nord (quartier Louis-Blanc-Aqueduc) avec de très nombreux commerces exotiques et des boutiques de téléphonie dites call-box, ces dernières en forte augmentation.
    Des représentants du conseil de quartier Louis-Blanc étaient justement venus pour témoigner de cette situation. Ils ont rendu leur analyse : à leurs yeux, la Ville a une vraie difficulté à être informée suffisamment tôt d’une transaction. Les futurs acquéreurs sont, eux, très attentifs au marché, ils s'organisent et sont très réactifs. Résultat, aucune acquisition n’est possible.
    On se pose des questions : situation irréversible ? Certains en sont convaincus. Actions menées trop tardivement ? Peut-être, oui. Il aurait fallu démarrer dès la première mandature, pour enrayer la tendance.

    Par ailleurs, un autre point intéressant a été soulevé: le manque de cohérence, voire de communication, entre les différentes sociétés d’économie mixte (SEM) de la Ville. Les bailleurs sociaux ne se préoccupent pas de cette problématique lorsqu'ils louent les locaux en rez de chaussée. La Ville peine à travailler avec eux. Pourquoi ? Rémi Féraud le reconnaît volontiers : «  Il y a une cohérence à trouver. La Seamest devrait interpeller Lyne Cohen Solal (adjoint au maire chargée du commerce) et le maire de Paris à ce sujet. »

    Article 58 : Peut-être une aubaine.
    Jean-Pierre Leroux du conseil de quartier Louis-Blanc est revenu sur l’article 58 de la loi Dutreil 2005-882 du 2 août 2005 (décret d’application du 26 décembre 2007), qui a pour objectif la sauvegarde du commerce et de l’artisanat et la préservation de la diversité commerciale. Il s’agit de permettre aux communes de définir un périmètre d’usage de leur droit de préemption lors de la cession d’un fonds mais également applicable pour des baux commerciaux. Il a mené l’enquête auprès de quelques villes. On en est aux prémices. Certaines communes ont délimité un périmètre mais n’ont pas préempté pour autant. La Ville ne pourrait-elle s’emparer de ce texte et confier cette nouvelle tâche à la Seamest ?
    Hélène Duverly, chargée du commerce dans le 10e a mis un bémol : «  Aucune grande ville ne l’a fait et pour cause, elle se retrouverait avec un nombre de locataires à gérer ; les bailleurs ont des droits, il ne faut pas l’oublier. Une mesure hasardeuse, coûteuse et non démocratique». Ses propos demanderaient de plus amples explications, notamment sur l’aspect non démocratique de la procédure. Quoi qu’il en soit, ils n’ont pas convaincu les membres du CQ qui comptent bien faire adopter un vœu lors de la prochaine plénière pour le présenter en conseil d’arrondissement ! Toutefois le risque est grand que le maire du 10e ne fasse la même réponse, à savoir : « Je ne m'opposerais pas si le Maire de Paris voulait expérimenter l'article 58 dans notre arrondissement. Mais ce n'est pas au programme de cette mandature ! »

    C’est une affaire à suivre de près, et même à approfondir. Chercher les écueils, trouver les avantages…. Nous avons trouvé les détails du dispositif sur le site de la Chambre de commerce de Rouen. Ici
    Jusque là, il faudra attendre. Les prochaines échéances électorales ne pourraient-elles être l’occasion d’interpeller les futurs candidats aux législatives et notamment Seybah Dagoma, candidate du PS pressentie dans la 5ème circonscription (10e et 3e arrondissements) et adjointe actuelle du maire de Paris ?
    Pour revenir au terrain, vous pouvez surveiller, en attendant, l’avancement des travaux de remise aux normes du local 83, rue de Maubeuge, une récente acquisition de la Semaest.  C’est dans quelques mois seulement qu’on connaîtra le futur locataire et la destination du commerce.

    Prochaine réunion du GTL dans deux ans, soit tout près de la prochaine élection municipale.
    N’hésitez pas à appeler la Sémaest si vous entendez parler d’un local à vendre !! Ils sont preneurs.

  • Arracheurs de dents

    Jusque là on disait "menteur comme un arracheur de dents" pour parler de ceux qu'aucun mensonge n'étouffe. Cette fois, on est pris d'inquiétude qui n'a plus rien à voir avec l'évocation des habitudes brutales de siècles passés. La préfecture de police relate à sa façon l'arrestation de deux individus et la découverte d'une "mallette contenant tout le nécessaire médical d'un dentiste" dans son flash info du 10 janvier, 18h.

    Rien de dramatique. On imagine d'abord qu'il s'agit d'un vol. Mais, non. C'est plus grave. Les deux hommes trouvés en possession de cette mallette reconnaissent "pratiquer la chirurgie et principalement l'arrachage de dents et la pose de couronnes en or" dans les campements de gens du voyage de la région parisienne.

    images?q=tbn:ANd9GcQ4J_J5gsHpeVmTxIQdKRjW4T94_c0kF9jlX_3Vdmuw6ksB3ZqOSans anesthésie ? Sans l'hygiène indispensable ? Mais à quelle époque vivons-nous pour que certains de nos contemporains, à quelques kilométres de nos domiciles, soient obligés de recourir aux services de ces dentistes d'opérette ? On se prend à regretter les dispensaires de notre enfance...

    Ames sensibles, épargnez-vous la lecture de cet article découvert sur le site de Persée, sous le titre "Un barbier-arracheur de dents en Andalousie". Il est de Richard Price, paru en 1967 dans la revue d'anthropologie L'Homme. Il y décrit les coutumes encore en vigueur dans les années soixante dans le Sud de l'Espagne.

    Quelques extraits pour piquer votre curiosité :

    "les praticiens andalous sont, par tradition, d'abord cultivateurs et barbiers, dentistes ensuite; Gregorio, le dentiste du village de Los Madroneros, en est aussi le facteur. Dans toute la région, les barbiers-dentistes opèrent gratuitement."

    "La première étape de l'opération consiste à séparer la chair de l'os au moyen du bistouri. Pour les insicives ou les canines, Gregorio maintient fermement la machoire du patient dans sa main à l'aide du dentuza" ... "il fait pression sur la dent à extraire ; il cherche à distinguer à la vue et au toucher la disposition des racines"

    On souffre rien qu'en le lisant.... Personne ne devrait subir ces extractions en France au XXIe siècle. Et pourtant, ces deux hommes arrêtés par la police ont des clients, désargentés, dont ils sont l'ultime recours. A méditer.