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  • Marché de Barbès : de nouveaux sacs

     
    L’esprit bio… dégradable souffle sur le marché de Barbès en ce début d’année 2017 ! 
     
    Nous avons eu la surprise de voir des sacs — ou des poches selon la région d’origine du client — dans une matière légère, douce aux doigts, comme un coton longues fibres lavé avec « Mirlaine » (mille excuses pour la pub gratuite !), un sac nouveau qui correspond aux caractéristiques de la norme ISO 16620-2* en vigueur depuis le 1er janvier 2017.
     
    Les marchands du marché du boulevard de La Chapelle seraient-ils en train de rentrer dans le rang, de respecter la règlementation à la lettre ? Tout doux, tout doux.... ils ne sont que sept ou huit à avoir pris le pas, mais rien ne nous dit que les autres ne vont pas suivre. A nous de les encourager et, pour nos achats, de privilégier les marchands les plus respectueux de l'environnement. Longtemps on a reproché aux stands de produits frais de ne pas être équipés de frigorifiques et finalement, petit à petit, ils y sont venus.

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  • Renaissance d'une armoire électrique

    Plusieurs armoires électriques permettent l'alimentation en électricité des stands des commerçants du marché de La Chapelle. Elles étaient régulièrement vandalisées, les serrures forcées, les portes carrément déposées à côté. Par qui ? Pour quoi ? (voir notre article du 2 juin 2015)

    Nous le signalions à la mairie du 18e, au service de la voirie, à ceux de la DDEEES (Direction du Développement économique, de l'Emploi et de l' Enseignement supérieur), jusqu'au jour où nous avons fait une marche exploratoire avec le maire du 10e et le responsable de la 5e section territoriale de voirie (DPE) sur place.

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    L'armoire la plus exposée, la plus fréquemment éventrée, a été réparée, puis de nouveau ouverte au printemps.

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    Mais cet automne nous avons croisé sur place un duo de compagnons serruriers qui s'affairaient sur notre armoire, et depuis voici à quoi elle ressemble :   

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  • Une petite victoire sous le viaduc

    Nous ne comptons plus les signalements et le relais que nous avons toujours apporté aux mécontentements des habitants du boulevard de la Chapelle et des rues adjacentes, en matière de propreté. Les élus du 18e et les responsables de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) en savent quelque chose... 

    Comment dire ? On sait que le marché de Barbès est une grosse machine, une organisation difficile, une occupation de l'espace public chaotique, un stationnement des véhicules de transport des marchandises désordonné, etc. On le supporte parce qu'il a lieu deux fois par semaine, que la brigade spéciale de nettoiement des marchés est sur place juste à la clôture, les mercredis et samedis, et que bon an, mal an, le nettoyage se fait entre 14h et 16h, environ. Mais le reste du temps.... ? 

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    Deux autres balayages ont lieu les lundis et jeudis de 10h30 à 12h, mais sans lavage contrairement à ce qui se passe après le marché alimentaire.

    La programmation a sans doute été faite en fonction de critères de fréquentation qui n'ont pas été mis à jour et qui ne tenaient pas compte de la présence du marché aux voleurs de la placette Caplat-Charbonnière (occupation dense et activité de vente illicite de produits très variés dont on ne connaît pas bien l'origine). Ce marché se déplace fréquemment sous le viaduc dès qu'il pleut ou qu'apparait au loin un uniforme. Il se tient tous les jours en soirée. Le sous-viaduc balayé en fin de matinée se retrouve donc jonché de détritus quand le marché se disperse. Le sol reste sale jusqu'au balayage suivant, le lendemain matin au mieux. Les pieds d'arbres en témoignent.

    Puis sont venus s'ajouter aux "marchés" précédents les marchés de la misère, des sauvettes nombreuses et faites de bric et de broc qui n'ont plus beaucoup à voir avec les biffins. Nous comprenons que ces échanges informels entre des personnes très modestes et précaires souvent peuvent avoir leur utilité, mais ils sont aussi gangrénés par des trafics mafieux et des gros bras qui s'imposent. Quoi qu'il en soit, ces sauvettes se déplacent et quand elles se regroupent sous le viaduc ou autour de la station de métro Barbès elles laissent derrière elles des salissures innombrables. 

    A l'écoute de nos réclamations et observations illustrées, la section 18e de la PDE, appuyée par l'élu, Gilles Ménède, a décidé la semaine dernière de redéployer des moyens et d'instaurer deux passages supplémentaires de nettoyage entre Barbès et rue de Maubeuge. Ils auront lieu les mardis et vendredis entre 10h30 et 12H. 

    Le plan de propreté comprendra ainsi 6 interventions par semaine. 

    On vous l'avait dit : c'est une petite victoire. 

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  • Armoires électriques : enquête en cours

    Inclure l'état des armoires électriques du sous-viaduc, boulevard de la Chapelle, dans le champ de nos préoccupations d'association de quartier est un peu osé... En cherchant bien, nous en avons déjà parlé à l'occasion d'une inspection des pieds d'arbres, ou du stationnement des voitures qui occupent l'espace tous les dimanches et jours fériés. Juste pour dire que ce n'est pas une découverte pour nous, de constater que ces armoires électriques ont subi à plusieurs reprises les effets du vandalisme.

    De quel objet s'agit-il précisément ?

    Comme dans tous les marchés de la Ville de Paris, les marchands qui s'acquittent de leurs droits et sont légalement inscrits auprès du gestionnaire de marché ont la possibilité de se brancher sur le secteur et d'alimenter qui un comptoir frigorifique qui une plaque chauffante et tous, en hiver, leur éclairage électrique. Il existe donc plusieurs armoires électriques de taille respectable (voir photo 1), fermées à clé, et des points de branchement en hauteur, plus nombreux (voir photo 2).

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    L'état des armoires est devenu préoccupant ces derniers mois. En effet, à plusieurs reprises nous les avons découvertes éventrées, parfois les portes hors de leurs gonds, ou même cassées, des détritus entassés à l'intérieur. Or, les signalements que nous avons faits ont eu des échos variés et n'ont pas toujours été efficaces. Jusqu'à ce que nous rencontrions un responsable de la voirie du 18e, lors d'une marche exploratoire fin avril avec le maire du 10e, Rémi Féraud — un exemple de coopération inter-arrondissements si rare et pourtant bénéfique !

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    Outre l'aspect dangereux que présente un tel équipement dans l'espace public, il est clair que nous nous sommes pris au jeu de savoir qui peut bien vandaliser de la sorte ces pauvres armoires. Et d'enquêter et de faire des suppositions, et de nous perdre en conjectures...

    Première hypothèse, la plus souvent avancée, les armoires servent de caches pour les cartouches de cigarettes de contrebande. On pourrait le penser de l'armoire la plus proche de la sortie Guy Patin du métro. Mais celle-ci résisterait plutôt bien. D'autres niches situées dans le pied des feux tricolores font évidemment office de cache à cigarettes, ou d'autre chose... Tout le monde le sait, mais celles-ci sont refermées après utilisation, généralement.

    Deuxième hypothèse : du pur vandalisme ? Des portes brisées, des tags rageurs sur la peinture marron... Pas trop crédible sur le long terme. En effet, en suivant de près le cas de l'armoire située au niveau du centre Barbara, nous nous sommes aperçu que sitôt réparée (nous avons été en contact avec la DVD dès la réparation faite), elle était de nouveau fracturée. Les vandales attendraient, cachés derrière un pilier du viaduc, pour à nouveau perpétrer leur « crimes » ? Peu probable.

    Troisième hypothèse, c'est l'accès au réseau électrique qui est recherché. L'armoire dont il est question dans le paragraphe précédent a été « ouverte », en fait la serrure forcée, très rapidement après la réparation, mais, si l'on peut dire, proprement.

    Qui peut avoir besoin de se brancher sur le secteur en dehors des commerçants du marché, qui y ont un accès libre ? Qui utilise cet espace du sous-viaduc en dehors des jours et horaires de marché ? Une enquête s'impose. Car les réparations à répétition ont un coût naturellement pour la ville, autrement dit, nos deniers collectifs sont mis à contribution. On aimerait que ce soit pour d'autres missions... On aimerait aussi savoir si d'autres armoires plus solides, moins faciles à forcer existent dans le catalogue des équipements municipaux... 

     

  • Sous le viaduc, entre Barbès et Tombouctou

    paris,Barbès,boulevard-de-la-Chapelle,marché-de-BarbèsAu doux son des tronçonneuses, nous avons effectué un aller retour sous le viaduc pour en constater l'état en compagnie du maire du 10e, Rémi Féraud, son directeur de cabinet, Xavier Simonin, et du responsable de la Section territoriale de voirie du 18e, Jean-Jacques Erlichman. 
     
    Rendez-vous devant le Louxor, 9 heures, lundi 27 avril : endroit stratégique pour observer, en perspective, le boulevard de la Chapelle, sa piste cyclable, sa voie de circulation, sa voie de stationnement, ses épingles pour stationnement de cycles et .... sa station de métro. 
     
    Nous nous préoccupions ce matin-là du côté 10e. Quand le trottoir le long de la station a été élargi il y a deux ans, les services et les édiles avaient laissé entendre qu'il serait toujours temps de faire un bilan plus tard et de changer le stationnement de côté, si cet aménagement ne donnait pas entière satisfaction. Il est un fait que l'aire de livraison côté station de métro n'est pas très utilisée par les commerçants, en particulier par le boucher, car les livreurs doivent traverser la voie de circulation. Nous l'avions signalé à l'époque. Rien n'est changé et plusieurs fois par semaine, un camion frigorifique de gros tonnage stationne à cheval sur la piste cyclable. Il n'est pas le seul, et le séparateur peut témoigner de ces chevauchements qui décalent et descellent régulièrement les blocs de granit. Monsieur Erlichman a convenu que dès les premières semaines après la réfection de la piste (peu après l'ouverture du Louxor) le séparateur en granit se disloquait déjà à plusieurs endroits. 
     
    Malheureusement, on ne nous dit pas tout du premier coup ! 
     
    Il s'avère que mettre la file de stationnement côté immeubles, soit le long de la piste cyclable, n'est possible qu'à condition de disposer d'un séparateur de 70 cm de large (au lieu de 30 cm actuellement), ce qui évite les portières ouvertes inopinément devant le nez d'un cycliste passant au même moment... Ça, nous le savions. Mais deux écueils de plus viennent contrarier notre raisonnement : 1- les pompiers doivent pouvoir déployer la grande échelle et la poser sur les façades des immeubles (comment la Voirie s'est-elle donc dégagée de cette contrainte de l'autre côté du boulevard, dans le 18e ?); 2- il manque 40 cm sur la largeur totale de la voie (entre immeubles et grilles du métro) pour respecter les normes (piste 1,50m + séparateur 0,70 m +voie circulée 3,50m, etc). Cerise sur le gâteau : on ne serait pas dans l'alignement. Le fameux alignement qui revient sans cesse et se réfère aux Architectes des Bâtiments de France (ABF) qui font très peur à la Direction de la voirie. En effet, à partir du barreau Patin le stationnement est le long du terre plein central et non du côté de Lariboisière. Mais juste avant, boulevard de Rochechouart la file de stationnement n'existe pas du tout, c'est la voie de bus qui longe les immeubles. Les ABF sont-ils vraiment un obstacle ou simplement un prétexte ? 
     
    Malgré des efforts et le souci de ne pas dépenser les deniers de la Ville mal à propos, nous avons du mal à comprendre les principes de la Voirie, qui ne tiennent pas compte des observations citoyennes, et des contraintes locales : nous avons donc des commerces sans aire de livraison adaptée, des stationnements deux-roues inoccupés parce que les cyclistes préfèrent attacher leur vélo de l'autre côté, aux barrières près du Louxor, et une piste cyclable souvent encombrée par des camions avec un séparateur à réparer trop souvent. A part cela, tout va bien !  
     
    Laissons ce tronçon... et notre déception, et continuons avec l'idée que, dès maintenant, nous devons penser à ce qui pourrait se faire dans le cadre de la "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad", quand le tronçon Barbès-Tombouctou viendra à l'ordre du jour. Notre but est de réfléchir en amont, de repérer les failles, les dysfonctionnements récurrents, les appropriations de l'espace public non souhaitées... 
     
    Avec nos interlocuteurs, nous ne sommes pas revenus sur l'attroupement du soir sur la place Charbonnière, ni sur les campements de migrants un peu plus loin, le terre plein restant un territoire 18e et ces problèmes relevant de la Préfecture. En revanche, la gestion du marché et ses lacunes sont bien du ressort de la ville. La délégation de la ville au gestionnaire de marché doit être revue en fin d'année. L'actuelle société ne donne pas satisfaction. Sa gestion est trop laxiste, le marché en pâtit. Nous avons dénoncé à plusieurs reprises l'extension des stands vers le carrefour Tombouctou, et la présence de "volants", voire de vendeurs à la sauvette un peu partout, y compris dans l'allée centrale élargie. Nous avons aussi signalé le mauvais entretien des barrières (croix de Saint-André), rarement fermées après la tenue des marchés, et permettant ainsi le stationnement de voitures particulières sous le viaduc, de même que le vandalisme que subissent les armoires électriques, devenues dangereuses actuellement. Nous avons également rappelé notre demande d'un lieu convivial au centre du marché, qui permettrait, par ailleurs, de traverser la longue bande serrée de stands avec une poussette ou des enfants, sans devoir jouer des coudes.

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    Comme nous, le maire a constaté que ce territoire n'était pas propre un lundi matin comme on pouvait s'y attendre à 9h. Certes, le vent ce matin-là  avait tendance à disperser les détritus, mais les cuvettes au pied des arbres conservaient jalousement qui sa canette de Coca, qui ses débris de palette... Pas vraiment la faute du vent.
     
    Pour finir sur une touche positive, nous avons appris que le trottoir qui longe Lariboisière serait rénové en juin. Il est très dégradé, notamment à cause de la présence deux fois par semaine des camions des marchands qui sont tolérés à cheval sur la piste cyclable... faute de stationnement suffisant. Quand on vous dit qu'il faut réduire la taille du marché ! C'est d'ailleurs la même démarche qu'a entrepris le conseil de quartier Belleville Saint-Maur avec un courrier à l'adjointe chargée du Commerce, Olivia Polski. Nous suivons de près les réponses qui seront données.