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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Un panneau décoratif?

    Sur le boulevard de la Chapelle, à l'emplacement du marché, il est une disposition qui pourrait apporter quelques occasions de verbaliser à bon compte et en peu de temps. Qu'on se le dise au sein des brigades d'agents verbalisateurs !

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    Si l'on considère le panneau planté bien en vue sur le trottoir à mi-parcours de l'espace réservé au marché des mercredis et samedis, on peut lire ceci :

    • que tout automobiliste qui stationnera son véhicule sur ces emplacements entre minuit et 18h30 le mercredi et le samedi s'exposera à un enlèvement.

      Avant l'enlèvement, on peut déjà verbaliser en journée ...

    • que les véhicules d'approvisionnement sont attendus entre 5h et 14h30, voire 15h le samedi. Mais le reste du temps, c'est à dire entre minuit et 5h, et au-delà de 15h et jusqu'à 18h30, ils n'ont rien à y faire.

     

    Il nous semble qu'un espace dégagé de tout véhicule de marché ou pas, après 14h30 le mercredi et 15h le samedi, sur le terre-plein et les bas-côtés, faciliterait largement la tâche de la brigade des marchés à la Propreté de Paris, et que l'environnement y gagnerait beaucoup.

    Pourquoi afficher des règles, des injonctions, des menaces, si rien n'est fait pour qu'elles soient respectées ? Ou rarement, car il faut noter qu'un effort a été fait à l'automne. Mais, comme avec les enfants, si la règle n'est pas un minimum observée dans le temps, la bonne habitude d'un instant retombe dans l'oubli.

    Pour être précis et ne pas évoquer des délits imaginaires — qui nous seraient reprochés dare dare — , les véhicules de particuliers sont plutôt rares aux heures dites, en revanche il y a beaucoup de petites estafettes, qui arborent un carton derrière le pare-brise où il est marqué «véhicule du marché » sans qu'aucune autorisation n'apparaisse, comme cela est pourtant la règle. Quand on vous dit que ce marché a besoin d'être remis dans les rails pour que la réglementation soit respectée, que les marchands trouvent une place pour stationner quand ils sont en droit d'en disposer, que les clients circulent librement et en toute sécurité, qu'ils trouvent des produits de qualité proportionnellement à leur attente, et ainsi de suite.... Du travail sur la planche d'ici à l'été 2018, soit à la fin de la 1ère tranche de travaux de rénovation du sous viaduc prévue par la RATP et qui commencera en juillet 2017.

  • Marché Barbès: en progrès!

    Au printemps dernier, exaspérés par la très mauvaise tenue du marché alimentaire de Barbès, nous avions enquêté, publié des articles sur le blog et lancé une opération de communication destinée aux élus. Il fallait secouer le cocotier ! (voir nos articles du  22 février, 25 février, 4 mars, et 9 juin.)

    Nous avions alors obtenu une réunion avec Olivia Poslki élue chargée notamment du commerce à l'Hôtel de ville, ce qui nous avait permis d'exposer la situation de vive voix en présence de la commissaire du 18e et des délégataires du marché. On avait alors senti une réelle volonté de faire évoluer la situation. Lors du comité de pilotage Barbès le 2 juin,  nous apprenions que des contrôles avaient été effectués, avertissements, verbalisations, évictions avaient suivi.

    Si vous fréquentez ce marché, vous l'aurez sans doute remarqué, on y circule mieux. Des bâches sont installées derrière les stands (ce qui est obligatoire), il n'y a plus de vente à l'arrière (ce qui est interdit) et on peut utiliser cet espace également si l'on veut éviter l'allée centrale.

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    Le trottoir le long de l'hôpital n'est pas encore totalement libéré des camionnettes des commerçants mais reconnaissons qu'il y a désormais peu de récalcitrants.

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    Nous ne pouvons que nous féliciter de ces améliorations du marché lui-même. Quant à l'environnement et aux ventes sauvette, c'est un sujet plus complexe que nous n'aborderons pas dans cet article. Mais il faudra bien que Ville et Préfecture s'attellent au problème autrement qu'en un jeu perpétuel du chat et de la souris. Évidemment rien n'est simple.

    Nous continuons à porter notre idée d'espace convivial au sein du marché, à réclamer un marché plus réduit pour qu'il devienne plus agréable.

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    Un exemple d'espace convivial sur les berges de la Seine piétonnisées.

    Le déplacement du marché prévu à partir du printemps 2017 et pour une durée d'un an suite aux travaux que la RATP va effectuer sur le viaduc de la ligne 2 sera l'occasion de remettre à plat l'organisation du marché. On l'espère! 

  • Des avancées pour la promenade urbaine

    La précédente réunion sur la promenade urbaine avait eu lieu aux Bouffes du Nord le 5 octobre (voir notre article du 13 octobre). Pour celle du 21 décembre, la mairie du 10e avait ouvert ses portes. Une petite centaine de personnes avait fait le déplacement et le lieu, quelque peu excentré du boulevard de la Chapelle, n'avait pas découragé les habitants motivés.

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    La maire du 10e Alexandra Cordebard était entourée de Christophe Nadjvoski chargé de l'espace public, de la voirie et des déplacements à l'Hôtel de ville et du maire du 18e Eric Lejoindre. Les services de la voirie et des espaces verts étaient également représentés.

     La bonne surprise, l'éclairage du viaduc

    C'est Marie Ikram conceptrice lumière qui est à la maîtrise d'oeuvre pour le projet lumière et sa présentation a suscité un grand mouvement d'adhésion dans la salle (vous pouvez retrouver l'ensemble de la présentation grâce au lien en fin d'article). Par contre, l'enveloppe dédiée d'environ 2,5M ne permettra pas de réaliser les propositions sur l’intégralité des 2.1km prévus. Et c'est bien dommage. Rappelons que pour l'édition du budget participatif 2014, Action Barbès avait soumis un projet qui avait permis d'obtenir une enveloppe de 200 000 €; c'était un bon début.  Reconnaissons que la ville a bien intégré la mise en valeur du viaduc dans le projet. Voici ce qu'en dit Marie Ikram: "Un projet minimaliste signifiant qui rend hommage à l’ouvrage d’art et à ses usages permanents tout en prospectant sur ses usages futurs qui permet des transgressions contemporaines avec 2 idées: la 1ère est de faire flotter le métro aérien en illuminant le tablier grâce à une suspension spéciale multifonctionnelle et la 2ème est l’implantation des suspensions décoratives Parisiennes en bilatéral (comme sur le pont Bir-Hakeim dans le 15ème arrt  pour recréer une unité visuelle sur l’ensemble du métro aérien Parisien)  au lieu de l’implantation axiale prévue au départ".
     

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    En ce qui concerne l'espace situé face à Tati et très malmené par les pigeons depuis des années,et toujours dans le cadre du projet lumière; une solution a été trouvée pour masquer les différents câbles visibles sous le tablier et permettre l'installation d'appareils à ultrasons pour faire fuir les oiseaux grâce à la suspension spéciale multifonctionnelle « fil d’Ariane ». Les piles du métro seront illuminés pour appuyer leur rôle structurel mais aussi en révélant les blasons de chaque arrondissement. D'autres propositions comme des diffuseurs de brume en été, des éclairages différents selon les saisons ou encore lors du passage des rames ont été formulées. De quoi rêver...

    Du côté des aménagements de voirie

    Rien de très nouveau depuis la réunion de décembre. Le tronçon Barbès-Chapelle sera bien à un seul sens de circulation avec des trottoirs élargis le long de l'hôpital et de la déchetterie. Des stationnements supplémentaires seront créés côté 18e pour les camions du marché, ce qui obligera probablement à mettre en partie la piste cyclable sur le trottoir. Des solutions sont à l'étude afin d'éviter les conflits d'usage comme c'est le cas sur le boulevard de Magenta. Le carrefour Tombouctou-Maubeuge sera réduit afin d'assurer la continuité du terre plein central avec une vraie traversée piétonne sécurisée, dans le sens du viaduc, des passages piétons entre les deux arrondissements conservant leur place.

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    Pour le tronçon Chapelle-Stalingrad, le préfet a donné son accord pour une expérimentation de 10 mois pour une seule voie de circulation dans chaque sens. Le trottoir sera aussi élargi du côté du centre d'animation 18e. La rue de Jessaint sera mise en zone 20, dite zone de rencontre, mais pas de piétonisation à l'ordre du jour. Par contre, la végétalisation sera renforcée notamment sur le passage aux pigeons en haut du square de Jessaint. Quant au square Louise de Marillac, il sera étendu. Le carrefour Chapelle verra ses files de circulation réduites et la création de passages piétons sous le viaduc.

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    Le calendrier

    A partir de mai, les travaux de voirie commenceront entre Barbès et le carrefour Tombouctou. Ils se poursuivront vers l'est au fur et à mesure de l'avancée des travaux de la RATP jusqu'à l'été 2019.

    Quid du Civiclab?

    La question du bilan du Civiclab pour sa première année de fonctionnement a été posée de concert par ActionBarbès, SosLaChapelle et DemainLaChapelle. Pour la question des usages, la ville reprend la main. Il sera cependant fait appel au Collectif, notamment sur l'aspect paysager. Mais la ville va lancer un appel à projets afin que l'ensemble des directions de la ville concernées par le projet travaillent ensemble. Il s'agit de regarder ce qu'il est pertinent d'installer sur la promenade. Les premiers usages doivent se mettre en place en octobre 2018, c'est pourquoi une prochaine réunion publique sera programmée prochainement. D'ici là, un bilan du Civiclab sera transmis fin janvier aux élus puis aux associations en toute transparence, nous a t-on affirmé.

    Quelles pistes pour les usages?

    Rien n'est arrêté mais on pense à des activités économiques (commerces pérennes de qualité), sportives, festives, culturelles. Et aussi kiosque de billetteries de spectacle (comme place de la Madeleine), ludothèque, jeux pour enfants, espaces pour s'asseoir...Pour les usages temporaires, l'idée d'expositions photos sur les grilles du pont Saint Ange ou le long du viaduc a été retenue. Enfin, pourrait-on ajouter!

    Côté espace convivial dans le marché Barbès, on reste dans le flou. Il pourrait être au bout du marché avant le carrefour Tombouctou ou au centre et ce dès l'automne 2018 et pour ce faire, on réduirait le linéaire de chaque stand  C'est un point que nous devrons suivre attentivement.

    Entendu dans la salle

    Une représentante de l'association Vivre Secrétan a fortement regretté que la promenade urbaine ne comprenne pas l'intégralité du parcours aérien jusqu'à Colonel Fabien, a minima en terme d'éclairage. Nous avions oeuvré en ce sens au tout début du projet avec cette association en vain. Très attendue par les riverains de la place de la Chapelle, l'intervention de Sylvie Pouget, responsable RATP, les a satisfaits. Suite à la mobilisation des associations, les élus du Conseil de Paris ont adopté un voeu et ont écrit à la RATP qui depuis, s'est engagée à lancer une étude de faisabilité pour revoir les espaces et sorties de la station Chapelle, une première étape pour un projet de longue haleine.

    Cette réunion plus calme, que la précédente et surtout présentant des avancées de la part de la ville, a satisfait un grand nombre d'habitants. De bonne augure pour cette nouvelle année qui commence.

    Vous pouvez retrouver les CR des différentes réunions sur le site de la ville ici et le document complet projeté le 21 décembre ici.

  • Aménagements de voirie aux abords du Louxor: la suite...

    Nous l'avions évoquée dans notre article du 7 février dernier, la 2e réunion sur l'aménagement des abords du Louxor s'est bien tenue le 7 mars à la mairie du 10e arrondissement avec les mêmes protagonistes, à savoir Emmanuel Berthelot, responsable de la section territoriale de voirie du 10e, Fanny Cohen, de la Mission cinéma de la Ville de Paris, l'élue du 10e chargée de la voirie, Elise Fajgeles, Xavier Simonin du cabinet de Rémi Féraud, Elisabeth Carteron pour Action Barbès.

    paris,10e,voirie,cinéma,pistes-cyclables,magenta,bd-de-la-chapelleRectifions tout d'abord l'information que nous écrivions à propos du kiosque à journaux de Barbès mercredi dernier à la fin de notre article. Nous avions discuté tout récemment avec le kiosquier qui nous faisait part de sa lassitude mais aussi de la baisse de son chiffre d'affaires et à la possible fermeture du kiosque après son départ qu'il envisageait en fin d'année. Or, renseignement pris par la mairie, ce kiosque est placé à la 18e place en terme de vente (les ventes seraient stables selon les statistiques), donc une place plus qu'honorable. Il a une position stratégique. Il n'est donc pas question de le fermer et trouver un repreneur ne semble pas faire souci.

    Quel calendrier pour les futurs aménagements?

    Evidemment, Fanny Cohen l'a répété, il faut que tout soit prêt pour l'ouverture du Louxor. Les travaux du futur cinéma se termineront à la fin de l'année; suivra la période de réception des travaux et la levée des réserves. On peut raisonnablement estimer que les cinéphiles franchiront les portes en avril 2013. Il s'agit pourtant de trouver des financements pour réaliser ces travaux alors que les budgets 2013 sont déjà tous actés et affectés. Heureusement il existe à l'Hôtel de Ville une enveloppe budgétaire dite Voirie Primaire disponible pour certains axes, et oh miracle ! les boulevards de Magenta et de La Chapelle en font partie...

    Quels sont les travaux nécessaires ?

    Boulevard de La Chapelle

    - L'élargissement du trottoir à 2,25m le long de la station de métro, au sud, à l'identique du côté 18e, semble décidé.

    paris,10e,voirie,cinéma,pistes-cyclables,magenta,bd-de-la-chapelleSi nous sommes satisfaits d'obtenir enfin un trottoir digne de ce nom, c'est à dire un espace de déambulation piétonne, nous avons cependant alerté nos interlocuteurs sur l'occupation de tout espace disponible aux abords de la station de métro Barbès Rochehcouart. En effet les jours de marché (mercredi et samedi) les ventes illicites gagnent du terrain et entourent désormais le kiosque. Pour autant, on ne peut pas rejeter ces améliorations pour les piétons ; il reste à souhaiter que la situation ne soit pas toujours celle-là.

    - Le stationnement sera  maintenu et il restera une voie de circulation. Nous avons demandé qu'une aire de stationnement pour les vélos soit envisagée, car il n'en existe aucune à proximité : avis favorable. E. Berthelot prendra contact avec la boucherie au 47 pour définir l'emplacement d'une éventuelle zone de livraison.

    images?q=tbn:ANd9GcRBT6pDnU_qYE0_gyri4hYnfcL_k0354B3_En1m7F9XGd9bMuPmEg- La file d'attente pour le cinéma sera située de ce côté, ainsi que les sorties des deux plus grandes salles. On ajoutera des barrières en croix de Saint-André le long du trottoir pour sécuriser à la fois la présence des files de specateurs et le passage des piétons, allant ou revenant du marché, par exemple.

    Et côté Magenta?

    Situation un peu plus compliquée. La sortie de la petite salle est prévue de ce côté-ci.

    La discussion s'est engagée sur la piste cyclable dont nous demandons qu'elle soit maintenue dans le couloir bus entre le n°164 et le carrefour, comme actuellement, pour éviter les conflits avec les piétons très nombreux à cet endroit. Nous avions avancé les mêmes arguments pour le boulevard Barbès et obtenu cette transition, assez réussie, entre trottoir et chaussée. Emmanuel Berthelot a opposé  la cohérence du projet Magenta avec le bus en site propre qui ne serait  plus respectée. Le séparateur qui protège le couloir de bus devrait alors être enlevé.

    Nous avons réagi avec scepticisme devant l'argument : Pourquoi donc privilégier cette cohérence théorique au détriment des déplacements des piétons ? Cette question n'est pas tranchée. Il faudra faire remonter la question au niveau de la Direction de la voirie (le PC Lutèce), voir avec la Préfecture de police et la RATP. Elise Fajgeles pense également qu'on peut remettre en cause cette cohérence avec l'élément nouveau qu'est l'ouverture du cinéma. Il nous semble que le dossier a des chances d'aboutir.

    En ce qui concerne déplacement de l'arrêt de bus, nous n'avons pas de réponse pour le moment. E. Berthelot, une fois de plus, prône le statu quo, car il craint qu'on casse l'intermodalité avec la station. L'intermodalité ? C'est passer du métro au bus, ou l'inverse... On peut sourire, car il s'agit de repousser l'arrêt de quelques mètres. Il faudra aussi consulter la RATP, et tenir compte des normes PMR (personnes à mobilité réduite), ce qui se traduit par un dispositif adapté à la descente et à la montée des personnes grâce à la plateforme escamotable des bus. Tout à fait possible au niveau du n°164.

    Nous essaierons de suivre le dossier car nous ne nous cachons pas que les éléments techniques et financiers pèseront dans les décisions que prendront les responsables.

  • Gare de l'Est : ses abords dégradés !

    Suite à notre article du 30 septembre relatif à la situation dégradée du quartier des Deux Gares et à la pétition circulant aux abords de la Gare de l'Est, l'édition du lundi 12 octobre du Parisien a mis un coup de projecteur sur le quartier de la rue d'Alsace et des Deux Gares :  

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     Cliquez sur l'article ci-dessus pour accéder à sa version en ligne

     

    Cette exaspération met en lumière une partie des difficultés auxquelles sont confrontés les abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, situés au coeur du 10e, aux confins de 5 des 6 quartiers composant cet arrondissement : Porte Saint-Denis / Paradis, Château d'Eau / Lancry, Louis-Blanc / Aqueduc, Grange aux Belles / Terrages, et Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul.

    Compte tenu de l'importance des gares pour ce quartier (avec également la présence de la Gare du Nord sur sa zone), le Conseil de Quartier abordera ce thème des 2 Gares du 10e et de leurs abords, lors de sa prochaine réunion publique jeudi 15 octobre prochain (voir notre article d'hier).

    Dans ce contexte, le présent article est à nouveau consacré à ce thème, avec un accent particulier sur l'espace public aux abords de la Gare de l'Est. Nous n'aborderons pas la rue d'Alsace, dont la situation a été détaillée spécifiquement dans notre article du 30 septembre (supra).    

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    Les abords de la quartiers aux confins de 5 quartiers du 10e

    L'espace public aux abords de la Gare de l'Est est, avant tout, un vaste lieu d'échanges, compte tenu des flux ferroviaires de voyageurs y transitant entre Paris, l'Ile-de-France et l'Europe (avec le bi-pôle d'échange constitué avec la Gare du Nord), les voyageurs sur les réseaux RATP (3 lignes de métro et 10 lignes de bus), mais aussi des familles et habitants du 10e (avec la proximité des écoles de part et d'autre de cette zone, les amenant à la traverser).

    Par ailleurs, la nuit, les abords de la Gare de l'Est connaissent une activité intense au regard de l'importance du nombre de service de bus nocturnes, avec plus d'une dizaine de lignes Noctilien au départ du quartier de cette gare.    

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    Gare de l'Est : terminus pour 17 lignes Noctilien

     

    Des équipements publics dégradés

    Aux abords de la Gare de l'Est, nous faisons le constat d'un espace public usé au regard de la fréquentation intensive dont il est l'objet. Cet usage cause des détériorations assez significatives sur le mobilier urbain qui est régulièrement mis à mal, comme le montrent les photos suivantes.    

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    Exemples de potelet et de corbeille mis hors d'usage

     

    L'espace public souffre fortement de la présence importante des Noctiliens. Aussi pouvons-nous constater des dégradations nocturnes importantes de biens publics, comme sur ces photos : un arbre au tronc arraché, ou deux lampadaires "décapités" boulevard de Strasbourg.

    Ces actes résultent vraisemblablement de comportements décalés de personnes en état d'ébriété avancé, comme nous les ont décrites les cafetiers du secteur, amenés par ailleurs à fermer leur établissement plus tôt que l'heure légale de fermeture face à ces nuisances nocturnes. Et malheureusement, autour de ces terminus Noctiliens aux abords de la Gare de l'Est, pas de "correspondants de nuits" ou de "pierrots de la nuit" pour prévenir ces nuisances et ces incivilités.    

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    Un arbre au tron arraché, laissé à l'abandon

     

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    Deux candélabres "décapités" depuis janvier 2015 

     

    En dehors de ces incivilités proprement dit, ce qui frappe est la réponse généralement lente des services municipaux face à ces mobiliers dégradés. Pour les 2 luminaires vandalisés, nous avons contacté la 6ème Section Territoriale de Voirie ("STV"), chargée du 10e, au sein de la Direction de la Voirie et des Déplacements ("DVD") début janvier 2015 pour lui signaler cette mise hors d'usage de ces 2 candélabres.

    A ce jour, 9 mois après notre contact, la DVD n'a toujours pas procédé au remplacement de ces luminaires : affaire à suivre ! Pour patienter, voici la photo d'un beau matériel que nous avons remarqué dans Paris : des luminaires LED installés boulevard de Sébastopol dans le 2e et 3e : peut-être pourrons-nous un jour les voir aux abords de la Gare de l'Est...        

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    Luminaire "dernier cri" : bientôt devant la Gare de l'Est en lieu et place des lampadaires actuellement hors d'usage ?

     

    Un espace public victime de nombreuses nuisances

    Parmi les nombreuses nuisances répertoriées, il y a évidemment les souillures : épanchements d'urine, vomi, etc., notamment lors des "folles" nuits aux abords de la Gare de l'Est lors de l'attente des bus Noctilien.

    Dès l'ouverture de leurs établissements, les cafetiers et autres restaurateurs doivent faire face aux mictions nocturnes, sur la voie publique, et souvent nettoyer afin de pouvoir ouvrir dans des conditions normales.        

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    Le nettoyage quotidien des épanchements d'urine et du vomi : une nécessité souvent pour les bistrotiers, avant le passage des équipes municipales de la propreté

     

    De nombreux coins se prêtent à ces débordements nocturnes, voire même diurnes, comme cette guérite de la RATP devant la Gare de l'Est, délabrée, avec ses vitres cassées. Nous avions déjà remarqué ce baraquement précaire propice aux épanchements d'urines lors de notre marche exploratoire "propreté" avec le service technique de la propreté de Paris (voir notre article du 1er novembre 2014).   

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    Guérite RATP devant la Gare : refuge pour les épanchements d'urine

    Parfois le sentiment de saleté et d'espace public souillé est-il accentué par des procédures mal rodées entre les services publics et leurs prestataires ! L'exemple flagrant aux abords de la Gare de l'Est est la dépose des sacs poubelles des détritus collectés et leur abandon des heures durant avant leur collecte très tardive par les camions poubelles... (voir notre article du 25 avril 2015).

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    Sacs poubelles de la RATP traînant quotidiennement de longues heures

     

    Dans l'espace public, au regard des flux très nombreux, les sacs des corbeilles dites "bagatelle" ne tiennent pas bien longtemps. Par ailleurs, il nous est arrivé de faire l'expérience malheureuse d'une absence imprévue de la part des services municipaux de la propreté, et ce fut bien vite un domaine public submergé par les détritus (voir notre article du 15 septembre 2015).     

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    Un espace public malmené, sur le plan de la propreté notamment

     

    En matière d'insalubrité, il existe d'autres points de crispations, comme la situation de la rue Saint-Laurent où les flaques d'urine stagnent entre les voitures, comme nous l'avions déjà noté lors de notre marche exploratoire "propreté".   

     

    Un usage totalement déséquilibré de l'espace public 

    Nous avons déjà, à plusieurs reprises sur ce blog, évoqué l'absence d'usage équilibré de la voirie entre les différents types d'usagers (conducteurs motorisés et usagers plus vulnérables : piétons, cyclistes).

    Par ailleurs, les stationnements illicites d'autocars de tourisme et autres véhicules aux abords de la Gare de l'Est sont légion, comme le montrent ces photos. Nous les signalons régulièrement aux pouvoirs publics, et évoquons ce sujet avec les élus (voir notre article du 22 juin 2015).       

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    Autocar et poids lourds stationnant illicitement, sous l'oeil de la caméra de vidéoprotection de la Préfecture de Police (en haut à gauche de la photo)

     

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    5 autocars stationnant illicitement côte à côte sur la chaussée (photo prise le 4 octobre dernier) 

     

    Malheureusement, compte tenu de l'importance du nombre de lignes de bus (10, dont 5 ayant la Gare de l'Est comme terminus), il est fréquent que les bus RATP stationnent sur la chaussée... 

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    ...ou en file indienne, et débordant largement sur les traversées piétonnes : 

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    Les abords de la Gare de l'Est sont caractérisés par un déficit de sécurisation des traversées. Les passages piétons sont trop longs, et parfois sans refuge piétons en leur milieu :

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    Dans ce contexte, rappelons le contexte accidentogène de ses abords (voir nos articles des 9 et 5 janvier 2015). 

     

    Quelle réponse des élus ?

    La réponse des élus de Paris et du 10e ? L'attentisme, notamment compte tenu du projet à l'étude de la

  • L'air du métro est en ”pic de pollution permanent”

    L'Association nationale pour l'amélioration de la qualité de l'air (Respire) et le Syndicat autonome de la RATP (SAT-RATP) publient une étude qu'ils ont commanditée, portant sur la qualité de l'air dans les stations de métro. Cette étude met à mal les méthodes de la RATP utilisées pour mesurer la pollution atmosphérique dans son réseau souterrain, et l'étude révèle des taux de concentration de polluants très inquiétants pour les usagers et les personnels de la RATP.

    Respire et le SAT-RATP affirment que si l'on appliquait les normes en vigueur à l'air libre, alors l'air du métro afficherait un "pic de pollution permanent". Une pollution qui est composée principalement de particules fines émises par l'usure des matériels roulants lors des freinages à l'arrivée dans les stations. Voilà qui est très inquiétant pour les quatre millions d'usagers quotidiens du réseau.

    Cette étude menée du 24 septembre au 2 décembre 2020 par Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au LPC2E-CNRS à Orléans, montre que les mesures effectuées par la RATP sont insuffisantes, voire même fausses. En effet, la RATP mesure la pollution atmosphérique dans son réseau souterrain (métro et RER) à l'aide de seulement trois stations équipées de capteurs (Auber, Châtelet et Franklin-Roosevelt). Et le capteur de la station Châtelet est tellement encrassé que ses données sont totalement inexploitables ("valeurs surévaluées et incohérentes") !

    Les mesures effectuées pour cette étude, sur un nombre plus important de stations que la RATP, montrent que les concentrations de polluants sont nettement plus fortes que celles publiées par la RATP. Cependant, la situation varie considérablement d'une station à l'autre, la bonne ventilation d'une station pouvant réduire la pollution atmosphérique au point de la rendre similaire à celle de l'air libre. Par contre, côté RER, la situation n'est vraiment pas bonne, notamment à cause des tunnels à voie unique qui pourraient favoriser l’expulsion des particules de pollution lors de l’entrée de la rame en station, mais également des trains plus lourds qui dégagent plus de polluants au freinage.

    "Notre étude montre que la RATP ne fait pas les efforts nécessaires pour évaluer sérieusement la qualité de l’air à l’intérieur des enceintes, alors que les niveaux mesurés atteignent des seuils préoccupants. Mesurer la gravité du problème est la première étape pour pouvoir le résoudre. La RATP ne prend pas les mesures nécessaires pour protéger ses employés et ses utilisateurs.", déclare Olivier Blond, directeur de Respire.

    Il est vrai que cette étude pointe un problème grave qui a de réelles conséquences en terme de santé publique. Alors qu’arrive à échéance le délai imparti par le Conseil d’État au Premier ministre pour définir de nouvelles normes pour la qualité de l’air à l'intérieur des enceintes de métro (Décision du 29 juillet 2020), Respire et le SAT-RATP observent que "le Premier ministre n’a pas réalisé la modification demandée, pas plus que le gouvernement n’a agi suite à l’injonction du Conseil d’Etat sur la pollution de l’air". Et les commanditaires de l'études concluent que "l’inaction de l’État, actionnaire à 100 % de la RATP est préoccupante quand la pollution de l’air est responsable d’une crise sanitaire majeure. Il doit agir".

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    Le capteur encrassé de la station Châtelet

     

  • Retour sur le conseil de quartier Lariboisière

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à l'école de la rue de Belzunce pour ce dernier conseil de quartier avant la période estivale. Thème retenu: la circulation dans le quartier.

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    Pour répondre aux questions, Hervé Abderrahman - conseiller technique de Christophe Najdovski, Adjoint à la maire de Paris chargé de la voirie et des déplacements, Paul Simondon et Elise Fajgeles, élus du 10e arrondissement et Hughes Vanderzwalm, chargé des Grands projets, notamment celui de la Promenade urbaine boulevard de la Chapelle.

    Le secteur de la gare du Nord

    A la suite de la mise en place d'un nouveau plan de circulation autour de la gare du Nord, il y a bientôt un an, d'importants problèmes de nuisance ont rapidement agacé les riverains de la rue de Compiègne. Embouteillages et donc klaxons. Rappelons que cette rue doit être  empruntée par les VTC, les véhicules particuliers pour ensuite se rendre obligatoirement au parking gratuit les 20 premières minutes. Mais c'était sans compter sur l'incivisme ambiant...Voir notre article du 11 avril. Les choses pourraient changer. En effet, un comité de pilotage a été mis en place avec la SNCF, la Ville et la Préfecture pour revoir le plan de circulation. Le maire du 10e a demandé à ce que la partie piétonne de la rue de Dunkerque redevienne un lieu de dépose pour les VTC. Idéalement, la contrainte de stationner en sous-sol aurait été préférable.

    Hervé Abderrahman a rappelé que d'une manière générale les grandes gares génèrent des conflits d'usage, la gare du Nord n'y échappe pas. Se greffent là-dessus le conflit taxis-VTC et des difficultés à changer certaines pratiques. Il trouve par contre que la gare routière est plutôt bien organisée.

    Le secteur de la gare de l'Est

    Une bonne nouvelle! L'édicule situé sur le trottoir le long de la grille de la gare rue du 8 mai 1945 (appartenant à la RATP) va être enfin retiré. Ce qui redonnera de l'espace aux piétons qui ne seront plus obligés de se pincer le nez pour éviter les mauvaises odeurs. Par ailleurs, Elise Fajgeles a précisé que le bâtiment central de la RATP au milieu du boulevard de Strasbourg sera modifié et relooké. Pas de date à ce jour mais on progresse.

    Quid du tramway des gares?

     On avait entendu parler de ce tramway pendant la dernière campagne municipale mais rien n'était budgété. En fait, on ne s'oriente pas vers un tramway sur rail. Par contre, on travaille sur une liaison bus Gare Montparnasse-Gare de Lyon-Gare de l'Est-Gare du Nord qui serait quasiment en site propre sur tout le parcours. Il s'agirait de bus de grande capacité. Compter 3-4 ans pour  une 1ère phase sur le 10e et 7-8 ans pour la partie sud du parcours.

    Et pour les autocars?

    Nous n'avons pas manqué de poser la question de leur stationnement. Hervé Abderrahman a expliqué la mise en place du Pass obligatoire mais là encore, certains autocaristes ne le prennent pas et donc ne payent pas. Pour la ville, pas question de repousser trop loin les autocars, pour les touristes très pressés qui visitent Paris à toute vitesse. Les chauffeurs n'ont pas le temps d'aller se garer et de revenir. On cherche des lieux aux portes de Paris cependant mais aussi à des endroits avec peu d'habitations comme sur les ponts des voies ferrées. Nous avons rappelé le projet de promenade urbaine et l'incompatibilité de stationnement des cars avec un espace pour les piétons. On peut regretter que la ville de Paris, qui est engagée dans la lutte contre la pollution, ne soit pas plus ambitieuse sur ce sujet. Il y a bien des capitales où les touristes utilisent leurs deux jambes ou les transports en commun!

    Promenade urbaine boulevard de la Chapelle

    Rien de bien nouveau pour le moment (voir notre article sur la réunion du 25 mai). Un comité de pilotage se réunit actuellement tous les 15 jours. La mise en place du Collectif chargé de la concertation précédemment début juillet serait pour la fin du mois. L'économie solidaire pourrait être le moteur du projet. On est toujours sur une réduction de la place de la voiture sur ce parcours mais réticences du côté de la préfecture de police qui souhaite maintenir les 2 files de circulation. Rien de figé cependant. Il faudra convaincre.

    A venir: des aménagements pour le contre sens cyclable autour de l'hôpital Lariboisière.

  • Retour sur le dernier comité de pilotage Barbès

    La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.

    Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers. 

    Le marché alimentaire de Barbès

    Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.

    En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.

    Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.

    Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.

    A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.

    Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.

    Voirie

    Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu!  « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.

    Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

  • Citoyenneté urbaine

    La RATP a intégré le phénomène blog dans sa communication, aussi Paris Neuvième à t-il reçu comme certainement pas mal de blogs citoyens un courriel de la Régie annonçant le lancement de sa campagne « Objectif Respect » qui débute aujourd’hui.

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    Il s’agit de « promouvoir la civilité et le respect mutuel dans les transports publics. A partir du 16 octobre, tous les franciliens – dont les visiteurs et les contributeurs de votre blog ou site  font partie -  sont invités à venir exprimer leur point de vue et à émettre leurs suggestions sur le site informatif et participatif de la RATP : www.objectif-respect.org. » dit la RATP.

     

    Comme l’idée n’est pas mauvaise, nous vous retransmettons l’information.

  • La guerre des deux eaux

    Paris serait la seule capitale à posséder deux réseaux distincts d'alimentation en eau, l'une potable et l'autre dite brute, c'est à dire sobrement filtrée. Nos deux derniers empereurs (ce qui exclut Charlemagne!) nous ont légué cet héritage étonnant. D'un côté, Napoléon Ier a fait entrer le canal de l'Ourcq dans Paris, voie importante de l'entrée des marchandises, et a permis les travaux pour que son eau soit distribuée dans les quartiers d'habitations. De l'autre, quelques décennies plus tard alors que les principes d'hygiène se répandaient, le neveu, Napoléon III, commanda la construction d'un second réseau de distribution, potable cette fois, dont il confia la réalisation à l'ingénieur Belgrand.

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    Les deux réseaux, l'un de 1700 km, l'autre de 2000 km, sont parvenus à nous dans des états plus ou moins bons. En effet, le réseau d'eau non potable ne sert plus qu'aux services de la Ville et n'est acheminé que vers des lieux l'arrosage et d'entretien municipaux. Dans le métro, sur les quais ou dans le couloirs, on ne voit plus de robinets à côté desquels un petit panneau émaillé interdisait l'utilisation de l'eau par un « Eau non potable » définitif. Relégué à des usages mineurs, l'entretien de ce réseau d'eau brute a été délaissé depuis plus de vingt ans.

    Certains semblent pourtant penser que le réseau mérite une rénovation, car cette eau est peu chère, et pour limiter les gaspillages d'eau propre à la consommation, elle conviendrait à de nombreux usages, en plus du nettoyage des rues et des trottoirs par Propreté de Paris. Pourquoi ne pas l'utiliser dans les garages RATP pour le lavage des bus, et comme par le passé, dans le métro ?

    Au contraire, d'autres estiment qu'il s'agit là d'économie de bouts de chandelle au détriment de la santé des Parisiens, qui pourraient entrer en contact avec une eau contaminée. Certes, en période de chaleur estivale, les bactéries se multiplient allègrement dans ces eaux non traitées. N'oublions pas qu'elles sont à l'origine de nombreuses gastro et des légionelloses, tout comme dans les systèmes de climatisation quand ils ne sont pas bien entretenus !

    Et vous qu'en pensez-vous ? Pour ou contre l'utilisation des deux réseaux et par voie de conséquence, de la rénovation du plus ancien ?

    Nous avons ici plusieurs fois parlé des Eaux de Paris, et notamment des eaux de source qui existent encore dans la capitale et dont plusieurs fontaines sont à la disposition des habitants, si toutefois ils en sont informés.. voir notre très vieil article du 8 mai 2011 sur la fontaine située dans le 18e, dans le secteur de La Chapelle (le square de la Madone).  

  • Station Barbès : les pigeons sont les plus forts !

    Nous ne ferons pas ici de longs commentaires au sujet du dispositif posé il y a quelques jours au niveau de la voûte de la station Barbès face à Tati (voir notre article du 11 juillet).

    Les photos suffiront!! Nous avons de nouveau contacté la RATP.

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  • Fermeture de la station Château-Rouge: on y est

    Dans le cadre de l'opération d'agrandissement et de rénovation de la station Château-Rouge, cette dernière sera totalement fermée du 20 mai 2016 au 31 juillet 2017.
     
    Comme l'indique la RATP dans sa lettre d'information distribuée récemment dans le quartier alentour, cette fermeture est indispensable pour la réalisation des travaux de démolition souterrains nécessaires pour connecter la partie existante avec les nouveaux volumes créés sous le boulevard Barbés et pour les travaux d'aménagement et de rénovation complète de la station.

    La RATP invite à emprunter les stations les plus proches : Barbès-Rochechouart et Marcadet- Poissonniers. Il est à espérer que des mesures d'accompagnements importantes seront mises en œuvre par la RATP, comme elle s'y était engagée, pour absorber ses flux supplémentaires dans ces stations déjà bien utilisées.

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    Il est à noter que la RATP précise dans sa lettre que le marché Dejean continuera à se tenir chaque samedi aux horaires et emplacements habituels, sans doute en raison des polémiques récentes sur ce sujet (cf notre article du 20 février).

    Et pour plus d'information sur les objectifs de l'opération voir notre article du 29 novembre 2014.