-
-
Pas de feu d'artifice à Paris ce soir....
Ainsi en a décidé la préfecture de police, pour éviter les débordements et les accidents. Elle a même créé pour ses annonces par voie électronique un panneau d'interdiction on ne peut plus explicite :
Elle précise :
Il est rappelé également que la vente et l’utilisation de tous les artifices de divertissement est strictement interdite pendant la période des fêtes de fin d’année car ils sont susceptibles de troubler gravement l’ordre et la sécurité publics (mouvement de foule, incendies, brûlures, etc.).
La vente d’artifice de divertissement est sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à 1500 euros, quant à l’utilisation, elle est, elle, punie d’une amende de 38 euros. S’ajoutent à cela, les conséquences des blessures occasionnées et des dégradations commises pouvant conduire à des poursuites pour mise en danger de la personne d’autrui ou l’établissement d’une procédure pour le délit de trouble à la tranquillité publique.
Les marchands de pétards et autres objets de divertissement font la grimace. Les deux périodes fastes restent le Nouvel an et le 14 juillet, même si l'interdiction dont on parle dans la presse ces jours-ci n'est pas récente. On pouvait lire dans le Parisien le 30 décembre 2009 déjà ceci :
L'article 3 de l'arrêté préfectoral du 20 novembre 2009 est formel : « La cession, à titre onéreux ou non, des artifices de divertissement est interdite du 15 novembre au 4 janvier. »
L'interdiction ne serait-elle pas totalement respectée ?
-
Des boules, des boules, des boules...
Sous le dôme des Galeries Lafayette...
-
Pas de comète à Barbès !
Ne rêvez pas ! La fameuse comète faite d'un gros, mais alors très gros, bloc de glace qui est passée au large du soleil n'est pas visible d'ici. Elle ravit les photographes de l'hémisphère sud, car elle laisse sa spendide trâinée laiteuse impressionner les négatifs.
voici quelques liens vers des magazines de la presse scientifique qui présentent des photos de la "chose" :
- dans Sciences et Vie.com du 23 décembre, quelques précisions :
La comète Lovejoy, qui a croisé le Soleil à seulement 140 000 kilomètres de distance ce 16 décembre 2011, commence à s’éloigner de notre étoile et, du même coup, à devenir visible depuis la Terre… La « grande comète de 2011 » est désormais bien visible à l’oeil nu, éclatante, juste avant le lever de soleil, dans la constellation du Scorpion. Une vision féérique, qui n’est malheureusement accessible que depuis les tropiques et l’hémisphère sud. Si vous êtes actuellement aux Antilles, à la Réunion, en Polynésie, en Nouvelle Calédonie, en Australie, en Amérique du Sud, en Afrique australe, vous pourrez suivre tous les matins, dans les jours qui viennent ce spectacle rare, exceptionnellement beau : celui d’une grande comète qui s’est brûlée aux feux du Soleil.
Il est encore difficile de dire aujourd’hui si la comète Lovejoy a réellement survécu à son passage près du soleil : sur les images, c’est son immense chevelure qui est visible, mais son noyau, c’est à dire le bloc de glace et de poussière interplanétaire qui la constituent, n’est pas vraiment apparent. S’est-il désagrégé ces derniers jours ? Nous en saurons bientôt plus, lorsque les grands télescopes des observatoires professionnels pourront enfin être pointés sur cet astre extraordinaire. Actuellement, c’est impossible : la comète est encore trop basse sur l’horizon et trop proche du Soleil.
Ici pour la photo.
- dans Le Figaro, le 26 décembre ! ici
Les premiers calculs faits après cette réapparition miraculeuse montrent que le noyau de la comète devait faire au minimum un kilomètre pour avoir réussi à éviter l'incinération. «On peut aussi imaginer que la comète était peu active, avec peu de glace exposée à la surface et qu'elle était recouverte de beaucoup de matériaux réfractaires, comme des poussières», estime Nicolas Biver, astronome à l'Observatoire de Paris-Meudon. Quelques heures après son passage derrière le Soleil, Lovejoy s'est réactivée, laissant derrière elle une double queue de poussières et de particules chargées, qui sont depuis visibles dans le ciel de l'hémisphère Sud peu de temps avant l'aube.
ET pour finir, un saut à la Réunion, la veille de Noël, tôt le matin :
Photo Luc Perrot, dans la Petite Gazette.
-
Lumières au coeur des nuits les plus longues de l'année
la mairie du Xe arrondissement
-
Et si on prenait quelques vacances ?
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
-
Les comptes rendus de mandat en vidéo
Les compte rendus de mandat 2011 du Maire de Paris se sont étalés sur l'automne du 13 septembre au 15 décembre, ils sont maintenant terminés, le dernier ayant eu lieu à la mairie du 9e arrondissement. Si vous portez une attention particulière à un thème traité par l'équipe municipale lors de sa tournée 2011 et que vous ayez raté le rendez-vous, reportez-vous au site de la mairie de Paris à la page des compte rendus de mandat en vidéo. Vous y trouverez la liste de tous les sujets traités et la vidéo correspondante. Une façon vivante d'entrer dans la vie de la cité.
En octobre, par exemple, se tenait dans le 16e, une réunion sur le logement à Paris, dans laquelle intervenait Gilbert Emont, senior advisor à l'Institut de l'Epargne Imobililère Foncière et Jean-Yves Manno, adjoint chargé depuis 2011 du logement à Paris.
Voici un extrait de la vidéo pour vous donner envie d'en savoir davantage.
-
Réponse à la question de dimanche
Martine a bien répondu en postant sa réponse dans la partie commentaire. Oui, en effet, nous étions tout un groupe de visiteurs du dimanche à avoir suivi notre conférencier, le Dr Jean-Paul Martineaud, sur la plate forme de l'héliport de l'Hôpital Lariboisière. Une découverte tout à fait exceptionnelle des toitures environnantes.
Voici un autre cliché qui montre la même vue sur le Sacré-Coeur, mais également les bâtiments de Lariboisière, en premier plan.
-
Pour la République, quelle place ?
Il semble que le citoyen piéton va retrouver de l'espace !
Le 13 décembre, un an après la dernière réunion publique, le gymnase Jean Verdier accueillait à nouveau les habitants des trois arrondissements concernés (3e-10e-11e) par le réaménagement de la Place de la République. Une place de quatre hectares, une des plus grandes de Paris dont la moitié deviendra piétonne. Nous commencions par là, le citoyen piéton va retrouver de l'espace : deux hectares exactement, ou pour faire plus impressionnant 20 000 m². Ah, oui, quand même !
Nous vous proposons de visiter le site http://www.placedelarepublique.paris.fr/qui détaille le projet, présente des photos, une vidéo...
Il s’agissait mardi dernier de présenter les deux phases du chantier. La 1ère, qui démarrera le 3 janvier 2012 pour se terminer en mai, comprendra notamment la réalisation de la chaussée et l’extension à 13 mètres des trottoirs sud, puis la mise à double sens de la circulation de ce même côté. La 2ème se poursuivra jusqu’au printemps 2013 avec les travaux d’aménagement de la nouvelle esplanade. Les espaces ainsi libérés des véhicules, en fait pas totalement puisque bus et taxis rouleront sur la partie nord mais au pas (en principe), devraient accueillir un café à thème, une construction temporaire et des lieux pour s’asseoir (un peu comme au jardin du Luxembourg).
Et pour les sanisettes, les cars de tourisme ? C’est encore très flou, la réflexion est en cours. Les habitants se sont manifesté sur ces sujets en posant des questions, ils auraient souhaité avoir des précisions.
En réponse à ceux qui regrettent que les bassins ne soient pas restaurés, l’architecte a prévu la mise en lumière de la statue à partir du socle entouré d’eau et un miroir d’eau de 300 m2 avec des brumisateurs,
dans l'esprit de ce qui s'est fait à Bordeaux sur les quais de la Gironde.
Une salle plutôt acquise au projet même si des applaudissements ont suivi l’intervention houleuse du conseiller d'opposition Federbusch ou encore celle de la toute nouvelle association de quartier « Franz Liszt Association de Quartier », que l'inversion de la rue de Chabrol ne satisfait pas et qui remet en cause toutes les modifications de circulation du secteur. Annick Lepetit a fait remarquer très justment que les propos excessifs - ils l'étaient en l'occurrence - étaient moins bien entendus et a appelé à plus de modération. Elle a d’ailleurs rappelé qu’à chaque fois qu’on avait voulu fluidifier la circulation en ouvrant de nouveaux axes (les voies sur berges Georges Pompidou, les axes rouge de l’époque chiraquienne) on avait de fait augmenté le nombre de véhicules en circulation dans la capitale. « Paris n’est pas un cas unique, de très nombreuses villes revoient leur centre-ville ».
SOS Paris avait aussi contesté le projet il y a quelque temps dans son bulletin, sous la plume de François Loyer, mais l'association n'était pas présente ce mardi au gymnase Verdier. (voir dans le bulletin de SOS Paris, n°82 de septembre 2011, page 7)
Le représentant de l’association des cyclistes du nord-ouest parisien a longuement évoqué l’histoire des places déjà réalisées : place de l’Hôtel de Ville sous Chirac, place Armand-Carrel dans le 19e, place devant la mairie du 3e, et plus récemment place de la bataille de Stalingrad incluant la Rotonde de Ledoux… « Les automobilistes sont intelligents, ils s’adaptent ! » On l’aurait volontiers écouté davantage.
Modifications de circulation :
Le 9 janvier, attention, on ferme la circulation rue du Faubourg du Temple entre la place et la rue de Malte. On inverse la rue Albert-Thomas, la rue Yves-Toudic est mise à sens unique. La zone de chantier pourra alors s’installer au centre de la place.
Les arrêts de bus seront forcément déplacés ainsi que les stations de taxis. On conservera l’accès pour les commerçants, Annick Lepetit l’a assuré. Les riverains devraient recevoir prochainement une lettre d’information .
Ne pas oublier non plus que la mise à double sens des Grands boulevards se fera dans la continuité pour la cohérence du projet. Une chose est certaine : avant de profiter de la place, mieux vaudra éviter le secteur en voiture !
Tout cet espace libéré devrait faire la joie des organisations syndicales et de tous les participants aux manifestations qui sonnent leur ralliement au pied de la République : ne perdons pas les traditions !
Ci-dessous une photo de nos archives : les élus des arrondissements limitrophes de la place et le maire de Paris, venus sur site se rendre compte du projet qu'ils allaient bientôt mettre en chantier, le 8 mars 2008.
-
CSPDA : Qu'est-ce que c'est ? On essaie de vous le dire...
Maillage associatif – retrait de l'état
Cette réunion avait déplacé essentiellement des responsables associatifs de la prévention et c'est bien compréhensible. Une très longue réunion (plus de 3 heures), autant dire qu’il fallait être disponible pour s'y rendre ! Nous essaierons ici de vous donner à lire ce que nous avons retenu et qui présente un intérêt local éventuel. Nous avons subi beaucoup de tableaux, de statistiques et de chiffres...
L'arrivée d'un nouveau commissaire a piqué notre curiosité. Notre association avait entretenu avec son prédécesseur, Jacques Rigon, de bons rapports et bien avant encore, avec Jean-Paul Pecquet, qui avait passé le viaduc du 10e vers le 18e, toujours dans les fonctions de commissaire central d'arrondissement. Gilbert Grinstein, qui vient du 17e a insisté sur le traitement de toutes les doléances reçues au commissariat, qu'elles soient par courrier ou par mail. « C'est chaque mardi après-midi que le point est fait à la fois sur les nouvelles doléances et sur le suivi des anciennes. Rien ne passe au travers du filet donc. Cela permet d'utiliser les effectifs au bon moment au bon endroit. Actuellement une trentaine est traitée. »
Que faut-il comprendre de cette invite ? A vous citoyens, déposez vos doléances ! Faute de quoi, les dysfonctionnements ne seraient pas traités ?
Les grands axes du contrat de sécurité ont fait l’objet d’un long et fastidieux diagnostic : prévention de la délinquance, violences faites aux femmes, occupation de l’espace public et cohérence des réponses, prostitution, toxicomanie. Des axes communs à beaucoup d’autres arrondissements de Paris.
Coordination - collaboration : des mots clés pour réussir les actions menées
Droits des femmes
Des représentants du Parquet de Paris, partie prenante du dispositif, ont rappelél’implantation du centre d’information et de droits des femmes, rue de Lancry ce qui permet un partenariat exceptionnel sans oublier la Maison de la justice et du droit, rue du Buisson Saint-Louis. Prochainement deux audiences spécialisées sur les violences conjugales se tiendront chaque semaine.
Mineurs
Le Parquet des mineurs a aussi son rôle à jouer, un rôle pénal et un rôle d'assistance éducative. Rappelons que les mineurs délinquants sont très souvent déjà victimes de mauvais traitements ou d’absence d’éducation. Pour la plupart d’entre eux, les deux tiers, il suffit d’un ou deux rappels à la loi pour que cela cesse.
Le phénomène de bandes semble largement enrayé dans le 10e :il a globalement été réglé par une forte mobilisation des acteurs concernés.
La politique d’assistance éducative réduit considérablement les actes de délinquance. Travail efficace sur le 10e, où 42 jeunes sont suivis, essentiellement des garçons et de plus de 16 ans.
La Ville finance par ailleurs deux clubs de prévention, soit 17 équivalents temps plein pour cinq secteurs (Grange-aux-Belles, Bonsergent, Gare du Nord, les Portes, Rue du Terrage); ce sont 300 jeunes concernés par cette prévention. On constate une augmentation des doubles addictions drogue + alcool. Les familles sont plutôt demandeuses d’aide. Que propose-t-on aux jeunes ? des chantiers éducatifs, une 1e expérience professionnelle, des actions dans le domaine de la santé, des sorties, des séjours…
L'impact de ces dispositifs est difficile à mesurer. Stéphane Bribard, élu chargé de la jeunesse, en a toutefois reconnu l'importance.
La mission de prévention et de communication (MPC) du commissariat intervient dans les établissements scolaires. Pour ceux-ci d’ailleurs le partenariat mairie-police est essentiel car les évènements qui ont lieu près des collèges ont une incidence très forte sur le climat au sein des établissements. La réussite éducative fonctionne bien dans le 10e, d’après Daniel Bonneton, principal du collège « Grange aux Belles ». Des chiffres ont été livrés, bruts de statistiques,29 incidents signalés à l'académie: 13 dans l'établissement, 13 aux abords, 3 sur le trajet avec un taux de 75% pour les atteintes aux personnes. On est là dans des données assez peu compréhensibles, car un incident qui comporte une atteinte à la personne, n'est plus vraiment un simple incident... mais l'atteinte à la personne en langage policier, savons-nous précisément ce que c'est ? Oublions peut-être ces quelques chiffres pour l'instant, d'autant que les statistiques peuvent être interprétées de façons très diverses.
Prostitution
Pour la prostitution, deux lieux sont bien connus : Belleville avec une population exclusivement chinoise (en augmentation de 50% d’après Médecins du Monde avec parfois 120 femmes venant voir le bus chaque soir) et Porte Saint-Denis, plus cosmopolite, Afrique et Pays de l’Est. Les femmes ne sont interpelées qu’en cas de nuisances et de signalements. Dans un cas comme dans l’autre, sans doute beaucoup de misère et peu de libertés pour toutes ces femmes. (On est en plein débat au Sénat sur la prohibition). Plus près de notre quartier, il semblerait qu’une prostitution de mineurs existe gare du Nord. Discrète.
Vente à la sauvette et produits contrefaits
"226 personnes interpelées entre avril et octobre 2011 : celles-ci ont des statuts précaires. On est donc sur un problème pérenne", a déclaré le nouveau commissaire. Nous abordions là un problème que nous connaissons bien à Barbès ! Rémi Féraud l’a d'ailleurs rappelé en ajoutant que les interpellations autour de la station de métro sont comptabilisées par le 18e.
Toxicomanie
Dernier intervenant, Pierre Leyrit (Coordination Toxicomanie), que nous avions invité à notre assemblée générale en 2010 a donné quelques informations sur la situation actuelle.
Les conclusions : 4 axes à poursuivre pour l’année à venir
- Maintenir le travail sur la prostitution et la toxicomanie.
- Mettre en œuvre le suivi individualisé des jeunes.
- Mettre en cohérence le réseau des partenaires et des associations sur le périmètre des gares.
- Développer l’accueil des TIG
Nous avons eu tout au long de cette réunion, la présentation d'une quantité de tableaux, pas toujours faciles à lire et qui ne permettent pas aux non avertis de se faire une réelle idée de la situation dans l'arrondissement. Ainsi, on nous dit qu'entre 2002 et 2010, on a le même nombre de faits constatés mais le taux d'élucidation varie de 15% à 33%. On serait même aujourd'hui à 36%. Mais de quels faits s'agit-il? Quels sont ces délits qui pour plus d'un tiers sont élucidés ?
Pour obtenir de bons résultats, "de bons chiffres", ne va-t-on pas à la facilité ? En faisant nos recherches sur le sujet, nous avons lu un long article qui relativise les chiffres livrés au public et à la presse par le ministère de l'Intérieur. D'après les rapporteurs, le nombre de faits relevés seraient dus à la multiplication des actions de proximité. Peut-être. Nous vous proposons néanmoins la lecture du blog des Décodeurs qui donne un éclairage pertinent à ces chiffres, souvent mis en cause.
En résumé et très concrètement, on nous a dit qu'il faut croire à une baisse très nette de la délinquance en ce qui concerne les violences, mais il existe encore une marge de progrès pour les cambriolages, les vols avec violence (donc autres que les violences seules), ainsi que les menaces. Là encore depuis le début de l'année : 41% de baisse sur ces vols !! Pour les infractions aux stupéfiants, l'augmentation se justifie aussi par le nombre de patrouilleurs sur le terrain.
On veut comprendre que la présence sur le terrain entraîne un plus grand nombre d'interpellations. On sait aussi que les interpellations sont des actions mesurables, c'est leur nombre qui entre dans la colonne face aux exigences de la hiérarchie (le fameux taux d'élucidation!), bien plus que le travail de prévention et d'assistance aux citoyens, qui est pourtant le quotidien des policiers de terrain, ceux-là mêmes qui peu à peu expriment leur frustation. Leur travail si important pour la cohésion de la société reste invisible...Il est annoncé également un recul des infractions à la législation du travail. Est-ce du au respect de ladite législation ou à un nombre de contrôles en baisse.... ? Car l'Inspection du travail, comme les services de police qui effectuent ces missions, n'échappe pas à la règle du remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Chaque chiffre donné peut être la base d'un nouveau question-nement. Ne peut-on pas faire dire tout et son contraire aux chiffres et aux statistiques, en général ?
Une chose est sûre, sans le maillage associatif et le travail de prévention réalisé, on pourrait craindre une situation plus explosive. L’état qui ne cesse de se désengager à ce niveau risque de contribuer à une dégradation sérieuse en terme de délinquance !
-
Siné
Hervé Pauchon dans sa chronique quotidienne sur France Inter nous a remis en mémoire un "vieux monsieur indigne", aux déboires nombreux, dans la presse, dans les médias, soutenus par les uns ou mis à l'index par les autres.... nous n'entrerons pas dans le débat qui lui a valu de sortir de Charlie Hebdo un peu rapidement et de créer l'éphémère mais retentissant Siné Hebdo. Simplement nous voulions rappeler ici que c'est une des célébrités de notre quartier.
Le guide de quartier "Trudaine - Rochechouart dans tous ses éclats", toujours en ligne sur le site de la mairie du 9e, nous présentait la boutique de ses parents, épiciers au 11 rue du Delta. Tous les villages et villes de France ont leur enfant du pays, et bien, nous aussi. L'épicerie était encore un petit restaurant il y a une quinzaine d'année, puis une agence de communication et très récemment, elle est devenue une habitation, derrière une vitrine transformée en fenêtres banalisées et discrètes.
Dernièrement, Siné recevait le diplôme de l'école Estienne, où il a été élève, un bon élève même, mais tellement indiscipliné, qu'il a du la quitter avant qu'elle ne le renvoie. Et donc, sans diplôme. A 83 ans, il n'avait pas l'air de regretter ce temps, puisque c'est là qu'il a acquis l'art de la mise en page, de la lettre, de la mise en scène du dessin en un mot.
En cliquant là, vous avez la possibilité d'entendre le court reportage (6 minutes) d'Hervé Pauchon à l'Ecole Estienne. -
C'est dimanche
C'est dimanche, oui, et nous sommes en décembre, la préparation des fêtes de fin d'année, même à Barbès, cela prend du temps...
Vous ne nous en voudrez pas si aujourd'hui nous faisons relâche ?Une devinette pour distraire les plus perspicaces : d'où cette vue sur le Sacré Coeur a-t-elle pu être prise ?
La date ne vous aidera pas... Réponse lundi. Bon dimanche à tous.